Jean-François Copé : «Depuis ce triste début d'octobre, l'Assemblée nationale est frappée de folie»

Jean-François Copé, ancien ministre et maire LR de Meaux : «Depuis ce triste début d'octobre, l'Assemblée nationale est frappée de folie».

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00:00Il faut quand même bien voir que les enjeux auxquels on est confrontés aujourd'hui

00:04sont des enjeux qui sont majeurs.

00:06Et moi, je suis frappé de voir que depuis ce triste début d'octobre,

00:10l'Assemblée nationale est frappée de folie.

00:14De folie, c'est-à-dire ?

00:15Bien sûr, c'est-à-dire que vous avez d'un côté l'URN et l'FI

00:21et ses amis socialistes et écolos qui sont des idéologues

00:26et qui n'ont qu'un seul objectif, voter des hausses d'impôts massives,

00:30mais dans des proportions démentielles.

00:32Et de l'autre, un bloc de majorité, de partis de gouvernement

00:36qui sont prisonniers de leur couloir

00:38parce que chacune des écuries veut aller en 2027.

00:41Donc, oulala, ne prenons pas de risques.

00:43Ne soyons pas trop copains avec le parti d'à côté.

00:47Moyennant quoi, d'un côté, vous avez des idéologues, de l'autre, des calculateurs.

00:51Je dois dire que pour tenir bon dans cette période,

00:54il faut quand même s'accrocher.

00:55Et pendant ce temps-là, Sonia Mamou, juste pour terminer le tableau de tout ça,

00:58l'économie est à l'arrêt.

00:59C'est-à-dire que les Français sidérés de voir ces hausses d'impôts,

01:03ces délires votés tous les jours, la taxe sur les milliardaires,

01:07le retour de l'impôt sur la fortune,

01:09votés par l'extrême droite, c'est très intelligent aussi ça.

01:12Moyennant quoi, déjà, il y a des tas de gens qui veulent partir de France

01:15et il n'y a plus de consommation, d'investissement et d'embauche.