L'actualité de la semaine en France avec le réseau des télévisions locales
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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau Grand JT des territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Au sommaire de ce journal, les inondations meurtrières en Espagne ont fait des ravages.
00:26Face à cette catastrophe, un groupe de citoyens de Mokyo dans le sud-ouest se mobilise pour venir en aide aux victimes.
00:33Malgré les défis logistiques, nous suivrons leurs initiatives avec notre partenaire via Occitanie.
00:39L'avis cher, préoccupation de tous les Français, nous nous rendrons dans les rues de la capitale
00:44où la diaspora martiniquaise s'est mobilisée et a participé à une manifestation d'envergure.
00:51Nous y reviendrons avec notre partenaire via ATV.
00:55Et puis les rats ne sont pas seulement la préoccupation des Parisiens.
00:58Nous nous rendrons à Marseille où la ville a trouvé une manière innovante et originale
01:03de lutter contre les rats en recourant à des furets, des prédateurs naturels, des rongeurs.
01:08Nous irons à la rencontre de la conseillère municipale déléguée chargée de cette lutte avec nos partenaires de la Provence.
01:13Enfin dans ce journal, des images impressionnantes d'une nouvelle méthode chirurgicale révolutionnaire.
01:19Le CHU de Saint-Etienne a introduit un robot de la société intuitive
01:23qui permet des interventions complexes avec une incision unique réduisant les cicatrices.
01:29On regarde ça en fin de journal.
01:31Je vous le disais en ouvrant ce journal, en Espagne, les inondations meurtrières de ces derniers jours
01:36ont laissé des traces profondes avec un milan tragique de près de 200 morts.
01:41Face à la catastrophe, l'entraide ne connaît pas de frontière.
01:45Dans une ville du sud-est à Moguio, un groupe de citoyens se mobilise pour les victimes des inondations.
01:50Direction les zones sinistrées malgré les défis logistiques avec notre partenaire Via Occitanie.
01:56Des petits pulls, des pantalons, des draps.
02:00Ils n'ont pas hésité une seule seconde.
02:02A la découverte du nouveau groupe Facebook Solidarité Valencia,
02:06ces habitants de Moguio ont rassemblé tout ce qui pourrait être utile pour les sinistrés.
02:10On est un peu loin donc pour les aider, ce n'est pas évident.
02:13Donc là j'avais du linge d'enfant, j'ai dit pourquoi pas.
02:16Merci beaucoup. Je vous en prie avec plaisir.
02:18A l'origine de cette initiative, Eva, une française d'origine espagnole,
02:22dont les parents, heureusement épargnés par la catastrophe, vivent à quelques kilomètres de Valence.
02:27Vêtements, matériel médical, nourriture, chaque contribution est la bienvenue.
02:31J'ai aussi mis en ligne le compte bancaire qui a été créé par la mairie en Espagne
02:38pour que les gens puissent envoyer s'ils veulent, même si c'est que 2 euros.
02:41A ce jour, plus d'une centaine de kilos de dons ont été collectés.
02:44Objectif, transporter elles-mêmes ces précieuses marchandises jusqu'aux zones sinistrées,
02:49malgré les défis logistiques considérables.
02:51On a une société qui nous propose de nous prêter son camion, on attend la confirmation.
02:56A Moguio, où réside une importante communauté ibérique,
02:59l'émotion est palpable, entre amertume et espoir.
03:02Alors ça a été très long, pendant deux jours ils se sont retrouvés les habitants seuls.
03:07Il y a même des pompiers français qui ont été interdits d'aller là-bas,
03:11qui n'ont pas eu l'autorisation, et certains sont allés sans autorisation.
03:14Je trouve ça formidable.
03:16J'ai des amis qui sont là-bas, qui vivent là-bas, des français installés là-bas,
03:18qui sont partis faire leur retraite là-bas.
03:20Il y a des gens qui se disent, qui disent sur les réseaux sociaux,
03:22qu'ils ont des cadavres chez eux, et que personne ne vient les voir pour les enlever.
03:25Je veux arriver à Valence pour mettre mes chaussures et aller dans la ville.
