• l’année dernière
Espagne : solidarité après les inondations meurtrières
En Espagne, des inondations dévastatrices ont frappé, laissant des victimes et des destructions. À Mauguio, un groupe de citoyens s'organise pour apporter une aide concrète, malgré les défis logistiques. viàOccitanie a suivi leur élan de solidarité. Un reportage à retrouver dans l’édition du Grand J.T. des Territoires, l’émission de Cyril Viguier diffusée sur TV5 Monde.

Paris : manifestation de la diaspora martiniquaise contre la vie chère
Dans les rues de Paris, la diaspora martiniquaise a manifesté massivement pour dénoncer la vie chère qui pèse lourdement sur l’île. viàATV était sur place pour recueillir leurs témoignages et revendiquer des actions concrètes.

Marseille : Des furets contre l'invasion des rats
Pour lutter contre les rats, Marseille mise sur une méthode étonnante : l'utilisation de furets, prédateurs naturels des rongeurs. La conseillère municipale en charge de la lutte anti-nuisibles en explique les bénéfices dans un reportage de La Provence.

Une chirurgie révolutionnaire assistée par robot
Au CHU de Saint-Étienne, une nouvelle technique de chirurgie robotisée de la société Intuitive permet des interventions avec une seule incision, réduisant cicatrices et temps de récupération. Découvrez ces images impressionnantes d'une avancée médicale.

Category

📺
TV
Transcription
00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau Grand JT des territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Au sommaire de ce journal, les inondations meurtrières en Espagne ont fait des ravages.
00:26Face à cette catastrophe, un groupe de citoyens de Mokyo dans le sud-ouest se mobilise pour venir en aide aux victimes.
00:33Malgré les défis logistiques, nous suivrons leurs initiatives avec notre partenaire via Occitanie.
00:39L'avis cher, préoccupation de tous les Français, nous nous rendrons dans les rues de la capitale
00:44où la diaspora martiniquaise s'est mobilisée et a participé à une manifestation d'envergure.
00:51Nous y reviendrons avec notre partenaire via ATV.
00:55Et puis les rats ne sont pas seulement la préoccupation des Parisiens.
00:58Nous nous rendrons à Marseille où la ville a trouvé une manière innovante et originale
01:03de lutter contre les rats en recourant à des furets, des prédateurs naturels, des rongeurs.
01:08Nous irons à la rencontre de la conseillère municipale déléguée chargée de cette lutte avec nos partenaires de la Provence.
01:13Enfin dans ce journal, des images impressionnantes d'une nouvelle méthode chirurgicale révolutionnaire.
01:19Le CHU de Saint-Etienne a introduit un robot de la société intuitive
01:23qui permet des interventions complexes avec une incision unique réduisant les cicatrices.
01:29On regarde ça en fin de journal.
01:31Je vous le disais en ouvrant ce journal, en Espagne, les inondations meurtrières de ces derniers jours
01:36ont laissé des traces profondes avec un milan tragique de près de 200 morts.
01:41Face à la catastrophe, l'entraide ne connaît pas de frontière.
01:45Dans une ville du sud-est à Moguio, un groupe de citoyens se mobilise pour les victimes des inondations.
01:50Direction les zones sinistrées malgré les défis logistiques avec notre partenaire Via Occitanie.
01:56Des petits pulls, des pantalons, des draps.
02:00Ils n'ont pas hésité une seule seconde.
02:02A la découverte du nouveau groupe Facebook Solidarité Valencia,
02:06ces habitants de Moguio ont rassemblé tout ce qui pourrait être utile pour les sinistrés.
02:10On est un peu loin donc pour les aider, ce n'est pas évident.
02:13Donc là j'avais du linge d'enfant, j'ai dit pourquoi pas.
02:16Merci beaucoup. Je vous en prie avec plaisir.
02:18A l'origine de cette initiative, Eva, une française d'origine espagnole,
02:22dont les parents, heureusement épargnés par la catastrophe, vivent à quelques kilomètres de Valence.
02:27Vêtements, matériel médical, nourriture, chaque contribution est la bienvenue.
02:31J'ai aussi mis en ligne le compte bancaire qui a été créé par la mairie en Espagne
02:38pour que les gens puissent envoyer s'ils veulent, même si c'est que 2 euros.
