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Dossier spécial sur le handicap, que nous abordons avec Yves Partrat, Vice-président délégué aux Solidarités humaines. Il nous éclaire sur les actions mises en place pour accompagner les personnes en situation de handicap sur notre territoire.

Zoom sur une initiative remarquable : la classe de handidanse d'Andrézieux-Bouthéon, où des enfants et adultes en situation de handicap s'expriment à travers la danse, avec la passion et l'énergie de leur professeure, Béatrice Delforges.

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Transcription
00:00Nous sommes à Andrézieux-Boutéon, au conservatoire François Mazoyer, lieu d'enseignement artistique.
00:05Vous allez bientôt comprendre pourquoi. Bienvenue dans L'Oire Magazine.
00:21Au programme de cette nouvelle édition, un dossier spécial sur le handicap
00:25que nous aborderons avec Yves Partra, vice-président délégué aux Solidarités Humaines.
00:29Il nous éclairera sur les actions mises en place pour accompagner les personnes en situation de handicap dans notre territoire.
00:35Nous découvrirons une initiative remarquable, la classe de handi-danse d'Andrézieux-Boutéon,
00:40où des enfants et adultes en situation de handicap s'expriment à travers la danse,
00:44avec la passion et l'énergie de leur professeur, Béatrice Delforge.
00:48Enfin, nous changerons de registre avec un reportage consacré au Festival des Cannes,
00:53un événement unique qui met à l'honneur des films écrits par des personnes âgées.
00:57Nous vous donnerons un aperçu des préparatifs en vue de la grande cérémonie de remise des prix, c'est le 21 novembre.
01:03Et pour mieux comprendre les actions concrètes du département de L'Oire en faveur des personnes en situation de handicap,
01:10je suis avec Yves Partra. Bonjour.
01:12Bonjour.
01:13Vous êtes donc vice-président délégué aux Solidarités Humaines.
01:16Et dans ce cadre inspirant du conservatoire d'Andrézieux-Boutéon,
01:19on va parler donc de handicap et de vos priorités, déjà, pour améliorer le quotidien des handicapés dans L'Oire.
01:26Alors, déjà, le cadre merveilleux de ce conservatoire, de nombreuses priorités.
01:31Bien sûr, le handicap est la priorité du département,
01:34déjà financière puisqu'on dépasse largement les 100 millions d'euros chaque année.
01:37C'est un gros budget du département.
01:39C'est un très gros budget du département, et tant mieux.
01:41Et puis, nous avons des priorités.
01:43Alors, la première des priorités, c'est effectivement de laisser personne au bord de la route
01:47et de pouvoir accueillir chaque personne qui est porteuse d'un handicap.
01:51Et pour ça, nous avons travaillé essentiellement sur l'accueil,
01:54l'accueil de la maison départementale, la MDPH,
01:56accueil téléphonique, accueil en présentiel, accueil par mail.
02:01Nous avons mis en place un comité des usagers qui nous aide énormément.
02:06Et puis, nous sommes en train de terminer le site Internet
02:10qui va nous permettre de recevoir tous les documents par mail.
02:15Donc, voilà, il y a tout une...
02:17Donc, un accompagnement facilité.
02:20Un accompagnement facilité qui est vraiment indispensable,
02:24à la fois pour enfants et adultes, bien sûr.
02:26Si on s'intéresse aux troubles dys, donc c'est tout ce qui est dyslexie, dyspraxie,
02:30et du neurodéveloppement qui touche de plus en plus de personnes aujourd'hui,
02:34comment le département de la Loire s'organise pour accompagner justement les familles ?
02:39Alors, dans tous ces troubles du neurodéveloppement,
02:41le département de la Loire ne travaille pas tout seul.
02:43On a un travail interinstitutionnel qui est majeur,
02:46en particulier avec l'académie, bien sûr,
02:49mais aussi avec les hôpitaux.
02:50On a la chance d'avoir aujourd'hui...
02:53Je prends l'exemple du docteur Lorine Perrin
02:55qui fait des diagnostics précoces de tous ces troubles du neurodéveloppement.
02:58On arrive à avoir des diagnostics d'autisme à partir de 15-16 mois,
03:02ce qui est quand même révolutionnaire.
03:04Et révolutionnaire parce qu'en fait, on s'aperçoit que
03:06plus l'accompagnement est précoce, plus le diagnostic est précoce,
03:09et moins il y a de conséquences pour l'avenir.
03:11Donc, tous ces troubles dys sont repérés, bien sûr, par les médecins,
03:14par les enseignants avec lesquels nous travaillons.
03:18Il y a une évaluation qui est faite au niveau de notre MDPH.
03:23L'évaluation, elle est pluridisciplinaire.
03:25Et donc, il y a des propositions d'accompagnement de ces enfants
03:29dès le plus jeune âge dans les écoles,
03:31avec des aides individuelles ou des aides multiples,
03:36en tout cas, ou aides matérielles.
03:39En tout cas, c'est un travail vraiment d'équipe,
03:41et c'est un travail avec les autres institutions.