03:29Quand ?
03:30Demain, parce qu'il n'y avait pas de train.
03:33Aujourd'hui, Valence n'est que désolation, avec des habitants partagés,
03:36entre colère et incompréhension.
03:38Et puis nos voisins espagnols ne sont pas les seuls touchés par les pluies diluviennes.
03:42En Corse, la ville d'Ajaccio renforce sa protection contre les inondations,
03:47avec les bassins de rétention de Peraldi et Alzou d'Ileva,
03:51des infrastructures conçues pour gérer les eaux pluviales
03:55et sécuriser les quartiers des cannes et des salines.
03:59Un investissement majeur pour faire face aux crus.
04:02Écoutez le maire de la ville au micro de notre partenaire sur place, Télé Pas Aisé.
04:06L'idée c'est de ne pas subir en fait, c'est d'orienter et de réaménager.
04:10Donc nous avons aujourd'hui des opportunités en matière d'aménagement.
04:13Il faut tenir compte des erreurs du passé sur la question de l'urbanisation notamment,
04:18la perméabilisation des sols, le parti près aussi de la revégétalisation,
04:23c'est un point très important.
04:25Et l'idée c'est de redonner beaucoup plus de fluidité dans la ville
04:29à travers, je dirais, la liaison interquartier.
04:31Préoccupation majeure des Français, la lutte contre la vie chère dans les Outre-mer,
04:35les haussies en Martinique et cela résonne jusque dans les rues de la métropole.
04:39À Paris, la diaspora ultramarine se mobilise et trois représentants du rassemblement
04:44pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes,
04:48fraîchement arrivés en métropole, ont pris part à une manifestation de grande ampleur.
04:52Reportage de notre partenaire via ATV.
04:55C'est un cortège impressionnant.
04:58En direction du ministère des Outre-mer,
05:01les Parisiens participant à la manifestation contre la vie chère
05:05avancent en masse avec trois têtes que l'on connaît bien.
05:09Le AirPRAC est présent pour faire passer son message outre-atlantique.
05:14Après l'échec de l'établissement, le peuple n'a pas arrêté de compter.
05:17Aujourd'hui on leur amène leurs problèmes à leurs portes, à leurs pieds,
05:21et on veut voir s'ils vont refuser de comprendre que le peuple a refusé ce protocole.
05:24C'est important parce qu'on a une population, on a un peuple ultramarin
05:28qui est aussi sur l'Hexagone et qui quand ils viennent en vacances aussi,
05:32c'est très difficile pour eux, ils le constatent comme nous-mêmes.
05:35C'est inadmissible que nous ayons des ultramarins qui viennent en vacances dans leur pays
05:39et qui viennent avec les valises remplies de denrées alimentaires.
05:42Malgré le protocole d'accord signé par tous les intervenants des tables rondes,
05:46sauf le AirPRAC, l'indignation ne semble pas s'affaiblir,
05:50comme le montrent les rues parisiennes cet après-midi.
05:53On a refusé de signer ce protocole, le peuple a refusé,
05:55parce que ce que le peuple demandait n'a pas été satisfait.
05:58Pourtant bien parti, la manifestation s'est vue stoppée par les forces de l'ordre,
06:02positionnées à environ 600 mètres du ministère des Outre-mer.
06:06On vient pacifiquement, là où on a le droit, là où rien ne nous empêche de circuler.
06:12Et on nous dit, sans raison aucune, non.
06:17Aujourd'hui comme nous le disons depuis le départ, nous voulons être reçus
06:21par toute personne qui peut jouer de son influence sur cette profitation,
06:26sur les prix dans l'alimentaire.
06:28Au même moment, chez nous, les yeux sont rivés sur la mobilisation parisienne.
06:32Pour les membres du AirPRAC présents au QG de Dillon,
06:35l'ampleur du mouvement hors Martinique est logique.
06:38Souvent, les personnes ont eu le sentiment que les ultramarins
06:43ne se sentaient pas concernés par la cause de la vie chère.
