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00:00Il est 14h30 à Paris, bienvenue à vous tous si vous nous rejoignez sur France 24.
00:04Comme chaque mardi, on se met à l'heure américaine pour vous faire vivre cette campagne dans la dernière ligne droite.
00:09Les Américains qui seront donc convoqués aux urnes dans exactement deux semaines,
00:1314 jours qui vont s'avérer cruciaux pour les deux candidats.
00:16Trump et Harris qui continuent de sillonner les swing states entre église et fast-food bien connu des Américains.
00:22Vous verrez comment les deux camps tentent de séduire les derniers indécis
00:26et en particulier les minorités dont le vote latino très important, on le dit de plus en plus sensible, aux appels du pied des Républicains.
00:34Vous avez le programme, c'est parti pour ce nouveau quart d'heure américain.
00:38Aller, c'est une tradition désormais, on commence par faire tourner les compteurs.
00:58L'échéance, ça y est, qui se rapproche sérieusement.
01:01Vous allez le voir, nous voilà exactement 14 jours du vote.
01:04Dans deux semaines, les Américains commenceront à se rendre aux urnes pour faire le choix, renvoyer Donald Trump à la Maison-Blanche
01:10ou choisir pour la première fois de l'histoire d'envoyer une femme Kamala Harris à Washington.
01:15Nous sommes à deux semaines de cette échéance et nous allons décrypter les enjeux de cette dernière ligne droite.
01:20Nous allons voir que tous les coups sont permis avec notre expert de la semaine, c'est Pierre Bourgois.
01:25Bonjour et merci de nous retrouver cette semaine.
01:27Vous êtes maître de conférences en sciences politiques à l'Université Catholique de l'Ouest,
01:30auteur notamment de cet ouvrage « Le néoconservatisme américain, la démocratie pour étendard » aux éditions L'Épuf.
01:37Ce week-end, Donald Trump, on va commencer avec lui.
01:40C'est illustré en se mettant en scène une séquence évidemment devenue virale depuis sur les réseaux sociaux,
01:46s'illustrant avec un tablier dans un célèbre fast-food américain.
01:50Il vendait des barquettes de frites, le candidat qui s'est installé carrément au drive du McDo,
01:56et créant forcément la surprise de ceux qui étaient venus acheter un burger.
02:01Si vous l'aviez manqué, regardez-en tout de suite un extrait.
02:25C'est encore maladroit en cuisine pour Donald Trump, on voit que ce n'est pas une scène du quotidien non plus.
02:33En même temps, Pierre Bourgois, c'est une séquence qui fera date dans cette campagne.
02:38Exactement, c'est assez surprenant, mais on ne pensait pas que 5 minutes dans un fast-food pouvaient influer sur le cours de la campagne.
02:44Ce qui est intéressant, c'est un très bon coup politique à double titre.
02:47Le premier coup, c'est évidemment parce que Donald Trump peut se positionner comme un Américain proche du peuple,
02:52ce qui comprend beaucoup d'Américains, de jeunes Américains ont été obligés de travailler dans des fast-food.
02:57Et donc, il se met finalement au contact direct du peuple, et notamment d'une Amérique rurale.
03:02Donc, ça c'est le premier plan. Et le deuxième plan, c'est aussi bien joué de la part de Donald Trump,
03:08parce que ça lui permet d'attaquer directement Kamala Harris, parce qu'on a vu tout de suite
03:12que l'équipe de campagne de Donald Trump avait attaqué Kamala Harris,
03:14qui a prétendu avoir travaillé dans un McDo en 1983, lorsqu'elle était jeune étudiante.
03:20Et donc, Donald Trump a acculé Kamala Harris en lui demandant des preuves,
03:25pour lui c'était un mensonge, et Kamala Harris n'a plus le bulletin de salaire.
03:30Donc, en réalité, c'est un très bon calcul politique.
03:33Clairement, on est sur le coup de l'image, c'est l'image qui compte.
03:36Mais c'est un très bon calcul, parce que, je vous dis, premier plan, il se montre comme un Américain,
03:40en tout cas proche des Américains.
