• il y a 4 semaines
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Au menu de l'épisode 11 :
-Still est-il ambitieux ou prétentieux ?
-1 victoire en 7 match : Lens sous tension avant de recevoir Nantes ?
-Lens va-t-il devoir se contenter du ventre mou de la L1 ?

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Sport
Transcription
00:00Bonsoir à tous, merci à Louise. Ici, l'actualité du Racing Club de Lens.
00:04On débute cette première demi-heure pour évoquer ce Racing Club de Lens,
00:08les nerfs à vif avec cette nouvelle défaute marquée notamment par l'expulsion de Koussanov.
00:12Lens qui peut aussi dire merci à son gardien, Brice Samba,
00:15mais des Lensois qui n'ont pas remercié Grady, auteur d'une faute de relance sur ce match.
00:20Lens s'est-il montré ambitieux ou prétentieux face au Paris Saint-Germain ?
00:24C'est vrai que sur certaines phases de jeu, Will Steele avait choisi de défendre en 1 contre 1
00:28sur Barcola, Dembélé et Asensio. On va en parler dans quelques instants.
00:32Lens va donc aussi se devoir se relancer au plus vite.
00:34Et puisqu'il n'y a qu'une seule victoire sur les 7 derniers matchs,
00:37attention au ventre mou de la Ligue 1 qui se rapproche
00:40et à ses attaquants qui galèrent toujours autant pour trouver la faille.
00:43Ils sont réunis ce soir.
00:45Shepdin Insi, le coach de l'homme des livrances. Salut Shepdin.
00:47Salut.
00:48Gabriel Dennis, notre préparateur mental, ex-top-coach de volée.
00:51Salut Gab.
00:52Bonsoir à tous.
00:53L'homme de Kipsta Decathlon qui fournit les ballons
00:56au meilleur joueur du championnat, David Ducanois. Salut David.
00:58Bonsoir tout le monde.
00:59Et on n'a plus détesté, je peux vous dire qu'ils sont bons ces ballons.
01:02Léo Marron pour France 2, il est là également. Salut Léo.
01:04Salut tout le monde.
01:05Vous avez vécu un derby passionné, c'était vendredi à Boulogne.
01:09Boulogne-Valenciennes en national.
01:10Ah ouais, c'était pas mal. Beaucoup d'ambiance.
01:11Les boulonnais, ils sont impressionnants.
01:12Ils ont monté un petit cop de 150 ultra, mais très sympa.
01:16Bonne enfance, c'était super.
01:18Avec mon collègue Mathieu Rapet.
01:20Le spectacle était en tribune sur le terrain 0-0.
01:22Ouais, sur le terrain, c'était un peu moins bien.
01:23On reviendra à Valenciennes pour la phase 2 de ce derby.
01:28Alors, commençons par parler du jeu proposé par Will Steele
01:33sur le terrain samedi soir.
01:34Et je vais d'abord entendre Shepdin.
01:35Je sais que vous avez beaucoup discuté ensemble avant l'émission
01:37et qu'il y avait déjà vraiment débat.
01:40Will Steele avait décidé d'aller chercher haut cette équipe du Paris Saint-Germain.
01:44D'ailleurs, dès la quatrième minute, Grady manque une relance.
01:47Et derrière, ça fait but pour le PSG.
01:50On avait des 1 contre 1 sur Barcola, Dembélé et Asensio
01:54sur les relances depuis la surface de réparation du Paris Saint-Germain.
01:57Alors, est-ce que l'on peut jouer ainsi face au Paris Saint-Germain ?
02:02Et Will Steele, je vous pose la question.
02:03Shepdin a-t-il été ambitieux ou a-t-il été prétentieux ?
02:08Alors, depuis le début, je le défends pas mal, Will Steele.
02:11Depuis le début, je pense que je suis un partisan un peu de ce qu'il fait à Lens.
02:14Mais là, je l'ai trouvé trop prétentieux sur ce match-là
02:17où j'ai trouvé qu'il a pris des risques d'entrée.
02:20Et notamment, ils ont payé cash la quatrième minute.
02:23Mais je pense que personne en Europe le fait déjà contre le PSG.
02:26Personne ne le fait en Ligue 1.
02:28On reprend juste le match de la semaine d'avant.
02:30L'Olympique de Marseille qui s'est vite fait manger par cette équipe parisienne
02:35avec son système du 4-3-3.
02:37Là, comment on peut prendre aujourd'hui un Dembélé qui est imprévisible ?
02:39Même nous, à la télé, il nous surprend.
02:42Et là, aujourd'hui, mettre un seul joueur dessus, un Médina sans couverture, sans rien,
02:46c'est très compliqué.
02:47De toute manière, on l'a vu sur tout le match.
02:48Les espaces, tout ce qui s'est ouvert.
02:50Et aujourd'hui, le nombre de dribbles,
02:52on prend juste le nombre de dribbles de Barcola, Dembélé sur ce match-là.
02:55On se dit, on se pose des questions.
02:57David Duqueneau, à vous, l'ancien joueur du Racing Club de Lens, l'ancien pro.
03:00Qu'est-ce que vous avez pensé de cela ?
03:01Est-ce que vous avez trouvé que Will Steele avait été ambitieux
03:03ou plutôt prétentieux face au PSG ?
03:05Je suis d'accord avec Shebdine, c'est exactement ça.
03:07Il a été un peu prétentieux.