06:49Et le fait de ce rassemblement sur Paris prouve à tout le monde
06:56que les communautés, les ultramarins, sont concernés, se sentent concernés.
07:02Une indignation locale, mais aussi hexagonale, qui encourage l'association.
07:06Ça démontre également que tout le monde fait corps,
07:11tout le monde fait peuple pour dénoncer une exagération.
07:15Une marche a également eu lieu en Martinique,
07:18et une opération Rideau-Bessé s'est déroulée dans la zone de Petit-Manoir.
07:23Elles sont bonnes pour la santé,
07:25et les nutritionnistes vantent leur qualité nutritionnelle.
07:28Pourtant, les producteurs de noisettes sont en crise cette année,
07:31prise en tenaille entre insectes ravageurs et pertes financières.
07:36Alors direction le Lot-et-Garonne pour découvrir les conséquences
07:39de cette invasion sur les vergers,
07:41et la crainte aussi d'une hausse des prix pour les consommateurs.
07:44Un reportage de TV7, la chaîne du Groupe Sud-Ouest.
07:48Sur l'exploitation de Jérôme, des noisettes.
07:51En apparence parfaite, certaines ne sont en fait pas comestibles.
07:55Ce sont des amandons qui ont l'air saines comme ça.
07:58Et donc en fait quand on les retourne, tous,
08:01nous voyons bien que ce sont des amandons qui ont été piqués par la punaise.
08:04On voit des nécroses blanches qui sont des piqûres de punaise.
08:07Cette année, cet agriculteur n'a pu que constater les dégâts
08:10causés par deux insectes ravageurs, le balanin et la punaise diabolique.
08:14On estime que la récolte moyenne d'un hectare de noisetiers,
08:17suivant l'année, suivant les conditions climatiques,
08:20on est entre 2 tonnes 5 et 3 tonnes 5 de noisettes à l'hectare.
08:23Cette année, moi je suis à 1 tonne 5 de moyenne,
08:26et il y a des producteurs qui sont à 800 kilos de moyenne.
08:29Face à ces nuisibles, les agriculteurs sont impuissants.
08:32Seule solution selon eux, utiliser des produits phytosanitaires,
08:35interdits en France depuis 2016.
08:38En France, nous avons pour protéger nos récoltes
08:41une seule substance phytosanitaire qui, en plus, est inefficace.
08:45En Italie, c'est 8. En Espagne, c'est 7.
08:49Aux Etats-Unis, c'est 38. Et en Turquie, c'est 244.
08:52Pourtant, selon la coopérative, 95% des noisettes consommées en France
08:57proviennent de ces pays.
08:59Nous demandons, au niveau de la filière,
09:01l'harmonisation des règles avec nos concurrents directs européens.
09:05Autre solution envisagée pour se débarrasser des nuisibles,
09:08le parasitoïde. Une micro-guêpe capable de se développer dans l'œuf
09:12à la place de la punaise. Une méthode encore en phase de test.
09:17On vient de le voir, alors que les producteurs de noisettes
09:20peinent à lutter contre la crise.
09:22En Bretagne, c'est l'accessibilité aux produits locaux
09:25qui est mise à l'épreuve.
09:27AREN, un réseau solidaire, fait le pari de rendre
09:30ces produits accessibles à tous.
09:32Notre partenaire TVR propose de découvrir un réseau
09:35qui, chaque mois, attire de plus en plus de bénéficiaires
09:38des quartiers populaires. Regardez.
09:42A peine installés, les bénéficiaires du Vrac AREN
09:44attendent leur commande du jour.
09:46Passés il y a deux semaines sur Internet
09:48ou dans les centres sociaux affiliés,
09:50tous viennent faire leur marché.
09:52On vient ici parce que ça nous permet d'avoir des tarifs
09:54qui sont plus adaptés par rapport à notre budget.
09:57Je dirais au moins 25% moins cher.
10:00Soutenu financièrement par une dizaine de partenaires,
10:02l'association se déplace chaque mois
10:04dans ses cinq points de distribution.
10:06Brekini, Rennes 2, Leblon, Villejean et Mourpas.
