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Regardez L'invité de 9h40 avec Amandine Bégot du 16 octobre 2024.

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00:00« Je me voyais déjà en haut de l'affiche, rendi fois plus gros que n'importe qui, mon nom s'étalait.
00:10Je me voyais déjà adulé et riche, signant mes photos aux admirateurs qui se boustulaient. »
00:17Mesdames, Messieurs, vous aimiez Aznavour, et bien vous allez l'aimer encore plus grâce à Monsieur Aznavour,
00:22le film qui sortira en salle mercredi prochain, le 23 octobre, et on est très heureux de recevoir ce matin
00:27les deux co-réalisateurs, Grand Corps Malade et Mehdi Idir. Bonjour et bienvenue à vous, Messieurs.
00:32Bonjour.
00:33La question que je me pose d'abord, vous êtes jeunes, Charles Aznavour c'est quand même une ancienne génération,
00:38pourquoi lui, pourquoi vous ?
00:40On est jeunes quasiment, quelque chose près.
00:44On est presque jeunes. Alors rapidement on a en fait ce projet, il est né même avec lui,
00:48en fait le gendre de Charles Aznavour c'est Jean Rachid qui est mon producteur en musique depuis le début,
00:52qui est notre producteur du film, et c'est vrai qu'il avait confié, Charles, la responsabilité de ce film à Jean Rachid.
01:00Il a adoubé ce projet.
01:02Jean Rachid avait parlé de Mehdi et moi pour le réaliser, puisqu'on avait déjà fait notre premier film, Patient,
01:07Charles Aznavour avait vu Patient et il nous a validés.
01:10C'est de la classe quand même.
01:11C'est de la classe et surtout ça donne un peu de force et de confiance, parce que quand tu t'attaques à un tel projet,
01:15c'est bien de savoir qu'il était avec nous.
01:17Est-ce qu'il vous a donné des petites conditions quand même ? Il ne vous a pas donné un chèque en blanc sur le projet ?
01:22Non, non, mais lui il était attaché à ce qu'on parle plutôt de l'avant-succès.
01:27Alors on a un peu négocié avec lui en disant, ouais mais tu sais la suite c'est quand même...
01:33Il était comment dans la discussion Aznavour ? Il était facile ou pas ?
01:36Ouais, très facile, très curieux. Non vraiment, sincèrement, sincèrement.
01:40Et très curieux en fait. En tout cas moi la dernière fois que je l'ai vu, il revenait d'une tournée au Japon
01:45et il m'a parlé de designers japonais et puis de nouvelles technologies.
01:49Il m'a parlé de sables japonaises en me disant, puisque vous êtes petit de taille, là-bas ils font des trucs de petite taille.
01:55C'est vrai ? Mais Didier, vous évoquez le fait qu'il voulait qu'on parle aussi de l'avant-succès.
02:02Alors moi j'aime beaucoup beaucoup Aznavour, mais c'est vrai que je ne le connaissais pas toute sa vie.
02:06Au départ c'est un duo quand même Aznavour ?
02:08Ouais, quand il commence vraiment à faire de la musique de manière professionnelle, c'est avec Pierre Roche.
02:13Un duo, je ne spoil pas, mais un duo qui naît presque par accident.
02:16Et c'est vrai que c'est avec lui, ils sont restés 8 ans ensemble et c'est lui qui met un peu le pied dans le métier.
02:22Pierre Roche c'était un dandy parisien, un peu jazzman, il avait déjà sa petite expérience.
02:26C'est romancé, c'est fictionneux. Parce que moi je pensais connaître Aznavour
02:30et je me suis rendu compte du gouffre de mon ignorance sur toute une partie de sa vie.
02:34Je pense vraiment que tout le monde va découvrir des choses parce qu'en effet c'est pour ça que Charles avait insisté
02:38sur parler de sa jeunesse, de toutes ses années de galère, de l'avant-succès.
02:42Je pense qu'il n'y a pas grand monde qui connaît...
02:44Tout est vrai dans le film ?
02:45Tout est vrai. Il n'y a absolument rien de romancé, on est parti vraiment de tous les faits.
02:50Donc même l'histoire d'Edith Piaf qui lui fait refaire son nez, ça c'est vrai ?
02:55Oui, tout ça c'est véridique.
02:57C'est dingue. Je pensais que c'était beaucoup plus tard et je pensais que c'était un effet de mode.
03:00Non, il est courageux. Dans les années 50, aller faire de la chirurgie esthétique, il fallait avoir un peu de courage.
03:05Déjà qu'aujourd'hui.
03:08Cet art, Rahim, qui incarne Charles Aznavour, il est bluffant.
03:13Je confirme.
03:15Magnifique. C'est très très rare un acteur qui s'implique autant, c'est-à-dire qu'il chante déjà
03:22et même six mois avant le film, il ne parlait qu'en Aznavour.
03:26Au point où même sa femme nous a écrit pendant le film en disant
03:30« Il finit quand votre film Jean-Michel ? »
03:33Parce que ce n'est pas de l'imitation, il est Charles Aznavour.
03:36C'est quoi parler en Aznavour ?
03:38Non, on n'y arriverait pas.
03:40Mais lui, il a vraiment trouvé cette petite élocution un peu d'époque, un peu parisienne.
03:44Il a bossé comme un fou, il a regardé des heures.
03:47Alors physiquement, évidemment, il y a le travail des maquilleurs, etc.
03:51Mais lui, il a fait un travail même personnel en regardant des heures d'interview, de scène.
03:55On a eu accès aussi à des films, des archives privées grâce à la famille.
