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Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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00:00Soyez les bienvenus dans l'édition de la nuit. Je suis très heureux de vous retrouver. Voici les titres de votre journal.
00:06Les confidences exclusives de Benhamin Netanyahou à CNews. Le promise israélien a répondu aux questions de Laurence Ferrari.
00:13Il a affirmé mener une guerre de civilisation contre la barbarie. Il s'est dit déçu de ses récentes discussions avec Emmanuel Macron.
00:20Vous entendrez bien sûr un extrait de cette interview dans un instant.
00:24Un nouveau drame sur fond de trafic de drogue à Grenoble. Un adolescent de 15 ans a été tué d'une balle dans la tête à proximité d'un point d'île.
00:31Depuis le début de l'année, 50 fusillades ont éclaté dans l'agglomération grenobloise, provoquant la mort d'au moins 6 personnes.
00:388 mois de prison requis à l'encontre d'Elias Dimzalen début septembre.
00:43Ce militant pro-palestinien avait appelé à mener l'intifada dans nos banlieues et nos quartiers.
00:48Il est poursuivi pour provocation à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation ou la religion.
00:55Enfin, le gouvernement va-t-il utiliser l'article 49.3 pour faire passer le budget 2025 ?
01:00En tout cas, l'hypothèse a été évoquée ce mercredi en Conseil des ministres.
01:04Mais Michel Barnier assure vouloir poursuivre le débat parlementaire pour l'instant.
01:09Un invité exceptionnel donc ce mercredi soir sur CNews.
01:12Benhamin Netanyahou a répondu aux questions de Laurence Ferrari en Israël.
01:16Le Premier ministre israélien a affirmé mener une guerre de civilisation contre la barbarie.
01:21Il s'est dit extrêmement déçu de ses récentes discussions avec Emmanuel Macron.
01:25Je vous propose donc d'écouter un extrait de cette interview.
01:28C'est une guerre de civilisation contre le barbarisme.
01:31Ce n'est pas seulement du terrorisme.
01:36C'est pire que cela.
01:39On est vraiment de retour au Moyen-Âge.
01:44C'est une sauvagerie qui nous rappelle les nazis.
01:48Et on les combat en votre nom.
01:51Nous avons atteint les capacités de combat du Hamas.
01:55Nous avons eu leur chef.
01:59Ce chef qui a été à la tête de l'attaque la plus sanglante
02:04contre les israéliens.
02:08Et je veux que les français m'écoutent et m'entendent.
02:12Nous ne combattons pas seulement notre guerre pour nous,
02:16mais nous combattons pour vous aussi.
02:18Il y a eu le Bataclan en France, et Toulouse, et Nice.
02:23Ces gens-là vous tueraient tous s'ils le pouvaient.
02:27Nous combattons ces terroristes, ce sont des islamistes radicaux.
02:31Ils assassinent des chrétiens, des arabes, des juifs.
02:36Ils assassinent tout le monde.
02:38C'est une guerre de civilisation contre la barbarie.
02:40Et nous sommes en tête de cette guerre.
02:42Et la France doit soutenir l'Israël.
02:44Nous avons eu des vraies réussites.
02:48Et nous approchons de la victoire.
02:50Et au Proche-Orient, l'armée israélienne poursuit son offensive au Liban.
02:55L'agence de presse libanaise fait état de 10 nouvelles frappes
02:58avant le sud de Beyrouth, qui est le fief du Hezbollah libanais.
03:01Israël avait appelé les habitants à évacuer plusieurs secteurs
03:04de la capitale libanaise juste avant ces frappes.
03:09En France, un nouveau drame sur fond de trafic de stupéfiants à Grenoble.
03:13Un adolescent de 15 ans a été tué mardi d'une balle dans la tête
03:16à proximité d'un point de deal.
03:18Et un autre individu âgé de 17 ans a été blessé à la cuisse
03:21et transporté à l'hôpital.
03:23Olivier Madinier, Courante Alonso.
03:25C'est en bas de ces immeubles près d'un point de deal
03:27qu'un adolescent de 15 ans a été tué d'une balle dans la tête.
03:31Il était connu de la justice pour détention de stupéfiants.
03:34Un autre garçon de 16 ans, connu lui pour extorsion avec arme
03:38et tentative de vol, a été blessé à la jambe.
03:41Selon le procureur, cet assassinat pourrait être lié
03:44avec celui d'un homme de 47 ans, tué par balle
03:47en pleine rue à Sainte-et-Grève dimanche dernier.