03:42Il s'adresse à qui là d'ailleurs ? Aux Américains qui se lèvent tôt, aux travailleurs ?
03:45Oui, exactement. C'est-à-dire que là, il va directement sur la thématique de l'économie,
03:48justement en disant, regardez,
03:50donc il est à côté d'un jeune,
03:52on ne sait pas si c'est un jeune qui fait ça à plein temps,
03:55mais en tout cas, il montre qu'il est au contact de la population.
03:58Il dit, regardez, c'est fantastique, je pourrais faire ça toute la journée.
04:01Et il est dans son élément, c'est un chôman, on le sait depuis des années maintenant.
04:04Et Donald Trump fait du Donald Trump.
04:06Donald Trump est très bon, justement, lorsqu'il est dans des situations comme ça,
04:09directement au contact des citoyens.
04:11Parce que Kamala Harris a du mal à faire. Kamala Harris a du mal à se montrer proche des citoyens américains.
04:16Et on verra, c'est peut-être en tout cas ce qui lui fait perdre des points,
04:18on va en parler au niveau des sondages.
04:20Sensureliste, Trump qui enfile son bleu de travail,
04:22ça a été détourné sur les réseaux sociaux,
04:24je ne sais pas si on a les images, mais Trump nommé
04:26employé du mois, donc,
04:28pour cette chaîne de fast-food.
04:30Et puis cette équipe de com'
04:32qui reprend même le slogan de la célèbre
04:34enseigne, Trump Veins,
04:36I'm Lovin' It. C'est évidemment le slogan
04:38de McDo. C'est un savant coup
04:40de communication quand même.
04:42Exactement, je pense vraiment que, je le redis,
04:44c'est un très bon coup. Ce qu'il faut voir,
04:46c'est pourquoi Kamala Harris, elle n'arrive pas
04:48à faire des coups de communication.
04:50Elle arrivait en incarnant justement
04:52cette nouvelle candidate dynamique, jeune,
04:54issue des minorités
04:56au mois d'août. Et c'est vrai que depuis quelques semaines,
04:58elle a du mal, son équipe de communication a du mal
05:00à reprendre la main. Elle a du mal à impulser
05:02les thèmes de campagne. On voit que la
05:04thématique de campagne qui était la classe moyenne
05:06fin août, début septembre, aujourd'hui est
05:08un petit peu éclipsée par la thématique
05:10de l'immigration, avec laquelle
05:12Donald Trump est très à l'aise.
05:14Et c'est vrai que, preuve en est,
05:16les seules attaques que Kamala Harris,
05:18en tout cas les seuls points que Kamala Harris met en avant
05:20ces dernières semaines, c'est le bulletin
05:22de santé. Elle attaque directement
05:24Trump sur cette question.
05:26Je pense qu'elle a du mal à impulser les thèmes de campagne.
05:28Alors vous me tendez une perche. Elle,
05:30elle a rendu public son dernier bulletin de santé.
05:32Elle qui vient de fêter ses 60 ans.
05:34Et en grande pompe, c'est la séquence côté
05:36démocrate qu'on a retenue nous cette semaine.
05:38La candidate qui a donc fêté
05:40son anniversaire en musique
05:42avec Stevie Wonder quand même,
05:44la vice-présidente qui s'est offerte
05:46la superstar Stevie Wonder
05:48qui a interprété sa célèbre chanson
05:50Happy Birthday. On va l'écouter tout de suite.
06:10Happy Birthday
06:12Happy Birthday
06:14Happy Birthday
06:16Alors on voit que Kamala Harris
06:18essaye elle aussi de percer
06:20sur la com. Est-ce qu'elle réussit ?
06:22Ça c'est pas certain.
06:24Pour moi c'est inefficace. Inefficace parce que
06:26là encore une fois, elle est dans la peepolisation. Comme
06:28lors de la convention à Chicago au mois d'août
06:30où en fait, elle fait...
06:32En fait elle ne surprend pas. Elle est
06:34sur le terrain de l'establishment
06:36donc tous les peepol
06:38d'Hollywood notamment sont derrière elle.
