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00:30La Chambre de Commerce est un acteur majeur qui accompagne Agribus dans la mise en œuvre de son programme au Burkina Faso.
00:44Nous l'assistons notamment dans la mobilisation des acteurs, dans l'identification des acteurs ciblés par ce programme.
00:54Notamment dans le cadre de la rencontre de ce matin, la Chambre de Commerce a aidé à mobiliser les acteurs à participer à l'organisation matérielle de la rencontre
01:06et surtout aussi à l'accompagnement des acteurs sur le terrain à la mesure du possible selon les orientations du programme.
01:16Nous pensons que la Chambre de Commerce joue parfaitement son rôle dans le cadre de ce programme qui est de contribuer à la souveraineté alimentaire
01:27prônée par les premières autorités du pays. Dans ce cadre, nous ne pouvons qu'accueillir à bras ouverts et de façon totalement engagée ce programme au Burkina Faso.
01:40Il faut dire que ce programme a plusieurs acquis, notamment dans la mesure où nous voyons que dans un pays comme le Burkina, où nous avons des chercheurs qui font énormément d'efforts
01:50mais dont les résultats restent méconnus par la grande majorité des acteurs. L'objectif pour nous à travers ce genre de rencontre est de faire connaître les acquis au niveau de la recherche
02:05et de faire en sorte que les acteurs puissent en bénéficier et puissent vraiment les exploiter à bon escient pour vraiment développer leurs activités.
02:13Aujourd'hui, l'agriculture, l'élevage et autres ne peuvent plus rester comme des filières de subsistance. Ce sont des activités économiques qui peuvent nourrir leurs hommes
02:27et nous travaillons à cela avec Agribus pour faire en sorte que les acteurs qui se sont donnés à ces tâches-là puissent vraiment bénéficier des fruits de leurs activités.
02:39L'objectif de Agribus est de renforcer 60 entreprises championnes, c'est-à-dire des entreprises de grande taille, compte tenu de notre réalité, au Mali, Burkina et Niger, dans les filières avicoles et horticoles,
02:53dans le but d'inspirer les plus petites entreprises et tirer vers le haut tout le maillon de la chaîne de valeurs horticoles et avicoles dans le Sahel, pour qu'ensuite elles puissent aussi aller vers le marché des pays côtiers,
03:05conquérir davantage de parts de marché dans les pays côtiers. Alors, les réalités, il y a beaucoup de similitudes dans les trois pays, mais on ne peut pas faire tout le temps des généralités.
03:15Il y a des difficultés par pays, parfois. Mais je pense que dans le secteur de l'horticulture, par exemple, on dépend beaucoup de l'importation de certains types de sémences et la disponibilité de l'eau.
03:29Aussi, on peut dire de certains types d'équipements. Quand on tend vers l'innovation, on voit toujours comme si l'innovation coûte cher parce que ça vient toujours de l'étranger.
03:39Et il y a aussi le problème de conservation et de transformation parce que quand on produit beaucoup, il faut transformer. Donc, grosso modo, ces problèmes de sémences, de conservation et de transformation est commun aux trois pays.
03:51Mais je pense qu'aussi, il n'y a pas une très grande connaissance du marché et des opportunités dans les pays de la sous-région. Et nous, on cherche à accompagner les entreprises sur ces trois points.
04:03D'abord, sur le plan du défi technique. Donc, quand il y a des difficultés sur le plan de l'eau, de l'accès à l'eau, de la bonne gestion de l'eau parce que souvent, c'est une question de gestion efficace aussi,
04:13ou de sémences ou d'autres techniques à maîtriser pour augmenter la rentabilité de la production, on est là pour fournir des expertises, des experts des Pays-Bas et des experts locaux.
04:25Parce qu'avec ce programme, on veut aussi que les horticulteurs des trois pays sachent qu'on a vraiment des experts valables localement qui peuvent les appuyer pour résoudre ces défis techniques.
04:35Et ensuite, l'accès au marché. Donc, avec le réseautage qu'on fait, on voudrait que les entreprises des trois pays partagent leurs expériences parce qu'il y a des défis auxquels les entrepreneurs,
04:44par exemple, du Burkina, peuvent faire face maintenant que les entreprises du Mali ont déjà vécu, ont surpassé, ou vice-versa, ou celles du Niger.
04:52Et on souhaite que les entreprises aient ces plateformes de communication pour partager les bonnes expériences et s'inspirer mutuellement pour résoudre les défis au quotidien.
05:00Et la facilitation de l'accès au marché. C'est pour ça qu'on les amène vers les marchés des pays révérents, qui sont des pays qui doivent consommer et qui sont déjà en train de consommer
05:10les produits des horticoles des pays sahéliens. Donc, pour cela, on les amène dans des foires, dans des salons, pour qu'ils puissent rencontrer des clients dans ces pays,
05:21même si pour l'agriculture, l'exportation n'est pas encore de vigueur.
05:26Alors, de cette rencontre, comme l'a si bien dit le directeur de la Chambre de commerce, on souhaite faire connaître les innovations faites localement.
05:33On souhaite que les entreprises du Burkina Faso et les chercheurs du Burkina Faso puissent échanger, puissent parler, les entrepreneurs puissent communiquer leurs défis
05:43et que les chercheurs puissent communiquer les recherches, les activités sur lesquelles ils ont déjà avancé et ces solutions qui peuvent être utiles pour ces horticulteurs.
05:55Parfois, on cherche la réponse très loin alors que la réponse est déjà disponible localement. Donc, ces rencontres, pour nous, visent à aller vers cela.
06:03Et aussi, peut-être, il y a des sujets sur lesquels les chercheurs ne travaillent pas encore, que les entrepreneurs peuvent remonter vers les chercheurs pour dire,
06:11nous, il y a ce défi qui est là, on n'a pas de solution pour cela et que les chercheurs puissent se pencher sur ce défi.
06:17Les prochaines étapes, c'est qu'on est en train de finir et finaliser la sélection de la cohorte numéro 2 de Agribus et au Burkina Faso, on va rencontrer les entreprises
06:27qui ont postulé à l'aide de la Chambre de commerce qui a vraiment mobilisé les entreprises burkinabées dans les deux filières pour pouvoir postuler.
06:35Donc, dès qu'on finalise cette sélection, on va commencer la deuxième étape d'accompagnement avec les experts de pub et les experts locaux qu'on aura
06:43et on pourra terminer avec cette deuxième cohorte dans le cadre du programme Agribus.
06:47On espère qu'à la fin de ce programme, avec les recommandations qu'on va envoyer, que ce soit au niveau du partenaire, au niveau des pays,
06:55que ce soit avec les pays partenaires dans les trois pays, qu'on puisse avoir peut-être, pourquoi pas, une suite avec les recommandations qui ont été formulées.
07:13Merci.

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