03:50Une partie de la famille de cet homme de 47 ans
03:53qui a été tué à Sainte-et-Grève est connue
03:56pour participer activement au point de deal
03:59du quartier Hoche à Grenoble.
04:02Nous soupçonnons qu'un gang est actuellement
04:05en train de chercher à prendre le pouvoir
04:08sur ce point de deal de Hoche.
04:10Depuis plusieurs mois, dans l'agglomération grenobloise,
04:13les forces de l'ordre multiplient les opérations
04:15pour harceler les narcotrafiquants.
04:17Les autorités sont parvenues à démanteler
04:207 points de deal sur 26.
04:22Ces derniers peuvent être très lucratifs
04:24et représenter jusqu'à 30 000 euros
04:26de chiffre d'affaires par jour.
04:28Il y a à l'évidence un enjeu énorme de société.
04:31Je le redis, s'il n'y a pas de consommateurs,
04:34il n'y a pas de point de deal.
04:36C'est comme dans n'importe quelle activité économique.
04:39Le travail que nous menons est un travail d'occupation
04:42et de réoccupation du terrain qui ne s'arrêtera pas.
04:45Depuis le début de l'année, l'agglomération grenobloise
04:48connaît une recrudescence des violences.
04:50Avec une cinquantaine de tirs par arme à feu
04:53et six morts liés au trafic de drogue.
04:55A Grenoble, la situation est devenue extrêmement inquiétante.
04:58Plusieurs dizaines de fusillades ont éclaté
05:00dans l'agglomération grenobloise depuis le début de l'année
05:03sur fond de trafic de drogue.
05:05On va écouter l'analyse de Stéphane Giancello,
05:07secrétaire départemental adjoint
05:09du syndicat Alliance Police Nationalisère.
05:12On en est à peu près à une cinquantaine de tirs
05:16par arme à feu, six morts,
05:19de nombreux blessés par balle.
05:22On ne les compte même plus.
05:24C'est vraiment exponentiel.
05:26Il y a vraiment un sentiment,
05:29on voit un sentiment d'impunité par ces malfrats,
05:33ces narcotrafiquants,
05:35qui en plein jour, n'importe où, n'importe quand,
05:38marchaient au marché Saint-Bruno.
05:40Il y en a tellement qu'on arrive même à s'y perdre.
05:44Il y a les mélangés.
05:46C'est une banalité maintenant.
05:48Avant, à mon époque, je ne suis pas si mieux que ça,
05:50mais il y avait quelques soucis.
05:52On en venait aux mains, on en découdrait.
05:55Ça se réglait comme ça.
05:57Maintenant, c'est des coups de couteau.
05:59Ça évolue de plus en plus.
06:01Maintenant, on sort l'arme tout de suite facilement
06:04et on arrive tout de suite au drame.
06:07Il n'y a plus de limite.
06:10On le voit et on le sent, il n'y a plus de limite.
06:13Autre grand titre de l'actualité cette nuit,
06:15huit mois de prison et 2000 euros d'amende
06:17ont été requis à l'encontre d'Elias Imsalem.
06:20Depuis début septembre, ce militant pro-palestinien
06:22avait appelé à mener l'intifada dans, je cite,
06:24nos banlieues ainsi que nos quartiers.
06:26Il est donc poursuivi pour provocation à la haine
06:28ou à la violence en raison de l'origine,
06:30l'ethnie, la nation ou la religion.
06:32On va retrouver au Palais de Justice de Paris
06:34les précisions de Marie-Victoire Diodonné.
06:36Le jugement d'Elias Imsalem a été mis en délibéré
06:40à la date du 19 décembre.
06:42Après plus de sept heures d'audience,
06:44le procureur a requis huit mois d'emprisonnement
06:47avec sursis et 2000 euros d'amende
06:49à l'encontre du militant qui avait,
06:51début septembre, lors d'une manifestation,
06:53appelé à mener l'intifada à Paris,
06:56dans nos banlieues, dans nos quartiers, je le cite.
06:59Lors de l'audience, les partis civils,
07:01constitués de six associations antiracistes
07:04comme la LICRA ou l'Organisation juive européenne,
07:07ont pointé du doigt un double visage du militant,
07:10lui reprochant notamment de faire semblant
07:13de ne pas comprendre ce qui lui était reproché.
