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00:00Bonjour, bienvenue dans les studios de Sudinfo, alors aujourd'hui je reçois
00:03monsieur Jean-Luc Gosselin qui est le directeur général de l'ASOFICO, donc
00:07l'ASOFICO c'est le gestionnaire des autoroutes et des routes wallonnes et
00:11nous avons ces derniers jours demandé à nos lecteurs de poser des questions sur
00:15l'état des routes, sur les chantiers et ainsi de suite, on en a reçu vraiment
00:18vraiment beaucoup, on a dû faire le tri d'ailleurs parce que certaines questions
00:22ne couvraient pas l'ASOFICO, donc je rappelle que l'ASOFICO c'est quand même
00:252700 kilomètres de voirie en Wallonie, des autoroutes c'est plus ou
00:31moins 870 et alors les grandes routes nationales, je pense à National 4,
00:35National 5, là on est à 1400 kilomètres de routes sans compter les
00:41échangeurs et ainsi de suite, alors j'ai structuré les questions de nos lecteurs
00:46en différents thèmes, on va commencer d'abord par la qualité du revêtement
00:49des autoroutes wallonnes, donc je me tourne vers vous monsieur
00:54Gosselin, bonjour, c'est Nicole de Tournaix qui vous demande, qui constate en fait
01:00que les autoroutes en Wallonie sont complètement défoncées, de nombreux
01:03usagers se plaignent des dégradations, quand est-ce que vous comptez faire des
01:08travaux de réparation et quelles sont vos priorités ? Alors est-ce que l'état du
01:12réseau routier est vraiment si pitoyable que notre amie Nicole de Tournaix le
01:17laisse entendre ? Bonjour monsieur Allais, merci pour votre
01:20invitation, mais déjà rien qu'avec votre première
01:22question, je pense qu'on va couvrir 99% de nos échanges.
01:26La Sofico, comme vous l'avez rappelé très justement, est en charge en fait de
01:30la gestion de l'exploitation du réseau dit structurant, ce qui veut déjà dire
01:34que ce n'est pas l'ensemble des routes wallonnes et ce depuis 2010.
01:38Finalement en 2010, suite à la régionalisation des différentes
01:41compétences, la Sofico a été en charge de ce réseau qui, il faut bien le reconnaître,
01:46était quand même dans un piteux état. Pourquoi ? Entretenir un tel réseau
01:50autoroutier, un tel réseau routier, nécessite des moyens importants et ma
01:54foi, la Wallonie n'était peut-être pas très riche, n'avait peut-être pas beaucoup de
01:57données publiques à investir en telles matières.
02:00Donc finalement depuis 2010, je serais tenté de dire, on a accéléré, on a
02:04augmenté les chantiers en importance, en nombre, en durée et en coût également,
02:10afin d'essayer de remettre à niveau, à niveau de sécurité, à niveau de qualité,
02:15l'ensemble du réseau et on s'y attelle d'ailleurs tous les jours. Juste pour vous
02:19donner un autre, un ordre de grandeur, de 2010 à 2023 plus ou moins, la Sofico
02:25a investi aussi bien en exploitation qu'en entretien et même qu'en
02:30réhabilitation profonde, plus de 3 milliards, près de 3,3 milliards d'euros
02:35sur l'ensemble du réseau. Alors vous allez me dire, 3 milliards c'est beaucoup, mais
02:39comme dit votre auditrice, je pense c'est beaucoup mais ça ne nous suffit pas.
02:42Voilà. Alors le problème il est posé et je vais utiliser une maxime très simple
02:47que tout le monde connaît. Choisir, c'est renoncer. Je vais vous l'expliquer.
02:51Si on regarde l'ensemble des besoins qui seraient répertoriés sur le réseau et
02:56tout ce que je dis est valable également pour les autres types de réseaux, on y
02:58reviendra plus tard, finalement il y a trop de besoins par rapport aux
03:02possibilités de les mettre en oeuvre, par rapport aux possibilités de les
03:06exécuter et à un moment donné, il faut faire un truc simple, au moins au niveau
03:10littéraire, c'est choisir. Techniquement, choisir ça veut dire quoi ? Ça veut dire
03:15que l'ensemble des besoins qui à un moment donné sont invertoriés, sont repérés,
03:18sont énoncés, doivent être lus avec une certaine grille qui fait intervenir
03:22différents éléments. Et pour ce faire, on a différents outils informatiques
03:26principalement développés par notre partenaire technique et le service du
03:30public de Wallonie, Mobilité et Infrastructure, qu'on appelle GPS. Si vous
03:34voulez, c'est une espèce d'énorme base de données dans laquelle on rentre tous
03:38les besoins, on vient les quantifier sur certains critères, aussi bien des
03:42critères subjectifs, la route me paraît bien, la route me paraît pas bien, mais
03:46surtout et principalement des critères de mesures. On fait des mesures sur
03:52l'ensemble du réseau. Vous objectivez l'état de la route. Exactement, objectiver l'état de la
03:56route, par exemple en termes d'ornirage, en termes de planéité, en termes de
04:00glissement, en termes de réflexion des bandes réfléchissantes ou des marquages,
04:03de manière à essayer d'avoir une photo la plus juste possible de l'état réel du
04:09réseau, tronçon par tronçon. Et finalement, en utilisant ces outils et
04:14ces différentes mesures, on vient mettre des clés de choix. On ne sait pas tout
04:18faire, donc il faut choisir. On dit, quelles priorités allons-nous donner ?
04:22Par exemple, on va principalement accentuer la notion d'avoir un
04:27bon revêtement ou tolérer un certain revêtement, peut-être par rapport à la
04:32construction, à l'extension d'un réseau déjà existant. Et c'est finalement en
04:35appliquant l'ensemble de ces critères que l'on peut déterminer, non pas les
04:41endroits du réseau les plus désastreux, mais ceux qui correspondent le plus aux
04:46critères de choix que l'on s'est imposé pour intervenir.
04:49D'accord, ok. Donc là c'est une question généraliste, on va un petit peu
04:53accélérer parce qu'on a vraiment eu beaucoup de questions. Donc c'était
04:56Sébastien de Malenpré qui, lui, habite en province de Luxembourg et qui dit
05:02voilà, le 25, donc ses lièges vers le Luxembourg et le 411, donc sud de Namur,
05:08elles sont vraiment dans un état pitoyable.
05:13Votre éditeur, je pense que je vais l'utiliser comme garde-route pour faire
05:18l'inspection de certains tronçons. Je ne dirai pas que tout est parfait, loin de là.