06:40Ça c'est pas une surprise. C'est une candidate démocrate
06:42plutôt classique sur ce plan-là. Mais ce que
06:44je disais tout à l'heure avec l'opposé de
06:46Donald Trump, c'est-à-dire qu'elle a du mal
06:48à créer des coups de communication
06:50qui peuvent lui paraître comme
06:52une américaine ordinaire. On la sent même presque
06:54gênée. Là on la voit derrière vous.
06:56Elle est à côté et assez passive finalement.
06:58Exactement. Je pense que... Alors c'est peut-être
07:00aussi la personnalité de Kamala Harris. Il ne faut pas oublier
07:02qu'en 4 ans de vice-présidente, finalement,
07:04l'américain moyen en tout cas
07:06ne savait pas grand-chose de Kamala Harris. Elle n'a pas
07:08réussi à se dévoiler. Ce qui montre quand même un trait
07:10de... Je ne sais pas si de la timidité mais en tout cas
07:12du mal à s'imposer. Du mal à s'imposer
07:14dans une fonction où justement, là en tout cas
07:16en campagne, il faut qu'elle existe. Du mal à
07:18s'imposer ou du mal à adhérer au
07:20mandat de Biden ? Ça c'est une vraie question parce que
07:22ça c'est le nouvel argument dans le camp démocrate.
07:24On prend ses distances vis-à-vis du bilan
07:26de Joe Biden. Oui ça c'est sûr que
07:28depuis le départ, l'une des
07:30faiblesses de Kamala Harris était le bilan.
07:32Parce que Kamala Harris ne sort pas de nulle part. C'était la vice-présidente
07:34donc de Joe Biden. Donc elle a un bilan.
07:36Et c'est vrai que sur ce plan-là, c'est pour ça
07:38tout à l'heure je parlais d'économie. Là où elle pouvait se
07:40distinguer de Biden, c'était justement sur
07:42cette thématique qu'elle avait réussi à imposer. Je
07:44serai la présidente donc des classes
07:46moyennes. Or elle n'a pas réussi à maintenir
07:48cette thématique sur le long terme. Et qu'est-ce qui se passe ? Aujourd'hui
07:50elle est rattrapée. Rattrapée par toujours
07:52l'économie. Alors la situation est plutôt bonne mais l'inflation
07:54malgré une baisse continue à exister.
07:56La politique étrangère surtout. C'est un boulet
07:58pour Kamala Harris parce que
08:00il ne faut pas qu'elle perde l'aile gauche. L'aile gauche qui
08:04est là ce bilan à défendre.
08:06Je pense qu'on est dans les 15
08:08derniers jours. Je pense que désormais les thématiques de
08:10campagne vont être très limitées. On va
08:12peut-être avoir un thème qui va s'imposer mais maintenant c'est
08:14beaucoup des coups de communication. Et sur
08:16ce plan-là, c'est vrai que Kamala Harris a du
08:18mal. Et elle a du mal à transformer
08:20l'essai et à conserver aussi le vote
08:22des minorités qui va s'avérer crucial
08:24le jour J. Le vote
08:26afro-américain, on vous en parlait la semaine dernière.
08:28Le vote latino aussi qui va
08:30s'avérer crucial. On raconte que
08:32les latinos sont de plus en plus tentés
08:34par le vote
08:36républicain. Je vous propose d'écouter
08:38tout de suite l'un de nos électeurs
08:40type. Celui de notre panel. Celui qu'on
08:42retrouve régulièrement dans ce quart d'heure
08:44américain. C'est
08:46Eddie Anderson. Vous allez l'entendre
08:48dans quelques instants. Pour lui, il n'y a aucun doute
08:50que cette question du vote
08:52des minorités s'avère centrale dans cette dernière ligne droite.
09:02C'est ce que je veux dire.
09:04C'est ce que je veux dire.
09:06C'est ce que je veux dire.
09:08C'est ce que je veux dire.
09:10C'est ce que je veux dire.
09:12C'est ce que je veux dire.
09:14C'est ce que je veux dire.
09:16C'est ce que je veux dire.
09:18C'est ce que je veux dire.
09:20C'est ce que je veux dire.
09:22C'est ce que je veux dire.
