• il y a 4 heures
En Espagne, des inondations dévastatrices ont frappé, laissant des victimes et des destructions. À Mauguio, un groupe de citoyens s'organise pour apporter une aide concrète, malgré les défis logistiques. viàOccitanie a suivi leur élan de solidarité. Un reportage à retrouver dans l’édition du Grand J.T. des Territoires, l’émission de Cyril Viguier diffusée sur TV5 Monde.

Paris : manifestation de la diaspora martiniquaise contre la vie chère
Dans les rues de Paris, la diaspora martiniquaise a manifesté massivement pour dénoncer la vie chère qui pèse lourdement sur l’île. viàATV était sur place pour recueillir leurs témoignages et revendiquer des actions concrètes.

Marseille : Des furets contre l'invasion des rats
Pour lutter contre les rats, Marseille mise sur une méthode étonnante : l'utilisation de furets, prédateurs naturels des rongeurs. La conseillère municipale en charge de la lutte anti-nuisibles en explique les bénéfices dans un reportage de La Provence.

Une chirurgie révolutionnaire assistée par robot
Au CHU de Saint-Étienne, une nouvelle technique de chirurgie robotisée de la société Intuitive permet des interventions avec une seule incision, réduisant cicatrices et temps de récupération. Découvrez ces images impressionnantes d'une avancée médicale.

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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau Grand JT des territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Au sommaire de ce journal, les inondations meurtrières en Espagne ont fait des ravages.
00:26Face à cette catastrophe, un groupe de citoyens de Mokyo dans le sud-ouest se mobilise pour venir en aide aux victimes.
00:33Malgré les défis logistiques, nous suivrons leurs initiatives avec notre partenaire via Occitanie.
00:39L'avis cher, préoccupation de tous les Français, nous nous rendrons dans les rues de la capitale
00:44où la diaspora martiniquaise s'est mobilisée et a participé à une manifestation d'envergure.
00:51Nous y reviendrons avec notre partenaire via ATV.
00:55Et puis les rats ne sont pas seulement la préoccupation des Parisiens.
00:58Nous nous rendrons à Marseille où la ville a trouvé une manière innovante et originale
01:03de lutter contre les rats en recourant à des furets, des prédateurs naturels, des rongeurs.
01:08Nous irons à la rencontre de la conseillère municipale déléguée chargée de cette lutte avec nos partenaires de la Provence.
01:13Enfin dans ce journal, des images impressionnantes d'une nouvelle méthode chirurgicale révolutionnaire.
01:19Le CHU de Saint-Étienne a introduit un robot de la société intuitive
01:23qui permet des interventions complexes avec une incision unique réduisant les cicatrices.
01:29On regarde ça en fin de journal.
01:31Je vous le disais en ouvrant ce journal, en Espagne, les inondations meurtrières de ces derniers jours
01:36ont laissé des traces profondes avec un bilan tragique de près de 200 morts.
01:41Face à la catastrophe, l'entraide ne connaît pas de frontière.
01:45Dans une ville du sud-est à Moguio, un groupe de citoyens se mobilise pour les victimes des inondations.
01:50Direction les zones sinistrées malgré les défis logistiques avec notre partenaire Via Occitanie.
01:56Des petits pulls, des pantalons, des draps.
02:00Ils n'ont pas hésité une seule seconde.
02:02A la découverte du nouveau groupe Facebook Solidarité Valencia,
02:06ces habitants de Moguio ont rassemblé tout ce qui pourrait être utile pour les sinistrés.
02:10On est un peu loin donc pour les aider, ce n'est pas évident.
02:13J'avais du linge d'enfant, j'ai dit pourquoi pas.
02:16Merci beaucoup.
02:18A l'origine de cette initiative, Eva, une Française d'origine espagnole,
02:22dont les parents, heureusement épargnés par la catastrophe, vivent à quelques kilomètres de Valence.
02:27Vêtements, matériel médical, nourriture, chaque contribution est la bienvenue.
