Des agents de sécurité présidentielle publiaient leurs parcours de course sur une application de partage de données sportives. Dans plusieurs cas, cela a permis d'anticiper les lieux d'hébergement choisis par l'Élysée pour le président lors de ses visites.
## Une faille dans la sécurité ?
Le journal Le Monde a souligné le risque potentiel pour la sécurité du président de la République suite à l'analyse des données accessibles sur l'application Strava, qui est utilisée par des athlètes du monde entier. Plusieurs membres de la garde rapprochée de l'Élysée, également connus sous le nom de groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), ont l'habitude de partager les tracés GPS de leurs footings, réalisés à l'aide de montres connectées ou de téléphones. Ces informations en ligne ont parfois permis d'identifier plusieurs jours à l'avance l'endroit où le président devait séjourner, bien que cela reste une information confidentielle.
## Des présences anticipées révélatrices
Le Monde a pu localiser les profils publics de douze gardes du GSPR. Entre 2016 et 2024, ces derniers ont partagé les parcours de course correspondant à plus de 100 déplacements des présidents François Hollande et Emmanuel Macron, en France ou à l'étranger. Ces informations deviennent particulièrement sensibles lorsque les agents font des repérages quelques jours avant l'arrivée du président pour sécuriser son lieu de séjour, où ils pourraient aussi rester pendant un certain temps et d'où ils commencent leurs course.
## Des informations compromettantes
Les données publiques sur Strava permettaient d’anticiper des visites, comme celle d'Emmanuel Macron à Lund (Suède) en janvier 2024, révélée trois jours avant son arrivée. De telles données, comme le parcours d'un agent du GSPR à Vilnius (Lituanie) en septembre 2020, ont même été utilisées pour identifier des hôtels réservés par l'Élysée, avant que le président n'y arrive. Ce fut également le cas, deux jours avant les funérailles de la reine Elizabeth II, quand des agents ont couru à proximité de l'hôtel Savoy à Londres.
## Une analyse alarmante
Au total, Le Monde indique qu'il a été possible de repérer au moins dix hôtels utilisés par le président, grâce aux données publiées par les membres du GSPR sur Strava. Ces informations sont critiques et pourraient être exploitées par des individus malintentionnés, qui pourraient facilement suivre les déplacements du président via ces données.
## Réaction de l'Élysée
Le journal a affirmé avoir anonymisé les informations sensibles avant publication et notifié l'Élysée dix jours auparavant. La présidence, dans un communiqué, a assuré que si le lieu de villégiature du président était identifiée, son domicile demeurerait sécurisé, minimisant ainsi le risque. Ils ont aussi estimé que les effets de cette situation étaient minimes, maintenant leur position auprès des contacts.
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## Une faille dans la sécurité ?
Le journal Le Monde a souligné le risque potentiel pour la sécurité du président de la République suite à l'analyse des données accessibles sur l'application Strava, qui est utilisée par des athlètes du monde entier. Plusieurs membres de la garde rapprochée de l'Élysée, également connus sous le nom de groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), ont l'habitude de partager les tracés GPS de leurs footings, réalisés à l'aide de montres connectées ou de téléphones. Ces informations en ligne ont parfois permis d'identifier plusieurs jours à l'avance l'endroit où le président devait séjourner, bien que cela reste une information confidentielle.
## Des présences anticipées révélatrices
Le Monde a pu localiser les profils publics de douze gardes du GSPR. Entre 2016 et 2024, ces derniers ont partagé les parcours de course correspondant à plus de 100 déplacements des présidents François Hollande et Emmanuel Macron, en France ou à l'étranger. Ces informations deviennent particulièrement sensibles lorsque les agents font des repérages quelques jours avant l'arrivée du président pour sécuriser son lieu de séjour, où ils pourraient aussi rester pendant un certain temps et d'où ils commencent leurs course.
## Des informations compromettantes
Les données publiques sur Strava permettaient d’anticiper des visites, comme celle d'Emmanuel Macron à Lund (Suède) en janvier 2024, révélée trois jours avant son arrivée. De telles données, comme le parcours d'un agent du GSPR à Vilnius (Lituanie) en septembre 2020, ont même été utilisées pour identifier des hôtels réservés par l'Élysée, avant que le président n'y arrive. Ce fut également le cas, deux jours avant les funérailles de la reine Elizabeth II, quand des agents ont couru à proximité de l'hôtel Savoy à Londres.
## Une analyse alarmante
Au total, Le Monde indique qu'il a été possible de repérer au moins dix hôtels utilisés par le président, grâce aux données publiées par les membres du GSPR sur Strava. Ces informations sont critiques et pourraient être exploitées par des individus malintentionnés, qui pourraient facilement suivre les déplacements du président via ces données.
