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L'Assemblée nationale a débuté l'examen de la partie "recettes" du budget de l'État ce lundi. Un texte que la gauche veut rendre "NFP-compatible" et sur lequel le RN souhaite également influer, en faisant notamment respecter "certaines lignes rouges" comme le fait "de dégraisser l'Etat" ou de "lutter contre la fraude".

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Transcription
00:00Oui, mais je comprends que les patrons puissent être inquiets parce qu'il a été fait pendant très longtemps dans notre pays, pendant des décennies, n'importe quoi,
00:06et aujourd'hui qu'on doit réparer les dégâts et remettre de l'ordre, effectivement il faut prendre des mesures qui ne sont pas toujours très populaires.
00:11Au détriment de la croissance, ce n'est pas une bonne idée.
00:13Mais franchement, ça fait depuis 5 ans, on a dépensé 300 milliards d'euros de plus par an.
00:17Est-ce qu'on a une croissance de champion du monde ? Est-ce qu'on a une super croissance ?
00:21S'ils dépensaient toujours plus et par ailleurs mettent toujours plus d'impôts, ça apporterait de la croissance, on le saurait parce qu'on est les meilleurs dans les deux domaines.
00:28La dépense publique, d'une part, et les impôts de l'autre part.
00:31Donc vous continuez finalement ce qu'on a fait.
00:33Malheureusement, bien moins que ce qui a été voté par le Rassemblement National et la France Insoumise.
00:37Et puis ce sont des mesures, comme l'a dit Michel Barnier, temporaires et exceptionnelles.
00:42Donc si elles ne sont pas dénaturées par tous ceux qui ouvrent la boîte à pendants fiscaux, tous ceux qui créent des monstres nouveaux, surtout sur n'importe quoi,
00:49et d'ailleurs pas simplement sur les entreprises, mais surtout sur les Français, sur leur épargne, leur résidence principale, leur résidence secondaire, sur tout ce qui bouge dans notre pays.
00:57– Et vous dites quoi à M. Martin pour le rassurer, parce qu'il n'est pas du tout rassuré par ce budget ?
01:00– Je leur dis surtout, nous on est là pour faire en sorte que la dépense publique…
01:03– Parce que vous vous attaquez à l'apprentissage, vous vous attaquez aux exonérations sociales, notamment sur les bas salaires,
01:09vous vous attaquez à l'impôt sur la société, vous voulez relever tout ça, c'est pas bon pour les affaires.
01:15– Michel Barnier l'a dit, il a fait une V1 en 15 jours.
01:18Aucun Premier ministre en France n'a jamais eu aussi peu de temps pour faire une première version de budget.
01:25Donc nous on est en train d'amender, de faire des propositions, des contre-propositions,
01:29pour faire en sorte d'alléger la barre, de faire en sorte que ça soit plus facile pour tout le monde,
01:35y compris pour les entreprises et pour les Français, mais en face de ça il faut mettre de la baisse de dépense publique.
01:40Et je vois qu'on est les seuls à proposer ça.

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