02:31J'ai aussi mis en ligne le compte bancaire qui a été créé par la mairie en Espagne
02:37pour que les gens puissent envoyer s'ils veulent, même si c'est que 2 euros.
02:41A ce jour, plus d'une centaine de kilos de dons ont été collectés.
02:44Objectif, transporter elles-mêmes ces précieuses marchandises jusqu'aux zones sinistrées,
02:49malgré les défis logistiques considérables.
02:51On a une société qui nous propose de nous prêter son camion, on attend la confirmation.
02:56A Moguio, où réside une importante communauté ibérique,
02:59l'émotion est palpable, entre amertume et espoir.
03:02Alors ça a été très long. Pendant deux jours, ils se sont retrouvés les habitants seuls.
03:07Il y a même des pompiers français qui ont été interdits d'aller là-bas,
03:11qui n'ont pas eu l'autorisation, et certains sont allés sans autorisation.
03:14Je trouve ça formidable.
03:16J'ai des amis qui sont là-bas, qui vivent là-bas, des français installés là-bas,
03:18qui sont partis faire leur retraite là-bas.
03:20Il y a des gens qui se disent, qui disent sur les réseaux sociaux,
03:22qu'ils ont des cadavres chez eux et que personne ne vient les voir pour les enlever.
03:25Je veux arriver à Valencia pour me mettre les bottes et aller dans la ville.
03:29Quand ?
03:30Demain, parce qu'il n'y avait pas de train.
03:33Aujourd'hui, Valencia n'est que désolation, avec des habitants partagés,
03:36entre colère et incompréhension.
03:38Et puis, nos voisins espagnols ne sont pas les seuls touchés par les pluies diluviennes.
03:42En Corse, la ville d'Ajaccio renforce sa protection contre les inondations,
03:47avec les bassins de rétention de Peraldi et Alzou d'Ileva,
03:51des infrastructures conçues pour gérer les eaux pluviales
03:55et sécuriser les quartiers des cannes et des salines.
03:59Un investissement majeur pour faire face aux crus.
04:02Écoutez le maire de la ville au micro de notre partenaire sur place, Télé Pas Aisé.
04:06L'idée, c'est de ne pas subir en fait, c'est d'orienter et de réaménager.
04:10Nous avons aujourd'hui des opportunités en matière d'aménagement.
04:13Il faut tenir compte des erreurs du passé sur la question de l'urbanisation notamment,
04:18la perméabilisation des sols, le parti pris aussi de la revégétalisation,
04:23c'est un point très important.
04:25Et l'idée, c'est de redonner beaucoup plus de fluidité dans la ville
04:29à travers, je dirais, la liaison interquartier.
04:31Préoccupation majeure des Français, la lutte contre la vie chère dans les outre-mer,
04:35les haussies en Martinique et cela résonne jusque dans les rues de la métropole.
04:39À Paris, la diaspora ultramarine se mobilise et trois représentants du rassemblement
04:44pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes,
04:48fraîchement arrivés en métropole, ont pris part à une manifestation de grande ampleur.
04:52Reportage de notre partenaire via ATV.
04:55C'est un cortège impressionnant.
04:59En direction du ministère des Outre-mer,
05:02les Parisiens participant à la manifestation contre la vie chère
05:05avancent en masse avec trois têtes que l'on connaît bien.
05:09Le HERPRAC est présent pour faire passer son message outre-atlantique.
05:14Après l'échec de l'établissement, le peuple n'a pas arrêté de compter.
05:18Aujourd'hui, on leur amène leurs problèmes à leurs portes, à leurs pieds
05:21et on veut voir s'ils vont refuser de comprendre que le peuple a refusé ce protocole.
05:25C'est important parce qu'on a une population, un peuple ultramarin
05:28qui est aussi sur l'Hexagone et qui, quand ils viennent en vacances,
05:32c'est très difficile pour eux, ils le constatent comme nous-mêmes.
05:35C'est inadmissible que nous ayons des ultramarins qui viennent en vacances dans leur pays
05:39et qui viennent avec les valises remplies de denrées alimentaires.