02:41A ce jour, plus d'une centaine de kilos de dons ont été collectés.
02:44Objectif, transporter elles-mêmes ces précieuses marchandises jusqu'aux zones sinistrées,
02:49malgré les défis logistiques considérables.
02:51On a une société qui nous propose de nous prêter son camion, on attend la confirmation.
02:56A Moguio, où réside une importante communauté ibérique,
02:59l'émotion est palpable, entre amertume et espoir.
03:02Alors ça a été très long, pendant deux jours ils se sont retrouvés les habitants seuls.
03:07Il y a même des pompiers français qui ont été interdits d'aller là-bas,
03:11qui n'ont pas eu l'autorisation, et certains sont allés sans autorisation.
03:14Je trouve ça formidable.
03:16J'ai des amis qui sont là-bas, qui vivent là-bas, des français installés là-bas,
03:18qui sont partis faire leur retraite là-bas.
03:20Il y a des gens qui se disent, qui disent sur les réseaux sociaux,
03:22qu'ils ont des cadavres chez eux, et que personne ne vient les voir pour les enlever.
03:25Je veux arriver à Valence pour mettre mes chaussures et aller dans la ville.
03:29Quand ?
03:30Demain, parce qu'il n'y avait pas de train.
03:33Aujourd'hui, Valence n'est que désolation, avec des habitants partagés,
03:36entre colère et incompréhension.
03:38Et puis nos voisins espagnols ne sont pas les seuls touchés par les pluies diluviennes.
03:42En Corse, la ville d'Ajaccio renforce sa protection contre les inondations,
03:47avec les bassins de rétention de Peraldi et Alzou d'Ileva,
03:51des infrastructures conçues pour gérer les eaux pluviales
03:55et sécuriser les quartiers des cannes et des salines.
03:59Un investissement majeur pour faire face aux crus.
04:02Écoutez le maire de la ville au micro de notre partenaire sur place, Télé Pas Aisé.
04:06L'idée c'est de ne pas subir en fait, c'est d'orienter et de réaménager.
04:10Donc nous avons aujourd'hui des opportunités en matière d'aménagement.
04:13Il faut tenir compte des erreurs du passé sur la question de l'urbanisation notamment,
04:18la perméabilisation des sols, le parti près aussi de la revégétalisation,
04:23c'est un point très important.
04:25Et l'idée c'est de redonner beaucoup plus de fluidité dans la ville
04:29à travers, je dirais, la liaison interquartier.
04:31Préoccupation majeure des Français, la lutte contre la vie chère dans les Outre-mer,
04:35les haussies en Martinique et cela résonne jusque dans les rues de la métropole.
04:39À Paris, la diaspora ultramarine se mobilise et trois représentants du rassemblement
04:44pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes,
04:48fraîchement arrivés en métropole, ont pris part à une manifestation de grande ampleur.
04:52Reportage de notre partenaire via ATV.
04:55C'est un cortège impressionnant.
04:58En direction du ministère des Outre-mer,
05:01les Parisiens participant à la manifestation contre la vie chère
05:05avancent en masse avec trois têtes que l'on connaît bien.
05:09Le AirPRAC est présent pour faire passer son message outre-atlantique.
05:14Après l'échec de l'établissement, le peuple n'a pas arrêté de compter.
05:17Aujourd'hui on leur amène leurs problèmes à leurs portes, à leurs pieds,
05:21et on veut voir s'ils vont refuser de comprendre que le peuple a refusé ce protocole.
05:24C'est important parce qu'on a une population, on a un peuple ultramarin
05:28qui est aussi sur l'Hexagone et qui quand ils viennent en vacances aussi,
05:32c'est très difficile pour eux, ils le constatent comme nous-mêmes.
05:35C'est inadmissible que nous ayons des ultramarins qui viennent en vacances dans leur pays
05:39et qui viennent avec les valises remplies de denrées alimentaires.
05:42Malgré le protocole d'accord signé par tous les intervenants des tables rondes,
05:46sauf le AirPRAC, l'indignation ne semble pas s'affaiblir,
05:50comme le montrent les rues parisiennes cet après-midi.