10:09Pour garder le rythme et maintenir des prix compétitifs,
10:11le Vrac peut compter sur un réseau solide de fournisseurs.
10:14Donc là, ça va être le pain et les oeufs
10:16pour les produits locaux.
10:18On a aussi du fromage et des légumes
10:20qui sont produits localement.
10:22Ça va être sept producteurs locaux.
10:24Et après, je passe aussi des commandes
10:26auprès de cinq grossistes
10:28qui vont nous fournir soit des produits
10:30d'hygiène et d'entretien,
10:32soit des produits secs.
10:34Ça a du sens aussi pour eux.
10:36Ça leur permet de savoir qui touchent les publics
10:38et qui toucheraient pas habituellement.
10:40Et du coup, ça leur fait plaisir aussi
10:42parce que ça donne un sens autre à leur activité.
10:44Derrière leur comptoir, les bénévoles font tourner la machine.
10:46Comme Marie-Renée, ils sont une quinzaine
10:48à chaque distribution.
10:50Pour elle, le Vrac est un succès.
10:52Il y a beaucoup plus de gens à venir
10:54puisqu'on se rapproche des quartiers populaires.
10:56Comme c'est des produits
10:58raisonnés et en direct,
11:00je crois que c'est ça qui leur plaît aussi.
11:02Pour ce mardi après-midi,
11:04au pôle associatif de la Marbeaudet,
11:0680 commandes ont été délivrées.
11:08Va-t-on leur couper la voix ?
11:10Alors que la survie des médias locaux
11:12est en jeu,
11:14les radios associatives françaises
11:16risquent un gros silence.
11:18Exemple avec ce reportage en Haute-Savoie
11:20où des stations craignent
11:22de devoir couper l'antenne
11:24grâce à la baisse de leurs subventions.
11:26Un reportage d'Emmanuel Jaux
11:28pour notre partenaire Huit-Mont-Blanc.
11:30Salut à tous !
11:32Direction aujourd'hui
11:34la station de Stetnex.
11:36C'est une voix et une chronique
11:38bien connues des habitants de l'Albanais.
11:40Lancée en 2009,
11:42la radio FMR basée à Rumi
11:44rassemble aujourd'hui un salarié,
11:46un alternant, une pigiste
11:48et plus d'une quinzaine de bénévoles
11:50qui oeuvrent tous pour faire vivre
11:52les médias à la culture locale.
11:54Un engagement passionné qui pourrait bien
11:56se terminer d'ici quelques mois.
11:58En cause, la baisse du fonds de soutien
12:00à l'expression radiophonique,
12:02le FSER, évoqué dans le projet
12:04de loi de finances 2025.
12:06Une coupe de plus de 10 millions d'euros
12:08qui porterait un coût inédit
12:10à des médias de proximité
12:12et dont l'existence reste directement liée
12:14au budget alloué par le ministère de la Culture.
12:16Cette perte de financement pourrait
12:18vraiment remettre en cause
12:20l'inégalité et surtout la pérennité.
12:22Pour nous, ce serait une vraie perte financière
12:24pour la radio puisque
12:26on est une partie commerciale,
12:28on rentre de l'argent de la publicité
12:30mais on n'a pas le droit de dépasser
12:32le seuil des 20% de nos recettes.
12:34Évoqué lors du congrès des principaux syndicats
12:36de la profession, le rabotage du FSER
12:38impacterait toutes les radios associatives
12:40françaises.
12:42Nichée au cœur du bassin hannessien depuis 1982,
12:44Radio Semnoz compte parmi
12:46les précurseurs du genre.
12:48Le FSER, ponctué de solidarité et d'entraide
12:50mais qui reste soumise à des problématiques
12:52financières. L'inflation et la hausse
12:54des prix de l'électricité n'épargnent pas
12:56les plus petites structures.
12:58La baisse de ce fonds impacte l'ensemble
13:00des 750 radios associatives
13:02qu'il y a en France
13:04parce qu'elles ont tout un fonctionnement
13:06qui dépend de ce FSER.