05:42Malgré le protocole d'accord signé par tous les intervenants des tables rondes,
05:46sauf le HERPRAC, l'indignation ne semble pas s'affaiblir,
05:50comme le montrent les rues parisiennes cet après-midi.
05:53On a refusé de signer ce protocole, le peuple a refusé,
05:56parce que ce que le peuple demandait n'a pas été satisfait.
05:59Pourtant bien parti, la manifestation s'est vue stoppée par les forces de l'ordre,
06:03positionnées à environ 600 mètres du ministère des Outre-mer.
06:07On vient pacifiquement, là où on a le droit, là où rien ne nous empêche de circuler.
06:14Et on nous dit, sans raison aucune, non.
06:18Aujourd'hui, comme nous le disons depuis le départ,
06:21on est reçu par toute personne qui peut jouer de son influence
06:25sur cette profitation, sur les prix dans l'alimentaire.
06:28Au même moment, chez nous, les yeux sont rivés sur la mobilisation parisienne.
06:33Pour les membres du HERPRAC, présents au QG de Dillon,
06:36l'ampleur du mouvement hors Martinique est logique.
06:39Souvent, les personnes ont eu le sentiment que les ultramarins
06:44ne se sentaient pas concernés par la cause de la vie chère.
06:49Le fait de ce rassemblement sur Paris prouve à tout le monde
06:56que les communautés, les ultramarins, sont concernés, se sentent concernés.
07:02Une indignation locale, mais aussi hexagonale, qui encourage l'association.
07:06Ça démontre également que tout le monde fait corps,
07:11tout le monde fait peuple pour dénoncer une exagération.
07:15Une marche a également eu lieu en Martinique,
07:18et une opération Rideau-Bessé s'est déroulée dans la zone de Petit-Manoir.
07:22Elles sont bonnes pour la santé,
07:25et les nutritionnistes vantent leur qualité nutritionnelle.
07:28Pourtant, les producteurs de noisettes sont en crise cette année,
07:31prise en tenaille entre insectes ravageurs et pertes financières.
07:35Alors direction le Lot-et-Garonne pour découvrir les conséquences
07:39de cette invasion sur les vergers,
07:41et la crainte aussi d'une hausse des prix pour les consommateurs.
07:44Un reportage de TV7, la chaîne du Groupe Sud-Ouest.
07:48Sur l'exploitation de Jérôme, des noisettes.
07:51En apparence parfaite, certaines ne sont en fait pas comestibles.
07:55Ce sont des amandons qui ont l'air saines comme ça.
07:58Et donc en fait quand on les retourne, tous,
08:01nous voyons bien que ce sont des amandons qui ont été piqués par la punaise.
08:04On voit des nécroses blanches qui sont des piqûres de punaise.
08:07Cette année, cet agriculteur n'a pu que constater les dégâts
08:10causés par deux insectes ravageurs, le balanin et la punaise diabolique.
08:14On estime que la récolte moyenne d'un hectare de noisetiers,
08:17suivant l'année, suivant les conditions climatiques,
08:20on est entre 2 tonnes 5 et 3 tonnes 5 de noisettes à l'hectare.
08:24Cette année, moi je suis à 1 tonne 5 de moyenne,
08:27et il y a des producteurs qui sont à 800 kilos de moyenne.
08:29Face à ces nuisibles, les agriculteurs sont impuissants.
08:32Seule solution selon eux, utiliser des produits phytosanitaires,
08:36interdits en France depuis 2016.
08:38En France, nous avons pour protéger nos récoltes
08:41une seule substance phytosanitaire qui en plus est inefficace.
08:45En Italie, c'est 8. En Espagne, c'est 7.
08:49Aux Etats-Unis, c'est 38. Et en Turquie, c'est 244.
08:53Pourtant, selon la coopérative, 95% des noisettes consommées en France
08:57proviennent de ces pays.
08:59Nous demandons au niveau de la filière l'harmonisation des règles
09:02avec nos concurrents directs européens.