05:53On a refusé de signer ce protocole, le peuple a refusé,
05:55parce que ce que le peuple demandait n'a pas été satisfait.
05:58Pourtant bien parti, la manifestation s'est vue stoppée par les forces de l'ordre,
06:02positionnées à environ 600 mètres du ministère des Outre-mer.
06:06On vient pacifiquement, là où on a le droit, là où rien ne nous empêche de circuler.
06:12Et on nous dit, sans raison aucune, non.
06:17Aujourd'hui comme nous le disons depuis le départ, nous voulons être reçus
06:21par toute personne qui peut jouer de son influence sur cette profitation,
06:26sur les prix dans l'alimentaire.
06:28Au même moment, chez nous, les yeux sont rivés sur la mobilisation parisienne.
06:32Pour les membres du AirPRAC présents au QG de Dillon,
06:35l'ampleur du mouvement hors Martinique est logique.
06:38Souvent, les personnes ont eu le sentiment que les ultramarins
06:43ne se sentaient pas concernés par la cause de la vie chère.
06:49Et le fait de ce rassemblement sur Paris prouve à tout le monde
06:56que les communautés, les ultramarins, sont concernés, se sentent concernés.
07:02Une indignation locale, mais aussi hexagonale, qui encourage l'association.
07:06Ça démontre également que tout le monde fait corps,
07:11tout le monde fait peuple pour dénoncer une exagération.
07:15Une marche a également eu lieu en Martinique,
07:18et une opération Rideau-Bessé s'est déroulée dans la zone de Petit-Manoir.
07:23Elles sont bonnes pour la santé,
07:25et les nutritionnistes vantent leur qualité nutritionnelle.
07:28Pourtant, les producteurs de noisettes sont en crise cette année,
07:31prise en tenaille entre insectes ravageurs et pertes financières.
07:36Alors direction le Lot-et-Garonne pour découvrir les conséquences
07:39de cette invasion sur les vergers,
07:41et la crainte aussi d'une hausse des prix pour les consommateurs.
07:44Un reportage de TV7, la chaîne du Groupe Sud-Ouest.
07:48Sur l'exploitation de Jérôme, des noisettes.
07:51En apparence parfaite, certaines ne sont en fait pas comestibles.
07:55Ce sont des amandons qui ont l'air saines comme ça.
07:58Et donc en fait quand on les retourne, tous,
08:01nous voyons bien que ce sont des amandons qui ont été piqués par la punaise.
08:04On voit des nécroses blanches qui sont des piqûres de punaise.
08:07Cette année, cet agriculteur n'a pu que constater les dégâts
08:10causés par deux insectes ravageurs, le balanin et la punaise diabolique.
08:14On estime que la récolte moyenne d'un hectare de noisetiers,
08:17suivant l'année, suivant les conditions climatiques,
08:20on est entre 2 tonnes 5 et 3 tonnes 5 de noisettes à l'hectare.
08:23Cette année, moi je suis à 1 tonne 5 de moyenne,
08:26et il y a des producteurs qui sont à 800 kilos de moyenne.
08:29Face à ces nuisibles, les agriculteurs sont impuissants.
08:32Seule solution selon eux, utiliser des produits phytosanitaires,
08:35interdits en France depuis 2016.
08:38En France, nous avons pour protéger nos récoltes
08:41une seule substance phytosanitaire qui, en plus, est inefficace.
08:45En Italie, c'est 8. En Espagne, c'est 7.
08:49Aux Etats-Unis, c'est 38. Et en Turquie, c'est 244.
08:52Pourtant, selon la coopérative, 95% des noisettes consommées en France
08:57proviennent de ces pays.
08:59Nous demandons, au niveau de la filière,
09:01l'harmonisation des règles avec nos concurrents directs européens.
09:05Autre solution envisagée pour se débarrasser des nuisibles,
09:08le parasitoïde. Une micro-guêpe capable de se développer dans l'œuf
09:12à la place de la punaise. Une méthode encore en phase de test.
09:17On vient de le voir, alors que les producteurs de noisettes
09:20peinent à lutter contre la crise.
09:22En Bretagne, c'est l'accessibilité aux produits locaux
09:25qui est mise à l'épreuve.
09:27AREN, un réseau solidaire, fait le pari de rendre
09:30ces produits accessibles à tous.
