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Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews " sur : http://www.europe1.fr/emissions/lentretien-de-romain-desarbres

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Transcription
00:00Sur les étrangers en situation irrégulière, on voit le ministre de l'Intérieur depuis plusieurs semaines qui communique activement sur les expulsions de ces étrangers avec un système de vols groupés,
00:10dernier en date 41 Albanais qui ont été renvoyés en Albanie. Est-ce que cela va dans le bon sens ou c'est de la poudre aux yeux ?
00:17Mais ça va dans le bon sens, parce qu'on a le sentiment qu'ils veulent vider l'océan avec une cuillère à café.
00:22Hier, on leur a proposé un texte pour lever des contraintes administratives, pour expulser plus facilement des délinquants étrangers. Ils l'ont refusé.
00:31Qu'est-ce qu'on doit en déduire ? En fait, est-ce que c'est de l'affichage ? Est-ce que c'est de la peur ? Peur de ne pas avoir une majorité pour faire passer des textes ?
00:39Peur de s'attaquer à des tabous, celui de l'immigration et de l'insécurité ?
00:44C'est un tabou, vous estimez, encore ?
00:46Oui, c'est un tabou. Il suffit d'écouter les députés du Bloc central, de ce qui soutient le gouvernement Barnier. Ils refusent, évidemment, d'ouvrir les yeux, à quelques exceptions près.
00:56Mais ils refusent. Et hier, ils ont voté contre notre texte. Quand Edwige Diaz leur a proposé de lever ces contraintes administratives, la majorité ou la minorité gouvernementale, on ne sait plus trop comment...
01:07Vous estimez que Bruno Rotaïo ne pourra pas faire grand-chose ?
01:10C'est forcément, en tous les cas aujourd'hui, déceptif. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, Bruno Rotaïo parle très fort, mais il n'a pas les moyens, visiblement, d'aller très loin.
01:19Et en tous les cas, lorsqu'on lui propose, quand on veut l'aider, lui donner des outils, eh bien, il n'y a plus personne au rendez-vous.
01:25Mais c'est souvent comme ça avec les Républicains. On parle haut, on parle fort et on agit peu.

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