09:05Autre solution envisagée pour se débarrasser des nuisibles,
09:08le parasitoïde. Une micro-guêpe capable de se développer dans l'œuf
09:12à la place de la punaise. Une méthode encore en phase de test.
09:17On vient de le voir, alors que les producteurs de noisettes
09:20peinent à lutter contre la crise.
09:22En Bretagne, c'est l'accessibilité aux produits locaux
09:25qui est mise à l'épreuve.
09:27AREN, un réseau solidaire, fait le pari de rendre
09:30ces produits accessibles à tous.
09:32Notre partenaire TVR propose de découvrir un réseau
09:35qui, chaque mois, attire de plus en plus de bénéficiaires
09:38des quartiers populaires. Regardez.
09:42A peine installés, les bénéficiaires du Vrac AREN
09:45attendent leur commande du jour. Passés il y a deux semaines
09:48sur Internet ou dans les centres sociaux affiliés,
09:51tous viennent faire leur marché.
09:53On vient ici parce que ça nous permet d'avoir des tarifs
09:56qui sont plus adaptés par rapport à notre budget.
09:59Je dirais au moins 25% moins cher.
10:01Financièrement par une dizaine de partenaires,
10:03l'association se déplace chaque mois
10:05dans ses cinq points de distribution.
10:07Brekini, Rennes 2, Leblon, Villejean et Mourpas.
10:09Pour garder le rythme et maintenir des prix compétitifs,
10:12le Vrac peut compter sur un réseau solide de fournisseurs.
10:15Là, ça va être le pain et les œufs pour les produits locaux.
10:18On a aussi du fromage et des légumes
10:20qui sont produits localement.
10:22Ça va être sept producteurs locaux.
10:24Après, je passe aussi des commandes auprès de cinq grossistes
10:28qui vont nous fournir soit des produits d'hygiène et d'entretien,
10:32soit des produits secs.
10:34Ça a du sens aussi pour eux.
10:36Ça leur permet de savoir qui touchent les publics
10:38et qui ne toucheraient pas habituellement.
10:40Du coup, ça leur fait plaisir aussi
10:42parce que ça donne un sens autre à leur activité.
10:44Derrière leur comptoir, les bénévoles font tourner la machine.
10:47Comme Marie-Renée, ils sont une quinzaine à chaque distribution.
10:50Pour elle, le Vrac est un succès.
10:52Il y a beaucoup plus de gens à venir
10:54puisqu'on se rapproche des quartiers populaires.
10:57Comme c'est des produits raisonnés et en direct,
11:00je crois que c'est ça qui leur plaît aussi.
11:02Pour ce mardi après-midi, au pôle associatif de la Marbeaudet,
11:0580 commandes ont été délivrées.
11:08Va-t-on leur couper la voix ?
11:10Alors que la survie des médias locaux est en jeu,
11:13les radios associatives françaises risquent un gros silence.
11:17Exemple avec ce reportage en Haute-Savoie
11:20où des stations craignent de devoir couper l'antenne
11:23face à la baisse de leurs subventions.
11:25Un reportage d'Emmanuel Jau pour notre partenaire Huit-Mont-Blanc sur place.
11:30Salut à tous, direction aujourd'hui la station de Stetnex.
11:35C'est une voix et une chronique bien connue des habitants de l'Albanais.
11:39Lancée en 2009, la radio FMR basée à Rumi
11:43rassemble aujourd'hui un salarié, un alternant,
11:46une pigiste et plus d'une quinzaine de bénévoles
11:48qui œuvrent tous pour faire vivre une fréquence
11:50dédiée à l'actualité et à la culture locale.
11:53Un engagement passionné qui pourrait bien se terminer d'ici quelques mois.
11:57En cause, la baisse du fonds de soutien à l'expression radiophonique,
12:01le FSER évoqué dans le projet de loi de finances 2025.
12:05Une coupe de plus de 10 millions d'euros
12:07qui porterait un coût inédit à des médias de proximité
12:10et dont l'existence reste directement liée au budget alloué par le ministère de la Culture.
12:15Cette perte de financement pourrait vraiment remettre en cause
12:18la structure et surtout la pérennité.
