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Walid Acherchour est déçu par les dernières prestations de l'OM et notamment la lourde défaite 0-3 face au Paris Saint-Germain dimanche soir. Il ne reconnait pas le style de l'entraîneur italien Robero De Zerbi. 

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Transcription
00:00Marseille maintenant dans Génération After, l'OM inexistant dimanche soir contre le PSG au Vélodrome.
00:05L'OM qui n'ait gagné qu'un seul de ses quatre derniers matchs en Ligue 1, c'était contre la Lanterne Rouge Montpellier.
00:10Est-ce qu'on a, nous y compris d'ailleurs, pas vu cet OM un peu trop beau dans ce début de saison ?
00:14Est-ce qu'on n'a pas été un peu naïfs, aveuglés par la victoire spectaculaire à Lyon,
00:18par le carton contre Brest notamment, ou à Montpellier le week-end précédent ?
00:22Et surtout, qu'est-ce que vaut vraiment ce groupe après désormais plus d'un quart de championnat de Ligue 1 ?
00:27Je vous appelle au 32-16 pour en débattre. C'est parti !
00:30Tiens, je commence avec toi, mon cher Walid.
00:32C'est un peu la même question que pour le PSG finalement, à des niveaux différents.
00:35On a encore du mal à juger cet OM, on ne sait pas ce qu'il a dans le ventre,
00:39on ne sait pas ce que De Zerbi veut vraiment faire pour l'instant.
00:41Pour l'instant, face à l'adversité, la vraie adversité, je suis déçu de l'OM,
00:46de Roberto De Zerbi aux joueurs qui composent cette équipe,
00:50un Greenwood, un Aouiberg, un Rabiot, un Balerdi, un Eliwayi.
00:58Tu l'as dit, moi je faisais partie de ceux qui croyaient beaucoup en l'OM.
01:05Et je crois toujours en l'OM pour réaliser leur objectif qui est quand même le podium,
01:10l'objectif initial de l'OM, même si avec l'arrivée d'un Rabiot,
01:14avec l'arrivée d'un Roberto De Zerbi, tu te dis qu'il n'y a plus si affinité.
01:18Mais pour l'instant, ils nous ont montré, en tout cas ils ne nous ont pas montré
01:22qu'ils étaient capables d'avoir mieux pour l'instant en Ligue 1.
01:26Et quand on voit le match contre Nice, quand on voit le match contre le PSG,
01:29quand on voit le match contre Reims en deuxième mi-temps,
01:33quand on voit le match face à Angers à la maison,
01:35il y a pas mal de lacunes dans cette équipe, tant individuellement que collectivement.
01:39Moi je ne reconnais pas mon De Zerbi, pour l'instant.
01:42Celui qui nous a fait kiffer.
01:45Tu as pleuré, j'ai l'impression.
01:47Non, je t'inquiète pas, je suis un homme.
01:49Je t'ai taquiné.
01:50T'es quoi ?
01:50Un homme en vrai.
01:51Bel remarqueur progressiste, c'est bien, ça vaut l'idée.
01:53Vas-y, on avance.
01:55Non, je disais que, c'est une blague, bien évidemment.
01:57Je sais bien.
01:58Mais je disais que je ne l'ai toujours pas, ce De Zerbi,
02:02dans le pressing, dans la hauteur de bloc.
02:05Alors ça n'a jamais été une équipe qui...
02:06Ces équipes ne pressaient pas outrageusement,
02:08mais par rapport à ce que j'ai vu dans le comportement contre le PSG,
02:13j'ai été globalement déçu.
02:15Et je trouve que c'est quand il est revenu à quelque chose
02:17de beaucoup plus simple contre Montpellier,
02:19mais face à une adversité calamiteuse,
02:22que cette équipe-là a retrouvé quelques repères.
02:26Donc oui, moi j'ai l'impression, en tout cas moi,
02:28dimanche, je sors du match, je suis floué
02:31dans mes analyses du début de saison,
02:36par rapport à tout ce que...
02:38Est-ce que c'est inquiétant ?
02:39Par rapport à toutes les promesses que l'Olympique de Marseille
02:42m'avait envoyées, oui.
02:43Aujourd'hui, il y a plusieurs choses pour moi,
02:45parce que je pense que l'Olympique de Marseille
02:47est là où il doit être.
02:48C'est-à-dire qu'il y a un mois, on était déjà ensemble,
02:51moi je disais que...
02:52Comment allait réagir l'Olympique de Marseille
02:54à partir du moment où ils allaient prendre un premier uppercut ?