07:16Dans sa défense, il a invoqué une acception pacifiste
07:20du terme intifada, à comprendre non pas
07:22comme un soulèvement violent et armé,
07:24mais plutôt comme un appel à l'indignation
07:27par des manifestations pacifistes et publiques
07:30et par le vote.
07:31Tout au long de la journée, la salle était à son comble.
07:34De nombreux soutiens du militant étaient présents,
07:36vêtus de keffiers et de kippas brodés de pastèques,
07:40signe du ralliement à la cause palestinienne.
07:42Le prévenu encourt jusqu'à un an d'emprisonnement
07:45et 45 000 euros d'amende.
07:47L'avocat d'Elias Dimsalem et l'avocat des partis civils
07:51se sont tous deux exprimés à l'issue de cette journée.
07:54On va donc les écouter.
07:56Confiant, parce que le dossier et les arguments juridiques,
07:59je pense qu'on les a fait valoir.
08:01On est resté vraiment au plus près des faits et du dossier,
08:05c'est-à-dire vraiment invoqué des arguments juridiques,
08:07ni plus ni moins.
08:08Et que oui, on peut prononcer un mot en arabe
08:11sans en couvrir de sanctions de quelque ordre que ce soit.
08:14Le double langage, on le rencontre toujours.
08:17Le prétexte pacifique, de la paix, de l'amitié entre les peuples.
08:23Et ça, on l'a eu et on le voit aussi bien en cours d'assises
08:27quand c'est Peter Scheriff qui avait recruté les frères Kouachi
08:31pour Charlie Hebdo.
08:32C'est toujours, je ne sais pas si on peut appeler ça la taquilla,
08:36mais toujours cette dissimulation.
08:39Gisèle Pellicot s'est une nouvelle fois exprimée ce mercredi
08:42devant la cour criminelle du Vaucluse.
08:44« Je suis une femme totalement détruite.
08:46Je ne sais pas comment je vais me reconstruire. »
08:48C'est ce qu'elle a affirmé.
08:49Gisèle Pellicot souhaite également changer la société
08:51face aux violences faites aux femmes.
08:53On va retrouver Stéphanie Rouquet qui suit ce procès
08:55pour CNews à Avignon.
08:58À mi-parcours dans ce procès, Gisèle Pellicot est retournée à la barre.
09:01Elle s'est exprimée librement pendant plus d'une heure,
09:03reconnaissante de pouvoir parler.
09:05« Depuis huit semaines, j'ai été blessée », a-t-elle expliqué.
09:07« Mais j'ai pris conscience que je n'avais pas à avoir honte.
09:10Je n'ai rien à me reprocher.
09:12J'ai subi plus de cent viols. »
09:14Ensuite, elle s'est adressée à Dominique Pellicot, son ex-mari,
09:17sans jamais le regarder.
09:19« Tu as été un homme bienveillant.
09:20Nous avons vécu 50 ans ensemble.
09:22Je n'ai jamais douté de toi. »
09:24Et elle a ajouté « Aujourd'hui, dans cette salle d'audience,
09:28je n'ai toujours pas compris pourquoi ce monsieur
09:30qui a été l'homme parfait a pu en arriver là.
09:33Comment tu as pu me trahir à ce point ?
09:35Moi, je t'ai toujours tiré vers la lumière.
09:38Toi, tu as choisi les bas-fonds de l'âme humaine. »
09:41Gisèle Pellicot a ensuite abordé son état actuel.
09:44Elle est totalement détruite.
09:46Aujourd'hui, elle essaie de se reconstruire.
09:48Elle a expliqué qu'elle est suivie par une psychiatre toutes les semaines.
09:51Mais elle a avoué qu'elle ne s'est pas vue son âge.
09:54Si elle arrivera à se guérir un jour.
09:56Gisèle Pellicot a ensuite eu des mots pour toutes les victimes de viol.
10:00« Je ne veux plus que les victimes aient honte.
10:02C'est à eux d'avoir honte.
10:04J'espère que notre société changera. »
10:07À l'actualité politique, à présent,
10:09grandes difficultés à l'Assemblée nationale.
10:11Le gouvernement de Michel Barnier a ouvert la voie
10:14à l'utilisation de l'article 49.3 pour faire passer le budget 2025.
10:18L'objectif du Premier ministre n'a pas changé.
10:20C'est celui de laisser toute sa place au débat
10:23et de le faire dans le respect du Parlement.
10:25C'est ce qu'a déclaré Maude Bréjon à l'issue du Conseil des ministres ce mercredi.