13:08Avec des pourcentages
13:10qui varient selon les radios,
13:12on pourrait dire entre
13:1430 et 70% à peu près.
13:16Mais ça représente
13:18en gros un salaire
13:20par radio.
13:22Pour Radio Semnoz, deux salariés
13:24plus quelqu'un qui travaille
13:26pour nous en tant qu'auto-entrepreneuse
13:28ça signifie que de toute façon
13:30il va falloir diminuer
13:32la masse salariale
13:34probablement d'un emploi.
13:36Un combat qui devrait se poursuivre jusqu'au 15 novembre prochain
13:38date du vote à l'Assemblée nationale
13:40du projet de loi de finances pour l'année prochaine.
13:42D'ici là, tous les acteurs
13:44de la filière tenteront d'alerter
13:46les différents députés pour sauver
13:48les quelques 3000 salariés qui composent
13:50aujourd'hui le tissu des radios associatives
13:52françaises.
13:54Vous l'avez vu dans les titres à Marseille,
13:56la ville mise sur des solutions
13:58plus sauvages pour lutter
14:00contre la prolifération de rats dans les parcs.
14:02Fini les produits chimiques
14:04et place aux furets.
14:06Ces prédateurs naturels, ce sont des rongeurs,
14:08sont désormais envoyés en mission
14:10pour éradiquer le fléau.
14:12Une méthode innovante
14:14et éco-responsable aussi qui permet de garder
14:16un contrôle sur les nuisibles
14:18tout en respectant l'environnement.
14:20Une véritable chasse aux nuisibles
14:22tout en douceur.
14:24Aïcha Gejdjali, la conseillère municipale
14:26déléguée à la lutte contre les nuisibles
14:28a donné plus de détails à notre partenaire
14:30La Provence.
14:32On a expérimenté ça en 2022.
14:34On a trouvé que c'était
14:36plutôt efficient puisqu'on a sorti à peu près
14:38une centaine de rats. Dans une première expérimentation
14:40c'était plutôt pas mal
14:42même si évidemment à l'échelle de la ville de Marseille
14:44ça n'a rien à voir.
14:46C'est un dispositif qui va être complémentaire
14:48avec déjà ce que nous on fait à la ville
14:50et surtout qui utilise
14:52pas de produits agressifs
14:54pour la santé humaine
14:56donc le but c'était de pouvoir
14:58mettre en place ce dispositif
15:00qui soit complémentaire avec ce qu'on fait déjà à la ville.
15:02Dans un monde où la chaleur humaine
15:04se fait parfois rare, voici
15:06un lieu où l'on sert
15:08des sourires à prix mini.
15:10A Troyes, le Fraternel
15:12c'est son nom fait de son premier anniversaire
15:14en offrant bien plus que des boissons
15:16des moments de partage
15:18à l'heure où on en a le plus besoin.
15:20Notre partenaire Canal32 s'est rendu
15:22dans ce café où la solidarité
15:24se verse à chaque tasse.
15:26Regardez ce reportage.
15:28Le Fraternel souffle
15:30sa première bougie.
15:32Situé à proximité de la Place de la Bourse
15:34ce café est tenu par le Secours Catholique.
15:36L'équipe de bénévoles tire un bilan
15:38très positif de cette première année d'ouverture.
15:40Quand on a réfléchi à l'idée
15:42d'ouvrir ce lieu, c'était d'avoir un lieu mixte
15:44et ouvert à tous.
15:46Le pari est plutôt tenu. On a à peu près 200
15:48passages par mois.
15:50On est content pour une première année.
15:52Je suis une heureuse bénévole.
15:54On en a parlé encore il n'y a pas longtemps
15:56quand on a fait le bilan. Tous les bénévoles
15:58sont heureux de venir.
16:00Le café se veut solidaire et accessible aux plus démunis.
16:02Ici, toutes les boissons sont disponibles
16:04à partir de 30 centimes.
16:06Les bénévoles ont à coeur de recréer du lien social
16:08et de lutter contre l'isolement.
16:10Une philosophie qui a rapidement plu à certains
16:12aujourd'hui devenus des habitués.