05:23Par contre, ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a énormément de chantiers qui
05:26ont été faits sur ces deux axes et qui le sont encore. Dès le départ, il faudra
05:29différencier deux types d'interventions, deux types de chantiers. Les premiers, qui
05:34sont en général beaucoup plus rapides, qui concernent des interventions en surface,
05:38sur lesquelles on vient travailler au niveau de la couche d'usure,
05:40la couche sur laquelle tout le monde roule et vient assuser. Et d'autre part,
05:44des chantiers beaucoup plus conséquents en termes de difficultés, en termes de
05:48délais, en termes de coûts, qui sont des chantiers en profondeur. Au niveau du
05:53Luxembourg, principalement, il y a déjà eu plein de travaux qui ont été menés.
05:56Je vais juste prendre un simple exemple. Il y a quelques années, à l'entrée du Grand-Duché
06:01de Luxembourg, on a fait ce qu'on appelle une troisième bande dite de coventurage.
06:04Sur environ une dizaine de kilomètres, des travaux qui ont été terminés, des
06:07travaux qui, à ce moment-là, ont été faits en profondeur.
06:10Ce sont des interventions lourdes. Au niveau de la E411, qui est un axe
06:14extrêmement structurant, de nombreuses choses ont été faites, notamment des
06:18chantiers, qui sont encore actuellement, au niveau de Dossou,
06:23sur la E411, donc quand on sort de Namur, direction de Bruxelles.
06:27Ce sont des travaux qui ont démarré en fin 23, qui sont extrêmement importants
06:31en longueur, en importance et en coûts. Juste une seule image à retenir. On refait
06:37une nouvelle autoroute dans les deux sens, sur plus de dix kilomètres, sur
06:42l'ensemble de la largeur et en profondeur. C'est une nouvelle autoroute qui vient
06:45se faire. Neuf kilomètres de Dossou, à partir de Dossou vers Bruxelles,
06:5114 kilomètres dans l'autre sens, plus plein d'autres aménagements. On ne fait
06:55pas que la bande de roulement. On fait également les bas côtés, on fait
06:58également les bermes centrales, on fait d'autres choses.
07:01Ce sont des travaux conséquents, je vous ai dit, en difficulté, en coûts. On parle
07:06quand même de l'ordre de 45 millions d'euros pour faire l'ensemble des
07:10travaux. Et finalement, ce sont des travaux qui vont durer environ deux ans.
07:14Ces travaux ont une particularité, qui vont permettre d'introduire une notion
07:18de caractère environnemental. On utilise l'air d'Austin, qui est plus ou moins au
07:24mieux, comme étant une plateforme. Une plateforme dans le sens où, à un moment
07:27donné, tout ce que l'on démolit de l'infrastructure en cours est stocké sur
07:31cette terre pour être traité. Et on y a installé une mini centrale à béton, parce
07:35qu'une partie est bétonnée, une mini centrale en hydrocarboné. Je vous ai dit,
07:40il y a la difficulté, il y a le coût, il y a le délai. Alors un chantier, vu de
07:45l'extérieur, on connaît tous la maxime, il n'y avait qu'à le faire.
07:48En pratique, c'est un tout petit peu plus compliqué. Vous donnez un exemple, le
07:53chantier qui se termine actuellement donc de Bruxelles vers Namur était
07:58prévu de se terminer fin d'année, début d'année prochaine.
08:01Actuellement, nous avons rencontré différentes difficultés. D'une part, la
08:06météo qui était tout, sauf Clément de cette année-ci. Également des
08:09difficultés d'orthotechnique. Donc un chantier n'est pas immuable. Il vit au
08:14quotidien, il vit sur le terrain, il vit également en termes de planification.
08:18Ce qui veut dire que pas plus tard que cette semaine-ci, on a encore changé la
08:23planification. Et je vous dis, vous êtes quasiment le premier à l'entendre.
08:27Aujourd'hui, nous avons encore un chantier qui s'écoule sur environ
08:3114 km de Bruxelles vers Namur. On est en train de prendre d'autres
08:35dispositions pour essayer de le raccourcir. Aussi bien dans sa partie
08:39nord venant de Bruxelles, de quelques kilomètres, on espère libérer, je ne
08:44dirais pas pour la Noël, mais dès les premiers jours de janvier, cette partie du
08:47tronçon jusqu'à l'ère autoroutière actuelle sera beaucoup plus facile et
08:51qui libérera notamment la sortie autoroutière avant. Aujourd'hui, tout le
08:54monde y passe. Ceux qui veulent éviter le chantier et ceux qui veulent sortir.
08:57Demain, l'idéal, uniquement ceux qui veulent sortir utiliseront cette sortie-là.
09:01Et par contre, au sud, côté de Namur, on va faire le contraire. On va essayer de
09:05remonter la fin du chantier pour également essayer de gagner quelques
09:10kilomètres. Donc si je comprends bien, le chantier va durer un peu plus longtemps
09:13que prévu, mais il ne sera pas sur toute sa longueur.
09:15Exactement. On va essayer vraiment de le raccourcir, si vous me permettez l'expression,
09:18aussi bien partie nord que partie sud. D'accord. Mais ça ne répond pas tout à
09:23fait à la question sur le Luxembourg, le 411, parce qu'il dit qu'on a fait
09:28des raclages pauses et pour l'avoir pris il n'y a pas si longtemps, le
09:31411, en tout cas au sud de Namur vers Luxembourg, est quand même en mauvais
09:38état à certains endroits. Alors sur la Cote-Saint, si on regarde bien, le gros
09:42nœud autoroutier majeur sur la Cote-Saint-Onze, c'est l'échangeur de Dossou.
09:46L'échangeur de Dossou, la partie sud de l'échangeur, a été faite en 2018. Du côté
09:51de Verlinde jusqu'à Transigne, direction Namur, il y a un peu moins de 20
09:54kilomètres qui ont également été achevés cette année-ci au niveau de la
09:58couche surfacique. Si on regarde de Wanlin maintenant à Lavaux-Sainte-Anne
10:02vers Arlon, 7 kilomètres ont été faits en 2021 pour avoir environ 9 millions.