10:30La faculté a été donnée au Premier ministre
10:33à titre provisoire d'utiliser le 49.3.
10:37Faculté qui est valable pour le projet de loi de finances,
10:42le projet de loi de finances de la sécurité sociale
10:45et le projet de loi de finances de fin de gestion.
10:48C'est une possibilité constitutionnelle.
10:51Mais l'objectif du Premier ministre Michel Barnier n'a pas changé.
10:55Celui de laisser toute sa place au débat,
10:58comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire,
11:00et de le faire dans le respect du Parlement qui est le sien.
11:04C'est donc, je le redis encore une fois, à titre préventif,
11:07l'objectif du gouvernement n'est pas d'utiliser le 49.3
11:11mais bien de laisser les débats se tenir dans les deux chambres,
11:14à l'Assemblée et au Sénat.
11:16Les débats se poursuivent donc à l'Assemblée nationale
11:19autour de ce projet de loi de finances.
11:21Mathieu Devez et Olivier Gangloff étaient présents au palais Bourbon pour ces news.
11:26La tension monte autour des 60 milliards d'euros d'économies
11:29voulus par le gouvernement.
11:31A gauche, c'est le député insoumis David Guiraud qui a durci le ton.
11:34Il a notamment ciblé les revenus du capital.
11:37Car selon lui, puisqu'il faut faire des économies,
11:39il n'y a pas 36 possibilités.
11:41Soit on augmente les taxes sur l'électricité,
11:43soit on augmente les taxes sur les hauts revenus,
11:46soit on démolit les finances publiques locales,
11:48soit on taxe les revenus du capital.
11:51Réponse ferme du député du Rassemblement national,
11:54Jean-Philippe Tanguy, qui dénonce l'attitude des insoumis
11:57qui selon lui, divise les Français en mettant d'un côté
12:00les classes moyennes qui ont pu épargner
12:02et de l'autre, les classes populaires.
12:04Selon le Rassemblement national, il faut au contraire
12:06unir les Français autour de la valeur travail et de l'épargne.
12:11Enfin, l'ombre du 49-3 plane toujours au-dessus de l'Assemblée nationale.
12:16Sachez que ce mercredi, le Premier ministre Michel Barnier,
12:19en Conseil des ministres, a obtenu la faculté
12:22de pouvoir donc avoir recours à cet article 49-3 de la Constitution
12:25à tout moment sur le budget, pour pouvoir donc adopter le budget
12:29sans un vote à l'Assemblée nationale.
12:31Oui mais voilà, avec cette stratégie,
12:33Michel Barnier s'expose à une motion de censure.
12:36D'ailleurs, le député du Rassemblement national,
12:38Thomas Ménager, ce mercredi encore a mis en garde le Premier ministre.
12:41Il faudra faire ses cartons car on n'hésitera pas
12:44à appuyer sur le bouton de la censure
12:46si les amendements du Rassemblement national ne sont pas repris.
12:50Alors on va prendre la direction des Etats-Unis,
12:52à présent dans ce journal, plus que deux semaines
12:54avant l'élection présidentielle américaine.
12:56Et depuis mardi, les Américains peuvent se rendre aux urnes
12:59ou voter par correspondance dans 47 Etats.
13:01Un vote anticipé qui remporte un franc succès
13:04puisque 19 millions d'Américains ont déjà fait leur choix,
13:07notamment dans les Etats-clés, comme en Géorgie
13:09ou encore en Caroline du Nord.
13:10Mickaël Dos Santos.
13:12Bienvenue à Florence, mais en Arizona.
13:15Cet Etat, très indécis, est l'un des 7 Etats-clés
13:18très courtisés par les candidats à la Maison-Blanche.
13:20Ici comme ailleurs, les Américains peuvent voter
13:23sur place ou par correspondance.
13:25Seule particularité, ils peuvent tout observer
13:28du tri au comptage.
13:30Certains ne votent pas parce qu'ils pensent
13:32que c'est déjà truqué.
13:34C'est ce qui nous a incités à construire ce bâtiment.
13:37D'autres électeurs préfèrent eux se déplacer
13:40dans les bureaux de vote.
13:42Au total, environ 19 millions d'Américains
13:44ont déjà fait leur choix de manière anticipée.
13:47Un franc succès, certains Etats-clés ont même battu
13:50des records d'affluence.
13:52C'est le cas en Géorgie ou en Caroline du Nord,
13:54là où Donald Trump a lancé un appel à la mobilisation.
