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Le Premier ministre a subi une opération chirurgicale le week-end du 26 octobre. "Tout s'est très bien passé", précise un communiqué de presse signé de son médecin.

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Transcription
00:00Anthony Lebo, vous êtes avec nous, bonsoir, du service politique, parce qu'on a appris que le Premier Ministre avait été opéré aujourd'hui.
00:05Enfin, il a été opéré dans le week-end, on l'a appris aujourd'hui.
00:07Oui, absolument. Communication du médecin du Premier Ministre, qui nous est parvenu il y a une demi-heure maintenant, voici ce que dit le communiqué.
00:15« Le Premier Ministre a été opéré ce week-end d'une lésion cervicale dont les résultats de l'analyse seront connus d'ici quelques semaines.
00:23Tout s'est très bien passé », écrit le médecin de Michel Barnier. Le communiqué poursuit.
00:28Il a repris normalement son travail aujourd'hui à l'hôtel de Matignon et recommencera ses activités publiques avec le Conseil des ministres ce jeudi 31 octobre.
00:36Est-ce que ça veut dire quand même que son agenda est bouleversé d'ici jeudi, alors ?
00:39Alors oui, puisque demain, il y a les questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
00:43Mercredi, il y a les questions au gouvernement au Sénat.
00:46Si on en croit, effectivement, ce communiqué de presse, Michel Barnier n'assistera donc pas aux questions au gouvernement dans ces deux assemblées.
00:53Ce qui est à noter aussi, c'est la transparence qui a été choisie par Matignon, qui a décidé de communiquer sur l'état de santé du Premier ministre et sur cette opération qui s'est produite ce week-end.
01:04On va en parler avec le docteur Jérôme Martier qui est avec nous.
01:08Bonsoir, docteur.
01:09Opération d'une lésion cervicale, ça peut vouloir dire quoi ?
01:13Qu'est-ce que ça signifie ? Comment se passe l'intervention ? Et pourquoi est-ce qu'elle est nécessaire ?
01:18D'abord, on ne sait très peu de choses.
01:20Vous me dites lésion cervicale. Est-ce que c'est de l'os ? Est-ce que c'est du tissu mou ?
01:26Manifestement, on nous dit que les analyses seront connues dans quelques semaines ou quelques jours ou quelques semaines.
01:31Ça veut dire qu'il y a ce qu'on appelle une anatomopathologie, c'est-à-dire qu'on va étudier les cellules de ce que l'on a enlevé de façon à voir quelle est la nature tissulaire de la partie que l'on a enlevée.
01:46Est-ce que c'est bénin ? Est-ce que c'est malin ? Etc.
01:48C'est très très difficile de se prononcer. On ne peut pas du tout se prononcer.
01:52Ce que l'on sait, c'est que le Premier ministre va reprendre son activité assez vite.
01:56Donc on n'est pas sur une opération importante ou délabrante.
02:00On est sur une intervention probablement bénigne, avec encore une fois une reprise rapide.
02:06Et ce qu'il faut saluer, effectivement, c'est la transparence.
02:08On a tellement été habitués à ce que l'on fasse des choses.
02:10Là, on nous le dit.
02:12– Mais qu'est-ce qui nécessite pour les médecins de passer au stade de l'intervention ?
02:18– Encore une fois, cher Alain, c'est difficile de répondre à cela, parce que…
02:24– Parce que ça veut dire qu'il y a un suivi.
02:26Ça n'a pas été diagnostiqué dans le week-end.
02:29Il y avait quand même une douleur, quelque chose.
02:31– Non, pas nécessairement.
02:32Ça peut être quelque chose que l'on détecte lors d'un examen
02:35et où l'on intervient rapidement afin d'éviter d'avoir une lésion qui s'aggrave.
02:41Ça peut être dû, effectivement, à quelque chose qui est douloureux ou handicapant
02:46qui fait que l'intervention chirurgicale est nécessaire.
02:50Vous savez, l'intervention chirurgicale, c'est toujours un bénéfice-risque.
02:53Donc, il faut que le bénéfice soit supérieur au risque.
02:55À partir de là, une fois que cela est mesuré, on fait l'intervention
02:58et puis on analyse de façon à ensuite mettre en place un traitement
03:03ou pas, d'ailleurs, en fonction de ce que l'on va trouver.
03:05– Mais ça se fait en ambulatoire, donc, maintenant, c'est ça, quasiment ?
03:08– Là, c'est manifestement, oui, de l'ambulatoire.
03:10– Mais ça nécessite un peu de repos.
03:12– Je veux vous dire, sans avoir les éléments de dossier,
03:15sans avoir plus d'éléments qu'intervention chirurgicale,
03:17c'est extrêmement difficile de vous dire ce dont il s'agit.
03:20Tout ce que l'on peut dire, c'est que le Premier ministre prend son activité rapidement,
03:23donc, manifestement, on est devant quelque chose qui permet cette reprise,
03:27donc qui n'est pas une grosse opération.
03:29Et ensuite, on en saura plus puisqu'ils sont manifestement transparents.
03:32– D'accord, mais voilà, pour qu'on résume bien,
03:36il faut attendre maintenant les résultats d'analyse
03:39pour savoir précisément ce dont souffrait le Premier ministre.
03:43– Voilà, vers quoi l'on se situe, et n'oublions pas quand même de dire
03:49que Premier ministre ou qui dame, il y a quelque chose qui s'appelle le secret médical,
03:55et donc, c'est le secret médical, seul le patient peut en délivrer le médecin.
03:59Donc, ça veut dire que si le Premier ministre accepte que l'on dise ce qu'il a,
04:02à ce moment-là, on saura ce qu'il a.
04:04Mais si le Premier ministre ne veut pas que ça se sache,
04:06il est tout à fait normal d'ailleurs…
04:07– C'est évident, mais docteur, à partir du moment où le patient est le Premier ministre
04:11et qu'il décide lui-même, par ses services, de dire
04:14« j'ai été opéré dans le week-end », il y a quand même une volonté de transparence.
04:17Il y aura sûrement un suivi, donc voilà.
04:18– Encore une fois, on n'est plus dans les années 80, donc c'est très bien.
04:22– D'accord, merci docteur Marti, merci d'avoir été avec nous pour ces précisions.
04:26Donc, reprise du travail pour le chef du gouvernement.
04:28– Ce jeudi 31 octobre pour le Conseil des ministres.
04:31– Merci Anthony Lébos.

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