09:32Notre partenaire TVR propose de découvrir un réseau
09:35qui, chaque mois, attire de plus en plus de bénéficiaires
09:38des quartiers populaires. Regardez.
09:42A peine installés, les bénéficiaires du Vrac AREN
09:44attendent leur commande du jour.
09:46Passés il y a deux semaines sur Internet
09:48ou dans les centres sociaux affiliés,
09:50tous viennent faire leur marché.
09:52On vient ici parce que ça nous permet d'avoir des tarifs
09:54qui sont plus adaptés par rapport à notre budget.
09:57Je dirais au moins 25% moins cher.
10:00Soutenu financièrement par une dizaine de partenaires,
10:02l'association se déplace chaque mois
10:04dans ses cinq points de distribution.
10:06Brekini, Rennes 2, Leblon, Villejean et Mourpas.
10:09Pour garder le rythme et maintenir des prix compétitifs,
10:11le Vrac peut compter sur un réseau solide de fournisseurs.
10:14Donc là, ça va être le pain et les oeufs
10:16pour les produits locaux.
10:18On a aussi du fromage et des légumes
10:20qui sont produits localement.
10:22Ça va être sept producteurs locaux.
10:24Et après, je passe aussi des commandes
10:26auprès de cinq grossistes
10:28qui vont nous fournir soit des produits
10:30d'hygiène et d'entretien,
10:32soit des produits secs.
10:34Ça a du sens aussi pour eux.
10:36Ça leur permet de savoir qui touchent les publics
10:38et qui toucheraient pas habituellement.
10:40Et du coup, ça leur fait plaisir aussi
10:42parce que ça donne un sens autre à leur activité.
10:44Derrière leur comptoir, les bénévoles font tourner la machine.
10:46Comme Marie-Renée, ils sont une quinzaine
10:48à chaque distribution.
10:50Pour elle, le Vrac est un succès.
10:52Il y a beaucoup plus de gens à venir
10:54puisqu'on se rapproche des quartiers populaires.
10:56Comme c'est des produits
10:58raisonnés et en direct,
11:00je crois que c'est ça qui leur plaît aussi.
11:02Pour ce mardi après-midi,
11:04au pôle associatif de la Marbeaudet,
11:0680 commandes ont été délivrées.
11:08Va-t-on leur couper la voix ?
11:10Alors que la survie des médias locaux
11:12est en jeu,
11:14les radios associatives françaises
11:16risquent un gros silence.
11:18Exemple avec ce reportage en Haute-Savoie
11:20où des stations craignent
11:22de devoir couper l'antenne
11:24grâce à la baisse de leurs subventions.
11:26Un reportage d'Emmanuel Jaux
11:28pour notre partenaire Huit-Mont-Blanc.
11:30Salut à tous !
11:32Direction aujourd'hui
11:34la station de Stetnex.
11:36C'est une voix et une chronique
11:38bien connues des habitants de l'Albanais.
11:40Lancée en 2009,
11:42la radio FMR basée à Rumi
11:44rassemble aujourd'hui un salarié,
11:46un alternant, une pigiste
11:48et plus d'une quinzaine de bénévoles
11:50qui oeuvrent tous pour faire vivre
11:52les médias à la culture locale.
11:54Un engagement passionné qui pourrait bien
11:56se terminer d'ici quelques mois.
11:58En cause, la baisse du fonds de soutien
12:00à l'expression radiophonique,
12:02le FSER, évoqué dans le projet
12:04de loi de finances 2025.
12:06Une coupe de plus de 10 millions d'euros
12:08qui porterait un coût inédit
12:10à des médias de proximité
12:12et dont l'existence reste directement liée
12:14au budget alloué par le ministère de la Culture.
12:16Cette perte de financement pourrait
12:18vraiment remettre en cause
12:20l'inégalité et surtout la pérennité.
12:22Pour nous, ce serait une vraie perte financière
12:24pour la radio puisque
12:26on est une partie commerciale,
12:28on rentre de l'argent de la publicité
12:30mais on n'a pas le droit de dépasser
12:32le seuil des 20% de nos recettes.
12:34Évoqué lors du congrès des principaux syndicats
12:36de la profession, le rabotage du FSER
12:38impacterait toutes les radios associatives
12:40françaises.