03:09Et moi, ce qui est marquant pour moi, c'est qu'il ne s'est pas du tout adapté.
03:13Il n'a pas fait de changements.
03:14On peut démarrer avec un plan de jeu.
03:15On voit qu'il ne fonctionne pas.
03:17Je trouve qu'on a des joueurs que ce soit sur le banc,
03:20on peut faire des changements rapidement.
03:21Il n'a pas trouvé de solution et il est resté vraiment posé sur ses positions.
03:26Et il n'a pas su apporter le petit plus,
03:29ce qui fait que je pense que Lens pouvait...
03:31On l'a vu en deuxième mi-temps, même à 10 contre 11.
03:33Lens est plus ressorti, bien resté en place.
03:36Ils ont presque été plus dangereux en deuxième mi-temps à 10.
03:39Et je pense que pour moi, il a une part de responsabilité dans ce match-là,
03:44en tout cas dans cette défaite.
03:45On aurait pu faire mieux et aborder ce match différemment.
03:48Parce que c'est vrai qu'à la quatrième minute,
03:51Léo Grady perd un ballon à la médiane et derrière, ça fait but.
03:55C'est-à-dire que Lens a joué face à Paris,
03:59comme face à Strasbourg, comme face aux autres formations de Ligue 1.
04:02Vous, ça vous inspire quoi par rapport à ce que disent Shebdine et David ?
04:05Je ne sais pas si c'est de la prétention ou pas,
04:07mais en tout cas, c'est sûr que c'est une erreur.
04:09Parce qu'on l'a vu sur le but de Paris,
04:12ou même sur les autres actions en première mi-temps,
04:15en deuxième mi-temps, un peu moins effectivement.
04:16Mais à chaque fois que Barcolat partait ou que Dembélé partait
04:19et qu'ils arrivaient à passer un joueur sur le côté,
04:22le PSG en attaque,
04:24il se retrouvait en supériorité numérique quasiment à chaque fois.
04:27Il y avait trois Parisiens contre deux Lensois.
04:30Quand on connaît l'effectif de Paris, l'attaque de Paris,
04:34c'est un miracle.
04:35Le miracle, il s'appelle Samba, on est tous d'accord, mais c'est un miracle.
04:39Cet arrêt, c'est son record, je crois, de la saison.
04:43Depuis qu'il est à Lens en Ligue 1.
04:45Mais c'est un miracle qu'il n'y ait eu que 1-0.
04:49Et en plus, sur le sentiment un petit peu que ça donne,
04:51c'était une promenade de santé pour Paris.
04:54Paris s'enforçait, ils mettent un but à la quatrième.
04:56Ensuite, ils s'amusent un peu comme on s'amuserait,
04:59je ne sais pas, à 5 contre 5 après le travail.
05:03C'était limite Oura Football.
05:05Moi, j'avais l'impression d'être à un quart d'heure de la fin,
05:08alors qu'on était à la demi-heure de jeu, Chablin.
05:10Ah oui, mais tellement d'espace.
05:13Moi, c'est ça qui m'a le plus surpris.
05:16Et il l'a dit juste avant, comment aujourd'hui il ne s'adapte pas.
05:20À un moment donné, ton plan, il part, t'as ton plan A.
05:23Forcément, on peut tout imaginer.
05:25Une expulsion, aujourd'hui, à prendre un but rapidement.
05:28Mais il n'y a pas eu de changement, il n'y a rien eu.
05:30Au niveau du comportement des joueurs aussi, ça m'a frappé.
05:33C'était vraiment fort.
05:34Léo avant Gabriel.
05:35Et Will Seal en conférence de presse, en plus, je trouve qu'après coup,
05:38il ne se remet pas forcément tant que ça en question.
05:41Il dit qu'en deuxième mi-temps, ça allait à peu près,
05:44qu'on aurait pu faire mieux, mais il a vu des choses positives, etc.
05:48La première mi-temps, c'est presque une catastrophe.
05:51Et en deuxième mi-temps, effectivement, il y a un petit peu un sursaut d'orgueil.
05:54Notamment, je crois qu'à un moment, il y a une frappe déviée.
05:58Je ne sais plus quel est l'attaquant de Lance, mais il y a une frappe déviée
06:01qui s'approche du montant, etc.
06:02Ils ont été un peu plus dangereux, un peu plus structurés.
06:05Mais Will Seal ne se remet pas tellement en question, même après coup.
06:08Gabriel, j'ai envie de vous entendre aussi à deux niveaux.
06:12Vous, qui êtes aujourd'hui préparateur mental,
06:13qui travaillez avec des sportifs de haut niveau et en tant qu'ancien coach,
06:17comment vous décryptez, même si on n'est pas dans le vestiaire avec lui,
06:21on ne travaille pas avec lui.
06:22Comment vous décryptez ce qu'a fait Will Seal ce week-end
06:25et ce qu'il fait depuis le début à Lance ?
06:27Je vais revenir un petit peu sur ce qui a été dit par rapport au plan de jeu.
06:31Effectivement, moi, ce qui m'a surpris le plus dans ce match-là,
06:33c'est que j'ai senti les joueurs en manque d'intention.
06:36Il n'y a pas eu cette capacité d'adaptation qui fait qu'à un moment donné,
06:40on peut réadapter des choses.
06:42Je ne sais pas quel était le plan de jeu précisément,
06:44mais très vite dans ce match-là,
06:47on a senti que les joueurs étaient un petit peu perdus
06:52et sans aller au bout de leurs actions, un petit peu de timidité.