12:21Pour nous, ce serait une vraie perte financière pour la radio
12:24puisqu'on est une partie commerciale,
12:27on rentre de l'argent de la publicité,
12:29mais on n'a pas le droit de dépasser le seuil des 20% de nos recettes.
12:33Évoqué lors du congrès des principaux syndicats de la profession,
12:36le rabotage du FSER impacterait toutes les radios associatives françaises.
12:40Nichée au cœur du bassin hennessien depuis 1982,
12:44Radio Semnoz compte parmi les précurseurs du genre.
12:47Une histoire ponctuée de solidarité et d'entraide,
12:49mais qui reste soumise à des problématiques financières.
12:52L'inflation et la hausse des prix de l'électricité n'épargnent pas les plus petites structures.
12:57La baisse de ce fonds impacte l'ensemble des 750 radios associatives qu'il y a en France
13:02parce qu'elles ont tout un fonctionnement qui dépend de ce FSER.
13:08Avec des pourcentages qui varient selon les radios,
13:12on pourrait dire entre 30 et 70% à peu près.
13:17Mais ça représente en gros un salaire par radio.
13:21Et donc pour Radio Semnoz, deux salariés,
13:24plus quelqu'un qui travaille pour nous en tant qu'auto-entrepreneuse,
13:28ça signifie que de toute façon il va falloir diminuer la masse salariale probablement d'un emploi.
13:35Un combat qui devrait se poursuivre en tout cas jusqu'au 15 novembre prochain,
13:38date du vote à l'Assemblée nationale du projet de loi de finances pour l'année prochaine.
13:43D'ici là, tous les acteurs de la filière tenteront d'alerter les différents députés
13:47pour sauver les quelques 3000 salariés qui composent aujourd'hui le tissu des radios associatives françaises.
13:54Vous l'avez vu dans les titres, à Marseille, la ville mise sur des solutions plus sauvages
13:59pour lutter contre la prolifération de rats dans les parcs.
14:03Fini les produits chimiques et place aux furets.
14:06Ces prédateurs naturels, ce sont des rongeurs, sont désormais envoyés en mission
14:10pour éradiquer le fléau.
14:12Une méthode innovante et écoresponsable aussi qui permet de garder un contrôle sur les nuisibles
14:18tout en respectant l'environnement.
14:20Une véritable chasse aux nuisibles tout en douceur.
14:23Et Aïcha Gejdjali, la conseillère municipale déléguée à la lutte contre les nuisibles,
14:28a donné plus de détails à notre partenaire La Provence.
14:32On a expérimenté ça en 2022.
14:35On a trouvé que c'était plutôt efficient puisqu'on a sorti à peu près une centaine de rats.
14:39La première expérimentation, c'était plutôt pas mal,
14:41même si évidemment à l'échelle de la ville de Marseille, ça n'a rien à voir.
14:45C'est un dispositif qui va être complémentaire avec déjà ce que nous on fait à la ville.
14:49Et surtout qui n'utilise pas de produits agressifs pour la santé humaine.
14:55Donc le but c'était de pouvoir mettre en place ce dispositif
14:59qui soit complémentaire avec ce qu'on fait déjà à la ville.
15:02Dans un monde où la chaleur humaine se fait parfois rare,
15:05voici un lieu où l'on sert des sourires à prix mini.
15:10A Troyes, le Fraternel, c'est son nom fait de son premier anniversaire,
15:13en offrant bien plus que des boissons, des moments de partage à l'heure où on en a le plus besoin.
15:19Notre partenaire Canal32 s'est rendu dans ce café
15:22où la solidarité se verse à chaque tasse.
15:26Regardez ce reportage.
15:29Le Fraternel souffle sa première bougie.
15:31Situé à proximité de la place de la Bourse,
15:33ce café est tenu par le Secours catholique.
15:36L'équipe de bénévoles tire un bilan très positif de cette première année d'ouverture.
15:40Quand on a réfléchi à l'idée d'ouvrir ce lieu,
15:42c'était d'avoir un lieu mixte et ouvert à tous.