12:42Nichée au cœur du bassin hannessien depuis 1982,
12:44Radio Semnoz compte parmi
12:46les précurseurs du genre.
12:48Le FSER, ponctué de solidarité et d'entraide
12:50mais qui reste soumise à des problématiques
12:52financières. L'inflation et la hausse
12:54des prix de l'électricité n'épargnent pas
12:56les plus petites structures.
12:58La baisse de ce fonds impacte l'ensemble
13:00des 750 radios associatives
13:02qu'il y a en France
13:04parce qu'elles ont tout un fonctionnement
13:06qui dépend de ce FSER.
13:08Avec des pourcentages
13:10qui varient selon les radios,
13:12on pourrait dire entre
13:1430 et 70% à peu près.
13:16Mais ça représente
13:18en gros un salaire
13:20par radio.
13:22Pour Radio Semnoz, deux salariés
13:24plus quelqu'un qui travaille
13:26pour nous en tant qu'auto-entrepreneuse
13:28ça signifie que de toute façon
13:30il va falloir diminuer
13:32la masse salariale
13:34probablement d'un emploi.
13:36Un combat qui devrait se poursuivre jusqu'au 15 novembre prochain
13:38date du vote à l'Assemblée nationale
13:40du projet de loi de finances pour l'année prochaine.
13:42D'ici là, tous les acteurs
13:44de la filière tenteront d'alerter
13:46les différents députés pour sauver
13:48les quelques 3000 salariés qui composent
13:50aujourd'hui le tissu des radios associatives
13:52françaises.
13:54Vous l'avez vu dans les titres à Marseille,
13:56la ville mise sur des solutions
13:58plus sauvages pour lutter
14:00contre la prolifération de rats dans les parcs.
14:02Fini les produits chimiques
14:04et place aux furets.
14:06Ces prédateurs naturels, ce sont des rongeurs,
14:08sont désormais envoyés en mission
14:10pour éradiquer le fléau.
14:12Une méthode innovante
14:14et éco-responsable aussi qui permet de garder
14:16un contrôle sur les nuisibles
14:18tout en respectant l'environnement.
14:20Une véritable chasse aux nuisibles
14:22tout en douceur.
14:24Aïcha Gejdjali, la conseillère municipale
14:26déléguée à la lutte contre les nuisibles
14:28a donné plus de détails à notre partenaire
14:30La Provence.
14:32On a expérimenté ça en 2022.
14:34On a trouvé que c'était
14:36plutôt efficient puisqu'on a sorti à peu près
14:38une centaine de rats. Dans une première expérimentation
14:40c'était plutôt pas mal
14:42même si évidemment à l'échelle de la ville de Marseille
14:44ça n'a rien à voir.
14:46C'est un dispositif qui va être complémentaire
14:48avec déjà ce que nous on fait à la ville
14:50et surtout qui utilise
14:52pas de produits agressifs
14:54pour la santé humaine
14:56donc le but c'était de pouvoir
14:58mettre en place ce dispositif
15:00qui soit complémentaire avec ce qu'on fait déjà à la ville.
15:02Dans un monde où la chaleur humaine
15:04se fait parfois rare, voici
15:06un lieu où l'on sert
15:08des sourires à prix mini.
15:10A Troyes, le Fraternel
15:12c'est son nom fait de son premier anniversaire
15:14en offrant bien plus que des boissons
15:16des moments de partage
15:18à l'heure où on en a le plus besoin.
15:20Notre partenaire Canal32 s'est rendu
15:22dans ce café où la solidarité
15:24se verse à chaque tasse.
15:26Regardez ce reportage.
15:28Le Fraternel souffle
15:30sa première bougie.
15:32Situé à proximité de la Place de la Bourse
15:34ce café est tenu par le Secours Catholique.
15:36L'équipe de bénévoles tire un bilan
15:38très positif de cette première année d'ouverture.
15:40Quand on a réfléchi à l'idée
15:42d'ouvrir ce lieu, c'était d'avoir un lieu mixte
15:44et ouvert à tous.
15:46Le pari est plutôt tenu. On a à peu près 200
15:48passages par mois.
15:50On est content pour une première année.
15:52Je suis une heureuse bénévole.