06:56Alors, est-ce que c'était vraiment de l'incertitude
06:58par rapport à ce qu'ils devaient faire réellement sur le terrain
07:02ou est-ce que c'était autre chose ?
07:03Mais effectivement, je suis assez d'accord sur le fait que le plan de jeu
07:06n'était peut-être pas adapté par rapport aux joueurs qui étaient sur le terrain.
07:09C'est essentiellement ce qui m'a surpris sur ce match-là.
07:12Chef Dean ?
07:12Moi, je pense qu'au départ, il était ambitieux.
07:15Nous, on l'a transformé de cette manière, mais il était ambitieux.
07:19Il s'est dit, je vais aller les chercher très, très vite.
07:20Je vais aller essayer de les embêter pour les bloquer très, très haut.
07:23Parce qu'on a vu la ligne de Lance où elle se situait à la quatrième minute,
07:27quand ils prennent le but, ils sont très, très hauts.
07:28Aujourd'hui, il y avait quasiment 20 mètres entre Diouf et sa ligne défensive.
07:33Et à la récute du ballon, Barcola, il a 50 mètres devant lui.
07:36Et on a vu le retour de Grady qui était très difficile,
07:38malgré son erreur, il a fait une course de 25 à 30 mètres à haute intensité.
07:43Mais on a vu que c'était dur.
07:44Et moi, aujourd'hui, c'est pour ça qu'on parle de prétentieux.
07:47C'est que face au PSG 2 cette année en Ligue 1,
07:49moi, je le dis et je l'ai dit déjà au départ,
07:52sous l'air cathariste, c'est ce qu'il y a de mieux.
07:54Collectivement, aujourd'hui, ils n'ont plus le Mbappé qui ne travaille plus défensivement.
07:58Ils n'ont plus le Ibrahimovic au départ qui ne travaillait pas défensivement
08:01ou le Neymar.
08:02Aujourd'hui, ils ont une équipe qui travaille collectivement,
08:05défensivement à la perte de balle.
08:06Ils mettent des intentions défensives.
08:08Et là, c'est ce qui s'est passé.
08:09Et surtout, on voit que les trois offensifs se trouvent très bien.
08:13Gabriel ?
08:14Après, je me mets à la place du coach et je reviens sur ce que tu disais.
08:17Effectivement, quand tu joues une équipe comme le PSG,
08:19tu as toujours envie d'être un peu plus ambitieux
08:21parce que tu as envie de montrer des choses.
08:23T'as envie d'aller un peu plus de l'avant.
08:25Et c'est le jeu en soi, en plus.
08:27Et là, pour le coup, être ambitieux, ça ne veut pas dire non plus partir à l'aventure
08:31et sans avoir, effectivement, comme on disait, le plancher.
08:34Je pense qu'il y a eu un décalage.
08:36Moi, j'ai senti ça, en fait, un décalage entre ce qu'il avait envie de mettre en place
08:38en termes d'ambition et c'est très bien.
08:40Mais aussi, cette prise de risque peut être un petit peu décalée
08:44par rapport à ce que les joueurs étaient capables de faire et par rapport à l'adversité.
08:48Donc, c'est toujours essayer de trouver cet équilibre qui est aujourd'hui,
08:50sur ce match-là, n'était pas forcément le meilleur.
08:53Parce que dans ces cas-là, avant le match, après, on va me dire
08:56ouais, mais t'es un peu trop défensif, attentiste.
08:58Quand tu viens à Paris, David Duquesneau, tu peux te dire
09:02je viens, j'attends de voir et je pique.
09:07Personne ne t'en voudra d'aller jouer le match au nul à Paris.
09:10Surtout à Paris.
09:11C'est peut-être même la solution qui aurait dû être appliquée au départ.
09:14Alors, c'est toujours facile de parler après.
09:16Mais effectivement, en tout cas, il aurait dû avoir une adaptation.
09:19On se dit OK, il y a déjà un zéro.
09:21On ne va pas partir à l'abordage.
09:22On va refermer, on va resserrer les lignes.
09:25On va vraiment protéger.
09:26Et on sait que parfois, cette équipe du PSG, même si collectivement,
09:29effectivement, ils font plus d'efforts défensifs.
09:31Parfois, il y a quelques absences.
09:33Donc, sur un coup ou deux, on peut, sur un compte, réussir.
09:36Et effectivement, là, on y est allé et ça partait de partout.
09:40Et à un moment donné, j'avais l'impression qu'il n'y avait plus de lignes.
09:43Je n'arrivais pas à voir si c'était un 3-5-2, un 4-3-3.
09:46On ne voyait plus rien. Tout le monde allait un peu comme il voulait.
09:48Et ce qui m'a marqué aussi, c'est cette nervosité ambiante.
09:52Et je pense que le coach aussi était très, très nerveux sur le côté.
09:55Les joueurs, ça s'est ressenti parce qu'il y a eu quelques gestes.
09:57On parle de coups de chanoff, mais avec Shabdine, on parlait tout à l'heure aussi du geste de Djouf.
10:01On sent que c'est très, très nerveux.
10:02Tac, le haut sur Joao Neves.
10:03C'est ça. Et donc, c'est très, très nerveux.
10:05Donc, je pense que c'était quelque chose d'ambiant et ils n'ont pas trouvé la solution.
10:09En tout cas, Will Steele n'a pas proposé aux joueurs.
