Maxime Reppert, vice-président national du SNALC, revient sur la situation à l'école depuis l'assassinat de Samuel Paty. «Il y a une forme de banalisation de la violence à l’école», selon lui.
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00:00Il y a des avancées qui ont été faites depuis la mort de Samuel Paty,
00:03notamment par rapport à la question de la protection fonctionnelle
00:07accordée aux enseignants en cas de menace ou en cas de danger.
00:10Donc ça, c'est un premier point positif, certes,
00:13mais de façon plus générale,
00:15et on le voit très bien, ce qui s'est passé les années qui ont suivi,
00:18bien sûr, je fais référence à l'assassinat de Dominique Bernard,
00:22notre collègue,
00:24il y a toujours une violence très forte en milieu scolaire,
00:28une forme de banalisation de cette violence,
00:31et c'est vrai que, quelque part, les collègues sur le terrain
00:34ont ce sentiment que l'école est impuissante,
00:38impuissante à protéger les élèves,
00:40impuissante à protéger les personnels,
00:42et qu'il y a toujours des problèmes sociétaux très forts,
00:48je pense notamment à la question des réseaux sociaux,
00:51où là encore, très régulièrement,
00:53on a des collègues qui sont menacés sur ces mêmes réseaux.