Michel Onfray, philosophe : «Jean-Luc Mélenchon et Eric Coquerel ont tué les Gilets jaunes».
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00:00c'est le président des gilets jaunes.
00:02Le problème des gilets jaunes, c'est qu'ils se sont fait avoir
00:04avec Mélenchon, la CGT, l'EPC, etc.,
00:07qui ont récupéré cette colère, qui était une colère de Girondine,
00:10c'est-à-dire en province, c'était sur les ronds-points
00:12des villes ou des sous-préfectures de province.
00:14Et puis d'un seul coup, Mélenchon, qui avait commencé par cracher dessus,
00:16avec Coquerelle dans la salle des Quatre Colonnes,
00:19ils se sont dit, oh là là, il y a quelque chose à récupérer ici,
00:21allons-y, allons maintenant derrière les gilets jaunes.
00:23Ils ont tué les gilets jaunes, ils ont détruit les gilets jaunes.
00:25Mais c'est une voie qui est restée là, c'est une voie qui est restée
00:27en travers de la gauche, si je puis me permettre l'expression,
00:29avec les gilets jaunes, et il manque en France quelqu'un
00:32qui pourrait donner de la force, de la puissance à cette voie.
00:36– Il n'y a pas de Trump français, Michel Onfray.
00:38– Non.
00:39– Personne n'est comparable à Donald Trump.
00:41– Non, c'est pour ça qu'on a cherché, on a dit, dans l'invectif,
00:44dans la grossièreté, il fait songer à Jean-Luc Mélenchon,
00:47donc on dirait, mais non, plutôt à Jean-Marie Le Pen,
00:49mais non, c'est plutôt Marine Le Pen, mais non, pas du tout.
00:51Je pense que tous ces gens-là, Marine Le Pen et Mélenchon compris,
00:54sont des gens qui veulent rester dans la configuration européenne.
00:57Donc si vous restez dans la configuration européenne,
00:59vous n'avez pas le choix d'obéir à la nation française ou au peuple souverain,
01:03vous obéissez à ce que l'Europe vous propose.
01:06Donc il faudrait quelqu'un qui dise, les Français d'abord,
01:09j'en entends aucun le dire, et qui nous dise,
01:11on va faire une politique qui sera prioritaire pour les Français,
01:15on va aider les Français, aimer les Français, c'est le peuple français.
01:19Et puis après, si d'autres veulent venir de partout de la planète,
01:21c'est leur affaire, mais peut-être qu'on leur dira
01:23que ce n'est pas forcément l'hôtel obligatoirement.
01:25Et là, je ne vois personne, dans les grands candidats susceptibles,
01:28mais c'est peut-être l'heure pour que quelqu'un s'émerge.