10:10Et on a vu que c'était un peu...
10:13En tout cas, la première, la deuxième, j'ai l'impression que à 10, ça a été mieux
10:16parce qu'on a dû se restructurer, on s'est dit on ne va pas tout partir.
10:19Mais ouais, non, il fallait trouver la solution.
10:21Et le système un peu plus défensif, on ne dit pas que ça peut être un bloc médian.
10:26On n'est pas obligé d'être dans son but quand on défend bas.
10:29On peut défendre bloc médian.
10:30Et là, effectivement, ils étaient à la ligne médiane aux pertes de ballon.
10:33Shabdine, ici.
10:34Bah, c'est inspiré de ce qui s'est passé cette année où ils ont été en difficulté.
10:37Plus le match dure, sans prendre de but.
10:40Là, ce qui est dommage, c'est que c'est la quatrième minute.
10:42Et du coup, on n'a pas pu peut-être voir ce qui est...
10:44Ça remet tout en question.
10:45Ça remet tout et il n'y a pas d'attention.
10:47Mais quand on regarde le PSG cette année ou le PSG en Ligue des champions,
10:50qu'est-ce qu'ils ont fait les autres équipes, les équipes adverses ?
10:52Ils ont attendu, ils ont été patients.
10:54Et on sait que le PSG, plus ils mettent du temps à marquer,
10:57au moins ils sont dans la situation, au plus ils doutent.
11:00Et le but de Louis-Henriqué, c'est que quand on joue face à son équipe à lui,
11:03c'est de le faire douter.
11:05Parce que lui-même ne se remet pas en question, il ne change pas de plan de jeu.
11:07On le sait très bien, Louis-Henriqué ne change pas de plan de jeu.
11:10Il laisse les mêmes hommes, il met la même chose.
11:11Donc, on sait que si ça ne fonctionne pas, on a peut-être la clé.
11:15Chef d'Ininci, le coach de l'Omme des livrances, Gabriel Denis,
11:17notre prépa mental, David Duquenois de Kipsa Decathlon
11:19et Léon Maron de France 3 sont réunis dans ce 11e épisode de l'actu de Lens.
11:27Alors, là, on commence à s'inquiéter parce que...
11:29Bon, alors après, Lens reste dans la partie haute du tableau,
11:33mais il y a deux matchs à venir face à Nantes, face à Marseille,
11:35mais il y a surtout une seule victoire en sept matchs.
11:37Il y a eu beaucoup de nervosité, David le disait à l'instant.
11:40Léo, est-ce qu'il faut s'inquiéter avant ce match à Nantes ?
11:42Est-ce qu'il y a une pression qui commence à s'imposer sur les épaules des Lensois
11:47que l'on a vu très nerveux quand même sur certaines périodes du match face à Paris ?
11:51Clairement, c'est ce que disait David, beaucoup de nervosité.
11:54En plus, il faut être agressif dans le foot quand on est une équipe comme Lens,
11:58d'autant plus peut-être parfois.
12:00Mais il ne faut pas confondre cette agressivité qu'on peut mettre dans l'intention,
12:03dans le geste, etc.
12:04Et l'agressivité gratuite, il y a des fautes utiles, on le sait tous.
12:08Là, c'était du tempérament, c'était de l'outrance, quoi.
12:13Et donc, c'est un petit peu un petit peu dommage.
12:16Et oui, il faut déjà s'inquiéter un peu puisque le match contre Nantes,
12:19il va d'ores et déjà être déterminant, d'autant qu'après,
12:22le calendrier fait qu'il se déplace à Marseille au Vélodrome.
12:26Ils reçoivent l'OM.
12:29Mais en tout cas, Marseille, ça reste des gros matchs.
12:31Et contre Nantes, il va falloir changer de...
12:35En tout cas, gagner, quoi, parce que là, c'est...
12:37Exactement.
12:38Et là, Gabriel Donis, là, on en vient vraiment à cette fameuse préparation mentale.
12:42C'est-à-dire que là, il y a tout un contexte.
12:44La saison avait très bien débuté.
12:45Là, vous enchaînez deux défaites.
12:47Le derby, dans les arrêts de jeu, le Paris Saint-Germain.
12:51Et là, on commence à vous sortir les stats.
12:53Vos attaquants marquent pas.
12:55Une seule victoire en sept matchs.
12:56Là, les Lensois nous écoutent ce soir et disent
12:58« Ah, ben voilà, c'est bon.
12:59Sur France-Benors, c'est bon.
13:00On est fini, on est fini ».
13:02En interne, quand on doit gérer ça, comment on le fait ?
13:05Non, non, mais tout simplement, ça fait partie des saisons.
13:08On sait qu'il y a des moments un peu plus difficiles que d'autres.
13:10Après, là, quand on parle de prépa mental, c'est quelque chose qui...
13:13On en avait déjà parlé, Sylvain, c'est pas quelque chose...
13:15C'est pas une baguette magique.
13:16C'est quelque chose qu'on prépare en amont et qu'on essaie de mettre en place
13:20sur toute une saison, une saison entière.
13:21Donc, dans ces moments-là, je pense qu'effectivement,
13:24je sais pas s'il travaille déjà sur la prépa mentale,
13:26mais je pense qu'on peut faire appel à différentes techniques,
13:28différentes outils.
13:29Là, vous iriez sur quel ressort, là ?
13:31Parce qu'il y a un climat ambiant qui est un peu négatif
13:34depuis cet après-PSG.
