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Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, s'est exprimé, ce vendredi 1er novembre, au sujet du trafic de stupéfiants, notamment à Rennes où un enfant de cinq ans, dont le père est connu pour des faits de trafic et consommation de stupéfiants, a reçu deux balles dans la tête.

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Transcription
00:00Il y a la réponse qui vise les consommateurs.
00:02Ce que je veux dire, encore une fois, ce que j'ai déjà dit, c'est qu'il n'y aurait pas d'offre de produits stupéfiants s'il n'y avait pas une demande.
00:14Et il faut qu'on arrête avec la culture de la banalisation, cette culture qui considère que fumer un joint, prendre un rail de coque, c'est du récréatif.
00:24Non, ce n'est pas du récréatif, parce que le joint, le rail de coque, il a le goût des larmes, il a le goût du sang.
00:31Et qu'au bout de la chaîne, il y a des narcotrafiquants, ceux qui ont mis deux balles dans la tête d'un enfant de 5 ans,
00:37ceux qui, il y a quelques semaines, ont brûlé vif un adolescent de 15 ans sur Marseille, etc.
00:44Les réseaux de proxémitisme, c'est ça la réalité.
00:47Nous allons faire une campagne qui n'a jamais été faite, puisqu'on a des campagnes de communication, je pense, en matière de sécurité routière.
00:54Eh bien, il faut le faire pour mettre les consommateurs devant leurs responsabilités.
00:58Voilà.
00:59Quand on fume, quand on prend de la coque, etc., on participe à un système, à toute une chaîne qui sème la mort partout en France.
01:08Elle dira quoi, cette campagne de communication ? Elle rappelera les amendes ?
01:11Elle sera beaucoup plus cache que ça. Beaucoup plus.

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