13:57Christian, incitez tous ceux que vous connaissez à voter,
14:01sinon nous n'aurons pas la vie que nous devrions avoir,
14:04une vie de prospérité et d'espoir.
14:07Lors des élections présidentielles de 2020,
14:10les démocrates avaient obtenu 45% des votes anticipés,
14:1310 points de plus que les républicains.
14:16Pour autant, le camp de Kamala Harris ne veut pas se fier
14:19aux derniers résultats.
14:21Votez, ils ne vous entendent pas huer.
14:24Ils peuvent entendre votre vote.
14:26Voilà la façon d'envoyer un message.
14:28Je pense qu'il est important de faire entendre sa voix.
14:31J'encourage tout le monde à aller voter, s'il vous plaît.
14:34Démocrates comme républicains n'ont plus que deux semaines
14:37pour convaincre les Américains.
14:39Pour le moment, seuls environ 8% d'entre eux
14:42ont exprimé leur voix via ce vote anticipé.
14:45Retour en France.
14:46Juste avant, votre journal des sports.
14:48Être pharmacien en milieu rural devient de plus en plus compliqué.
14:51Au-delà de la délivrance de médicaments,
14:53ils sont confrontés à d'autres tâches, conseils, vaccinations.
14:56Autant de missions qui alourdissent leur charge de travail.
14:59Notre reportage dans une petite pharmacie du sud-ouest de la France,
15:02signé Antoine Estève, regardez.
15:04Comme la mairie ou la supérette, la pharmacie,
15:07c'est un élément vital du village d'Honès-et-Laharie,
15:10au milieu de la forêt landaise.
15:12L'officine emploie 5 salariés
15:14pour les nombreux changements du métier.
15:16On nous confie des missions
15:18qui sont en supplément de ce qu'on faisait déjà.
15:20Donc on vaccine, on fait des tests pour détecter une cystite,
15:25on fait des tests pour détecter une angine,
15:28on fait des accompagnements pour expliquer les médicaments aux gens.
15:32Les pharmaciens ne comptent plus les heures.
15:34En plus des délivrances de médicaments,
15:36ils injectent des vaccins.
15:38En ce moment, plus d'une vingtaine de piqûres par jour.
15:40Une surcharge de travail parfois mal comprise par les habitants.
15:43Pas pour les pharmacies qui vaccinent de tout.
15:47Là, oui, le vaccin, la grippe, oui,
15:50mais il y a des infirmières.
15:52Il ne faut pas non plus les infirmières libérales les mettre de côté.
15:57Pour d'autres, les pharmacies s'adaptent au milieu rural.
15:59Beaucoup ont fermé dans les campagnes dans les années 2000.
16:02Il y a peu d'officines où il y a un seul pharmacien,
16:04comme c'était le cas dans les petits villages.
16:06Moi, je suis de Biscarosse, dans les années 60,
16:08il y avait le pharmacien qui était tout seul dans son officine.
16:10Et pour les élus, les pharmacies s'imposent
16:12comme des pôles de santé majeurs dans les villages,
16:14au même titre que les médecins.
16:16On sort de la distribution des médicaments,
16:18mais je pense que pour la structure,
16:20sa structure, c'est important aussi,
16:22même s'il y a des contraintes importantes
16:24de pouvoir se diversifier.
16:26Avec toutes ces nouvelles missions,
16:28les syndicats du secteur demandent une revalorisation
16:30des honoraires des pharmaciens d'au moins 15 à 20%,
16:33comme celle accordée aux médecins généralistes cette année.
16:36Pour rester avec nous sur CNews,
16:38voici les champions dans votre journal des sports.
16:43Et on commence ce journal des sports
16:45avec la suite de la troisième journée de Ligue des champions.
16:47Lille, qui a encore réalisé un exploit
16:49sur la pelouse de l'Atlético de Madrid
16:51avec une victoire 3-1.
16:53Après le Real Madrid, les Dogs s'offrent
16:55un deuxième succès contre un géant européen.
16:57Le résumé du match, Raphaël Renaud.
17:01Trois semaines après son exploit face au Real,
17:03Lille dispute au Metropolitano de l'Atlético
17:06un nouveau sommet européen.
17:08Antoine Griezmann est bien là,
17:10au contraire des titulaires habituels du LOSC
17:12laissés au repos avant le derby.
17:14Et cela se voit d'entrée.
17:24Pour sa première titularisation en Ligue des champions,
17:26ses jambes ont tremblé,
17:28pas celles d'Alvarez.