10:06Donc des travaux, oui, il y en a, mais d'un autre côté, faire l'ensemble d'un
10:11axe majeur comme le 411 en une fois, c'est pas possible. Autant bloquer la Voligny
10:16directement. Alors, ici c'est notre ami Alain de Chimay qui parle de la R5,
10:23à ce qui je mappe. Il n'est pas très tendre avec vous, puisqu'il parle aussi, on parle
10:28de la Nationale 5, mais également de la Rustine 5. Alors les travaux, c'est pour
10:33maintenant ou jamais ? Alors, c'est une excellente question. Alors oui, peut-être
10:37la Rustine 5, je vais en rire également. Oui, parce que vous doutez bien qu'à partir du
10:41moment où il y a des dégradations locales et ponctuelles sur le réseau, on ne va pas
10:45attendre une éventuelle réhabilitation dans X années pour intervenir, donc on
10:49intervient tout de suite. Maintenant, le R5, clairement dit, est dans un piteux
10:52état. Je ne vous dirai pas le contraire. On est en train de l'étudier, c'est un
10:56dossier conséquent. On parle quand même de plusieurs dizaines, dizaines de millions
11:02d'euros pour intervenir et au minimum 3 ans de travaux pour le phaser. Si vous
11:08vous souvenez ce que je disais il y a quelques instants en termes de la priorisation des
11:10travaux, un dossier comme ça ne se règle pas, ne se décide pas en quelques
11:14secondes. C'est impactant pour la région, c'est impactant en termes budgétaires et
11:19clairement, c'est un dossier qui devrait être complètement étudié et décidé,
11:23donc priorisé, notamment par la nouvelle équipe qui est en position au niveau de
11:27la gouvernance de la Bologne. Alors il y a Vincent de Jemep sur Sambre qui nous
11:32parle de la nationale 912. Alors moi j'avais l'impression que c'était une petite nationale,
11:36j'ai quand même vérifié, elle est dans vos attributions. Mais pas complètement,
11:40mais pas complètement. Alors expliquez-moi. Je vais juste reprendre vos propos tout en
11:45début d'interview. Vous l'avez bien compris, l'usager, qu'est-ce qu'il fait ? Il est dans
11:50sa voiture, il circule, il ne se dit pas où suis-je, il ne réfléchit pas s'il est sur
11:55le réseau structurant de la Sofico, vous l'avez rappelé, 2700 km, il ne réfléchit pas s'il est
12:00sur le réseau non structurant, géré par le SPW, Mobilité, Infrastructure, 7000 km. Il ne
12:08réfléchit pas s'il est sur le réseau communal de 70 000 km. L'usager, il roule. Le cas particulier
12:14de la 912, c'est très intéressant, parce qu'il y a une partie du tronçon à partir de l'autoroute
12:18aiguisée, plus ou moins jusqu'à l'entrée de Spi Jemep sur Sambre, je pense, qui elle,
12:23est dans le giron de la Sofico, mais le reste n'y est pas. Sur la partie qui me concerne
12:29directement, désolé, cette partie-là a été complètement réhabilitée en 2023, l'année
12:35dernière, et elle fait partie du réseau de la Sofico. Donc je réinvite maintenant le SPW pour
12:39lui poser la même question ? Je ne dirais pas ça, je dirais que je pense qu'il faut regarder
12:43M. Vincent, si je me souviens bien. Où habite M. Vincent, s'il est sur un réseau communal ou sur
12:49un réseau, et inviter la bonne personne. D'accord, ok. Certains évoquent des dépenses inutiles un
12:55petit peu pour les routes. C'est Quentin de Hannu. Il dit, voilà, il y a des panneaux jaunes qui
13:01représentent des lettres qui sont imposées aux différentes sorties d'autoroutes, donc c'est pour
13:06les unités RRB. Il dit, aujourd'hui, avec les GPS et les systèmes d'aide à la conduite, on les
13:13connaît tous, effectivement, comme Waze et compagnie. Est-ce que ça vaut encore bien la
13:18peine de dépenser de l'argent pour ces panneaux ? Oui, mais je vais commencer par la fin de votre
13:24question. Tous les systèmes de navigation, je ne citerai pas de marque, sont tous extrêmement
13:30utiles. Nous les utilisons tous au quotidien. Leur but, c'est quoi ? De faire passer, le plus
13:35rapidement possible, à un endroit, quel qu'il soit, et ce qu'il vous dit est valable maintenant,
13:39peut-être pas dans 30 minutes. C'est ça. Les panneaux dont vous parlez, pour eux, c'est tout à fait
13:44différent. Le usage est tout à fait différent. Ces panneaux-là représentent des itinéraires de
13:49déviation. Différentes circonstances pour des accidents, pour des travaux conséquents, pour
13:55des situations de crise. Ce sont des itinéraires de déviation qui ont la particularité d'avoir
14:00été concertés avec les services de police. Ce qui veut dire qu'à un moment donné, sur les axes
14:05majeurs, s'il se passe quelque chose, un accident majeur à tel ou tel endroit, nous allons dévier
14:10l'ensemble du flux de telle et telle et telle manière. Même s'il y a des détours, parfois,
14:15qui peuvent être conséquents, mais tout ça est organisé dans un point de vue sécuritaire.
14:20D'accord. Alors maintenant, Marie-Christine Froix-Chapelle, je rappelle que c'est dans
14:23la botte du Hénou. Elle se pose la question, pourquoi est-ce qu'on met autant d'argent
14:29à la piste cyclable qui se trouve dans les endroits déserts au lieu de réparer les routes ? Et là,
14:34elle donne l'exemple de la N5 qui est de la Sofico, puis de la N53, ça, c'est pas chez vous.
14:38Alors, vous n'avez pas assez de sous parce qu'on fait trop de pistes cyclables ?
14:45Non, non, non, non, non, non. En fait, je vais plutôt répondre le contraire. Les pistes
14:49cyclables ne sont pas du ressort directement de la Sofico, mais plutôt de SPV, Mobilité
14:53Infrastructure. Un simple exemple que tout le monde connaît, qui n'a jamais emprunté un Ravel,
14:57tout simplement. Par contre, a contrario, comme vous l'avez dit tantôt, nous gérons un parc
15:02autoroutier et un parc national. Et lorsque nous faisons des réhabilitations, des interventions
15:06profondes au niveau de ces nationales, on est évidemment attentif à l'ensemble des critères
15:11qui font la mobilité, le transfert modal. Et s'il y a des pistes cyclables qui viennent
15:15exactement, qui sont contigues à nos axes, nous regardons si nous pouvons intervenir. Dans le cas
15:21particulier de la N53, c'est un petit peu comme la N912, la N53. Elle est en partie dans le giron
15:27de la Sofico. Très simplement, la partie qui sort de la ville de Charleroi. La N5, elle l'est
15:33totalement. Et ces deux axes ont une particularité. Nous sommes en train de développer un énorme
15:40projet qui s'appelle le Busway, sur Charleroi notamment, sur les eaux structurantes, Nationale
15:4553. On passe par la ville de Charleroi, Nationale 5. Ce qui veut dire que sur ce tronçon-là,
15:50la Sofico va intervenir. Avec la particularité, si vous voulez, dans cette région, on n'est pas
15:56en pleine campagne, on est en porte à porte. Vous sortez de votre maison, il y a la route et il y a
16:01la maison en face. Ce qui veut dire qu'il y a des travaux conséquents. Et oui, sur ces tronçons-là
16:05relatifs au futur Busway, nous allons intervenir dans les années à venir. C'est un chantier
16:10presque pharaonique. Un autre exemple, on intervient également sur la Nationale 5, c'est toute la zone
16:17relative au viaduc d'Yves Gomsé, sur laquelle on va intervenir dans les années à venir.