16:14C'est connu au relais du Chartreux.
16:16On a fondé un petit groupe et on est venus ici.
16:18Maintenant, je trouve que pour les personnes
16:20qui sont isolées et qui sont tout seules
16:22c'est un lieu de rencontre
16:24pour qu'ils puissent partager, jouer et discuter.
16:26Les bénévoles ne se contentent pas de servir
16:28les cafés. Ils prennent aussi le temps
16:30de discuter avec les clients.
16:32J'ai eu le besoin de se confier très longtemps
16:34et qui a passé un très long moment
16:36à parler plus ou moins en individuel.
16:38Et qui m'a dit que ça m'a fait aussi bien
16:40qu'une séance de psy.
16:42Jeux de société, lectures de comptes,
16:44ateliers tricots, autant d'animations
16:46qui dynamisent le café.
16:48A l'avenir, l'équipe espère continuer
16:50d'en organiser toujours plus.
16:52Aujourd'hui, le fraternel fonctionne en grande partie
16:54grâce aux dons faits aux secours catholiques.
16:56Le café accueillera d'ailleurs l'association
16:58le 17 novembre à l'occasion de sa collecte annuelle.
17:02Cette semaine, c'était Hubert Védrine
17:04qui était l'invité de Face au territoire
17:06sur TV5Monde. L'ancien ministre
17:08des Affaires étrangères a répondu
17:10à nos questions et notamment au fait que
17:12deux présidents des Etats-Unis,
17:14Joe Biden, président en exercice,
17:16et Donald Trump, qui ne sera président
17:18que le 20 janvier, sont aux manettes
17:20du pays. Qu'en pense-t-il ?
17:22Écoutez Hubert Védrine.
17:24Joe Biden est toujours président jusqu'au 20 janvier
17:26à midi.
17:28Peut-il
17:30mener des actions militaires,
17:32prendre des décisions très importantes ?
17:34Et comment cela se passe-t-il
17:36avec le président élu qui est Donald Trump ?
17:38Est-ce que ces contradictions
17:40qui peuvent apparaître sont préjudiciables
17:42et comment on organise ça ?
17:44– Oui, j'en ai l'habitude quand même.
17:46Les transitions.
17:48L'élection est toujours en novembre
17:50et l'entrée à la Maison Blanche le 20 janvier.
17:52– Ça s'était mal passé la dernière fois
17:54entre Trump et Biden.
17:56Trump avait refusé d'assister à l'inauguration de Biden.
17:58C'est anecdotique ça.
18:00En gros, Biden ne peut rien décider d'important,
18:02déjà avant d'ailleurs.
18:04Ça fait plusieurs mois.
18:06– C'est le fameux lame-duc, c'est-à-dire ce canard boiteux,
18:08ce président qui n'a plus de pouvoir.
18:10– C'est les deux dernières années,
18:12ce n'est pas les trois dernières semaines.
18:14– Donc vous prévisez qu'une transition du pouvoir
18:16se passera de manière correcte ?
18:18– Pas forcément correcte,
18:20mais c'est une période d'incertitude.
18:22Mais elle parle plutôt sur le fait de savoir
18:24si Trump va déjà annoncer des choses
18:26prendre des initiatives.
18:28La question c'est plutôt sur Trump que sur Biden
18:30dans la période immédiate.
18:32– Avec des faits divers à répétition dans l'actualité,
18:34lorsqu'il s'agit de retrouver une personne disparue,
18:36chaque seconde est précieuse.
18:38À Anserville, dans la Meuse,
18:40les équipes de dressage canines
18:42mettent au point un entraînement de haute précision
18:44qui permet d'affiner le flair de leurs chiens
18:46pour traquer la moindre des traces.
18:48Plus de précisions avec notre partenaire
18:50Puissance TV sur place.
18:52C'est une journée d'entraînement
18:54pas comme les autres.
18:56Laisse en main,
18:58les équipes cynotechniques de la Marne
19:00et de la Meuse
19:02entraînent leurs chiens
19:04autour de plusieurs activités.