17:30Le LOSC, dépassé dans cette première période,
17:32est proche d'encaisser un deuxième but.
17:34Mais sur cette offrande de Griezmann,
17:36sors l'autre, rate l'immanquable.
17:38Avant la pause, Lille est proche d'égaliser,
17:40mais Eden Jégrova,
17:42entré en jeu après la blessure de Cabela,
17:44manque le cadre.
17:46Mais au retour des vestiaires,
17:48le Kosovar est bien le détonateur de son équipe.
17:58Septième but de la saison pour lui
18:00et égalisation surprise des Lillois.
18:02Ce match complètement relancé
18:04devient fou neuf minutes plus tard.
18:06Sur ce coup franc,
18:08l'arbitre signale une main madrilène
18:10et un pénalty.
18:12Au ralenti pourtant, c'est Benjamin André
18:14qui a touché le ballon de la main.
18:16Dans l'incompréhension,
18:18Jonathan David, comme face au Réal,
18:20endosse le rôle de héros.
18:22Lille vient de renverser ce match en dix minutes
18:24et porté par son euphorie européenne,
18:26ne s'arrête pas là.
18:32David qui réussit à transformer
18:34cette nouvelle occasion pour les Lillois.
18:36Cette fois,
18:38le rêve est total.
18:40Scénario impensable avec ce succès 3-1.
18:42L'exploit face au Réal n'en était pas un
18:44car oui, les Rois Lillois
18:46sont bien les princes de Madrid.
18:48La magie européenne
18:50continue d'opérer en Bretagne puisque
18:52Brest a tenu tête au champion d'Allemagne
18:54en titre, le Bayern Leverkusen.
18:56Un match nul un but partout,
18:58donc les Bretons sont toujours invacus
19:00dans ces trois matchs.
19:02Le film de cette rencontre.
19:04Etienne Coudray.
19:06Pour que la marée rouge continue d'inonder
19:08la Ligue des champions,
19:10elle devait engloutir un Bayern Leverkusen
19:12insubmersible pendant 51 matchs consécutifs
19:14la saison passée.
19:16Un très grande Europe donc que Brest
19:18se permet de faire déjouer en début de match.
19:20Seul problème, face au champion d'Allemagne,
19:22les erreurs se payent cher.
19:24C'est un minimum d'espace,
19:26parce que dès qu'il y en a,
19:28c'est un adversaire qui va frapper.
19:30Un ballon, un but, c'est un diable.
19:32Le diable peut également se cacher
19:34en Bretagne, car malgré un début de rencontre
19:36encourageant, Brest n'a tiré qu'une fois
19:38au but, sans cadrer, jusqu'à ce bijou
19:40de Pierre Lesmélou.
19:42Le centre de Camara, il faut oser quelque chose.
19:48Elle est magnifique.
19:50Regonflé à bloc, poussé par tout un stade,
19:52les hommes d'Eric Roy maîtrisent le début de seconde période.
19:54Le Bayern Leverkusen n'existe plus
19:56et paradoxalement, les Brestois
19:58ne sont inquiétés que par eux-mêmes.
20:00Massadio Haidar a tout proche
20:02d'un but contre son camp,
20:04Maddi Camara, tout proche lui de faire à nouveau
20:06exploser le stade à 15 minutes du terme.
20:10Une frappe repoussée par Matej Kovar,
20:12le tchèque à nouveau précieux face
20:14à Mama Baldé. Parfaitement lancé,
20:16le Bissau guinéen manque complètement sa chance
20:18face au gardien du Bayern.
20:20Une dernière occasion qui peut laisser des regrets,
20:22car Brest pouvait espérer mieux.
20:24Les annules face aux champions d'Allemagne
20:26restent un énorme exploit et la route des huitièmes de finale
20:28continue de se rapprocher.
20:30Et enfin dans le choc de la soirée,
20:32le FC Barcelone a facilement battu
20:34le Bayern Munich. Une victoire 4-1
20:36des barcelonais. Le capitaine des Catalans
20:38Rafinha a inscrit un triplé
20:40pour assurer la victoire de son équipe.
20:42C'est la fin de la série noire pour les barcelonais
20:44qui restaient sur six défaites de suite
20:46face au Bavarois. Le Barça a bien
20:48préparé son déplacement de ce week-end
20:50contre le Real Madrid à suivre
20:52samedi soir.
21:22Je vous dis à tout de suite pour un prochain journal.

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