04:00Et c'est vrai que je pense qu'il a tout vu.
04:02Il continue à se prendre pour Aznavour aujourd'hui ?
04:05Florence Portelli, vous l'avez vu ce film à Taverny ?
04:08Je suis vice-présidente de la région, on a participé au financement.
04:11On a un peu aidé quand même le film.
04:13Mais c'est bluffant.
04:15C'est vraiment bluffant.
04:16J'ai trouvé qu'aussi l'actrice qui joue Edith Piaf est incroyable.
04:19Marie-Julie Gaupin.
04:20Incroyable.
04:21Franchement, en allant voir ce film, vous allez être bluffés.
04:24Par la prestation de ta rime qui est dingue.
04:26On a l'impression vraiment d'entendre Aznavour.
04:28Au début, je croyais que c'était de l'intelligence artificielle.
04:30Il s'était truqué.
04:31Pas du tout.
04:32Il y a des scènes aussi très émouvantes.
04:33Je trouve que la libération de Paris et tout ce qui précède lié à l'antisémitisme, à l'ambiance.
04:39J'ai versé ma larme honnêtement à ce moment-là.
04:42Et il y a des moments très émouvants.
04:44Ça ne joue pas non plus dans le pathos.
04:45C'est l'avantage aussi de ne pas faire de la géographie avec quelque chose d'un peu surfait sur Aznavour.
04:50C'est-à-dire que ça dit aussi des choses un peu moins brillantes du personnage.
04:55Mais sans être dans le jugement.
04:57Et du coup, c'est très objectif.
04:59Et la relation aussi aux parents.
05:01Que j'ai trouvé extraordinaire dans votre film à l'Arménie.
05:03Si vous cherchez une critique de film.
05:07C'est un film génial.
05:08C'est un film génial.
05:09On ne voit pas le temps passer.
05:10Et vraiment, bravo.
05:11Ça fait du bien aujourd'hui.
05:12Franchement, après Montecristo.
05:13Aujourd'hui, M. Aznavour.
05:14Merci du fond du cœur de nous.
05:16Dans cette société qui vit si mal.
05:18De nous donner ça.
05:19De nous donner cette beauté.
05:20Et aussi le fait de dire aux gosses.
05:22Travaillez.
05:23Travaillez.
05:24Travaillez.
05:25Ça paye.
05:26Parce que c'est un bourreau de travail.
05:27Complètement.
05:28C'est la force de travail qu'il a.
05:29C'est évidemment ce qui nous a le plus marqué.
05:30En étudiant précisément sa vie.
05:32Et le fait qu'il soit.
05:33Que rien ne l'arrête.
05:34C'est un travailleur hors normes.
05:35Mais surtout une volonté.
05:36Malgré.
05:37Il en a eu des endûches.
05:38Vous verrez dans le film.
05:39Il ne lâche rien.
05:40Et même quand il est arrivé.
05:41N'importe qui aurait dit.
05:42Ça y est.
05:43Là, je suis arrivé.
05:44Ben lui, non.
05:45Il pense toujours à l'étape d'après.
05:46Il regarde toujours au-dessus.
05:47Alors, Fabien, grand corps malade.
05:48Vous avez chanté un duo avec Charles Aznavour.
05:50On est en 2010.
05:51Ça s'appelle.
05:53Sans astuce.
05:54Quel dommage.
05:55Que les gens ne se parlent pas plus.
05:56Je ne me croyais pas.
05:57J'ai un peu l'expérience.
05:58Peut-être quelque chose de chanter avec quelqu'un.
05:59Quel souvenir pour garder de ça.
06:00C'est pas ta rime.
06:01J'ai eu l'occasion.
06:02Et l'audace de lui.
06:03De lui proposer ce duo.
06:04Et il m'a répondu.
06:05D'accord.
06:06Mais il m'a dit.
06:07Mais c'est vous qui écrirez tout le texte.
06:08Et moi, je ferai la musique.
06:09Mais pour que je puisse faire la musique.
06:10Et que je puisse faire la musique.
06:11Et que je puisse faire la musique.
06:12Et que je puisse faire la musique.
06:13Et que je puisse faire la musique.
06:14Mais ça reste un moment magique, j'imagine.
06:15Mais ça reste un moment magique, j'imagine.
06:16Bien sûr.
06:17Mais ça reste un moment magique, j'imagine.
06:18Mais ça reste un moment magique, j'imagine.
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06:20Mais ça reste un moment magique, j'imagine.
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06:56Mais ça reste un moment magique, j'imagine.
06:58C'est joli ça, c'est quoi ?
07:00On travaille sur une chanson avec Jacques Plantre, et j'ai enfin trouvé la mélodie.
07:04Tu peux la jouer ?
07:05Si tu veux.
07:13Ce qui est génial, c'est qu'on a l'impression qu'on assiste vraiment à la...
07:15Et là, c'est vraiment Tartre qui joue du piano.
07:17C'est Tartre qui joue du piano ?
07:18Ouais.
07:19Il savait jouer du piano avant ?
07:20Pas du tout.
07:21Non, mais attendez, on dit qu'il faut au moins dix ans pour faire un bon pianiste, non ?
07:25Alors par contre, il a étudié...
07:38J'ai vraiment la voix qu'on imagine d'Aznavour, jeune.
07:51Il faut aller voir ce film.
07:52A chacun sa bohème.
07:54Ça, c'est votre version, grand corps malade Fabien, de la réédition de l'album Plus
07:59de reflets, avec six nouvelles chansons, dont ce single.

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