19:06Le pistage, suivre l'odeur d'une personne
19:08et la quête, retrouver une victime.
19:10Un jeu pour le chien
19:12mais également un exercice difficile.
19:14– L'environnement est très important
19:16par rapport au pistage,
19:18en fonction de la surface sur laquelle
19:20on va travailler, le brouillage
19:22avec les gens qui passent,
19:24il y a toujours du brouillage
19:26et la durée aussi.
19:28C'est très important le délai
19:30entre le moment où on a tracé la piste d'entraînement
19:32et le moment où le chien est passé.
19:34– Le maître et son chien
19:36forment un binôme indissociable
19:38mais avant d'être breveté pour le pistage,
19:40il faut d'abord passer par une formation.
19:42– Pour former un chien,
19:44il faut compter à peu près deux ans
19:46pour être breveté, ce qu'on appelle
19:48un an pour intervenir sur des effondrements
19:50ou sur de la recherche de victimes égarées.
19:52Et la piste, c'est encore une année supplémentaire.
19:54– Réalisées deux fois par mois au minimum,
19:56ces exercices sont importants
19:58pour perfectionner la lecture du chien
20:00lors de cas concrets.
20:02La difficulté et le temps de pis
20:04sont eux aussi allongés au fur et à mesure de l'année.
20:06– C'est un travail
20:08qui se fait sur plusieurs années
20:10et on apprend
20:12de par ses réactions
20:14à voir les différentes pistes
20:16qu'il peut relever.
20:18Et en fonction de ses réactions,
20:20on adopte notre comportement pour pouvoir le guider au mieux.
20:22– L'équipe cynotechnique de la Marne
20:24compte six pompiers.
20:26En Meuse, ils sont au nombre de deux.
20:28C'est une nouvelle journée d'entraînement bien remplie
20:30pour les maîtres et leurs compagnons
20:32en vue de la formation de pistage
20:34qui aura lieu en fin d'année.
20:36– Pour ceux qui sont accros aux réseaux sociaux,
20:38et il y en a beaucoup,
20:40ces trois figures mythologiques
20:42ont captivé 1,2 million de spectateurs
20:44de leur déambulation
20:46dans les rues de Toulouse.
20:48Après leur passage, ils ont été transférés
20:50à l'âle de La Machine
20:52où ils sont visibles de l'extérieur
20:54et à l'intérieur avec un accès payant.
20:56Image de notre partenaire,
20:58sur place, la Dépêche.
21:00Dans une région prise
21:02et détouriste,
21:04la mobilité douce prend le large.
21:06Depuis l'été 2023,
21:08un bateau navette traverse la Dordogne
21:10pour relier Mosaque et Grand-Castan
21:12à Calais.
21:14Une solution pratique et gratuite
21:16pour les riverains et les visiteurs
21:18qui soutiennent le développement
21:20des transports verts dans un territoire
21:22touristique de premier choix.
21:24Un reportage de nos équipes de Territoires Audacieux.
21:26Regardez.
21:28– Cela faisait plus de 100 ans
21:30qu'elles étaient séparées par la Dordogne.
21:32Les communes de Mosaque et Grand-Castan
21:34et de Calais sont à nouveau reliées
21:36grâce à ce bateau navette
21:38qui sillonne la rivière depuis 2023.
21:40– Ça va ?
21:42C'est un endroit où on ne venait pas
21:44parce qu'on ne pouvait plus circuler
21:46et là c'est un endroit où l'on vient
21:48parce qu'on peut continuer son chemin,
21:50on peut s'arrêter au restaurant au Bella Ciao,
21:52on peut profiter des quais,
21:54on peut profiter des différentes marches,
21:56des itinéraires de randonnée,
21:58on peut aller voir les communes aux alentours.
22:00Donc vraiment ça devient une étape
22:02et non pas un endroit où on ne sait plus où aller.
22:04– La traversée est gratuite tout l'été
22:06et peut embarquer 9 passagers à la fois.
22:08Un véritable outil d'attractivité pour les touristes
22:10qui peuvent également y emmener leur vélo
22:13sur certaines tranches horaires.