16:21Voilà, donc pour une autre lectrice. Alors Jean-Marie fait un peu d'humour. En fait,
16:29il parle des panneaux inutiles, les panneaux destinés aux oiseaux. C'est la série aujourd'hui.
16:33Et donc lui aussi dit... Donc en fait, c'est un peu d'humour, mais c'est la référence au fait que
16:40vous devez respecter dans certaines zones l'éclairage pour ne pas indisposer la faune locale.
16:48C'est ça en fait. C'est exactement ça. En fait, il y a quelques années, il y a eu énormément de
16:52communication là-dessus. La Sofico s'est lancée dans la modernisation de l'ensemble de son réseau
16:57de poteaux lumineux sur les autoroutes. C'était le plan LUA, le plan lumière que l'on appelait ça.
17:02En quelques mots, ça consiste à quoi ? Deux phases. Premièrement, remettre en état le matériel
17:07proprement dit. Avant, on avait des lampes jaunes, des lampes oranges. Maintenant, vous avez des
17:12LED partout. Et dans un deuxième temps, assurer la maintenance de l'ensemble de ce nouveau parc
17:16d'équipements. Quand je dis LED, tout le monde chez soi a maintenant une lampe à LED. Mais tout
17:22le monde sait qu'il y a moyen de faire varier la couleur, mais surtout l'intensité. Ce qui veut
17:28dire que cette notion de variation d'intensité, aujourd'hui, est faite principalement selon deux
17:32axes. Le premier, on peut pré-programmer une intensité donnée sur une partie du réseau en
17:38fonction du trafic, en fonction de l'habitude, en fonction de besoins, peu importe. Mais deuxième
17:42cas de figure, on peut également décider, à la limite de manière individuelle, d'allumer une
17:46lampe et pas une autre. On ne décide pas ça pour le plaisir, il faut des bonnes raisons. Et raison
17:51majeure, par exemple, si on a un chantier qui se déroule, on va allumer la zone avant, pendant et
17:57après le chantier, pour un niveau de sécurité. Toute cette thématique, tout ce plan lumière,
18:03s'inscrit bien évidemment dans le respect total des contraintes environnementales relatives à la
18:09biodiversité. Ce qui veut dire que depuis le 1er avril 2023, parce que le temps passe tellement
18:15vite, depuis presque un an et demi, toutes les mesures qui étaient prévues en termes de préserver
18:21la faune, la fleur, en termes de maîtrise de la lumière artificielle, sont d'application et sont
18:28respectées. On a joué sur la hauteur des poteaux, on a joué sur l'intensité de la lumière, on joue
18:35également sur la couleur de la lumière, qui n'est absolument pas la même. Ce sont tous des critères
18:41qui sont totalement respectés. D'accord, maintenant parlons un petit peu de la durée des travaux.
18:45Donc c'est Isabelle de Gossely, vous aviez promis de terminer les gros chantiers pour la rentrée des
18:51classes. Je parle de l'A54 et sur l'A54, les travaux ont encore duré plus d'un mois, ça a fait
18:59des embouteillages, ce plein. Isabelle de Gossely. Gossely, l'A54, je pense que votre lectrice Isabelle
19:06doit prendre l'A54 tous les jours. Alors l'A54, oui, ça a duré un peu plus longtemps en vue de
19:12l'extérieur, mais même je serais tenté de dire un peu moins longtemps par rapport à nos planifications.
19:16On n'a pas su ouvrir le jour J, l'ensemble, oui. On a travaillé sur l'ensemble de la largeur, sur
19:22près de six kilomètres et demi, sur une autoroute qui est extrêmement utilisée, c'est l'autoroute
19:27Charleroi-Bruxelles, tout simplement. Et comme on dit, on travaille sur le revêtement, on ne travaille
19:32pas que sur le revêtement. Si vous avez des ponts, on intervient également sur les ponts, étant qu'on
19:37bloque l'accessibilité à l'autoroute, on en profite pour travailler partout. On a eu des fermetures
19:43complètes de l'autoroute. Oui, ça peut poser un problème au niveau de l'usager, entièrement d'accord,
19:48mais ce que l'usager ne voit pas, et que j'ai tenu à l'expliquer, c'est tous les avantages qu'une
19:52fermeture d'autoroute offre. D'une part, on peut vraiment optimiser les interventions, le planning
19:58des travaux qui se déroulent. On peut vraiment faire ça, on n'est pas embêté. Et surtout, et
20:03surtout, les personnes qui travaillent sur ce chantier travaillent en totale et absolue sécurité.
20:10Vous ne pouvez pas vous imaginer le stress qu'il peut y avoir chez les personnes qui travaillent sur
20:16une bande et sur laquelle il y a des usagers qui passent à côté, en respectant rarement les
20:22vitesses limitées, et parfois, on vient de parler des oiseaux, en utilisant parfois de nombreux mots
20:27d'oiseaux à l'attention des personnes qui travaillent. Donc oui, ça dure un peu plus longtemps, vu
20:32de l'usager, mais on a pu tout faire sur l'ensemble de la largeur. Je voudrais juste en profiter, parce que
20:38c'est quand même une notion qui est importante. Si vous regardez une année civile, 365 jours, si je
20:44vous parle de conditions météo, qu'on pourrait expliquer, je pense qu'on va rajouter deux heures en
20:49entretien, d'un point de vue technique, je pense que tout le monde peut comprendre, on ne sait pas
20:52travailler n'importe quand. Il y a les conditions météo, il y a des périodes hivernales, donc finalement, sur l'année, il y a
20:58peut-être six, sept, huit mois sur lesquels on sait vraiment travailler. Dans ces mois-là, il y a des
21:02périodes de congé scolaire. Qui dit congé scolaire, dit moins d'usagers sur la route, sur l'autoroute, et
21:08nous essayons, tant que faire se peut, de privilégier ces périodes extrêmement intéressantes pour nous,
21:14pour intervenir et finalement essayer de causer le moins de gêne possible à nos usagers. Petit détail
21:21qu'il ne faut quand même pas oublier, les gens qui travaillent sur ces chantiers, pour réussir d'être en congé de temps en temps,
21:27il ne faudrait pas l'oublier. Alors justement, pour la durée des travaux, donc c'est Rachida de Bierge, vous parliez tout à l'heure
21:34de 411 avec deux ans de durée pour un tronçon et ainsi de suite. Elle dit, voilà, nos journaux, donc le ministre de
21:45Caine avait dit qu'il voulait des chantiers plus rapides. Est-ce qu'on peut faire quelque chose à ce niveau-là, parce que les
21:54travaux, les longs travaux, ça impacte vraiment au quotidien des gens qui, voilà, pendant un an, deux ans vont être impactés.