15:45Le pari est plutôt tenu.
15:47On a à peu près 200 passages par mois.
15:50On est content pour une première année.
15:52Je suis une heureuse bénévole ou une bénévole heureuse.
15:54On en a parlé encore il n'y a pas longtemps justement quand on a fait le bilan.
15:57Tous les bénévoles sont heureux de venir.
15:59Le café se veut solidaire et accessible aux plus démunis.
16:02Ici, toutes les boissons sont disponibles à partir de 30 centimes.
16:05Les bénévoles ont à cœur de recréer du lien social et de lutter contre l'isolement,
16:09une philosophie qui a rapidement plu à certains,
16:11aujourd'hui devenus des habitués.
16:13C'est connu au relais du Chartreux.
16:15On a fondé un petit groupe et on est venu une fois ici.
16:18Maintenant, je trouve que pour les personnes qui sont isolées,
16:21qui sont tout seules, c'est un lieu de rencontre
16:23pour qu'ils puissent partager, jouer et discuter.
16:26Les bénévoles ne se contentent pas de servir les cafés.
16:28Ils prennent aussi le temps de discuter avec les clients.
16:31C'est une personne qui a eu besoin de se confier très longtemps
16:34et qui a passé un très long moment à parler en individuel
16:39et qui m'a dit que ça m'a fait aussi bien qu'une séance de psy.
16:42Jeux de société, lectures de comptes, ateliers tricots,
16:45autant d'animations qui dynamisent le café.
16:47À l'avenir, l'équipe espère continuer d'en organiser toujours plus.
16:51Aujourd'hui, le Fraternel fonctionne en grande partie
16:53grâce aux dons faits aux secours catholiques.
16:55Le café accueillera d'ailleurs l'association le 17 novembre
16:58à l'occasion de sa collecte annuelle.
17:02Cette semaine, c'était Hubert Védrine
17:04qui était l'invité de Face au territoire sur TV5Monde.
17:07L'ancien ministre des Affaires étrangères a répondu à nos questions
17:11et notamment au fait que deux présidents des États-Unis,
17:14Joe Biden, président en exercice, et Donald Trump,
17:17qui ne sera président que le 20 janvier, sont aux manettes du pays.
17:21Qu'en pense-t-il ? Écoutez Hubert Védrine.
17:23Joe Biden est toujours président jusqu'au 20 janvier à midi.
17:28Peut-il mener des actions militaires,
17:31prendre des décisions très importantes ?
17:33Et comment cela se passe-t-il avec le président élu qui est Donald Trump ?
17:38Est-ce que ces contradictions qui peuvent apparaître
17:41sont préjudiciables et comment on organise ça ?
17:44– Oui, j'en ai l'habitude quand même, les transitions.
17:47L'élection est toujours en novembre
17:49et l'entrée à la Maison Blanche le 20 janvier.
17:52– Ça s'était mal passé la dernière fois entre Trump et Biden.
17:54Trump avait refusé d'assister à l'inauguration de Biden.
17:57– Oui, mais c'est anecdotique ça.
18:00En gros, Biden ne peut rien décider d'important là maintenant,
18:03déjà avant d'ailleurs, ça fait plusieurs mois.
18:05– C'est le fameux lame duck, c'est-à-dire ce canard boiteux,
18:08ce président qui n'a plus de pouvoir.
18:09– C'est les deux dernières années, c'est pas les trois dernières semaines.
18:12– Donc vous prévisez qu'une transition du pouvoir
18:15se passera de manière correcte ?
18:18– Pas forcément correcte, mais c'est une période d'incertitude.
18:23Elle pense plutôt sur le fait de savoir
18:25si Trump va déjà annoncer des choses, prendre des initiatives.
18:29La question c'est plutôt sur Trump que sur Biden,
18:32dans la période immédiate.
18:34– Avec des faits divers à répétition dans l'actualité,
18:36lorsqu'il s'agit de retrouver une personne disparue,
18:39chaque seconde est précieuse.