22:15Pour les riverains tels que Véronique,
22:17la navette agit comme un simplificateur de trajet.
22:20– Alors moi ça me permet d'aller chez mes amis
22:22qui habitent juste en face de la rive
22:24et ça m'évite de faire 10, 20, 40 kilomètres.
22:28– Ce bac et ses 200 mètres
22:30de traversée sur la rivière Dordogne
22:32constituent également une attraction
22:34touristique à part entière.
22:36Pour financer cet ouvrage issu de l'époque napoléonienne
22:39ainsi que la cale d'amarrage et le pilote salarié,
22:42la communauté de communes des Bastides-Dordogne-Périgord,
22:45l'État, le département de Dordogne
22:47ainsi que la région Nouvelle-Aquitaine
22:49ont été rejoints par EDF.
22:51– La berge a été aménagée de ce côté-là
22:54pour donner un accès à la Dordogne, une cale à bateau.
22:57L'aménagement est maintenant terminé,
22:59la partie est végétalisée,
23:01il y a un arbre qui a été planté
23:03et ici la répicilve, la végétation de bord de l'eau
23:06est maintenant florissante.
23:11– Quand la chirurgie robot assisté
23:13révolutionne les soins que l'on peut nous prodiguer,
23:16le CHU de Saint-Etienne a introduit récemment
23:19un système chirurgical mini-invasif
23:21qui marque une avancée majeure.
23:23Ce robot de la société intuitive
23:26permet des interventions complexes
23:28via une seule petite incision
23:30tout en réduisant les cicatrices
23:32et en accélérant la récupération des tissus.
23:35Cette technologie déjà utilisée dans d'autres régions
23:38pourrait à terme transformer la chirurgie gynécologique
23:41notamment pour traiter des pathologies
23:44comme l'endométriose.
23:47Un siècle de vie et des milliers de notes partagées,
23:50c'est une histoire qui réchauffe les cœurs en Moselle.
23:53À jury, Olivier Perfetti,
23:55ancien professeur d'accordéon,
23:57a célébré ses 100 ans
23:59entouré de ses anciens élèves et amis
24:01et notre partenaire Moselle TV
24:03a eu le privilège de faire partie des invités.
24:06Regardez.
24:15Pour son centième anniversaire,
24:17Olivier Perfetti est accueilli
24:19comme une véritable rockstar.
24:22Professeur d'accordéon des années 40 aux années 60,
24:25l'homme a transmis son amour pour l'instrument avant
24:28à des dizaines d'élèves mosellans.
24:30C'est le grand plaisir.
24:32Et en plus, je les ai vus enfants.
24:36Ça compte beaucoup de les avoir enfants.
24:38Âgé d'une dizaine d'années à l'époque,
24:40aujourd'hui ses élèves ont bien grandi.
24:42Et plus de 60 ans après,
24:44ils restent tous marqués par ce professeur d'exception.
24:47On apprenait tout en fait.
24:48On avait de la théorie,
24:50on avait de la lecture musicale,
24:51on avait du solfège,
24:53on avait des exercices.
24:54Je trouve qu'il était vraiment exigeant
24:56et très pédagogue.
24:57Il m'a emmené faire des concours
24:59à droite, à gauche, à Paris,
25:01et ainsi de suite, ainsi de suite.
25:03Et j'ai toujours été considéré
25:06comme un de ses meilleurs élèves.
25:08C'est lui qui m'a vraiment mis le pied à l'étrier,
25:10si on peut dire,
25:11qui m'a donné le goût de cet instrument
25:14et ce qui m'a permis après d'avoir
25:16une belle carrière musicale
25:19avec des rencontres extraordinaires.
25:22Son amour pour la musique et l'accordéon,
25:24voilà peut-être le secret de l'ongivité
25:27d'Olivier Perfix.
25:31Voilà, c'est la fin de ce journal.
25:32Merci à tous de l'avoir suivi.
25:34On se retrouve très vite
25:36pour une nouvelle édition
25:37du Grand JT des Territoires.
25:39Au revoir à tous.