• il y a 2 mois
La victoire du Paris Saint-Germain face à Gérone (1-0), mercredi au Parc des Princes, n'est pas de nature à rassurer sur ses capacités à briller en Ligue des champions cette saison. Un nul aurait, cependant, été bien plus préjudiciable. Alors, que retenir de cette entame parisienne en C1, édition 2024-2025 ? Vincent Brégevin et Martin Mosnier en débattent dans "le débrief" dont voici une séquence. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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Transcription
00:00Drôle de soirée pour le Paris Saint-Germain, d'un côté une victoire face à Géronne,
00:04précieuse quand on sait ce qui attend les Parisiens dans cette Ligue des Champions.
00:071-0, plus petit des scores, au bout du bout.
00:10Mais de l'autre côté, un match pas franchement abouti.
00:15Un Paris Saint-Germain qui n'a pas montré une grande cohérence,
00:19beaucoup moins en tout cas que le début de saison Ligue 1.
00:23Vincent, je vais te poser la question très nettement.
00:25Qu'est-ce que tu retiens de cette soirée ? La victoire ou la manière ?
00:29Moi, je retiens la victoire. Je retiens la victoire.
00:31Un optimiste.
00:32En fait, ce n'est pas compliqué. C'est ce que tu as dit.
00:35C'est ce qui attend le Paris Saint-Germain.
00:37Il y a quatre matchs très compliqués.
00:38On va dire que le Bayern et le City sont au-dessus du PSG.
00:41Sur les cinq dernières saisons, Paris est très compétitif.
00:43Il n'y a que le Bayern, le City et le Real qui font mieux.
00:45Mais il se trouve que le Bayern et le City sont au programme du PSG.
00:49Il y a deux matchs face à des adversaires sensiblement du même niveau
00:53que sont Arsenal et l'Atlético de Madrid.
00:56Donc, ce n'est pas compliqué.
00:57Sur huit matchs, il y en a quatre qui vont être compliqués.
00:59Il faut faire le plein sur les quatre autres.
01:00Donc, Giron, il fallait gagner d'une manière ou d'une autre.
01:03Là, oui, en effet, on ne va pas retenir la manière.
01:06Mais concrètement, elle arrive au bout du bout sur une erreur.
01:12La performance est largement discutable.
01:15On va y revenir.
01:16Mais en fait, si le PSG se qualifie, on ne se souviendra pas
01:19de ce match complètement raté qu'ils ont fait.
01:21On se souviendra qu'ils ont gagné 1-0, qu'ils ont pris trois points
01:23et que ça leur a servi à se qualifier.
01:25Et en Ligue des Champions, finalement, c'est le plus important.
01:27Maintenant, oui, on va revenir sur la prestation,
01:29parce qu'il n'y avait absolument rien de digne de la Ligue des Champions
01:33dans le match du PSG ce soir.
01:34Oui, c'est-à-dire qu'il y a plusieurs choses.
01:37On avait vu la Ligue 1, bon début de saison.
01:39On s'est dit, bon, maintenant, il faut passer à la Ligue des Champions.
01:42On va voir ce que cette équipe a dans le ventre.
01:44Déjà, il y a un peu moins de certitude.
01:46Luis Henrique, qui nous dit raison, que de toute façon, le projet est collectif
01:50et que c'est sur la cohérence du collectif,
01:52c'est là-dessus que le PSG va créer ses stars, va créer son collectif
01:56et que c'est là-dessus qu'il faudra juger.
02:00Ce soir, encore une fois, très compliqué de juger une cohérence collective.
02:05Très compliqué aussi de sortir des individualités.
02:09De ce point de vue-là, pour moi, il y a plus d'inquiétude
02:12que de certitude à l'issue de ce premier match.
02:15Il ne faut pas enterrer le PSG.
02:16Et tu as raison de dire que ce match-là, peut-être qu'on ne s'en souviendra pas
02:20dans trois mois si Paris est absolument flamboyant,
02:22qu'ils renversent City ou je ne sais quoi.
02:24Ce qui est certain, c'est que moi, sur ce que je vois ce soir,
02:27je suis rassuré ni par la défense, ni par le milieu, ni par l'attaque.
02:30Je vois plus de manque que de choses qui m'ont enthousiasmé,
02:35et notamment en attaque.
02:37Donc très franchement, moi, la manière m'inquiète.
02:39Oui, ils ont gagné.
02:41Mais franchement, trou de souris, c'est un petit miracle.
02:45Ils ont dominé, mais sur le but, le CSC, c'est un petit miracle.
02:48Moi, je suis plus inquiet qu'au début du match.
02:50Oui, il y a de ça.
02:51De toute manière, la domination, comme tu dis,
02:53oui, il y a eu une domination.
02:54Ils font plus de 20 tirs en seconde période, ce qui, je crois, est leur record.
02:58Mais on a vu une équipe qui ressemblait aux mauvaises équipes de Luis Enrique.
03:03Beaucoup de possession stérile en première période,
03:05pas de changement de rythme, pas d'accélération, pas de verticalité,
03:09pas de volonté de faire mal à l'adversaire, y compris dans le pressing.
03:12Même dans le pressing, ils étaient bien placés, nickel.
03:14Sauf qu'il n'y en avait aucun qui avait l'agressivité suffisante
03:16pour vraiment gêner les Espagnols.
03:18Les Giros n'ont pu ressortir tranquillement les ballons.
03:20L'efficacité, on y revient.
03:21Le réalisme, là, on a vu l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire, évidemment.
03:25Et c'est vrai qu'on ne peut pas imaginer une équipe jouer comme ça,
03:30faire des résultats face à des concurrents comme Manchester City, Bayern Munich.
03:35Et il se trouve que Paris, dans son ambition de remporter avec des champions,
03:39doit être à ce niveau-là.
03:41Donc, en effet, au moins, il y a une marge de progression.
03:44On part de loin.
03:45Oui, il y a une grosse marge de progression.
03:47Mais voilà, c'était plus l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire.
03:50Et heureusement pour eux qu'il y a la victoire au bout.

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