03:43Oui, et vous comptez énormément justement sur les enseignants,
03:46par exemple, pour dépister au plus tôt.
03:48Est-ce qu'il existe des programmes de sensibilisation pour les enseignants ?
03:51Bien sûr, absolument.
03:52Déjà, chaque année, il y a une réunion de rentrée
03:56qui va avoir lieu, d'ailleurs, la semaine prochaine,
03:57avec l'académie, avec tous les travailleurs sociaux qui sont intéressés,
04:02avec les communes, avec les EPCI, parce que tout le monde participe à ça.
04:06Donc, bien sûr, il y a des formations très régulières.
04:08Et puis, il y a un guide.
04:10Il y a un guide, d'abord un guide national,
04:12et ce guide sur les troubles du développement qui a été mis en place,
04:17je le dis pour les gens à la mairie de Saint-Etienne,
04:19il y a un très joli guide qui reprend tout ce qui est national.
04:22Donc, il y a vraiment un travail permanent,
04:25un travail constant et surtout une mise à jour très régulière.
04:28Comment, à votre avis, on peut mieux former
04:30et mieux soutenir les acteurs éducatifs et sociaux qui travaillent avec ces publics ?
04:35Alors, il faut savoir qu'il y a quand même un comité départemental de l'école inclusive.
04:38Donc, tout ça, chaque année, régulièrement,
04:41ces gens-là se rencontrent avec des formations.
04:45Donc, c'est vraiment l'important, c'est de dire qu'on travaille tous ensemble.
04:49Il n'y a pas de dominant, l'AMDPH et le moteur,
04:53mais il y a un travail commun.
04:55On va s'intéresser, Yves Partrat, à ce lieu magnifique
04:59dans lequel on est à Andrézieux-Boutéon,
05:00le conservatoire et sa classe de handi-dance,
05:03qui est portée par Béatrice Delforge et son équipe ici.
05:09Vous verrez donc dans ce reportage
05:11comment la danse permet à des personnes en situation de handicap
05:14de s'exprimer librement et de repousser leurs limites.
05:18Reportage de Lisa Moulin.
05:20On le tente deux fois huit, tout, et après on avise ?
05:23Allez, ok.
05:31C'est des purs moments de bonheur.
05:34Quatre, cinq, six, sept, huit.
05:38Handi-dance, c'est de la danse adaptée
05:40pour les personnes en situation de handicap
05:42qui ne peuvent pas intégrer un cours ordinaire.
05:44On essaye de prendre ce que chacun peut apporter
05:47et du coup pour ensuite le mettre en valeur.
05:50C'est vachement beau.
05:51Ouais, ça c'est très très beau.
05:57C'est un moment où on se détend,
06:00même si on travaille très sérieusement,
06:03on est très assidu.
06:05Quand je suis arrivée,
06:06j'étais hyper, hyper contractée, hyper stressée.
06:11Depuis que j'ai mis une heure de bonheur par semaine,
06:16il y a plein de choses,
06:18ne serait-ce que les muscles qui se détendent.
06:25Le super-sédant, c'était pour essayer de me réapproprier mon corps
06:28que je n'accepte pas, que j'aimais ici.
06:32C'est des moments de joie,
06:35de fou rire, de travail.
06:39C'est bonheur.
06:41C'est bonheur.
06:54Yves Partra, est-ce que vous pensez que ce modèle
06:57qu'on vient de voir dans ce reportage
06:59peut être développé ailleurs dans la Loire ?
07:01Est-ce que ça existe ?
07:02Alors d'abord félicitations
07:04à cette association merveilleuse qui porte cet endidance.
07:07C'est assez novateur, extraordinaire
07:10et je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le multiplier.
07:13Il faut effectivement trouver des personnes qui aient la compétence
07:17et puis des communes qui portent,
07:20des associations, mais des communes qui le portent.
07:22Donc oui, c'est excellent, merveilleux, bravo.
07:25Yves Partra, pour terminer,
07:27quels sont les projets en cours au département de la Loire
07:29pour améliorer l'accompagnement des personnes en situation de handicap ?
07:32Alors, un certain nombre de projets portant sur l'accessibilité,
07:36un certain nombre de projets portant sur,
07:38comme je viens de vous dire, l'accès à ce dossier médical,
07:44l'accueil, on l'a dit, l'informatisation,
07:47je crois que tout est mis en œuvre
07:49et encore une fois je suis très fier de présider l'MDPH
07:53parce que j'ai une centaine de personnes qui travaillent,
07:56qui sont des gens compétents,
07:58avec beaucoup de difficultés,
08:00mais puis il y a l'aide des usagers en plus
08:02qui vraiment apporte un bénéfice
08:05parce qu'ils ont le regard de la personne qui a souffert un jour,
08:09pour eux-mêmes ou pour leur famille.
08:12Franchement, le département de la Loire,
08:15même si on a beaucoup de critiques sur les délais,
08:18les gens travaillent,
08:20et encore une fois, nos élus maintenant ont fait des immersions
08:23et se sont rendus compte effectivement de la qualité du travail
08:27parce qu'il faut être précis, ça c'est très important.