13:36Ouais, moi, je pense qu'il y a...
13:38Moi, j'ai trouvé qu'il y avait très peu de relâchement,
13:40très peu de fluidité dans tout ce qu'ils proposaient.
13:41Et on parlait tout à l'heure des fautes qui étaient quand même assez flagrantes.
13:46Ils sont sortis peut-être du cadre à un moment donné aussi.
13:48Mais quand tu commences à manquer de confiance en toi,
13:51t'essaies d'aller chercher des choses qui sortent un petit peu
13:53de ce que tu es habitué de faire et ce qu'il faudrait faire.
13:55Donc, je pense qu'on est vraiment sur un axe confiance en soi
13:59qui va faire qu'à un moment donné, on puisse revenir sur ce qu'on sait faire
14:01et pas surjouer ni sous-jouer, mais juste pouvoir donner
14:05la pleine mesure de ce qu'on est capable de faire.
14:07Et cette confiance, elle se délite très vite.
14:10Et on le voit sur le début du match.
14:12À partir de la quatrième minute, c'est plus la même équipe.
14:14Et moi, ce que je voudrais rajouter juste, c'est que...
14:16Je ne sais pas, il y a plus d'experts que moi autour de la table,
14:18mais j'ai l'impression qu'ils ont mieux joué à 10, qu'à 11.
14:21Parce qu'à un moment donné, ils ont pris cette équipe-là différemment.
14:24Ils se sont créés deux, trois occasions, je crois, aussi en fin de match
14:26où il pouvait y avoir des choses.
14:28Et finalement, ça veut dire qu'ils sont sortis de système.
14:32Ils ont été obligés de sortir du système et de jouer à 10.
14:34Et ils se sont adaptés.
14:35Et là, pour le coup, on parle d'une confiance qui est peut-être plus à même
14:38de les faire mieux jouer, en tout cas, à un niveau de confiance
14:41qui est différent quand ils sont dans ce registre-là.
14:43Sous pression, alors, chef de l'INSEE avant d'accueillir Nantes ?
14:46Là, ils vont être sous pression.
14:48Jusqu'au départ, je pense que la défaite contre le PSG,
14:52tout le monde l'apprend parce que je pense que dans la saison,
14:56s'il y a une défaite qu'on coche, c'est celle du PSG.
14:58On a le droit de perdre face au PSG.
14:59Je pense que le derby, plus l'enchaînement des matchs nuls qu'il y a eu auprès Alave.
15:04Cinq nuls.
15:05Cinq nuls qui les a mis à bord.
15:06Il y a la victoire face à Saint-Etienne entre deux.
15:08Oui, c'est ça.
15:09Après, je pense que le calendrier était très difficile
15:12sur le début de saison de l'ANSE.
15:14Ils auront la suite qui arrive qui sera beaucoup plus ouverte.
15:18À part l'OM, derrière, ils vont jouer des adversaires beaucoup moindres.
15:22Donc, c'est là où...
15:23Mais est-ce que tu vas démarrer tous ces matchs-là en doutant,
15:25notamment à Nantes, là ?
15:27Je pense que oui.
15:28Là, on a vu...
15:29Moi, ce qui me surprend le plus, c'est le comportement.
15:32Le comportement...
15:33Et là, on a vu un même...
15:35L'agacement, l'énervement ?
15:36C'est ça.
15:36Et d'habitude, l'ANSE, on sent...
15:38Et je pense que c'était la force de Fofana à l'époque-là.
15:41Pendant les temps morts, il rassemblait le groupe.
15:43Et c'est lui qui prenait la parole.
15:44On le voyait même pendant les matchs, il le faisait.
15:45Et là, on sentait que les mecs...
15:47Ça coulait au fur et à mesure du match.
15:50Après, c'est le PSG en face quand même.
15:52Mais je pense que dans le derby, c'est ce qui s'est passé aussi.
15:55Je suis complètement d'accord.
15:56Je pense que là, on a besoin des leaders.
15:59On n'est pas forcément leader sur le terrain,
16:01mais il y a des leaders de vestiaire,
16:02des gens qui sont là depuis un moment.
16:04Et on a besoin de remettre une sérénité dans l'équipe.
16:08Effectivement, cette nervosité, cette pression,
16:10on entend des mots très négatifs.
16:11Et je pense que là, sur la partie plutôt mentale des joueurs,
16:14remettre du positif, dire que c'est pas une catastrophe non plus.
16:19Il y a des matchs à venir.
16:21C'est vrai, je suis d'accord sur le calendrier début de saison.
16:23C'est quand même des gros matchs.
16:24Ça n'a pas été facile.
16:25Il y a des clubs qui sont bien placés
16:26et qui ont joué des plus petits matchs que Lens.
16:29Donc là, maintenant, je pense qu'il faut remettre de la sérénité,
16:31que les leaders prennent le relais,
16:34que peut-être Will Steele laisse un petit peu aussi la main à certains cadres.
16:39Alors, c'est vrai que tu parlais de Fofana et je suis d'accord.
16:40C'était quelqu'un qui rayonnait aussi sur le terrain,
16:42mais de ce qu'on disait aussi dans le vestiaire.
16:44Là, on a quand même,
16:46même s'ils sont moins bien cette année sur le terrain,
16:48Gradid, Sotokas, c'est quand même des mecs qui sont là depuis longtemps,
16:51qui connaissent bien le club.
