• il y a 2 mois
Avec Laurent Merique, Secrétaire Général du SNAP, délégué syndical central SNAP et délégué MALAKOFF HUMANIS

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##C_EST_BON_A_SAVOIR-2024-10-23##

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00:00Allez Sud Radio 6h49, on apprécie également Sud Radio. C'est bon à savoir, faut-il diminuer les effectifs du côté de France Travail ?
00:10Ex-Pôle emploi, c'est en tout cas la volonté du gouvernement. Le ministre des Comptes publics et du budget est favorable. Il l'a dit en début de semaine.
00:20Laurent Méric, bonjour.
00:21Bonjour.
00:22Merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes le secrétaire général du SNAP. C'est le premier syndicat d'entreprise au sein de France Travail.
00:29Le chômage a diminué. En conséquence, nous aurions besoin de moins d'agents. A France Travail, vous l'avez entendu, c'est l'argument utilisé par le ministre Laurent Saint-Martin.
00:38Qu'en pensez-vous ? Est-ce que cet argument vous semble recevable ?
00:43Écoutez, je crois que c'est un peu tôt. Et en tout cas, c'est une vision à très court terme de la part du ministre. Parce que quand on sait qu'au 1er janvier 2025,
00:51avec la loi plein emploi, nous allons devoir accueillir plus de près d'un million 500 000 futurs demandeurs d'emploi inscrits dans nos fichiers et accompagnés.
01:04Certes, le chômage a baissé en 2024. Mais tous les prévisionnistes accordent à dire que pour 2025, du fait de cette inscription, notamment des bénéficiaires du RSA et de leurs conjoints,
01:13le chômage va de nouveau augmenter. Donc non, le temps de la baisse des effectifs de France Travail n'est pas venu.
01:19— Ça vous choque, ces propos-là. Alors c'est difficile d'en savoir plus concrètement. Je sais pas si vous avez pu vous renseigner, avoir des informations.
01:27Est-ce qu'on parle éventuellement de départ à la retraite non remplacé, de suppression nette de postes ?
01:34— Alors sur les effectifs, effectivement, on a des départs naturels qui tournent à environ 700 à 800 collègues qui partent en retraite tous les ans.
01:44Et de nombreuses CDD aussi, qui seraient faciles de ne pas remplacer. Mais pour l'instant, on n'a pas un chiffrage tout à fait officiel sur ce nombre de 500 qui est annoncé.
01:54D'autres parlementaires évoquent 900. Voilà. Donc aujourd'hui, on fait pression et on a des échanges avec des groupes parlementaires notamment pour bloquer cette volonté.
02:09Je le redis à très court terme, une vision à très court terme du ministre, au nom des économies, de baisser les effectifs de France Travail.
02:17— Et 500 à 900 postes au moins sur un effectif global de combien du côté de France Travail aujourd'hui, l'Amérique ?
02:25— Alors nous sommes 57 000 conseillers sur l'ensemble des 900 agences que compte France Travail.
02:33— Aujourd'hui, ce que vous nous dites, d'une certaine manière, c'est que les agents de France Travail ont trop de travail. Finalement, il y a trop de dossiers aujourd'hui à traiter, déjà ?
02:43— Alors déjà, actuellement, sur 2024, même s'il y a une baisse du chômage, pour autant, on est toujours sur un traitement de masse des demandeurs d'emploi, du chômage.
02:52Mais je le redis, sur 2025, avec les 1,5 million de personnes qu'il va falloir accueillir en supplément, on va de nouveau être submergés. Donc voilà, le temps n'est pas venu.
03:02— Le président Sarkozy avait dit à l'époque, effectivement très justement, qu'une baisse du chômage devait entraîner une baisse des effectifs de Pôle emploi à l'époque ou de la NPE.
03:13Voilà. Mais sauf que sur 2025, ce n'est pas ce qui est annoncé. Donc nous, nous combattons effectivement fortement cette réduction des effectifs et cette baisse
03:23de moyens annoncée par l'État dans sa volonté de faire des économies sur les finances publiques.
03:30— Des économies globales, puisque tout le monde, quel que soit finalement le secteur, en tout cas, tout le monde a été appelé à faire des efforts.
03:39C'est l'impression que ça donne. C'est pas forcément injuste de demander aussi à France Travail de faire d'une certaine manière un effort.
03:46— C'est pas injuste. Mais je le redis, le temps n'est pas venu. Autant on peut envisager qu'effectivement – je le redis – lorsque le chômage baissera fortement,
03:54on peut envisager effectivement une baisse de nos effectifs, notamment avec les départs naturels. Mais pour l'instant, effectivement, c'est pas le moment.
04:00Voilà. Très clairement, on demande aux conseillers de faire tout. On nous demande d'aller en entreprise. On nous demande effectivement de renforcer
04:07le contrôle sur les demandeurs d'emploi. On va nous demander au 1er janvier d'accueillir les bénéficiaires du RSA et leurs conjoints. Voilà.
04:14Donc le temps, effectivement, de la baisse des effectifs de notre établissement n'est absolument pas venu. D'ailleurs, toutes les organisations syndicales
04:20iran-comité central ont voté contre le déploiement du nouveau processus d'inscription et de la mise en place du contrat d'engagement dynamique,
04:28notamment pour lequel on doit délivrer un accompagnement de 15 heures hebdomadaires comme on le fait actuellement pour les jeunes.
04:37Ça montre bien qu'effectivement, tous les représentants du personnel sont opposés à une baisse des moyens. Et d'ailleurs, je pense qu'une action d'ampleur
04:47est en préparation dans notre établissement pour faire part de notre mécontentement.
04:52Merci beaucoup, Laurent Méric, secrétaire général, je le rappelle, du SNAP, un premier syndicat d'entreprise au sein de France Travail.
04:59Merci d'avoir été avec nous ce matin sur ce sujet. Bonne journée.
05:02Merci à vous. Bonne journée.

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