Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 24/10/2024.
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00:00Allez, il est temps de savourer les images lilloises et brestoises Raphaël avec cette victoire et ce match nul.
00:05Exactement, on va commencer par la victoire de Lille qui s'est offert à l'Atlético de Madrid après avoir battu lors de la précédente journée le Real.
00:12La victoire 3-1 du LOS que ça avait mal démarré avec l'offrande de Touré, le pauvre défenseur lillois qui derrière, c'est de sa faute malheureusement pour lui, c'est Alvarez qui va ouvrir le score.
00:23Mais il y a l'égalisation magnifique de Gégrovin à la 61ème minute de jeu. Derrière, pénalty, pas pénalty, en tout cas Lille va en bénéficiant, profiter et Jonathan David va ne pas trembler pour marquer à un quart d'heure de la fin 2-1 puis David le doublé, 89ème minute de jeu pour la victoire des Lillois, incroyable, magnifique 3-1 donc.
00:45Et un peu plus tôt dans la soirée, Brest a fait match nul face au Bayer Leverkusen à domicile, il y avait eu l'ouverture du score de Wirth, vous l'avez vu, pour les Allemands, pour le Bayer Leverkusen, mais Pierre Lesmelou va offrir le point du match nul.
00:57Brest est toujours un vaincu dans cette Ligue des champions, 2 victoires et un match nul, nos clubs français brillent en 7-1.
01:03Et oui, et bravo à Pierre Lesmelou pour ce but magnifique. Alors, pour Lille et pour Brest, est-ce qu'on peut encore, est-ce qu'on doit encore parler de surprises vu leur début de saison en Ligue des champions ?
01:12C'est oui, c'est non ou c'est autre chose ? Regardons les ardoises. Allez, c'est parti. Pour Camille, c'est oui mais tant mieux bien sûr. Oui pour Vikas, oui pour Bruno, oui et non. Ah, elle différencie les deux clubs.
01:24Oui pour Lille et non pour Brest.
01:25Voilà. Non, je suis désolé, Olivier nous dit que ce ne sont plus des surprises. Et oui pour Raphou. Alors, oui pour Lille et non pour Brest, c'est ça ou l'inverse ?
01:34C'est ça.
01:34Expliquez-moi pour Lille.
01:36Parce que c'est bien de voir le résultat et on est très heureux que tout est bien tourné en faveur des Lillois. Mais je suis désolé, moi j'aurais aimé que Bruno Genesio qui est un entraîneur que j'apprécie, soit un petit peu modeste.
01:50Il a joué un petit peu comme Peter Bosch finalement, l'entraîneur du PSG face au PSG en disant bah écoutez, parfois il y a tout qui tourne bien, voilà. On a été heureux sur ce match mais on a gagné et ça fait partie du foot.
02:01Souvent les clubs français ne tournent pas du bon côté. Mais là, on a l'impression qu'il avait tout prévu. Il avait prévu que Cabela se pète et que Zegrova rentre à la 15ème et il avait prévu qu'il y ait ce pénalty qu'on n'a pas très bien compris, qu'il y ait un concours de bonne taux et que finalement, il y ait le but.
02:15Et qu'il y ait aussi le cousin de Dembélé avant-centre de l'Atlético hier soir.
02:20Non, forcément, il y a tout qui tourne bien et bravo au Lillois. Evidemment, c'est super pour les clubs français qu'il y ait des résultats positifs. Mais parfois, il y a des résultats heureux et je trouve que le résultat de hier est un vrai résultat heureux et ils en profitent.
02:35Du côté de Brest, depuis le début de cette campagne de Ligue des champions, parfois ils sont malmenés mais ils sont quand même dans le vrai. Hier, je n'ai pas vu une équipe qui était traumatisée de recevoir le champion d'Allemagne, le vainqueur de la Coupe d'Allemagne et le finaliste de la Ligue Europa.
02:48Ils ont subi à certains moments mais ils sont toujours cohérents, ils jouent, ils ne paniquent pas, ils ne sont pas impressionnés par la Ligue des champions. Et ça depuis le premier match.
02:56Alors évidemment, St-Hongras et St-Édouard, ce n'est pas des monstres. Mais quand même, on a vu des clubs français se faire ratatiner par des équipes de qualité inférieure.
03:06Donc, c'est pour ça. Pour Lille, je trouve qu'il y a énormément de réussite et Brest est vraiment dans la continuité de ce qu'il y a depuis maintenant janvier 2023 quand Éric Roy est arrivé. Donc, bravo à eux.
03:16– Aucune surprise pour Olivier Rouillet. – J'ai écouté Karine avec beaucoup d'attention.