08:30Il faut une précision dans l'évaluation,
08:32il faut avoir une précision,
08:34il faut être capable de répondre,
08:36pour quelles raisons, pourquoi on a fait ci,
08:38et donc moi je suis très fier,
08:40très fier de tous les agents qui y sont.
08:42Merci beaucoup Yves Partra, vice-président du département de la Loire,
08:45donc en charge des solidarités humaines.
08:47Merci.
08:48On passe à une tout autre thématique,
08:50la fin de l'année approche et les préparatifs vont bon train
08:53pour un événement toujours très attendu chez nous,
08:55c'est le Festival des Cannes.
08:57Ce festival qui met en lumière des films écrits par des personnes âgées
09:01et il offrira une grande cérémonie le 21 novembre prochain.
09:05Regardez ce reportage.
09:07Rendez-vous demain à 10h et sans portable,
09:11on verra de quoi vous êtes capables.
09:25Voilà, ça c'est un extrait de la bande-annonce,
09:27on est vraiment maintenant dans la dernière ligne droite
09:30puisqu'on a déjà tourné tous les films.
09:32Scene 14 sur 1, prise 2.
09:34Festival des Cannes, c'est un projet qui a été monté
09:38il y a maintenant presque 6 ans
09:41par la filière gérontologique de la vallée du Gier
09:44et qui ont décidé d'essayer de changer l'image
09:48qu'avaient les EHPAD dans la population,
09:51montrer qu'il y avait de la vie dans les EHPAD
09:54et moi maintenant depuis que j'y travaille,
09:56effectivement je me rends compte qu'il y a beaucoup de choses
09:58qui se font dans les EHPAD.
09:59Allez, on y va, donc première.
10:01Bonjour jardinier, auriez-vous vu Butch ?
10:04L'idée c'est qu'on va faire écrire des scénaris
10:08par les résidents et puis ensuite,
10:12ils vont devenir acteurs,
10:14c'est-à-dire qu'ils vont devenir acteurs du petit film,
10:17du film qu'ils ont écrit.
10:18Amen !
10:20C'est des moments de fou rire énormes en fait
10:23et c'est vraiment ça qui est intéressant,
10:25c'est que dans le tournage, il y a le tournage
10:27et tout ce qui se passe entre nous,
10:28entre les soignants, entre les animateurs,
10:30entre les résidents et puis entre les membres de mon équipe.
10:33Depuis quand vous parlez de Montréal des jeunes ?
10:37En parlant à René.
10:39On va voir notre festival des Cannes,
10:41donc le 21 novembre.
10:42Il y a quatre prix qui sont en compétition
10:45et là c'est un moment de bonheur,
10:47mais pour nous parce qu'on voit les résidents
10:50qui se voient sur des écrans,
10:52un écran géant en fait, sur un écran de cinéma
10:54et pour eux c'est vraiment un moment important.
10:58Et puis il y a les remises de prix
11:00où justement les meilleurs films,
11:03les meilleurs acteurs,
11:04les meilleurs scénarios sont récompensés
11:07et c'est vraiment comme le festival de Cannes.
11:10Faut interroger la directrice.
11:12On va rire, on va effectivement pleurer, oui,
11:15parce qu'ils sont très différents les uns des autres.
11:21Je pense qu'il y a de tout,
11:23il y a de la bonne humeur,
11:24on voit que les gens sont heureux,
11:26on voit qu'ils s'amusent.
11:29C'est à voir, c'est quelque chose à voir.
11:31C'est un ovni dans le monde du cinéma
11:34et je pense que les projections de cette année
11:37vont surprendre beaucoup.
11:39Il faut vivre avec son temps, mais quand même.
11:41Il faut vivre avec son temps, mais quand même.
11:46Et vous le savez, l'actualité est très riche
11:48dans le département de la Loire.
11:49Je vous propose de revenir sur ce qui a marqué
11:51ces dernières semaines et tout ça en moins d'une minute.
11:55Le département investit 350 000 euros
11:58dans des pistes cyclables à Savigneux
12:00autour du rond-point de la Bruyère
12:02et le long de la RD 204.
12:04Ces voies vertes de 3 mètres de large
12:06visent à sécuriser les déplacements à vélo.
12:08La fin des travaux est prévue pour début 2025
12:11avec un retour à la normale de la circulation.
12:14Connaissez-vous l'application Staying Live ?
12:17Elle permet de localiser des défibrillateurs
12:20et solliciter des personnes pouvant intervenir
12:23lors d'un arrêt cardiaque dans un rayon de 5 km.
12:27Les pompiers de la Loire soulignent d'ailleurs
12:29l'importance d'une intervention rapide.
12:31Chaque minute écoulée diminue les chances de survie de 10%.
12:36C'est la fin de cette édition.
12:37Merci de l'avoir suivie.
12:38La version papier de Loire Magazine
12:40est disponible dès à présent dans vos boîtes aux lettres.
12:42Merci de votre fidélité.
12:43A très bientôt.

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