15:54On en a parlé encore il n'y a pas longtemps
15:56quand on a fait le bilan. Tous les bénévoles
15:58sont heureux de venir.
16:00Le café se veut solidaire et accessible aux plus démunis.
16:02Ici, toutes les boissons sont disponibles
16:04à partir de 30 centimes.
16:06Les bénévoles ont à coeur de recréer du lien social
16:08et de lutter contre l'isolement.
16:10Une philosophie qui a rapidement plu à certains
16:12aujourd'hui devenus des habitués.
16:14C'est connu au relais du Chartreux.
16:16On a fondé un petit groupe et on est venus ici.
16:18Maintenant, je trouve que pour les personnes
16:20qui sont isolées et qui sont tout seules
16:22c'est un lieu de rencontre
16:24pour qu'ils puissent partager, jouer et discuter.
16:26Les bénévoles ne se contentent pas de servir
16:28les cafés. Ils prennent aussi le temps
16:30de discuter avec les clients.
16:32J'ai eu le besoin de se confier très longtemps
16:34et qui a passé un très long moment
16:36à parler plus ou moins en individuel.
16:38Et qui m'a dit que ça m'a fait aussi bien
16:40qu'une séance de psy.
16:42Jeux de société, lectures de comptes,
16:44ateliers tricots, autant d'animations
16:46qui dynamisent le café.
16:48A l'avenir, l'équipe espère continuer
16:50d'en organiser toujours plus.
16:52Aujourd'hui, le fraternel fonctionne en grande partie
16:54grâce aux dons faits aux secours catholiques.
16:56Le café accueillera d'ailleurs l'association
16:58le 17 novembre à l'occasion de sa collecte annuelle.
17:02Cette semaine, c'était Hubert Védrine
17:04qui était l'invité de Face au territoire
17:06sur TV5Monde. L'ancien ministre
17:08des Affaires étrangères a répondu
17:10à nos questions et notamment au fait que
17:12deux présidents des Etats-Unis,
17:14Joe Biden, président en exercice,
17:16et Donald Trump, qui ne sera président
17:18que le 20 janvier, sont aux manettes
17:20du pays. Qu'en pense-t-il ?
17:22Écoutez Hubert Védrine.
17:24Joe Biden est toujours président jusqu'au 20 janvier
17:26à midi.
17:28Peut-il
17:30mener des actions militaires,
17:32prendre des décisions très importantes ?
17:34Et comment cela se passe-t-il
17:36avec le président élu qui est Donald Trump ?
17:38Est-ce que ces contradictions
17:40qui peuvent apparaître sont préjudiciables
17:42et comment on organise ça ?
17:44– Oui, j'en ai l'habitude quand même.
17:46Les transitions.
17:48L'élection est toujours en novembre
17:50et l'entrée à la Maison Blanche le 20 janvier.
17:52– Ça s'était mal passé la dernière fois
17:54entre Trump et Biden.
17:56Trump avait refusé d'assister à l'inauguration de Biden.
17:58C'est anecdotique ça.
18:00En gros, Biden ne peut rien décider d'important,
18:02déjà avant d'ailleurs.
18:04Ça fait plusieurs mois.
18:06– C'est le fameux lame-duc, c'est-à-dire ce canard boiteux,
18:08ce président qui n'a plus de pouvoir.
18:10– C'est les deux dernières années,
18:12ce n'est pas les trois dernières semaines.
18:14– Donc vous prévisez qu'une transition du pouvoir
18:16se passera de manière correcte ?
18:18– Pas forcément correcte,
18:20mais c'est une période d'incertitude.
18:22Mais elle parle plutôt sur le fait de savoir
18:24si Trump va déjà annoncer des choses
18:26prendre des initiatives.
18:28La question c'est plutôt sur Trump que sur Biden
18:30dans la période immédiate.
18:32– Avec des faits divers à répétition dans l'actualité,
18:34lorsqu'il s'agit de retrouver une personne disparue,
18:36chaque seconde est précieuse.
18:38À Anserville, dans la Meuse,
18:40les équipes de dressage canines
18:42mettent au point un entraînement de haute précision
18:44qui permet d'affiner le flair de leurs chiens
18:46pour traquer la moindre des traces.