03:20– Et tu allais hurler. – Non, pas du tout. Mais alors pour une fois que la pièce tourne du bon côté, si la pièce est tournée du bon côté, c'est parce que l'entraîneur de Lille a pris ses responsabilités, il a pris des risques.
03:31Alors vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous avez le droit. Mais en tout cas, il a pris ses risques. Alors peut-être que lui, il a imaginé dans sa tête la façon dont ça allait se passer.
03:37Mais je vous rappelle quand même qu'à la 40e ou 39e, Lille a eu une superbe occasion. Il pouvait déjà revenir 1-1-1 à la mi-temps. Ce qui s'est passé en seconde mi-temps, c'est que les joueurs...
03:49– Tu as vu les occasions du cousin Dembélé ou pas ? – Mais je m'en fous du cousin Dembélé. Vous pouvez toujours dire ce que vous voulez quand c'est nous. En l'occurrence, Dembélé, on râle.
03:58Mais moi, je m'en fous de Sorlotte. Je suis bien content. – Vous avez râlé quand c'était Dembélé. Sur Sorlotte, vous êtes content. Moi, je ne comprends plus rien au foot.
04:04– Je suis bien content qu'il ait les pieds carrés. – On est tous heureux. Mais j'ai du mal à croire que ce soit planifié. Quand on a vu la compo hier à 20h, on a tous bondi.
04:13– Ce n'est pas un problème de planification. Je tente de vous expliquer quelque chose. Simplement, en deuxième période, qu'est-ce qui s'est passé ? Bruno a sorti certains joueurs.
04:22Il a fait rentrer des joueurs d'expérience. Et par hasard, ces joueurs d'expérience, ce sont eux qui ont fait gagner le match. Parce que ce sont eux qui ont marqué les buts.
04:29Et ce sont eux qui ont amené Inéssis. – On va l'écouter, votre super-héros. Bruno Genesio, en interview. Allez, on l'écoute.
04:37– La chance, ça n'existe pas dans le football. Il faut la provoquer. Il faut aller la chercher. Je suis fier de mes joueurs, fier de mon staff, parce que je suis souvent mis en avant
04:45dans ces soirées-là, lorsque ça se passe bien. C'est une équipe qui n'avait pas perdu chez elle depuis très longtemps en Champions League. Donc on savait que ça allait être très dur.
04:53C'est une grosse, grosse performance. J'ai presque envie de dire que c'est une performance qui est encore supérieure à celle qu'on a faite chez nous contre l'Oréal.
05:01Il faut reconnaître qu'entre une équipe et meilleur. Et je pense que ce soir, on a été meilleur que l'Athletico.
05:05– Voilà. Pour Bruno Genesio, il y a Karine qui n'arrêtait pas de pousser des petits cris pendant le colère.
05:10– Non mais j'ai l'impression d'entendre Olivier Létan, qui a pris le corps de Bruno Genesio. C'est très perturbant.
05:16– Non mais une fois qu'on a dit ça, franchement, moi j'ai vu une image sur X, X Twitter, où « Quelle est votre ville préférée en Espagne ? »
05:25Et à la place de Madrid, il y a marqué Lille. Je ne sais plus quel tousseau ça avait ça, mais j'ai trouvé ça drôle.
05:29Parce que là, battre les deux clubs de Madrid, c'est extraordinaire. Il faut le dire, il faut le redire.
05:35C'est extraordinaire. Maintenant, hier, ça tourne bien, et tant mieux.
05:39– Mais pourquoi ça tourne bien ? Pourquoi ? – Parce que t'as vu le match, bon sang !
05:43– Mais attendez-moi. C'est marrant parce que…
05:45– Mais le pénalty… – Non mais quand ce sont nous qui prenons des roustes
05:48ou que ça ne tourne pas bien, alors là, il y a des explications.
05:52– Mais non, je veux juste être un tout petit peu honnête en deux jours.
05:55La veille, j'entends « Le pénalty du PSG, il n'y est pas. On s'en fout, c'est un Club France, ce n'est pas le rapport. »
05:59Et hier, on n'en parle pas. Il faut être mesuré dans les baguettes quand même.
06:03– Ça, Genesio ou n'importe qui, personne n'y… On est tous, moi aussi, je suis le premier étonné.
06:07Je n'ai pas compris cette histoire de pénalty. – Et tant mieux, une fois de plus.
06:10– C'est un allééen match qui est dans le bon sens. – Et bien oui, mais reconnais-le, c'est tout.
06:13Je suis très content que ça puisse… – Et pour bref, je n'ai jamais dit le contraire.
