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00:00parce qu'on est dans ce commerce-là depuis plus de 28 ans et quand on a entendu parler de l'avènement de la GLECAP en 2018,
00:11on priait tous pour savoir comment notre pays allait être intégré et puis les nouvelles ont été bonnes.
00:17Quelques années après, c'est la Côte d'Ivoire et le Nigeria qui ont été sélectionnés pour l'expérimentation.
00:23J'interviens dans le secteur des ressources animales et pour la partie ivoirienne, nous ne sommes pas des grands producteurs d'animaux, surtout au niveau des ruminants.
00:35Donc au niveau des positionnements tarifaires de nos produits, nous ne les connaissons pas et nous ne les maîtrisons pas.
00:42C'est toujours des « va, viens, rentre ici, sors là ». Il y a 150 000 formalités qu'il faut faire.
00:49C'est jamais les mêmes formalités à chaque passage et c'est vraiment harassant.
00:54On a beaucoup de collègues et d'amis même qui ont laissé tomber ce commerce-là.
00:58Des fois, même en dehors des douanes, vous avez des gens qui s'érigent en syndicats, syndicats de quoi on ne sait pas.
01:04Vous finissez les formalités réputées officielles et vous avez d'autres formalités.
01:10Il faut qu'on sensibilise les hommes. Il faut qu'on leur dise qu'ils arrêtent de marginaliser la femme.
01:17Parce que l'autonomisation financière de la femme va empêcher, va freiner, sinon éradiquer beaucoup de maux de nos sociétés.
01:25En fait, anglophones, ils ont banni de leur langage en train. Ça n'existe plus.
01:29Tu rencontres un anglophone, il est pragmatique.
01:32On n'a plus des oignets. Demain, on l'applique.
01:35Mais si on prend beaucoup de panélistes francophones et on est en train de…
01:39On a réfléchi à ça, ça y est, il y a encore d'anti-roi.
01:44Aujourd'hui, les Chinois, pour leur dire qu'on se montre local.
01:52L'année dernière, on a offert 250 cadeaux aux pères pour pouvoir les acheminer aux enfants de cette localité-là.
02:01Et 198 t-shirts aussi.
02:04Le commerce extérieur, nous l'avons rêvé.
02:07Aujourd'hui, nous voulons passer aux actions concrètes.
02:10Il faut transporter notre savoir-faire.
02:13Les femmes ivoiriennes sont passées maîtres dans la transformation de nos matières premières.
02:21Donc, nous voulons exporter ce savoir-faire-là.
02:24Il faut déjà commencer par sensibiliser.
02:27Il faut accompagner les braves femmes au niveau de la logistique.
02:31Donner ce qu'il faut comme solution iduane pour faciliter la libre circulation des biens et des personnes à travers le continent africain.
02:41Je repars toute heureuse.
02:43C'est plus qu'important pour nous, membres de la Sénopsi Zélicaf, d'accompagner l'ONG Coeur Glorieux dans cette démarche dynamique.
02:53On a été édifiés par ce séminaire pour voir d'autres actrices s'occuper de la vulnérabilité.
03:02Parce que le genre, ce n'est pas que les femmes.
03:04Le genre, c'est toutes les inégalités au niveau de la société.
03:08Donc, nous sommes prêtes, en tant que comité national, à accompagner l'ONG Coeur Glorieux dans ses missions, surtout auprès des enfants.
03:16A leur apprendre par nos métiers, le bien fondé des métiers de la terre.
03:20Commencer à les réinculper à nos enfants.
03:22Nous vivons au niveau des approches genres, des pénibilités au niveau des passages douaniers.
03:27Nous souhaitons, parce que les problèmes ont égrené, on va passer la journée là-dessus.
03:32Nous souhaiterons avoir des points focaux aux différentes entrées autour de la Côte d'Ivoire pour le commerce frontalier.
03:38Parce que quand on est commerçant, on n'est pas des spécialistes de douane, on n'est pas des spécialistes de transit.
03:43Nous faisons appel à des sociétés extérieures.
03:45Nous sommes en train de nous préparer à recevoir d'autres marchandises venant des 53 autres pays africains qui vont entrer en Côte d'Ivoire, à lutter contre la fraude.
03:53On souhaiterait aider les autorités à nous aider.
03:56Nous souhaiterions avoir des points focaux pour améliorer nos passages au niveau du commerce transfrontalier.
04:02J'étais heureuse déjà de voir que l'ONG a déjà posé beaucoup d'actions au niveau des personnes vulnérables, des enfants, des veuves.
04:10Et on se rejouit de voir qu'il y a une dame à la tête aussi et qui lutte fort pour les personnes vulnérables.
04:16L'organisation non-gouvernementale a vocation caritative et nous adressons la question du genre.
04:24Nous essayons de répondre aux difficultés que rencontrent aussi bien les hommes que les femmes en termes d'inégalités.
04:31Parce que le genre, comme elle l'a dit, ce n'est pas simplement adresser aux femmes.
04:35Le bilan va venir analyser les inégalités que la société elle-même a construites et qui existent entre l'homme et la femme dans diverses sphères.
04:43En réalité, c'est un premier départ pour nous.
04:46La question du genre est intégrée dans notre domaine d'intervention.
04:49Mais ce qu'on avait l'habitude de faire, c'est de financer les femmes en fonction de leurs besoins pratiques.
04:57Il faut pouvoir répondre à la préoccupation de l'entité avant de mener l'intervention.
05:04Le bilan est vraiment positif.
05:06La majorité des activités qui étaient inscrites au plan d'action ont été réalisées.
05:11Ce qui m'intéresse le plus, c'est ce que nous allons faire dans les perspectives à venir.
05:15On pense pouvoir amplifier, sinon renforcer, les capacités des membres de l'ONG.
05:21Et puis aussi renforcer nos partenariats.
05:25Je voudrais vraiment, au terme de cette interview,
05:28adresser mes sincères remerciements à la Banque Nationale d'Investissement,
05:32qui nous appuie sincèrement.
05:34Au directeur général, monsieur Youssouf Adiga,
05:36qui ne cesse de nous encourager dans cette dynamique-là.
05:40Au regard des aspects sociétaux que cette banque-là adresse.
05:43Et aussi, je voudrais saluer l'association Algadir,
05:47qui vraiment, tout le temps, nous appuie dans notre démarche.
05:52Et remercier tous les bénéficiaires de l'ONG aussi,
05:54qui croient en nous et qui nous accompagnent.

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