18:48Plus de précisions avec notre partenaire
18:50Puissance TV sur place.
18:52C'est une journée d'entraînement
18:54pas comme les autres.
18:56Laisse en main,
18:58les équipes cynotechniques de la Marne
19:00et de la Meuse
19:02entraînent leurs chiens
19:04autour de plusieurs activités.
19:06Le pistage, suivre l'odeur d'une personne
19:08et la quête, retrouver une victime.
19:10Un jeu pour le chien
19:12mais également un exercice difficile.
19:14– L'environnement est très important
19:16par rapport au pistage,
19:18en fonction de la surface sur laquelle
19:20on va travailler, le brouillage
19:22avec les gens qui passent,
19:24il y a toujours du brouillage
19:26et la durée aussi.
19:28C'est très important le délai
19:30entre le moment où on a tracé la piste d'entraînement
19:32et le moment où le chien est passé.
19:34– Le maître et son chien
19:36forment un binôme indissociable
19:38mais avant d'être breveté pour le pistage,
19:40il faut d'abord passer par une formation.
19:42– Pour former un chien,
19:44il faut compter à peu près deux ans
19:46pour être breveté, ce qu'on appelle
19:48un an pour intervenir sur des effondrements
19:50ou sur de la recherche de victimes égarées.
19:52Et la piste, c'est encore une année supplémentaire.
19:54– Réalisées deux fois par mois au minimum,
19:56ces exercices sont importants
19:58pour perfectionner la lecture du chien
20:00lors de cas concrets.
20:02La difficulté et le temps de pis
20:04sont eux aussi allongés au fur et à mesure de l'année.
20:06– C'est un travail
20:08qui se fait sur plusieurs années
20:10et on apprend
20:12de par ses réactions
20:14à voir les différentes pistes
20:16qu'il peut relever.
20:18Et en fonction de ses réactions,
20:20on adopte notre comportement pour pouvoir le guider au mieux.
20:22– L'équipe cynotechnique de la Marne
20:24compte six pompiers.
20:26En Meuse, ils sont au nombre de deux.
20:28C'est une nouvelle journée d'entraînement bien remplie
20:30pour les maîtres et leurs compagnons
20:32en vue de la formation de pistage
20:34qui aura lieu en fin d'année.
20:36– Pour ceux qui sont accros aux réseaux sociaux,
20:38et il y en a beaucoup,
20:40ces trois figures mythologiques
20:42ont captivé 1,2 million de spectateurs
20:44de leur déambulation
20:46dans les rues de Toulouse.
20:48Après leur passage, ils ont été transférés
20:50à l'âle de La Machine
20:52où ils sont visibles de l'extérieur
20:54et à l'intérieur avec un accès payant.
20:56Image de notre partenaire,
20:58sur place, la Dépêche.
21:00Dans une région prise
21:02et détouriste,
21:04la mobilité douce prend le large.
21:06Depuis l'été 2023,
21:08un bateau navette traverse la Dordogne
21:10pour relier Mosaque et Grand-Castan
21:12à Calais.
21:14Une solution pratique et gratuite
21:16pour les riverains et les visiteurs
21:18qui soutiennent le développement
21:20des transports verts dans un territoire
21:22touristique de premier choix.
21:24Un reportage de nos équipes de Territoires Audacieux.
21:26Regardez.
21:28– Cela faisait plus de 100 ans
21:30qu'elles étaient séparées par la Dordogne.
21:32Les communes de Mosaque et Grand-Castan
21:34et de Calais sont à nouveau reliées
21:36grâce à ce bateau navette
21:38qui sillonne la rivière depuis 2023.
21:40– Ça va ?
21:42C'est un endroit où on ne venait pas
21:44parce qu'on ne pouvait plus circuler
21:46et là c'est un endroit où l'on vient
21:48parce qu'on peut continuer son chemin,
21:50on peut s'arrêter au restaurant au Bella Ciao,
21:52on peut profiter des quais,
21:54on peut profiter des différentes marches,
21:56des itinéraires de randonnée,
21:58on peut aller voir les communes aux alentours.
22:00Donc vraiment ça devient une étape
22:02et non pas un endroit où on ne sait plus où aller.
22:04– La traversée est gratuite tout l'été
22:06et peut embarquer 9 passagers à la fois.