06:16Simplement, la réponse, il a fallu que Jonathan David marque le pénalty
06:21alors que ça faisait cinq minutes qu'il était sur le terrain.
06:24Ensuite, dix minutes après… – Il le tient très bien.
06:26– Dix minutes après ou douze minutes après, il marque un pénalty.
06:28Alors certes, le ballon est détourné, mais ça fait partie des choses.
06:32En tout cas, vous ne pouvez pas m'empêcher de penser…
06:35– Ce n'est pas une surprise. – … que la stratégie mise en place
06:40par Bruno, elle a été payante et moi, j'en suis content.
06:43– Alors juste pour préciser à Olivier quand même, cette histoire de pénalty,
06:46elle ne passe pas du tout du côté de l'Atlético-Madrid.
06:49Le club espagnol a formulé une plainte officielle, oui oui, auprès de l'UFA
06:54pour la faute sifflée dans la surface des Colchoneros.
06:57On rappelle cette action avec Benjamin André et Coquet à la 71e minute.
07:01Un fait de jeu considéré comme une erreur d'arbitrage par les madrilènes.
07:05Une défaite qui coûte très cher à l'Atlético, 27e après trois journées.
07:09Et donc ça, les observateurs espagnols, ils ne l'avaient pas prévu non plus.
07:12D'ailleurs, à l'issue du match, l'ambiance était très très tendue.
07:15Les journalistes ont un petit peu titillé Diego Simeone et regardez ce qui s'est passé.
07:20– Je voudrais te poser la question au sujet de l'ambiance au Metropolitano
07:23après plusieurs semaines, plusieurs jours compliqués.
07:26Comment tu l'as vécu de l'intérieur ?
07:32– Comment ça s'est vécu ?
07:36– Je l'ai vécu comme tout le monde.
07:41– La froideur, ça s'appelle.
07:43Et la presse espagnole évoque aujourd'hui une équipe de l'Atlético sans flammes.
07:47Ils sont très durs avec les coéquipiers d'Antoine Griezmann.
07:50Ils se projettent déjà sur les prochaines rencontres européennes du mois de novembre
07:54avec une finale pour l'Atlético.
07:56Ce sera évidemment face à Paris déjà pour jouer sur la Ligue des champions cette semaine.
08:00– Parce qu'il y a quand même un truc qu'on n'avait pas vu venir, Bruno.
08:02C'est que les matchs du PSG contre l'Atlético et contre le Bayern
08:05ce sont les matchs des mal classés.
08:07Et celles-là, surtout après le début de la Ligue des champions du Bayern,
08:10on n'avait pas vu.
08:11C'est une autre histoire, on aura le temps d'en reparler.
08:13– Je suis prêt.
08:14– On se concentre, oui, oui, je sais bien.
08:15Mais là, le temps tourne.
08:16Je vous laisse tous les deux votre passage sur l'idée Brest.
08:18Ce sont des surprises encore et toujours ?
08:20– Par rapport à Brest, bien évidemment.
08:22Mais quel plaisir de voir cette équipe de Brest.
08:26Je me suis fait une petite réflexion hier en regardant ce match de Brest.
08:30J'avais l'impression de revenir dans les années 90,
08:31de me revoir des matchs de Sochaux, de Caen en Coupe d'Europe,
08:35qui regardaient droit dans les yeux les cadors européens.
08:38Moi, hier soir, à la 92ème minute,
08:40quand ils ont leur dernière contre-attaque, côté gauche là,
08:42je suis debout dans mon salon en hurlant, en disant « vas-y ! ».
08:44J'avais envie que ça passe.
08:46Parce qu'en fait, cette équipe d'Éric Roy,
08:48elle regarde droit dans les yeux.
08:49Elle s'est fait bouger quand même.
08:50Première mi-temps, ça a quand même été compliqué.
08:53Mais moi, de voir cette deuxième mi-temps
08:55où ils viennent violenter le Bayern et Leverkusen,
08:58où ils viennent faire comprendre, ils les font disjoncter.
09:02Mentalement, tu sens Leverkusen qui disjoncte dans ce qu'ils font.
09:06C'était franchement génial.
09:07Mais c'est une surprise parce que je pense,
09:09ça c'est un avis perso,
09:11je pense que et l'Atletico, et le Bayern Leverkusen,
09:14les joueurs dans la tête, on n'enlèvera pas qu'ils prennent tous de haut
09:17le football français.
09:17Et ils continuent, et c'est une erreur.
09:19Bien évidemment.
09:19Tiens Boulot, autre erreur.
09:21Bingo !
09:22Vous allez sur le banc.