22:02Est-ce qu'on pourra accélérer ? Je ne sais pas si on pourrait y arriver partout, mais en tout cas, on va essayer partout. Il y a déjà une différence.
22:10La grande différence, je vous l'ai dit tantôt, il y a deux grands types de chantiers. Les chantiers en surface, ça entre guillemets,
22:15dès le départ, on essaie d'optimiser au maximum. Et d'autre part, les chantiers plus en profondeur, plus conséquents, qui finalement
22:22dépendent de manière très schématique de deux choses, de budget important, d'où la notion de priorisation, telle que je vous expliquais tantôt,
22:29également de l'état de dégradation. On ne doit pas faire tout et n'importe comment. Maintenant, chaque chantier que nous exerçons,
22:37clairement, on a un focus particulier sur l'aspect de mobilité. Découper un chantier de 10 km en tronçon de 500 m, ce serait une aberration totale.
22:47En termes, d'une part, de rendement, les machines n'auraient absolument aucun rendement. En termes d'organisation, en termes de coût.
22:54Et finalement, si ça se résume à déplacer une civilisation qu'aujourd'hui, on n'est pas bloqué sur les 500 premiers m, mais sur les deuxièmes 500 m suivants,
23:02il n'y aura pas beaucoup d'intérêt. Donc ce qui veut dire qu'il y a des chantiers qui, techniquement, ne se prêtent pas à une petite longueur,
23:08mais une longueur plus importante. Je n'ai pas dit qu'il fallait, par exemple, travailler sur la 411 sur une zone de 50 km. Je n'ai pas dit ça.
23:15Mais travailler sur 100 m pour faire de la profondeur est une ineptie totale. Il y a un optimum technique et économique à atteindre à ce niveau-là.
23:23Alors Alain Deliege, et c'est aussi un peu la réflexion de Vincent de Rensart, il dit que les chantiers poussent comme des champignons sur certains axes.
23:32On rentre dans un chantier, on en sort, on en a un suivant. Et alors, il y a souvent... Ce ne serait pas plus simple, disent-ils, de limiter le nombre de chantiers,
23:43mais de mettre vraiment beaucoup de monde dessus pour aller plus vite. Et alors, évidemment, certains font la réflexion aussi qu'on a l'impression qu'on ne travaille pas dessus.
23:51On peut faire quelques kilomètres sans voir un ouvrier avec le chantier à commencer.
23:56— Dire qu'on ne voit personne travailler, je peux l'entendre. Mais dire qu'il n'y a personne qui travaille, ça, je vais corriger tout de suite. C'est tout à fait différent.
24:02Je pense que Froyen en a parlé d'un pont au-dessus de l'Esco. Donc déjà, quand vous avez un pont qui passe au-dessus d'une route, c'est difficile.
24:11Que vous avez un pont qui passe au-dessus de l'eau, ça devient très difficile. Que vous avez un pont qui passe au-dessus des voies ferrées, c'est encore beaucoup plus difficile,
24:18parce que là, vous dépendez notamment du gestionnaire des voies ferrées. De manière générale, Froyen, je pense qu'il doit avoir 4 ou 5 montes, y compris la bande d'arrêt d'urgence.
24:26C'est un pont extrêmement large au-dessus de l'eau. Ce qui veut dire qu'à un moment donné, les échafaudages dans l'eau, ça s'appelle des échafaudages sur une barge
24:33pour atteindre le dessous du pont. C'est un dossier extrêmement compliqué, extrêmement compliqué. Et de manière générale, ce n'est pas parce qu'on passe et qu'on ne voit rien
24:42qu'il n'y a rien. Je vais vous donner un autre exemple qui est encore plus d'actualité. Si vous regardez dans la région entre Charleroi et Mons, à la hauteur plus ou moins de la Louvière-Manège,
24:50il y a un pont, le pont 45, je pense, qui est actuellement en travaux, pour lequel il y a déjà des dévastations qui sont mises en œuvre. Vous passez, vous ne voyez personne.
24:59Ne le faites pas. Si vous pouviez aller voir en dessous, vous verriez qu'il y a énormément de gens qui travaillent dans la structure du pont avant de pouvoir le démonter
25:07et de le remplacer pour un autre. Juste un petit mot maintenant concernant les délais, concernant la qualité. Lorsque l'on passe un contrat avec une entreprise pour exécuter des travaux
25:17selon un certain délai, inutile de vous dire que l'on surveille le respect de ces délais.
25:22Alors justement, là, vous allez avec Patrice de Charleroi. Voilà. Mais justement, sur quand est-ce que la Sofico va faire respecter les délais de ses sous-traitants ?
25:31Parce qu'on a l'impression que la Sofico ne contrôle rien du tout, nous dit Patrice.
25:38J'accepte le point de vue, mais je vais quand même essayer à temps à peu de purger. Nous contrôlons. Nous contrôlons les chantiers avec notre partenaire technique,
25:46le service public de Bologne. Nous les contrôlons aussi bien en termes de délais qu'en termes de normes de qualité. Je ne veux pas un chantier qui aille très, très vite
25:54et qui soit d'une qualité détestable. Ça, ça doit être une chose qui est très claire. Le premier point, c'est la qualité. On y va une fois. On le fait bien. On n'y va plus.
26:03Alors le commentaire que j'entends quasiment partout, c'est « mettez des gens ». Mettez des gens, mettez des gens, mettez des gens. Alors si vous me permettez,
26:11je prends une analogie. Le week-end approche. Demain, à titre personnel, vous recevez 10 personnes chez vous pour le souper. Grande fiesta, anniversaire du gamin,
26:19tout ce que vous voulez. Est-ce que vous pensez réellement qu'il soit utile qu'à un moment donné, dans votre cuisine chez vous, à la maison, vous soyez à 10
26:27pour préparer le plat ? Je pense que vous allez vous marcher l'un sur l'autre. Par contre, mettez ces 10 personnes-là dans le salon pour pousser les meubles,
26:34tirer les chaises, mettre la table. Là, ce sera utile. Ce qui veut dire qu'uniquement dire « on va mettre des gens en quantité partout, tout le temps pour le faire »,
26:44ce n'est pas raisonnable. Par contre, et c'est ce que je vous disais tantôt, on doit y travailler, dans le sens, il y a probablement certaines phases du chantier,
26:52je prends l'exemple de la mise en table, où il est intéressant d'avoir beaucoup plus de force de vivre pour agir éventuellement et directement.