16:52Même s'ils jouent moins ou à un moment donné,
16:54il faudrait peut-être aussi faire des choix.
16:56Je pense qu'ils doivent moins jouer.
16:58Oui, on est d'accord là-dessus.
17:00Peut-être qu'ils ont trop de crédit aussi, on est d'accord.
17:01Être plus réaliste, plus pragmatique.
17:04Bien sûr, plus de qualité.
17:06Moi, je le disais encore tout à l'heure,
17:08mais Imperio Adakosta,
17:09je pense que dans certains matchs du début de saison,
17:12il aurait fait du bien et lui apporter cette confiance.
17:14On le voit depuis le début de saison, de toute manière.
17:16Le temps de jeu, il est très mince.
17:18Des fois, pas rentré du tout.
17:20On sait la qualité et on sait ce qu'il a à apporter avec Franck Hayes.
17:23Léo, est-ce que vous avez peur du ventre mou ?
17:26Parce que je regarde le classement.
17:27Lens est 7e, 14 points.
17:29Lille, qui est 4e, a 18 points.
17:32Mais en revanche, le 16e, Saint-Etienne, a 10 points.
17:35C'est genre tout ça.
17:36On sait que dans ces moments-là,
17:38tu peux te faire aspirer dans des spirales négatives,
17:40vers le bas, ça arrive.
17:41Voilà, et Lens en est là.
17:43C'est-à-dire que pour moi, victoire impérative contre Nantes.
17:47Essayer d'enchaîner, d'accrocher un nul, etc.
17:50Face à l'OM, et ce qui va être super intéressant,
17:51je trouve, c'est sur ces deux prochains matchs,
17:53c'est la réaction de Will Steele, justement.
17:56Comment est-ce que, même mentalement,
17:58comment est-ce qu'il va gérer ça ?
18:00On parlait de la conférence de presse d'après le PSG tout à l'heure.
18:04Est-ce qu'il va aborder les matchs différemment ?
18:06Est-ce qu'il va effectivement, comme ça se dit au club, etc.,
18:10faire confiance aux jeunes,
18:11s'appuyer sur peut-être plus de talent, la formation, etc. ?
18:15Ou est-ce qu'il va donner...
18:17D'autant qu'en plus, il y a des suspensions et des blessures.
18:20Et c'est ce qui change la donne aussi pour lui.
18:22Pour un jeune entraîneur, pas évident,
18:23est-ce que c'est un moment clé, Gabriel Denis,
18:26pour Will Steele, dans ce début de saison ?
18:29Parce que des moments clés, il y en a un paquet dans une saison.
18:31C'est le début de saison, mais je vais juste rajouter une chose aussi,
18:34c'est qu'ils ont la chance d'avoir un Brice en bas qui est en état de grâce.
18:38Et peut-être que ça n'arrivera pas à chaque match.
18:41Donc je pense qu'effectivement, l'histoire de leader, c'est assez intéressant.
18:45Après, je reviens sur le coach, effectivement.
18:47Alors, jeune coach, il a quand même une expérience.
18:50Et moi, je pense que c'est toujours délicat de se remettre en question,
18:53mais c'est ce qui fait la force aussi, à un moment donné, des coachs hyper expérimentés.
18:57Et on peut, à mon honnêteté, se tromper.
19:00L'idée, c'est de pouvoir le formaliser, l'exprimer.
19:05Et je pense que ça manque aussi.
19:06J'ai senti ça, moi, un petit peu, la proximité, en tout cas,
19:09la complicité entre le coach et les joueurs, à un moment donné,
19:12de pouvoir se dire les choses et de pouvoir peut-être, à la mi-temps...
19:14J'ai senti, moi, Will Steele très énervé à la mi-temps.
19:16Et quand ils sont revenus sur le terrain, ça n'a pas vraiment changé les choses.
19:19Je ne sais pas s'il y a eu vraiment cette alchimie.
19:20Mais à un moment donné, quand tu es coach, tu as aussi besoin de tes joueurs.
19:23Et ce n'est pas un avait de faiblesse que de dire que j'ai besoin aussi des gens autour de moi pour performer.
19:28Mais lui aussi, il apprend. C'est un jeune coach qui a 31 ans aujourd'hui, Will Steele.
19:31Pour moi, il est sous pression.
19:33Ah oui ?
19:33Pour moi, il est sous pression.
19:34Il n'a jamais été avant, je pense.
19:35Il est sous pression.
19:37Il sait que, forcément, à Reims, les attentes sont moins importantes qu'à Lens.
19:41À Lens, on attend une place européenne.
19:43Et surtout, lui, il est passé derrière Franck Haïz.
19:45C'est ce que je voulais dire. Après Haïz, c'est ça.
19:47Après Haïz, c'est compliqué.
19:48Aujourd'hui, lui, il veut se faire respecter avec son nom, avec ses frères.
19:52Et je pense qu'on voit ses attitudes de toute manière.
19:54Je pense qu'à l'entraînement, ça doit être pareil.
19:57Ça doit être avec beaucoup d'énergie, avec beaucoup de vérité.
20:02Et là, on remarque sur le match, il n'a pas tenu une minute.
20:06Il n'a pas tenu une minute.
20:07Et je pense que c'est toute cette pression qui commence à arriver.
20:10Là, je pense que vraiment contre Nantes, ça va être très décisif pour lui aussi.
20:13Léo ?
20:14Justement, dans une saison de transition comme celle-là,
20:18est-ce que Lens, finalement, se contentait de...