09:23Hier, vous étiez en train de regarder le match,
09:24et pas l'équipe de Greg, alors que c'était la même heure.
09:26Sur le banc.
09:27A toute à l'heure, je suis désolé.
09:30Non mais sérieusement, j'ai pas le choix moi.
09:33Je l'ai regardé en replay.
09:35Vous êtes un très mauvais camarade.
09:37Il y a deux télés.
09:38En plus, il y a les pouvoirs d'achat.
09:40Encore plus sur le banc.
09:41Et Brest, vous parlez de Brest,
09:43même s'il ne nous a pas regardé, Bruno Salomon.
09:45Allez, mathématiquement, à un point,
09:47voire deux points de la qualification pour les barrages,
09:50pour les fameux 16e de finale.
09:51On a toujours cette infographie avec notre mathématicien
09:54et puis le football manager.
09:55Il manque deux points.
09:57Allez, si on veut aller sur neuf points,
10:00donc deux points, et puis si on veut regarder du côté de Lille,
10:02ils ont six points, il leur faut aller une victoire
10:04pour s'assurer le top 24.
10:06C'est assez incroyable de se dire que là,
10:08il va rester quatre journées à disputer,
10:10enfin cinq journées, pardon,
10:12et que ces équipes peuvent se qualifier déjà.
10:14C'est génial. Je vais aller un peu plus loin.
10:15Il y a 62% de chances de voir les quatre clubs français
10:18au moins en barrage.
10:20Donc là, quand même, c'est inespéré.
10:2262% de chances.
10:24Mais c'est 24, les barrages, Karine.
10:26Je vous rappelle la règle.
10:27Oui, c'est tout le monde, c'est comme l'euro.
10:29Mais vous le savez, on l'a déjà fait, vous connaissez la règle.
10:31Ah, c'est embêtant.
10:32Du cache de rassaut, bonsoir.
10:34Toujours des surprises ?
10:36Parce que malgré le début de saison,
10:38je rejoins ce que disait Bruno,
10:40les Vercouzen et l'équipe B, ils ont des bons joueurs,
10:42ils viennent souvent tout ça, mais quand même.
10:44Et derrière, ils n'ont pas peur.
10:46Il y a quand même un énorme déséquilibre
10:48financier, d'effectifs,
10:50mais j'étais assez impressionné.
10:52Je pensais qu'ils allaient prendre un deuxième but.
10:55On est sur Brest.
10:57Ils ne se sont pas effondrés,
10:59ils ont continué à bien jouer, à ressortir les ballons,
11:01à vraiment jouer leur football,
11:03sans pression, avec
11:05les Vercouzen, qui est une grosse équipe.
11:07Et pour Lille ?
11:09Moi, c'est gênant,
11:11quand même.
11:13Tu le défends, mais
11:15je pense que son plan de jeu, il était celui-là.
11:17On tient le coup, et pourquoi pas.
11:19Mais c'est un peu gênant de nous faire croire
11:21qu'il avait mis un plan de jeu qui a fonctionné,
11:23qu'ils ont bien joué, qu'ils ont mérité.
11:25Le débrief aurait pu être un peu plus d'humilité.
11:27On a raté des choses,
11:29on a failli perdre.
11:31Surtout qu'il a mis l'équipe B, parce qu'il y avait le match de Lens ce week-end.
11:33Olivier Leton l'a répété 50 fois.
11:35Exagérez pas avec l'équipe B !
11:37Il a changé 4 joueurs, c'est pas le problème.
11:39Il avait 8 absents, il a changé 4 joueurs.
11:41Mais arrêtez un peu !
11:43Quand il n'y a pas David et Zégrova, pardon !
11:45Mais arrêtez un peu !
11:47Mais en fait,
11:49quel est le problème ?
11:51Je ne comprends pas dans votre analyse.
11:53Il n'y a pas de problème avec la victoire.
11:55Il y avait un problème sur l'avant-match par rapport au retrait.
11:57Un entraîneur a le droit de changer la composition de son équipe.
11:59Parce qu'il sait très bien qu'il a des...
12:01Cette semaine, il a des échéances qui sont compliquées.
12:03Il a le droit de changer.
12:05J'ai l'impression...
12:07Olivier,
12:09vous entendez la musique, c'est comme aux Oscars.
12:11Prenez votre Oscar et allez en coulisses.
12:13Dans un instant, le truc, le petit filet,
12:15au MPG J-3.
12:17Ça vous ennuie, mais moi ça me démonte.
12:19C'est un concours de circonstances.
12:21Mais reconnais-le, c'est tout.
12:23Allez, tout de suite.
12:25Coupez !