22:08Un véritable outil d'attractivité pour les touristes
22:10qui peuvent également y emmener leur vélo
22:13sur certaines tranches horaires.
22:15Pour les riverains tels que Véronique,
22:17la navette agit comme un simplificateur de trajet.
22:20– Alors moi ça me permet d'aller chez mes amis
22:22qui habitent juste en face de la rive
22:24et ça m'évite de faire 10, 20, 40 kilomètres.
22:28– Ce bac et ses 200 mètres
22:30de traversée sur la rivière Dordogne
22:32constituent également une attraction
22:34touristique à part entière.
22:36Pour financer cet ouvrage issu de l'époque napoléonienne
22:39ainsi que la cale d'amarrage et le pilote salarié,
22:42la communauté de communes des Bastides-Dordogne-Périgord,
22:45l'État, le département de Dordogne
22:47ainsi que la région Nouvelle-Aquitaine
22:49ont été rejoints par EDF.
22:51– La berge a été aménagée de ce côté-là
22:54pour donner un accès à la Dordogne, une cale à bateau.
22:57L'aménagement est maintenant terminé,
22:59la partie est végétalisée,
23:01il y a un arbre qui a été planté
23:03et ici la répicilve, la végétation de bord de l'eau
23:06est maintenant florissante.
23:11– Quand la chirurgie robot assisté
23:13révolutionne les soins que l'on peut nous prodiguer,
23:16le CHU de Saint-Etienne a introduit récemment
23:19un système chirurgical mini-invasif
23:21qui marque une avancée majeure.
23:23Ce robot de la société intuitive
23:26permet des interventions complexes
23:28via une seule petite incision
23:30tout en réduisant les cicatrices
23:32et en accélérant la récupération des tissus.
23:35Cette technologie déjà utilisée dans d'autres régions
23:38pourrait à terme transformer la chirurgie gynécologique
23:41notamment pour traiter des pathologies
23:44comme l'endométriose.
23:47Un siècle de vie et des milliers de notes partagées,
23:50c'est une histoire qui réchauffe les cœurs en Moselle.
23:53À jury, Olivier Perfetti,
23:55ancien professeur d'accordéon,
23:57a célébré ses 100 ans
23:59entouré de ses anciens élèves et amis
24:01et notre partenaire Moselle TV
24:03a eu le privilège de faire partie des invités.
24:06Regardez.
24:15Pour son centième anniversaire,
24:17Olivier Perfetti est accueilli
24:19comme une véritable rockstar.
24:22Professeur d'accordéon des années 40 aux années 60,
24:25l'homme a transmis son amour pour l'instrument avant
24:28à des dizaines d'élèves mosellans.
24:30C'est le grand plaisir.
24:32Et en plus, je les ai vus enfants.
24:36Ça compte beaucoup de les avoir enfants.
24:38Âgé d'une dizaine d'années à l'époque,
24:40aujourd'hui ses élèves ont bien grandi.
24:42Et plus de 60 ans après,
24:44ils restent tous marqués par ce professeur d'exception.
24:47On apprenait tout en fait.
24:48On avait de la théorie,
24:50on avait de la lecture musicale,
24:51on avait du solfège,
24:53on avait des exercices.
24:54Je trouve qu'il était vraiment exigeant
24:56et très pédagogue.
24:57Il m'a emmené faire des concours
24:59à droite, à gauche, à Paris,
25:01et ainsi de suite, ainsi de suite.
25:03Et j'ai toujours été considéré
25:06comme un de ses meilleurs élèves.
25:08C'est lui qui m'a vraiment mis le pied à l'étrier,
25:10si on peut dire,
25:11qui m'a donné le goût de cet instrument
25:14et ce qui m'a permis après d'avoir
25:16une belle carrière musicale
25:19avec des rencontres extraordinaires.
25:22Son amour pour la musique et l'accordéon,
25:24voilà peut-être le secret de l'ongivité
25:27d'Olivier Perfix.
25:31Voilà, c'est la fin de ce journal.
25:32Merci à tous de l'avoir suivi.
25:34On se retrouve très vite
25:36pour une nouvelle édition
25:37du Grand JT des Territoires.
25:39Au revoir à tous.

Recommandations