26:59Autre point particulier concernant le délai. On a tous déjà fait du béton chez nous. Le béton, quand vous l'avez coulé, je ne vous invite pas à marcher dessus,
27:08il faut attendre. Une autoroute qui est faite en béton, c'est exactement la même chose, il faut attendre un peu. Et oui, pendant le temps que vous attendez
27:15que votre dalle en béton sur votre abri de jardin « prenne », dans la même chose, l'usager doit passer devant une autoroute en béton qui est en train de sécher,
27:23qui est en train de prendre, tout simplement. — D'accord. La qualité des travaux, maintenant. Christophe de Hannu dit que les pays nordiques,
27:30ils ont un climat autrement rude que le nôtre, avec des amplitudes. Pourtant, leurs routes sont de meilleure qualité. On a l'impression qu'on cherche toujours
27:39le moins cher en Wallonie et que, finalement, il faut réparer, réparer. Voilà. — Oui. J'en entends la comparaison avec les pays nordiques, oui.
27:51— Il y a deux différences majeures avec les pays nordiques. D'une part, la qualité des matériaux. Plutôt, non, la caractéristique des matériaux.
27:59À un moment donné, chantier, autoroutier, peu importe le produit, mais ça se chiffre en tonnes, centaines de tonnes, voire milliers de tonnes.
28:07Ce sont des quantités considérables. La qualité, par exemple, la caractérisation des produits qu'on utilise n'est pas nécessairement la même.
28:14Dans les pays nordiques, en général, ils utilisent des produits beaucoup plus durs en termes de gravier ou ce genre de choses parce qu'ils sont disponibles
28:21sur place. Ça, c'est une chose. Mais la deuxième grande différence, c'est une différence climatique. Ce qui détériore considérablement la route,
28:29ce n'est pas la chaleur, ce n'est pas le gel. Dans les pays nordiques, il fait beau, et puis on gèle pendant 6 mois, et puis il fait bruit.
28:36En Belgique, vous avez tout, tout le temps. Vous avez des cycles gel-dégel, même plusieurs sur la journée pendant plusieurs mois.
28:42Et c'est ce cycle-là de geler, de dégeler, de geler, de dégeler qui détériore la route, en fait. — D'accord.
28:48— C'est totalement différent par rapport aux pays nordiques. — OK. Donc Serge de Beaufailly, mais aussi Christophe, ils sont sur les réseaux étrangers,
28:58pas seulement nordiques. Mais ils disent... Je suppose qu'ils font référence aussi notamment à la France. L'État, quand même, dure mieux, quoi.
29:07Enfin la qualité du revêtement. Et là, on est dans les pays voisins, pas dans le Grand Nord.
29:17— Oui. Avant, je vous l'ai dit tantôt, pour faire un chantier, il y a plusieurs choses à faire. Je vais pas revenir sur le budget, sur l'approvisation.
29:24Mais avant tout, il y a la qualité des matériaux que l'on utilise et le savoir-faire des personnes qui utilisent ces matériaux.
29:34On va tout de suite enlever une idée préconçue. Non, on ne se contente pas de passer un marché en disant « Faites-le ». C'est faux.
29:41Bien en amont de la passation du marché, il y a des études qui sont faites pour dire « Voilà, on va utiliser tel matériau à tel moment, de telle manière,
29:49avec telle, telle, telle et telle caractéristique ». Tout ça se retrouve dans les modèles de qualité des charges type, notamment repris dans le Caliroute,
29:57avec toutes les prescriptions techniques. On le fait avant. Pendant l'exécution du chantier, on vérifie que c'est fait correctement en termes de qualité
30:06de matériaux et également en termes d'exécution. Et après l'exécution du chantier, on revérifie, on fait des campagnes de sondage, des campagnes d'expertise
30:15pour voir que oui, ça a été bien fait.
30:17Alors c'est Pierre qui habite Rosely, qui déplore en fait que la plupart des chantiers en Valénie soient monopolisés par deux entreprises.
30:25Bon, je ne le citais pas ici. Et il dit pourquoi est-ce qu'on n'essaie pas d'avoir des entreprises européennes qui viennent de l'extérieur
30:31et toujours les deux mêmes entreprises ? Il suffit de regarder le long des autoroutes. On voit bien leur publicité.
30:39J'aime bien votre question parce qu'elle va me permettre de couper les ailes à un canard boiteux, si vous me permettez l'expression.
30:46Il y a une chose qui est évidente, simple et qui doit être dite. Tous les marchés que l'on passe se font en forme de marché public.
30:53Il y a une gouvernance qui existe là-dessus. C'est légalisé, c'est structuré. On ne fait pas n'importe quoi.
31:01Un chantier, je vous ai donné des ordres de grandeur. À chaque fois, l'unité que j'employais, des dizaines de millions.
31:06Sachez qu'à un moment donné, quand on fait un marché public, on demande en gros je veux faire ça et ça comme travail. Ça intéresse qui ?
31:12Donc c'est la notion de publicité. On est directement dans les seuils de publicité européenne qui sont dans l'ordre de 5, un peu plus de 5 millions directement.
31:19Ce qui veut dire que n'importe quel acteur de poids, de rang, de référence également peut soumissionner.
31:27Maintenant, soyons de bons comptes. Ils le font, ils ne le feront pas. Ça, ce n'est pas à moi d'aller dire à une entreprise faites-le pas.
31:33Mais au minimum, tout le monde est mis sur le même pied d'égalité selon les mêmes règles.
31:37Et au cas où une règle ne serait pas respectée, je pense qu'on peut faire confiance à nos partenaires entreprises pour dénoncer et aller devant les tribunaux adéquats.
31:47Maintenant, ce qui se passe également, je reprends l'exemple de la E411. Deux ans de travaux, des équipes considérables.
31:54Je vous ai dit qu'environ 45 millions. Il faut bien aussi concevoir qu'à l'échelle de la Wallonie, peut-être qu'une seule entreprise ne saurait pas le faire.
32:01Il y a d'autres exemples également. Et souvent, ce que l'on observe, c'est que des entreprises se groupent en association momentanée de manière à pouvoir répondre à un appel d'offres.
32:11— D'accord. Passons maintenant au bruit. Question quand même qui a intéressé plusieurs de nos lecteurs. Donc Patrick, lui, il ne dit pas où exactement, mais il est au bord d'une nationale très fréquentée.
32:27Supposons que ce soit une nationale qui soit dans votre giron, y compris par les poids lourds. Et il se demande est-ce qu'on ne pourrait pas changer le revêtement pour avoir quelque chose d'un peu moins...
32:36— Qui me casse les oreilles. Le coût doit être énorme. — Ah, si je prends uniquement ce critère pour prioriser les chantiers, je ne suis pas certain qu'on interviendra toujours au bon endroit.
32:49Ça, c'est déjà une première chose. Deuxièmement, le bruit, oui. Alors je l'ai dit tantôt, j'aime bien les mesures objectives. Il y a une cellule au niveau du service public de Wallonie
32:57qui, justement, est en charge de cette thématique-là et qui « mesure » le bruit. Le bruit, ça ne se mesure pas uniquement entre 7h30 et 7h35 le matin, mais ça se mesure sur l'ensemble des places de la journée.