18:41À Anserville, dans la Meuse, les équipes de dressage canines
18:44mettent au point un entraînement de haute précision
18:47qui permet d'affiner le flaire de leurs chiens
18:50pour traquer la moindre des traces.
18:52Plus de précision avec notre partenaire Puissance TV sur place.
18:56– C'est une journée d'entraînement pas comme les autres.
18:59Laisse en main, les équipes cynotechniques de la Marne et de la Meuse
19:03entraînent leurs chiens autour de plusieurs activités.
19:06Le pistage, suivre l'odeur d'une personne,
19:09et la quête, retrouver une victime.
19:11Un jeu pour le chien, mais également un exercice difficile.
19:14– L'environnement est très important par rapport au pistage,
19:17en fonction de la surface sur laquelle le chien va travailler,
19:21le brouillage avec les gens qui passent,
19:23il y a toujours du brouillage et la durée aussi.
19:27C'est très important le délai entre le moment où on a tracé
19:30la piste d'entraînement et le moment où le chien est passé.
19:33– Le maître et son chien forment un binôme indissociable,
19:36mais avant d'être breveté pour le pistage,
19:39il faut d'abord passer par une formation.
19:41– Pour former un chien, il faut compter à peu près deux ans
19:44pour être breveté, ce qu'on appelle en caissetage et en décombre,
19:47pour pouvoir intervenir sur des effondrements
19:49ou sur de la recherche de victimes égarées.
19:52Et la piste, c'est encore une année supplémentaire.
19:55– Réalisées deux fois par mois au minimum,
19:57ces exercices sont importants pour perfectionner la lecture du chien
20:00lors de cas concrets.
20:02La difficulté et le temps de pied sont eux aussi allongés
20:05au fur et à mesure de l'année.
20:07– C'est un travail qui se fait sur plusieurs années,
20:10et on apprend de par ses réactions,
20:13à voir les différentes pistes qu'il peut relever.
20:17Et en fonction de ses réactions, on adopte notre comportement
20:20pour pouvoir le guider au mieux.
20:22– L'équipe cynotechnique de la Marne compte six pompiers.
20:24En Meuse, ils sont au nombre de deux.
20:26C'est une nouvelle journée d'entraînement bien remplie
20:29pour les maîtres et leurs compagnons,
20:31en vue de la formation de pistage qui aura lieu en fin d'année.
20:35Pour ceux qui sont accros aux réseaux sociaux,
20:37et il y en a beaucoup, ces trois figures mythologiques
20:40ont captivé 1,2 million de spectateurs
20:43lors de leur déambulation dans les rues de Toulouse.
20:46Après leur passage, ils ont été transférés à l'âle de La Machine,
20:50où ils sont visibles de l'extérieur et à l'intérieur,
20:53avec un accès payant.
20:55Image de notre partenaire, sur place, la Dépêche.
21:00Dans une région prisée des touristes,
21:02la mobilité douce prend le large.
21:05Depuis l'été 2023, un bateau navette traverse la Dordogne
21:09pour relier Mosaque et Grand-Castan à Calais.
21:13Une solution pratique et gratuite pour les riverains et les visiteurs,
21:17qui soutient le développement des transports verts
21:20dans un territoire touristique de premier choix.
21:23Un reportage de nos équipes de Territoires Audacieux.
21:27Cela faisait plus de 100 ans qu'elles étaient séparées par la Dordogne.
21:31Les communes de Mosaque et Grand-Castan et de Calais
21:34sont à nouveau reliées grâce à ce bateau navette
21:37qui sillonne la rivière depuis 2023.
21:41C'est un endroit où on ne venait pas parce qu'on ne pouvait plus circuler.
21:45Et là, c'est un endroit où l'on vient parce qu'on peut continuer son chemin.
21:49On peut s'arrêter au restaurant au Bella Ciao.
21:52On peut profiter des quais, des marches, des itinéraires de randonnée.
21:56On peut aller voir les communes aux alentours.
21:58Donc vraiment, ça devient une étape
22:00et non pas un endroit où on ne sait plus où aller.
