Andy Kerbrat face à la polémique : la démission du député insoumis soulève des débats à l'Assemblée

Le député Andy Kerbrat a reconnu, ce mardi, avoir été contrôlé "en possession de stupéfiants". Le ministre de l'Intérieur a exigé que l'insoumis "tire les conséquences de ses actes".

## L'exemplarité des députés en question
Le ministre Bruno Retailleau a insisté sur l'importance de l'exemplarité des parlementaires, suite à la révélation d'Andy Kerbrat ayant été pris en flagrant délit d'achat de drogues durant la nuit de jeudi à vendredi. Le député de La France insoumise, situé en Loire-Atlantique, fait face à des poursuites pour usage de stupéfiants et va recevoir une notification d'ordonnance pénale. Dans un contexte où le narcobanditisme prospère en France, cette situation est jugée inacceptable.

## Soutien de la gauche pour Andy Kerbrat
Nombreux sont les membres de la gauche qui ont exprimé leur soutien au député de 34 ans. Jean-Luc Mélenchon, le leader insoumis, a affiché son "soutien très amical" dans la lutte contre l'addiction, tout en reconnaissant le tort causé au mouvement et aux électeurs locaux. Il a ajouté que Andy Kerbrat a subi des dommages uniquement sur sa personne.

## Appel à la compréhension
Le député Paul Vannier a défendu son collègue, affirmant qu'il ne devrait pas démissionner mais plutôt se soigner. Il a souligné que l'addiction est un enjeu majeur pour des millions de personnes en France et a appelé à privilégier la guérison des victimes à la stigmatisation.

## Position critique de l’opposition
En revanche, Laurent Jacobelli, député du Rassemblement national, a critiqué la démarche de la gauche en estimant que des excuses ne suffisent pas. Il a souligné que Andy Kerbrat a enfreint la loi, ce qui est particulièrement préoccupant pour un législateur. Selon lui, il aurait dû démissionner par souci d'honneur.

## Réflexion sur les conséquences
Mathieu Lefèvre, macroniste, a également prôné une démission, arguant que la consommation de drogue est une problématique sérieuse. Il a indiqué que le trafic de drogue est principalement alimenté par des consommateurs, plaçant ainsi Andy Kerbrat devant la nécessité de se soumettre au jugement des électeurs de sa circonscription.