02:57Et l'uppercut est arrivé à Strasbourg,
02:58à partir du moment où il y a eu cette première défaite.
03:00Et t'as enchaîné avec Angers.
03:03Derrière, tu gagnes face à Montpellier.
03:04Et ensuite, il y a cette défaite contre le PSG,
03:06parce que l'Olympique de Marseille, à un moment donné,
03:09fait face au mur de la réalité,
03:10c'est-à-dire qu'il faut construire une équipe.
03:12Et à partir du moment où il faut construire une équipe,
03:13c'est beaucoup plus compliqué,
03:14parce que dès que t'as passé cette période de l'euphorie,
03:17où t'as gagné des matchs de manière tranquille,
03:19avec des scores larges,
03:21à partir du moment où t'as 2-3 mauvais résultats
03:23qui ne vont pas en ta faveur,
03:24forcément c'est plus compliqué.
03:25Et sur De Zerbi, je pense qu'on a sous-estimé un point
03:27qui pour moi est très important,
03:29sa capacité à être un entraîneur d'une équipe locomotive
03:32dans un grand championnat.
03:34Parce que pour moi,
03:35Brighton, évidemment, il a fait de bonnes choses,
03:37mais la réalité de Brighton
03:38n'est pas celle de l'Olympique de Marseille.
03:40À Brighton, tu fais 3 mauvais résultats,
03:42ça n'apporte pas de conséquences.
03:43À l'Olympique de Marseille, tu fais 2 mauvais résultats,
03:45il y a le Vélodrome qui te le fait seulement.
03:47Et pour moi, j'ai un parallèle qui est évident...
03:50— Donc t'as un vrai doute sur De Zerbi, comme ça ?
03:51Elle est taillée pour un club de la dimension de Marseille ?
03:54— Pour moi, c'est une marge de progression,
03:56parce qu'on s'attarde souvent sur les joueurs,
03:58mais il y a aussi l'entraîneur.
03:59Parce que pour moi, il y a un parallèle à faire,
04:00c'est Unai Emery qui a connu ça
04:02dans des proportions beaucoup plus importantes
04:04entre Séville et PSG.
04:05À savoir, Séville, il faisait des grandes performances
04:08en Liga, face au Barça, face au Real,
04:10et il est allé loin en Ligue Europa,
04:12il en a gagné des Ligues Europa.
04:13Ça allait, mais du côté du PSG,
04:15tous les 3 jours, il est jugé.
04:17— Vous l'avez fait au Arsenal également ?
04:18— Exactement. Roberto De Zerbi, c'est la même chose.
04:20Là, pour le coup, pas tous les 3 jours,
04:22mais chaque semaine, l'Olympique de Marseille
04:24va être l'équipe à battre.
04:25Du côté de Brighton, un match sur 2,
04:27t'étais le challenger.
04:28C'est une nuance, mais qui est très importante.
04:30— Jennifer, quand tu vois le groupe de Marseille,
04:31même l'équipe, parce qu'on ne l'a pas assez dit
04:33avant la réception du PSG,
04:35il y a des joueurs, quand même, qui demandent...
04:37Enfin, il y a quelques doutes.
04:39Luis Henrique, tout le monde s'est emballé
04:40sur 3 ou 4 matchs en début de saison.
04:42Eliouai, il est complètement à l'envers à Marseille,
04:45il était à moitié à l'envers à Lens déjà.
04:47Brassier, qui joue latéral, qui passe en poste.
04:49Murillo, on a des grosses interrogations.
04:50Rabiot, on ne sait pas dans quel état il est,
04:52réellement, et combien de temps il va lui falloir
04:53pour redevenir Rabiot de la Juve.
04:55Est-ce qu'on est surpris, finalement,
04:57devant cette OEM-là, qui est 3e de Ligue 1,
04:59mais qui peut rentrer dans le rang ?
05:01Moi, je ne vais pas reunir ce que je disais
05:03ici, il y a quelques semaines.
05:05En fait, moi, je ne comprends pas.
05:07C'est-à-dire que, quand tu regardes, quand même,
05:10l'effectif, quand tu regardes le coach,
05:11quand tu regardes comment ils ont bâti cette équipe,
05:14honnêtement, tu ne dois pas présenter ce genre de copie.
05:17Et ce que tu dis est très vrai pour Brighton,
05:20mais c'est aussi ce qu'il est venu chercher de Zerbi, c'est ça ?
05:22Bien sûr.
05:23Donc, après, est-ce qu'il va être capable
05:25de transformer l'essai ou pas ?
05:26C'est une question.
