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Après trois journées, la France présente quatre clubs en position de se qualifier pour le tour suivant de la Ligue des Champions : Monaco, Brest, Lille et le Paris Saint-Germain. Vont-ils tous les quatre poursuivre leur route au printemps ? Cyril Morin et Elton Mokolo pensent que oui. Retrouvez l'intégralité de Tour d'Europe en podcast en tappant Eurosport FC. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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Transcription
00:00C'est une semaine européenne qui s'ouvre, Brest, Lille, Monaco et le PSG sont en lice
00:06mardi et mercredi et après trois journées on se rend compte qu'au
00:09classement dans cette poule unique de Ligue des Champions, les clubs français
00:13réussissent plutôt très bien. Monaco et Brest sont à 7 points, 4e et 5e.
00:17On a Lille à 6 points qui est 15e, on a le PSG presque un peu une surprise, 19e
00:22avec quatre petits points. Est-ce qu'il faut s'attendre à ce que les quatre
00:28clubs français réussissent à être dans le cut ? Elton, on le rappelle, il faut être
00:30dans les 24 premiers pour aller en playoff et dans le top 8 pour être
00:34qualifié directement pour les huitièmes de finale, si je dis pas de bêtises.
00:37Alors évidemment la route est longue parce qu'on est dans un nouveau format
00:40Ligue des Champions, il reste quand même cinq matchs à jouer mais sincèrement
00:45quand tu es dans la situation de Lille, quand tu es dans la situation de Brest,
00:50quand tu es dans la situation de Monaco, on peut raisonnablement bien penser que
00:53c'est bien engagé, c'est plus que bien engagé pour Monaco et Brest qui sont
00:564e et 5e, donc aujourd'hui penser qu'il y aurait quatre clubs français au moins
01:02dans les barrages, pour moi c'est un objectif qui est vraiment très atteignable.
01:07J'avais pas forcément prévu le PSG qui sera à la traîne mais ça démontre bien
01:12que les clubs français pour l'instant travaillent bien.
01:14Alors il y a eu des prévisions statistiques qui ont été faites un peu par différents organismes.
01:19Pour être dans le top 8, on estime qu'il faut entre 14 et 18 points,
01:22donc pour l'instant on en est assez loin mais c'est normal on n'a fait que trois
01:25journées. Pour être dans les 24 premiers, on estime que ça joue entre 7, 9 et 11 points.
01:307 points c'est le total de Monaco et de Brest, Lille est à 6 points.
01:34Comment tu expliques que les clubs français aient réussi ce démarrage aussi canon alors
01:40que les années précédentes, on se souvient que les clubs français avaient beaucoup beaucoup
01:44de mal à exister dans ce format de poule ?
01:47Pour moi c'est la performance, la performance dans un premier temps parce que dans le cas
01:52de Monaco, battre le Barça de manière opportuniste, un Barça qui a été bien évidemment réduit à 10,
01:57ça fallait le faire. Même chose pour Lille qui était attendue au rebond après la défaite
02:01contre Sporting, ils ont eu une victoire très importante face au Real Madrid avant d'aller
02:06s'imposer du côté de la Clético de Madrid. Et enfin Brest, on pourrait toujours entre guillemets
02:11évoquer le fait que oui ils ont battu Prague mais derrière battre au Strasbourg qui est
02:15quand même un habitué de Ligue des Champions, c'est une performance qui est importante.
02:18Et enfin, faire un match nul contre Leverkusen, champion d'Allemagne, c'est quand même
02:23une performance à s'ajouter donc ça c'est un élément qui est très important la performance
02:27et j'ai le sentiment que cette année, à la différence des années précédentes,
02:31on a des clubs français qui sont décomplexés. Pour moi c'est très important parce que dans
02:36cette idée d'attaquer un match de Ligue des Champions, alors oui il y a eu Lille
02:40sur la pelouse du Sporting mais j'ai pas vu des clubs qui ont été respectueux, j'ai
02:44pas vu des clubs qui étaient décidés à réaliser une performance de choix et ça
02:48s'est retranscrit sur le terrain donc pour moi c'est deux éléments à savoir réaliser
02:53des performances et être décomplexé face aux meilleures équipes européennes.
02:57Est-ce que tu penses que c'est lié à ce nouveau format, le fait que finalement, on
03:02se souvient de Lens la saison passée qui avait réussi un début canon et qui finalement
03:05était, c'était un peu perdu dans des calculs mais voilà, c'était peut-être vu un peu
03:09vite en avance, est-ce que le fait que là on joue qu'une fois contre chaque adversaire,
03:13ça libère les énergies ?
03:15Oui, moi j'en suis convaincu parce qu'il y a forcément un effet de surprise qui est
03:21beaucoup plus important, on est sur un mini-championnat, huit journées, on n'est pas sur un match
03:26à caractère coup près, c'est-à-dire tu as perdu ton premier match, dès le deuxième
03:30match tu sais que tu dois tout de suite te relancer, là tu sais que tu es sur un championnat
03:35avec un format beaucoup plus important, beaucoup plus long et donc ça permet entre guillemets
03:40de baisser les pulsations et permettre à ces clubs d'attaquer ces matchs en se disant
03:44qu'on a une chance, ça s'est particulièrement vu pour Lille face au Real Madrid, même pour
03:49Brest à partir du moment où ils avaient six points face à Leverkusen, ils n'ont pas abordé
03:53ce match comme un match de galop.

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