09:24C'est ce que je veux dire.
09:26C'est ce que je veux dire.
09:28C'est ce que je veux dire.
09:30C'est ce que je veux dire.
09:32C'est ce que je veux dire.
09:34C'est ce que je veux dire.
09:36C'est ce que je veux dire.
09:38C'est ce que je veux dire.
09:40C'est ce que je veux dire.
09:42C'est ce que je veux dire.
09:44C'est ce que je veux dire.
09:46C'est ce que je veux dire.
09:48C'est ce que je veux dire.
09:50C'est ce que je veux dire.
09:52C'est ce que je veux dire.
09:54C'est ce que je veux dire.
09:56C'est ce que je veux dire.
09:59C'est quoi cet article?
10:01Voilà, cette question cruciale du vote des minorités, le vote latino, un mot peut-être
10:31Pierre Bourgois, on nous dit aujourd'hui qu'il y a de plus en plus de latinos qui sont tentés
10:36par l'option Trump. En témoigne ce meeting qui va avoir lieu aujourd'hui en Floride, qui est le
10:41fief des républicains, un état autrefois swing states, qui est devenu rouge, rouge maga même
10:46depuis. Le candidat va se rendre sur place pour aller rencontrer les latinos et les convaincre.
10:52Oui, sur cette question du vote des minorités, on peut le dire clairement qu'Amala Harris n'a
10:58fait pas un très bon score pour l'instant dans les sondages. Alors moi je trouve que c'est plutôt
11:02rassurant, ça veut dire que l'élection ne se joue pas évidemment qu'à des couleurs de peau et se joue
11:07aussi à des questions idéologiques. Et on n'en parle pas assez, c'est que ce n'est pas parce qu'on
11:11est latino qu'on doit voter pour le parti démocrate. Il y a derrière des questions, notamment sur la
11:15question de la famille, sur la question de l'avortement, etc. Des enjeux plus profonds qui
11:20se jouent et c'est vrai que d'une manière générale, je pense que derrière les personnages de Kamala
11:26Harris et de Donald Trump, il y a la question idéologique, intellectuelle, il y a une vision du progressisme
11:31et une vision du conservatisme. Qui séduit de plus en plus les minorités, notamment latino.
11:36Exactement, c'était déjà le cas en 2016 et en 2020. On se rend compte que c'est vrai, cette élection confirme
11:42cette tendance-là. De plus en plus de latino sont prêts à voter pour Donald Trump. Encore une fois,
11:47je le redis parce qu'il y a cette question idéologique, cette question du conservatisme. Le
11:50conservatisme sait séduire évidemment au-delà de l'Amérique blanche rurale. Ils sont 36 millions quand
11:56même attrapés aux urnes le 5 novembre prochain. Donc ce sera un vote extrêmement important. On va
12:00jeter un oeil, c'est aussi d'usage aux sondages, les sondages au niveau national qui ne disent pas
12:06grand-chose. Kamala Harris toujours en tête, 48,2 points, 46,4 pour Trump, sondage ABC News.
12:13On va regarder ce qui se passe dans les swing states. C'est à cet état pivot qu'ils vont s'avérer
12:17cruciaux le jour J. Et alors là, la tendance est légèrement en train de bouger. Ça reste extrêmement
12:23serré entre Kamala Harris et Donald Trump. Malgré tout, la dynamique est plutôt favorable ces
12:29derniers jours pour Donald Trump. Qu'est-ce qui est en train de se passer, Pierre Bourgois, selon vous ?
12:33Il y a déjà, il y a deux plans. Il y a le plan national. Je pense qu'il se passe quelque chose
12:37quand même parce qu'on était à 49,46% environ. Il y avait trois points d'écart, voire même quatre
12:41points d'écart. On est même parfois dans certains sondages montés à cinq points d'écart cet été.
12:45Et ça se resserre. Ça se resserre. On est maintenant à deux points d'écart. En gros, on est dans la
12:48marge d'erreur. Donc même sur le plan national, je pense qu'en effet, comme le disait votre
12:52interlocuteur, je pense que Kamala Harris devrait gagner le vote national, le vote populaire en tout
12:56cas. Mais ce qui est intéressant, c'est que même sur le plan du vote national, il y a un resserrement.