05:28Si on pointe des individualités,
05:30oui, il ne faut pas oublier Greenwood,
05:33parce que c'est lui qui a porté aussi
05:35au début de saison cette équipe.
05:38Et là, on ne l'a pas vu.
05:39Eliweyi, pour moi, il n'a jamais rien porté,
05:42ou en tout cas, depuis bien longtemps,
05:44et c'était Montpellier.
05:45On n'a pas vu un bon Eliweyi
05:47depuis très, très, très longtemps.
05:49Je ne suis pas sûre que venir à Marseille,
05:52c'était la meilleure chose
05:53pour se remettre la tête à l'endroit,
05:55mais c'est un autre débat.
05:56Aujourd'hui, honnêtement,
05:57moi, les performances de Marseille,
05:59j'ai un peu de mal à les comprendre,
06:00parce que, normalement,
06:03tu dois présenter autre chose.
06:05Avec ce groupe-là, avec ces joueurs-là ?
06:07Avec un Kondogbia en défense centrale,
06:08avec un Balerdi très moyen,
06:10plus que moyen cette saison ?
06:11Après, Kondogbia défense centrale,
06:13c'est un choix du coach.
06:14Oui, je sais.
06:14Parce que moi, je n'ai pas compris
06:15pourquoi il n'a pas remis le même 11
06:17que face à Montpellier,
06:18avec Lirola de l'autre côté
06:20et Murillo, Cornelius, Balerdi.
06:23La dynamique était bien meilleure,
06:25même si ça reste Montpellier.
06:27Mais remettre Kondogbia
06:28au poste défense centrale,
06:29même si moi, je pense que ça peut être
06:30une bonne idée sur ce type de match,
06:32je pense que c'était un peu trop gros
06:34pour lui.
06:35Surtout que Cornelius a fait...
06:36Moi, je trouve que Cornelius,
06:37c'est le meilleur défenseur de l'OM
06:39depuis le début de saison.
06:40C'est peut-être du nivellement vers le bas,
06:42mais c'est le plus solide,
06:43c'est le plus costaud.
06:44Et dans ce type de match-là,
06:45moi, je ne vois pas pourquoi
06:46il s'en est passé.
06:48Mettre Brassier à gauche,
06:49alors que Brassier, depuis le début de saison,
06:51il est à côté de ses pompes,
06:52mais complet.
06:53C'est vraiment l'ombre
06:54de celui qu'on a vu contre Bresse.
06:55Le mettre à gauche.
06:57Moi, le gros problème,
06:58et je l'ai déjà dit
07:00sur le dernier Génération After,
07:03c'est que j'ai l'impression
07:04que l'Olympique de Marseille
07:05ont acheté des joueurs
07:06à fort potentiel,
07:07un Brassier, un Waihi,
07:08mais qui ne sont pas...
07:10Qui sont des joueurs
07:11qui sont épanouis
07:12dans des footballs
07:14assez simples.
07:15Excusez-moi de l'expression,
07:16peut-être que c'est un peu...
07:17Non, non, non.
07:18Mais assez simples,
07:19avec Eric Roy,
07:20je ne sais pas.
07:21Là, on a deux joueurs,
07:22Waihi et Brassier, par exemple,
07:23qui doivent incarner
07:24des choses très différentes
07:25sous deux herbilles.
07:26Je ne sais pas
07:27s'ils ont l'intelligence de jeu.
07:28Et surtout,
07:29d'arriver dans un contexte
07:30à Marseille où Waihi,
07:31il fait son premier match contre Reims,
07:33il a quatre occasions,
07:34il n'en met pas une,
07:35il se fait siffler.
07:36A chaque fois qu'il joue une équipe,
07:37il se fait massacrer
07:38par les défenseurs centraux
07:39en duel
07:40et qu'il n'arrive pas
07:41à contrecarrer ça.
07:42Et que de l'autre côté,
07:43Brassier,
07:44on a besoin,
07:45du côté de Marseille,
07:47en cassant la ligne
07:48et que Brassier
07:49est incapable de le faire,
07:50bon, tu te dis
07:51qu'il y a quand même
07:52pour certains joueurs,
07:53beaucoup trop de choses
07:54à assimiler trop rapidement.
07:55Tu ne peux pas comparer
07:56les deux
07:57parce que Brassier,
07:58c'est son premier gros club.
07:59En tout cas,
08:00il est en train...
08:01On attendait
08:02qu'il passe un step
08:03après une ou deux grosses saisons,
08:05mais il était toujours considéré
08:07comme un jeune joueur,
08:09comme un espoir.