22:03La traversée est gratuite tout l'été
22:05et peut embarquer 9 passagers à la fois.
22:07Un véritable outil d'attractivité pour les touristes
22:10qui peuvent également y emmener leur vélo.
22:13Sur certaines tranches horaires,
22:15pour les riverains tels que Véronique,
22:17la navette agit comme un simplificateur de trajet.
22:20Alors moi, ça me permet d'aller chez mes amis
22:22qui habitent juste en face de la rive
22:24et ça m'évite de faire 10, 20, 40 kilomètres.
22:28Ce bac et ses 200 mètres de traversée sur la rivière Dordogne
22:32constituent également une attraction touristique à part entière.
22:36Pour financer cet ouvrage issu de l'époque napoléonienne,
22:39ainsi que la cale d'amarrage et le pilote salarié,
22:42la communauté de communes des Bastides-Dordogne-Périgord,
22:45l'État, le département de Dordogne ainsi que la région Nouvelle-Aquitaine
22:49ont été rejoints par EDF.
22:51La berge a été aménagée de ce côté-là
22:54pour donner un accès à la Dordogne, une cale à bateau.
22:58L'aménagement est maintenant terminé.
23:00La partie est végétalisée, il y a un arbre qui a été planté
23:03et là, ici, la répicilve, la végétation de bord de l'eau,
23:06est maintenant florissante.
23:11Quand la chirurgie, robots assistés révolutionnent
23:14les soins que l'on peut nous prodiguer.
23:16Le CHU de Saint-Étienne a introduit récemment
23:19un système chirurgical mini-invasif qui marque une avancée majeure.
23:24Ce robot de la société intuitive permet des interventions complexes
23:28via une seule petite incision tout en réduisant les cicatrices
23:32et en accélérant la récupération des tissus.
23:35Cette technologie, déjà utilisée dans d'autres régions,
23:38pourrait à terme transformer la chirurgie gynécologique,
23:41notamment pour traiter des pathologies comme l'endométriose.
23:47Un siècle de vie et des milliers de notes partagées,
23:50c'est une histoire qui réchauffe les cœurs en Moselle.
23:53À Jury, Olivier Perfetti, ancien professeur d'accordéon,
23:57a célébré ses 100 ans entouré de ses anciens élèves et amis.
24:01Notre partenaire Moselle TV a eu le privilège de faire partie des invités.
24:06Regardez.
24:16Pour son centième anniversaire,
24:18Olivier Perfetti est accueilli comme une véritable rockstar.
24:23Professeur d'accordéon des années 40 aux années 60,
24:26l'homme a transmis son amour pour l'instrument avant
24:28à des dizaines d'élèves mosellans.
24:30C'est le grand plaisir.
24:32Et en plus, je les ai vus enfants.
24:36Ça compte beaucoup de les avoir ensemble.
24:38Âgé d'une dizaine d'années à l'époque,
24:40aujourd'hui ses élèves ont bien grandi.
24:42Et plus de 60 ans après,
24:44ils restent tous marqués par ce professeur d'exception.
24:47On apprenait tout en fait.
24:48On avait de la théorie, on avait de la lecture musicale,
24:51on avait du solfège, on avait des exercices.
24:54Je trouve qu'il était vraiment exigeant et très pédagogue.
24:57Il m'a emmené faire des concours à droite, à gauche,
25:00à Paris, et ainsi de suite, ainsi de suite.
25:03Et j'ai toujours été considéré comme un de ses meilleurs élèves.
25:08C'est lui qui m'a vraiment mis le pied à l'étrier,
25:10si on peut dire, qui m'a donné le goût de cet instrument.
25:14Et ce qui m'a permis après d'avoir une belle carrière musicale
25:19avec des rencontres extraordinaires.
25:22Son amour pour la musique et l'accordéon,
25:25voilà peut-être le secret de l'ongivité d'Olivier Perfix.
25:31Voilà, c'est la fin de ce journal.
25:33Merci à tous de l'avoir suivi.
25:35On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:39Au revoir à tous.

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