## Réaction de l'Élysée
Le journal a affirmé avoir anonymisé les informations sensibles avant publication et notifié l'Élysée dix jours auparavant. La présidence, dans un communiqué, a assuré que si le lieu de villégiature du président était identifiée, son domicile demeurerait sécurisé, minimisant ainsi le risque. Ils ont aussi estimé que les effets de cette situation étaient minimes, maintenant leur position auprès des contacts.
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00:00Des agents de sécurité présidentielle publiaient leur parcours de course sur une application d'eux.
00:05Partage de données sportives, dans plusieurs cas.
00:08Cela a permis d'anticiper les lieux d'hébergement choisis par l'Élysée pour le président lors d'eux.
00:12Ses visites, une faille dans la sécurité, le Journal Le Monde a souligné le risque potentiel pour la sécurité du président de la République.
00:20Suite à l'analyse des données accessibles sur l'application Strava,
00:24qui est utilisée par des athlètes du monde entier, plusieurs membres de la garde rapprochés de l'Élysée,
00:29également connus sous le nom de groupe de sécurité de la présidence de la République GSPR,
00:34ont l'habitude de partager les tracés GPS de leurs footings, réalisés à l'aide de montres connectées ou de téléphone.
00:40Ces informations en ligne ont parfois permis d'identifier plusieurs jours à l'avance l'endroit où le président devait séjourner.
00:47Bien que cela reste une information confidentielle,
00:49Le Monde a pu localiser les profils publics de 12 gardes du GSPR, entre 2016 et 2000.
00:56Ces derniers ont partagé les parcours de courses correspondant à plus de 100 déplacements des
01:01Président François Hollande et Emmanuel Macron en France ou à l'étranger.
01:05Ces informations deviennent particulièrement sensibles lorsque les agents font des repérages.
01:10Quelques jours avant l'arrivée du président pour sécuriser son lieu de séjour,
01:14où il pourrait aussi rester pendant un certain tas et d'où il commence leur course.
01:18Les données publiques sur Strava permettaient d'anticiper des visites,
01:21comme celle d'Emmanuel Macron à Lannes-Suède en janvier 2000.
01:26Révélées trois jours avant son arrivée, de telles données,
01:28comme le parcours de l'agent du GSPR à Vilnius-Lituani en septembre 2020,
01:33ont même été utilisées pour identifier des hôtels réservés par l'Elysée.
01:37Avant que le président n'y arrive, ce fut également le cas,
01:40deux jours avant les funérailles de la Reine Elisabeth II.
01:43Quand des agents ont couru à proximité de l'hôtel Savoie à Londres, au total,
01:48Le Monde indique qu'il a été possible de repérer au moins 10 hôtels utilisés par le président.
01:53Grâce aux données publiées par les membres du GSPR sur Strava,
01:56ces informations sont critiques et pourraient être exploitées par des individus mal intentionnés,
02:01qui pourraient facilement suivre les déplacements du président via ces données.
02:05Le journal a affirmé avoir anonymisé les informations sensibles avant publication et notifié.
02:10L'Elysée dix jours auparavant, la présidence, dans un communiqué,
02:14a assuré que si le lieu de villégiature du président était identifié,
02:18son domicile demeurait sécurisé, minimisant ainsi le risque.
02:21Ils ont aussi estimé que les effets de cette situation étaient minimes.
02:25Maintenant leur position auprès des contacts, en plus des questions de sécurité,
02:29Le Monde s'est aussi penché sur l'avis privé des agents du GSPR,
02:33notant que certaines publications sur Strava pourraient exposer des données personnelles.
02:38Telles que photos, noms ou adressés,
02:40des membres de l'Elysée ont transmis des informations sur leurs activités,
02:43y compris des footings autour de la résidence présidentielle de Brégançon.
02:47Ce n'est pas la première fois que des enquêtes soulèvent des inquiétudes au sujet de données.
02:52Sensible publié sur Strava, en 2018.
02:55Une enquête avait déjà montré comment cette application permettait d'identifier des soldats
02:59français en opération extérieure.
03:02Mettant en évidence le fait que certaines consignes de sécurité n'étaient pas suivies,
03:06la situation a posé des questions sur la vigilance nécessaire pour sécuriser les opérations.
03:11Sensible.
03:12Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo.
03:15N'oubliez pas que je lis maintenant tous vos commentaires.
03:18Abonnez-vous et à bientôt pour de nouvelles vidéos.