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Revue de Presse du 11 Novembre 2024 avec Mouhamed Alimou Ba

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00:00Le mystère autour de la mort de Mamadou Moustapha Ba.
00:02Deux autopsies, une levée du corps, reporté, les circonstances dans lesquelles Moustapha Ba a perdu la vie en France alors qu'il s'était rendu
00:12pour des soins de routine, restent troubles. Et la communication, ou plus exactement l'autopsie ordonnée par le procureur de la République, alors qu'on s'apprêtait
00:22ou presque à porter en terre la dépouille du défunt, ajoute à la suspicion. C'est parce que, selon le journal, l'autopsie, justement, révèle une mort pas naturelle, selon le parquet,
00:34polémique autour, donc, de deux signatures différentes de ce même parquet. Une perquisition, d'ailleurs, donc, une perquisition ordonnée.
00:43La suite quotidienne constate que d'âmes, justice, centres en Seine, réunis quotidien, révèlent à son tour que le procureur a activé la division des investigations criminelles
00:51après l'autopsie. La famille du défunt se réclame la dépouille pour l'unimation. L'enquête ne comprend pas comment le procureur de la République s'est débrouillé pour servir
01:01deux versions sur une même affaire, sur une même mort. Donc, l'autre question, c'est surtout pourquoi gardons un corps en corps alors que l'autopsie a été déjà pratiquée.
01:12L'observateur note à son tour que sa femme, son épouse, donc, est attendue à la DIC. Le journal refait le récit du décès, les nombreux appels téléphoniques et autres SMS.
01:22Ensuite, il voyage à deux en France à sa recherche, la vérité sur le décès sans vie. Le confrère a donné la parole à un médecin légiste qui nous dit qu'on ne peut pas opposer
01:34les certificats de genre mort à l'autopsie. Vers, donc, une ouverture judiciaire, donc, l'ouverture d'une information judiciaire et surtout une commission regatoire en France informe Libération.
01:50La Libération polémique de Naboulé, pourquoi le juge a accordé la LP à cette dame qui est présentée jusque-là comme étant complice de la bande qui a tué Aziz Dabala et Wali?
02:03Pourquoi, donc, la famille révulsée continue de crier sa colère? La famille d'Aziz Dabala interpelle toujours le procureur de la République selon inquiète.
02:13Des incongruités ont été mises à jour lors de l'audition. C'est ce qui a conduit à cette décision.
02:22Le journal relève que d'après des interlocuteurs, dans les éléments qui ont été versés dans le dossier, il y a eu des réquisitions téléphoniques sur ce point.
02:32Sans entrer dans les détails, donc, des interlocuteurs du journal avancent qu'il a été dit que la dame était sur les lieux jusqu'à 4 heures du matin, ce qui serait faux car c'est à midi que son téléphone a été borné en dernier lieu sur la zone du maître.
02:48La question de savoir comment cela est-il possible, on signale donc au journal que la réquisition qui a été versée dans le dossier n'est pas la bonne, autrement dit, ce n'est pas celle de midi mais de 4 heures du matin.
03:00En suite de cela, des interlocuteurs du journal soulignent qu'au moment où le juge en charge de cette question a été informé de cette donne, la machine judiciaire s'était déjà mise en brâle.
03:11Il fallait au juge en savoir plus sur cette question avant d'accorder une liberté provisoire, ce qui a été fait il y a quelques jours.
03:22Justice toujours, mais cette fois-ci, c'est le général Kandé qui va voir le procureur.
03:27Plainte contre militaires durant, le journal Le Quotidien note que cette plainte vise un militaire subalterne qui a enfreint, dit-on, le devoir de réserve.
03:38Sur des plateaux de télévision, il accuse le haut gradé d'avoir voulu fomenter un coup d'état.
03:45Le journal rappelle que ce sont là les développements des accusations de son coup, que son coup a porté sur l'ancien chef d'état-major de terre de l'armée sénégalaise.
03:54La campagne électorale est la dernière ligne droite.
03:58Sama Sakadou pense que ça va être le Mortal Kombat, selon Tribune.
04:02La diaspora qui tient donc ces douze députés au cœur des enjeux politiques.
04:06Aussi, un autre textuellement inquiète.
04:09Selon Soussa, la campagne se résume à ce qui suit.
04:13Son coup qui occupe les jeunes.
04:15Barthélémy qui promet le paradis.
04:17Antababacar ulcéré, par ailleurs, par le sort de Pekin.
04:21Un commentaire de Hamidou Han, dans le journal Le Quotidien, c'est le retour du populisme.
04:27Avec le retour donc de Trump, c'est le moment où le populisme va demeurer.
04:31Il écrit à ce sujet que ce retour du président américain est accompagné par des acclamations des masses et des élites dans toutes les parties du monde.
04:40Séduites par le populisme, l'incarnation du virilisme au pouvoir.
04:44Nous sommes dans un moment, selon lui, populiste qui touche divers pays et aux structures politiques, économiques et sociales différentes.
04:51Partout, des hommes qui ne s'érichent aucune limite arrivent au pouvoir et exercent les charges de l'État avec une brutalité dans les propos et dans les pratiques.
04:59Ils font preuve d'une vulgarité et d'une absence de tenue qui sidère toute personne qui pense que la politique ne devrait pas être le lieu des outrances et des outrages.
05:09Le Sénégal n'échappe pas donc depuis mars 2024 à cette poussée populiste qui plonge notre pays dans une ère d'incertitude, d'abaissement, de violence et de vulgarité.

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