20:21Enfin, je fais une projection dans plusieurs mois, à la fin de saison,
20:24mais se contentait du...
20:26Voilà, ventre mou, tendance au tableau.
20:28Est-ce que ce ne serait pas la place de Lens cette année ?
20:30Parce qu'il y a quand même eu des départs.
20:32Ah non, c'est parce que...
20:33Même financièrement, je pense qu'une place européenne est nécessaire pour lui.
20:38Avec la réalité d'aujourd'hui...
20:41C'est compliqué aussi pour lui, en tant que coach, d'arriver et d'accepter
20:43qu'il puisse jouer un ventre mou après ce qui s'est passé.
20:46On l'a déjà dit, l'effectif de Lens est quand même costaud.
20:4928-29 joueurs, on avait dit.
20:51Il y a beaucoup de blessés, là.
20:51Mais quand même, 28-29 joueurs de qualité.
20:55Et on a récupéré Kouchanov,
20:56lorsqu'il est arrivé, personne ne mettait une pièce dessus.
20:58Mais aujourd'hui, il est devenu un discutant.
20:59Il est dans la rotation.
21:00Et après, c'est ce que tu disais aussi,
21:02c'est que quelle image renvoie le coach à ses joueurs ?
21:05En fait, je parlais de connexion.
21:07Si lui est très nerveux et s'il bouge dans tous les sens,
21:09à un moment donné, comment tu peux demander à tes joueurs de rester calme
21:11et de rester dans ce qui s'affaire ?
21:13C'est toujours une histoire de connexion entre le staff et les joueurs qui jouent.
21:17Moi, je pense que c'est surtout avec la presse.
21:20Il n'est pas assez naturel.
21:21Il a perdu son naturel.
21:22Il a été cadré.
21:23Il a demandé à être un peu plus cadré.
21:24Il est cadré et il en devient parfois un peu soporifique.
21:28Son langage du corps est assez révélateur.
21:31C'est-à-dire qu'il rentre, il a cette nonchalance, en fait.
21:33Il n'a pas envie de venir nous parler.
21:36Si on se rappelle de Louis Arrins, qu'est-ce qu'on aimait chez lui ?
21:38Son naturel, ses blagues, ses vannes.
21:42Son rassemblement, ses blagues, sa venue spontanée.
21:45Et là, on sent que tout est contrôlé.
21:47Exactement.
21:48Allez, il faut qu'on parle de Kevin Danto.
21:52Ils sont réunis ce soir.
21:53Shep Dinincy, le coach de l'homme de livrance.
21:56Gabriel Denisse, notre préparateur mental.
21:57David Duquenois de Kipsta Decathlon et Léo Marron de France 3.
22:01Je voulais vous entendre sur Kevin Danto.
22:02C'était un des moments forts du week-end,
22:04puisqu'il a été interrogé par la Voix du Nord et par l'équipe.
22:07Et il est revenu sur son transfert raté à la Roma.
22:11Et surtout sur ce supposé problème cardiaque qui a été décelé.
22:15Il a pu reprendre la compétition avec l'Anse,
22:17parce qu'il a vu plusieurs spécialistes.
22:18Mais je voulais vous entendre sur une chose,
22:20parce que moi, il y a quand même une phrase qui m'a marqué.
22:23C'est celle-ci.
22:24Le médecin qui aurait soigné Ben Taleb pour une myocardite à Lille
22:28m'a dit que ce n'était pas bon.
22:30Je devais arrêter la compétition.
22:32Mais j'ai consulté d'autres spécialistes en Suisse et en Angleterre,
22:35notamment un qui travaille avec des clubs de première ligue.
22:37J'ai fait les tests trois à quatre fois
22:39et on m'a validé mon retour à la compétition.
22:41Vous, personnellement, David Duquenois,
22:44un des médecins sur 15 vous dit, il faut arrêter.
22:47Qu'est-ce que vous faites ?
22:49C'est hyper compliqué.
22:49Est-ce que vous comprenez Kevin Danto ?
22:51Oui, je peux comprendre, parce qu'il a 25 ans.
22:54Lui dire que sa carrière est finie, parce que ça peut être le cas.
22:59Comme on a Bill Ben Taleb, on n'a pas de nouvelles pour le moment.
23:02Après, c'est jouer aussi avec la santé des joueurs.
23:05Donc, je pense que là, il y a aussi la famille,
23:07peut-être le club aussi qui peut arriver.
23:09Parce que, je ne sais pas ce que ça peut générer,
23:11mais ça peut vite fincer le cœur.
23:14Donc, on peut s'arrêter du jour au lendemain.
23:17Eric Senn, on l'a vu, par chance, il est revenu.
23:19Il a rejoué derrière.
23:20C'est peut-être ça.
23:21Parler de la première ligue, c'est peut-être ces médecins-là qui lui ont dit
23:23qu'il pourrait revenir.
23:24Il joue encore avec un défibrillateur.
23:27Lui, il a dit qu'il avait un arrêt cardiaque.
23:29Ce n'est pas le cas de Danto.
23:30Mais, enfin, c'est pas rien quand même.
23:32Donc, je peux comprendre son envie de continuer.
23:35Après, dans quel état d'esprit il est quand il continue ?
23:38Est-ce qu'il, parce que je le trouve un peu en dessous en ce moment,
23:41est-ce que c'est dû à ça ?
23:42Parce que mentalement, on ne peut pas se libérer.