33:11Ça doit être corrélé notamment en fonction du nombre d'usagers et également en fonction de la population environnante. Donc c'est plus complexe que de dire « Ah, j'ai entendu quelque chose ».
33:20C'est un peu plus complexe que ça. Tout ça, bien évidemment, est mis en œuvre et comparé à des normes européennes, on en déduit une cartographie du bruit qui dit
33:30« Si on prend la thématique bruit, en priorité, il faut agir là, là, là ou là ». Maintenant, deuxième chose, le bruit n'est pas uniquement fonction, entre guillemets, du trafic.
33:39Si vous avez beaucoup de trafic sur une bande de route, vous n'entendrez pas grand-chose. Si vous avez peu de trafic sur une route qui est en très mauvais état, la perception du bruit sera nettement plus importante.
33:49Donc il faut, je pense, un peu relativiser d'où l'importance de la mesure objective.
33:55– Justement, on va répondre un petit peu à la question de Julie qui, elle, habite à Vierde, donc c'est en province de Namur, le long de l'E411.
34:04Elle trouve le bruit vraiment dérangeant. A qui peut-elle s'adresser pour qu'on lui dise si le bruit est trop fort ou pas ? Donc c'est l'OSPB, oui ?
34:13– Alors, de manière générale, on peut s'adresser au OSPB. Il y a une cellule qui est en charge de ça. Et si pas, le numéro 17-18, si ma mémoire m'est fidèle, aucun n'a pas adressé les différentes choses.
34:21Maintenant, si je prends l'exemple de Vierde, si ma mémoire m'est fidèle, c'est quand on arrive sur Namur, en voyant de Liège, et là on a refait des bruits.
34:32– Non, non, le 411 Vierde, c'est vers le Luxembourg. – Ah non, c'est l'autre côté.
34:36– Oui, donc c'est après le viaduc de B.
34:41Aussi, Josette qui demande un mur anti-bruit sur le viaduc de Rhine. Là, on est sur le 42.
34:47– Rhine, ça a été fait l'année dernière. – Ça a été fait l'année dernière.
34:51– Il y a je ne sais plus combien de centaines de mètres, mais qui ont été réalisés l'année dernière. Ça, ça a été fait.
34:55– Alors, ça, c'est Dominique Delassare. Donc là, elle parle de la 54. Et elle demande si on ne pourrait pas réduire la vitesse sur certains tronçons d'autoroute pour avoir moins de bruit.
35:06Donc, au lieu de faire du 120, on ferait du 90. Je sais que, par exemple, du côté de Liège,
35:10vous avez, à un moment donné, il y a pas mal d'années, un petit tronçon, vous êtes passé de 120 à 90.
35:16Est-ce que c'est une possibilité de… ?
35:17– Alors, c'est une question extrêmement, extrêmement, extrêmement large et complexe.
35:22Première chose, ce n'est pas parce qu'on va éliminer considérablement la vitesse qu'on va entendre beaucoup moins le bruit.
35:28Ça, c'est déjà une première chose. Il y a une relation, mais elle n'est pas aussi évidente que ça.
35:31Deuxièmement, les notions de vitesse sont alliées à des mesures de sécurité, à des notions de sécurité.
35:36On ne décide pas un beau matin, à ce moment-là, je vais mettre 120, alors je vais mettre 50.
35:40Il y a toute une réflexion derrière qui doit s'y accorder.
35:43Mais je voudrais juste donner un exemple. On parle de vitesse, on parle de bruit.
35:48Je ne suis pas gendarme, je ne suis pas président de la police, je suis un usager.
35:51Mais je pense que, force est de reconnaître quand même que le Belge, de manière générale,
35:55est assez peu respectueux, à certains moments, des vitesses.
36:00Et je voudrais juste vous donner un exemple.
36:02Tantôt, je vous ai parlé de chantier, de fermer une autoroute, de sécurité des travailleurs.
36:06Ici, vous me parlez de bruit. Un exemple que j'ai personnellement vécu il y a quelques années.
36:12Dans la région de Mons, la SOFICO a réalisé un chantier considérable qui a duré un an.
36:17On a refait complètement l'ascenseur de l'autoroute sur la A7 à hauteur de Mons.
36:21Il y avait des limitations de vitesse. À 70 à l'heure, on prenait deux bandes,
36:25on les dévoyait de l'autre côté. C'était une limitation à 70 à l'heure.
36:30Et nous avions mis un lidar en plein milieu des travaux.
36:33Personne ne pouvait l'ignorer. On a eu des records de vitesse.
36:37Je ne compte pas en dizaines le nombre de PV qui ont été faits pour des usagers
36:45qui passaient vitesse corrigée.
36:47Donc, effectivement, à moins de 6%.
36:49À 150 à l'heure. 150 au lieu de 70.
36:53S'il y a la moindre obstacle sur la voie quand ils passent,
36:56vous transmettez une voiture en avion qui vient télescoper je ne sais pas qui,
37:00je ne sais pas quoi.
37:01Donc, je pense que oui, le bruit, oui, la vitesse, mais également,
37:04oui, le respect des consignes. Ce n'est pas pour embêter,
37:08c'est pour également protéger les gens qui travaillent.
37:10On parle un petit peu du marquage au sol, la signalisation.
37:15Donc, c'est Georges Namur qui estime que sur le 42 ou sur le 411 à Courrières,
37:23le marquage au sol n'est pas visible, même en journée.
37:26Alors, on ne parle pas de la nuit et quand il pleut.
37:29C'est un problème, le marquage ?
37:30Oui, le marquage, c'est un problème.
37:32Oui, je fais confiance à votre auditeur pour dire que oui, là, il y a peut-être un problème.
37:37Le marquage, c'est un problème principalement technique.
37:40Oui.
37:41On ne peut pas poser un marquage n'importe quand, n'importe comment.
37:44Il y a des conditions de température à respecter.
37:47Il y a les conditions de l'état de sol.
37:49Il doit être propre, pas de poussière en état.
37:51Il y a des conditions d'humidité à respecter, des modes opératoires.
37:55Un autre exemple, avant, on faisait des peintures à solvant.
37:57Maintenant, elles sont complètement interdites et on respecte ces interdictions.
38:01On travaille avec des peintures à l'eau qui nécessitent des conditions techniques
38:04pour pouvoir être posées, tout simplement.
38:06Ah oui, d'accord.
38:07OK.
38:09Alors, donc, on parle effectivement, Jean-Pierre de Jumet, qui, lui,
38:15le marquage, c'est surtout les bordures des routes
38:18qui trouvent aussi que ce n'est pas toujours évident,
38:23ces bandes blanches qu'on peut, quand il fait noir, qu'on peut regarder pour se repérer.
38:29Donc, il n'y en a pas toujours bien, pas toujours en bonne qualité.
