• il y a 2 semaines
Le journaliste, Frédéric Durand, est revenu sur la défaite de Kamala Harris lors des élections présidentielles américaines : «Ce n'est pas parce qu'on a la presse et les peoples avec soi qu'on gagne, et c'est vrai partout»

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Transcription
00:00Non, moi j'ai remarqué deux choses, d'abord quand on fait 65 millions de voix dans un pays, on n'a pas disparu complètement, il faut aussi remettre la mairie au centre du village, j'allais dire, donc elle a quand même fait 65 millions de voix, la défaite est claire, c'est vrai, mais on ne peut pas dire non plus que ce soit un échec absolu.
00:17On l'a donné gagnante dans plein de swing state.
00:19Tout à fait, et ça n'a pas été le cas.
00:21Deuxième chose, c'est qu'aujourd'hui on sait que ce n'est pas parce qu'on a la presse et les people avec soi qu'on gagne, et c'est vrai partout, c'est-à-dire qu'effectivement le vote populaire ne s'attache pas à ça, il a le sentiment que tout ça vient d'en haut, que tout ça est une sorte d'élite privilégiée, d'entre-soi d'une élite privilégiée qu'il n'adoube plus du tout.
00:39Troisième chose, c'est juste un élément symbolique, mais Kamala Harris a voté par correspondance, et moi je me dis, si je suis candidat, non, je ne vais pas voter par correspondance, quel que soit l'argument qu'on puisse me donner, c'est pour donner confiance au vote par correspondance, non.
00:54Quand on est candidat, on se déplace, on y va, on sert des mains, on fait le job, et on ne vote pas par correspondance, et ça aussi ça donne le sentiment d'un éloignement, d'une déconnexion du peuple, c'est évident.

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