12:59Il y a un resserrement et qui, vous l'avez dit, se joue dans les swing states. Bon, il semble que
13:03depuis quelques semaines déjà, Kamala Harris a une avance en Pennsylvanie, une avance très fine. Et
13:08Donald Trump a une avance de plus de deux points dans l'Arizona. Pour tout le reste, c'est très très
13:13serré. On voit bien qu'on est parfois simplement moins d'un point d'écart, parfois complètement à
13:18égalité. Clairement, on est dans la marge d'erreur. C'est ce qui rend cette élection complètement
13:22passionnante. C'est pour ça que les candidats multiplient les déplacements dans ces états-clés.
13:28La Caroline du Nord, beaucoup on l'a vu. Caroline du Nord, Géorgie, Michigan, Pennsylvanie.
13:34Voilà, je vous disais, Kamala Harris a quand même une avance très fine. Elle a une avance depuis
13:38quelques semaines. Mais c'est vrai que même sur la Pennsylvanie, on sent que Donald Trump peut la
13:41rattraper. Elle a essayé ces derniers jours de consolider ce qu'on appelle le mur bleu. Ce sont
13:45les états qui sont ancrés. Côté démocrate, bleu, c'est la couleur du parti démocrate. Le Michigan,
13:51c'est en train de bouger. Oui, c'est en train de bouger, notamment à cause de la question
13:55palestinienne. Au Michigan, vous avez une population musulmane assez importante. Et Kamala Harris, par
14:00son soutien pro-Israël, affirmé, réaffirmé, a pris un risque, a pris un risque. Et c'est vrai qu'elle peut
14:04perdre une partie de l'électorat musulman dans un état où on sait que quelques dizaines de milliers
14:08de voix peuvent faire changer les choses. Pierre Bourgois, un dernier mot. Il y a 15 millions
14:11d'électeurs américains selon le New York Times qui ont déjà voté par anticipation ou par
14:15correspondance. Tout à l'heure, Solange Mougin nous expliquait comment on faisait pour voter avec
14:18cette fameuse enveloppe et bulletin de vote extrêmement complexe. Et une fois qu'on a voté,
14:22les Américains reçoivent, c'est une tradition, un petit sticker. Ça dit « Voted », j'ai voté, c'est le signe que
14:28vous avez donc participé. Les Américains l'abordent fièrement, parfois pendant plusieurs semaines sur
14:33leur manteau. Alors autant que l'autocollant soit beau, stylé, dans l'état du Michigan, un concours a
14:38été organisé ces derniers jours pour départager le meilleur dessin. Le gagnant, c'est celui-ci. Un
14:43adolescent de 14 ans a dessiné ce loup-garou qui est en train de déchirer son t-shirt en toile de
14:49fond. Bien sûr, encore et toujours, le drapeau américain. Un mot peut-être pour conclure ?
14:54Non, ce qu'on peut dire, c'est qu'en effet, il y a une fierté d'avoir voté, ça c'est sûr. Et ça veut
15:00dire quoi ? Ça veut dire que l'enjeu aussi, c'est la mobilisation. Je pense que Kamala Harris... Bon,
15:03les deux bases ne vont plus bouger maintenant. Ce qu'il va falloir chercher, c'est les indécis.
15:07Mais les indécis sont de moins en moins nombreux. En fait, l'enjeu, c'est est-ce que oui ou non les
15:11jeunes vont aller voter ? Est-ce que oui ou non l'électorat, qui peut pour l'instant rattraper
15:15Kamala Harris, qui est en train de perdre un peu le pied dans les sondages, est-ce que cet électorat
15:19va se mobiliser ? Ça, on va voir. Mais c'est, je pense, son enjeu, elle. Il reste deux semaines
15:23pour les convaincre. Merci beaucoup Pierre Bourgois d'avoir été de retour sur notre plateau. On se
15:27retrouve mardi prochain pour le quart d'heure américain. Tout de suite, votre grand format,
15:30c'est le focus du jour. Regardez.