08:10Waihi,
08:11ça fait quand même
08:12un très bon moment.
08:13On a essayé de nous le vendre,
08:14que toute la Première Ligue
08:15était après lui,
08:16et finalement,
08:17rien du tout.
08:18Yves Valence,
08:19ça ne marche pas.
08:20Il fallait quand même
08:21être un petit peu naïf
08:22pour croire qu'il allait avoir
08:23les épaules pour porter
08:24l'Olympique de Marseille.
08:25Moi, pour le coup,
08:26je voulais Anne Kecha.
08:27Tu disais,
08:28Jennifer,
08:29je ne comprends pas
08:30pourquoi Marseille n'y arrive pas.
08:31C'est-à-dire ?
08:32C'est-à-dire que,
08:33pour moi,
08:34si tu regardes l'effectif,
08:35si tu regardes le coach,
08:36si tu regardes comment ce coach
08:37a l'habitude de développer
08:38les effectifs,
08:39de faire progresser les joueurs
08:40et de mettre en place des choses,
08:41là, moi,
08:43je suis hyper déçue.
08:44Maintenant,
08:45on est 28 octobre,
08:46ok,
08:4729 pardon,
08:48T3,
08:49mais il n'y a pas encore le feu.
08:50Mais on disait tout à l'heure
08:52qu'il faut parler du contenu.
08:55Bon, là,
08:56si on parle du contenu,
08:57le contenu,
08:58il est quand même assez alarmant.
08:59Et puis surtout,
09:00moi, je suis fan de Zerbi,
09:01mais si on doit comparer
09:02avec les débuts de Sampaoli,
09:03les débuts de Tudor,
09:04avec des effectifs quand même...
09:05Ils affichaient
09:06beaucoup plus de personnalité.
09:07Moi, je trouvais
09:08qu'on avait l'idée
09:09et la pâte
09:10était beaucoup plus...
09:11On savait ce qu'on allait voir.
09:12Non, mais c'est même pas
09:13qu'on savait,
09:14c'est qu'on voyait.
09:15Pour l'instant,
09:16De Zerbi,
09:17je le trouve très pertinent
09:18en conférences de presse d'après-match
09:19et même en avant-match
09:20où il est très très bon.
09:21Ce que tu veux dire,
09:22c'est le syndrome Peter Boss,
09:23le meilleur consultant qu'on traîneur.
09:24Non, mais là,
09:25pour le coup,
09:26je ne suis pas là.
09:27Peter Boss est un entraîneur
09:28qui fait du très bon boulot.
09:29Ce que je veux dire,
09:30tu décryptes mieux
09:31ce que tu fais
09:32que plutôt l'appliquer.
09:33Mais pour l'instant,
09:34à chaque fois qu'on fait
09:36On parle,
09:37on est dur avec
09:38l'Olympique de Marseille.
09:39On a Roberto De Zerbi,
09:40il est encore plus dur que nous.
09:41Il est conscient,
09:42il est lucide.
09:43Sauf que,
09:44pour l'instant,
09:45ses équipes
09:46sont très très loin
09:47de ce qu'ils nous...
09:48Du coup,
09:49c'est quoi la quantité...
09:50Toute la semaine, Elton,
09:51et je termine là-dessus,
09:52toute la semaine,
09:53il me dit,
09:54il va falloir avoir
09:55beaucoup de courage.
09:56Moi, j'ai été à Montpellier.
09:57À Montpellier,
09:58quand on fait sur Dazone,
09:59il dit,
10:00c'est quoi les ingrédients ?
10:01Il parle de courage,
10:02de personnalité.
10:03Il dit, il va falloir être...
10:04C'est quoi les ingrédients ?
10:05Toute la conférence de presse
10:06sur la semaine,
10:07la même chose,
10:08il dit,
10:09il va falloir qu'on y aille
10:10avec beaucoup de personnalité,
10:11beaucoup de courage,
10:12aller les chercher,
10:13montrer notre ambition.
10:14Tu vois,
10:15les 10 premières minutes !
10:16Mais tu te dis,
10:17mais attendez les gars,
10:18c'est pas...
10:19Ils ont...
10:20Ce que tu dis là,
10:21il est encore plus inquiétant en fait.
10:22C'est qu'il n'arrive pas
10:23à imprimer ça
10:24ou qu'il n'a pas les joueurs
10:25suffisamment importants
10:26de personnalité pour le match.
10:27Tu vois,
10:28Mélodrome qui s'enflamme,
10:2966 000,
10:30c'est incroyable, etc.
10:34C'est incroyable !
10:35C'est incroyable !
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