23:44Je pense, en tout cas, moi, ce serait mon cas.
23:46Je me dirais, mais mince, j'ai peut-être une petite tachycardie là.
23:48Qu'est-ce que je fais ?
23:49Je ne peux pas niquer sur le terrain.
23:50Enfin, c'est très compliqué.
23:52Mais comment lui en vouloir ?
23:54Il a 25 ans et peut-être que sa vie, c'est le football aussi.
23:58Je pense que celui qui sera le plus apte à répondre à cette question-là,
24:02c'est le préparateur mental.
24:03Justement, quand on...
24:06Mais si vous, on vous dit ça ?
24:08Moi, honnêtement, même en tant que coach,
24:10je pense que j'hésite.
24:12Je pense qu'il a hésité.
24:13Il est allé chercher d'autres avis.
24:15Mais on parle du cœur, du cœur.
24:17Ce n'est pas le genou, ce n'est pas la cheville, c'est le cœur.
24:19On a vu des fins de carrière.
24:20Là, c'est aujourd'hui avec cette génération-là qui continue.
24:24À l'époque, Savidante...
24:26On arrête direct d'Agui Bakary.
24:28On arrête direct suite à ça.
24:30Il y a le petit Noir Fadiga qui est allé rejouer en Belgique.
24:35La parole, coach ?
24:36Oui, tout simplement pour dire que là, on ne parle pas de pression sportive.
24:40On parle de toute autre chose.
24:41Là, on a l'épée de Damoclès au-dessus de la tête.
24:43Et effectivement, je pense que c'est le joueur qui prend la responsabilité.
24:47Moi, en tant que coach, j'arrête.
24:49C'est-à-dire que je ne prends pas les risques.
24:50Voilà, parce que j'ai vu aussi, malheureusement, des joueurs
24:54se mettre en danger par rapport à ça.
24:56Je pense qu'aussi, effectivement, comme disait David, ça doit l'impacter
24:58très fortement mentalement de savoir qu'à tout moment,
25:02il peut y avoir quelque chose de grave parce que, encore une fois,
25:05on parle d'une blessure anodine.
25:07Voilà, c'est vraiment quelque chose qui peut être très brutal.
25:10Donc, je pense qu'effectivement,
25:12c'est quelque chose qui doit être discuté avec lui au quotidien.
25:14En tout cas, j'espère que ça s'est fait pour être sûr que ça n'impacte pas trop
25:19non plus mentalement, parce que je pense qu'effectivement,
25:21dans l'intention et dans le fonctionnement qu'il doit avoir au quotidien,
25:25je pense que c'est quelque chose dont il faut prendre compte.
25:27Moi, en tant que coach, je n'aurais pas pris le risque.
25:28Mais en même temps, si le joueur veut jouer et si lui fait les choses
25:32pour être sur le terrain, ça paraît très compliqué.
25:35En tout cas, de donner un avis hors médical, ça paraît compliqué quand même.
25:39Néo Marron, c'est difficile à commenter, surtout que la nouvelle,
25:43voilà, aussi jeune, une annonce comme ça,
25:46mentalement, ça doit être compliqué.
25:48Après, on est tous plus ou moins passionnés de sport.
25:50On a tous pratiqué du sport, etc.
25:52Est-ce que quand tu as consacré 25 ans de ta vie,
25:56que tu as fait tout un tas de sacrifices et qu'on t'annonce
25:58qu'il faut calmer, arrêter ta carrière, etc. ?
26:01Est-ce que tu le fais ?
26:03Moi, je ne peux pas parler à la place du joueur.
26:05Il y a la passion d'un côté et puis il y a le choix de vie de l'autre.
26:09J'ai fait tout ça pour ça, finalement.
26:11À 25 ans, j'imagine que c'est compliqué de dire j'arrête.
26:15Sabedine ?
26:16Moi, on revient sur tout ça, mais ce qui m'a paru très bizarre,
26:22c'est le nombre de minutes jouées après qu'on dise qu'il est apte à rejouer.
26:27Là, il a tout enchaîné.
26:28Saint-Etienne, le derby...
26:30Il a tout enchaîné, 3 matchs, 90 minutes.
26:33C'est là où je me pose aussi des questions.
26:35On parlait de...
26:36Je pense qu'il a continué, on n'a pas les détails,
26:38mais il a continué à se préparer.
26:40Il a fait ses différents tests.
26:41Mais ses performances ne sont pas les performances de Danso de l'année dernière.
26:45Il faut lui laisser un petit peu de temps parce qu'il n'a pas joué pendant au moins deux mois.
26:47Léo, pour conclure...
26:49Effectivement, mentalement, à 25 ans, une nouvelle comme ça,
26:52sur le terrain, quand tu montes en cardio, etc.
26:55Tu te poses des questions.
26:55Voilà, tu te poses des questions, tout simplement.
26:57Ça, ça doit être compliqué mentalement à gérer.
26:59Sur la retenue, oui, bien sûr.
27:01Ils sont réunis ce soir.
27:02Ils étaient là pour ce 11e épisode.
27:04Ils vont rester puisqu'on va parler du club voisin dans quelques instants.
27:07Il y avait ce soir Chep Dininci, Gabriel Denis, David Duquenois et Léo Marron.
27:11Ce 11e épisode de l'actu de l'Anse.
27:13Vous pouvez bien entendu le retrouver sur l'ensemble de nos réseaux sociaux.

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