38:31Excusez-moi. Allez-y.
38:33Oui, oui, j'entends qu'il peut y avoir des endroits où il n'y en a pas beaucoup.
38:37Maintenant, en parallèle de ça, il faut bien savoir que l'ensemble du réseau est inspecté.
38:43Donc, au niveau des circuits de Wallonie, on a ce qu'on appelle des fonctions
38:45qui s'appellent les gardes-routes, dont le rôle est vraiment de sillonner
38:49l'ensemble du réseau, voire des réseaux, pour relever les différentes anomalies,
38:53les différents défauts, de manière à alimenter une programmation
38:57des différentes interventions.
38:59Mais malheureusement, on n'arrive pas à intervenir partout, tout le temps, en temps réel.
39:03Alors, Adrien de Serin, il a vu que le SPW, c'était pour les Ravel,
39:07avait fait du marquage luminescent.
39:10Donc, il se dit, pourquoi pas sur les autoroutes ?
39:13Ça serait bien.
39:15Alors, le luminescent a deux caractéristiques.
39:19C'est très beau, ça va très bien, mais il ne faut pas qu'une lumière qui réagisse dessus.
39:22Donc, ce n'est pas compatible avec les phares des voitures, tout simplement.
39:24Ah oui, d'accord. OK.
39:29Alors, oui, ça, c'est Michel Denandrin, qui trouve que le balisage vertical
39:36et au sol dans les travaux, ce n'est pas vraiment idéal.
39:39Parfois, il peut se perdre un petit peu.
39:41Il trouve qu'on pourrait mieux baliser les voies et signaler les travaux.
39:48Et il donne un exemple à Suisse, où ça serait merveilleux.
39:52Quel beau pays, la Suisse.
39:54Quel beau pays.
39:55Effectivement, très beau pays, oui.
39:57Quel beau pays. Alors, de manière un peu plus, de réponse un peu plus voilonne,
40:00je serais tenté de dire, la signalisation, ce n'est pas une improvisation, très loin de là.
40:04La signalisation est réglementée.
40:06Il y a différents documents qui établissent, en fonction de l'intervention que l'on fait,
40:10de l'endroit où on l'a fait, comment il faut exécuter cette signalisation.
40:15Et bien évidemment, nous sommes extrêmement attentifs au respect
40:19par les différentes entreprises, par les différents intervenants de cette signalisation.
40:22Je vais juste vous donner un ordre de grandeur.
40:24Chaque semaine, chaque semaine, à l'échelle du pays,
40:28trois camions tampons se font télescopier.
40:31Qu'est-ce que c'est un camion tampon ?
40:32C'est un camion que l'on met tout en début d'un chantier,
40:34une espèce d'énorme amortisseur, entre guillemets,
40:37au cas où un usager, camion comme voiture, viendra le télescoper.
40:40On détruit le camion, mais on sauve la vie.
40:42Oui, ça c'est fondamental.
40:44Et en termes des chantiers, je serais tenté de dire, il y a deux grands types de chantiers.
40:49Si vous prenez un chantier de réflexion important, 10 km d'autoroute à tel endroit,
40:52il y a une telle campagne dans les médias pour le signaler,
40:55je serais tenté de dire, quasiment personne ne peut l'ignorer,
40:57même pas les systèmes de navigation.
41:00L'autre partie, par contre, est ce qu'on appelle les chantiers mobiles.
41:03Les chantiers mobiles, par exemple, une campagne de fauchage ou une intervention
41:06qui ne dure que quelques heures, qui est soumise à une certaine manière de signaler, ainsi de suite.
41:11On est en train de travailler avec les entreprises,
41:15avec le SPEMI, pour trouver un système pour géolocaliser en temps réel
41:20ces différents chantiers mobiles qui, par définition, bougent.
41:23Je ne peux pas vous dire aujourd'hui, sur la E42, à la hauteur de Charleroi,
41:27vous avez un kilomètre de chantier.
41:29C'est là bas, à 8h du matin, passé demain, il ne sera plus au même endroit.
41:32Donc, on est en train de regarder comment signaler en temps réel la présence d'un chantier
41:38et surtout de mettre à disposition des différentes plateformes de navigation,
41:42je ne vais pas les citer, cette information-là,
41:45pour qu'elles puissent les répercuter sur leur système
41:47et, in fine, donner l'information à l'usager.
41:49Ce qui m'intéresse, c'est que l'usager qui passe sur la 42 hauteur de Charleroi,
41:53on lui dise ce qui se passe à Charleroi.
41:55Ce qui se passe à Arlon, ma foi, je pense qu'il peut s'en passer.
41:58D'accord, ok.
41:59Alors, c'est Stéphane Dureux qui estime que, dans des mêmes situations, des autoroutes,
42:04ce n'est pas les mêmes types d'organisation de voirie.
42:07Donc, il parle de la jonction 19 à 54, en direction de Bruxelles,
42:13qui passe de 2 fois 2 bandes à 4 bandes.
42:16Par contre, c'est 3 bandes pour le 19.
42:18Donc, il ne comprend pas trop, dans des circonstances similaires,
42:22pourquoi, à tel endroit, on a un tel nombre de bandes,
42:26et à un autre, on a une autre organisation de bandes.
42:29Allez-y.
42:30– On va prendre un exemple.
42:30Vous partez de Liège, vous allez à Mons, la cité du doudou.
42:33Vous allez faire le doudou à Mons.
42:34Quand vous quittez Liège, très rapidement, vous êtes en 3 bandes,
42:37toutes, partout, y compris à la tour de Namur.
42:39Et tout a été complètement réflexionné il y a quelques années.
42:42Rappelez-vous les chantiers dantesques d'élargissement de mise à 3 bandes,
42:45au niveau de Namur.
42:46Et puis, vous arrivez dans la région du centre, au niveau de la Louvière,
42:49où il y a un pont que j'ai cité tantôt.
42:51Vous êtes réduit à 2 bandes.
42:52Et puis, vous arrivez, vous rejoignez le 19 qui vient de Bruxelles.
42:55Et oui, là, à un moment donné, on a perdu les 3 bandes.
42:58On a 2 bandes qui se rabattent.
43:00On n'en a plus qu'une pour faire, après, 3 bandes vers Mons.
43:03Oui, ce que je serais tenté de dire, c'est un goulot d'étranglement, quelque part.
43:08Nous le connaissons.
43:10Mais aujourd'hui, il n'est pas retenu en termes de priorité,
43:13en termes d'intervention, là-bas.
43:14Donc oui, c'est un endroit qu'il y a un jour où il faudra y repenser.
43:17Mais aujourd'hui, il n'est pas priorisé,
43:19comme étant la chose qu'il faut faire immédiatement.
43:22Alors, Fabienne, qui habite Aubel,
43:25qui est perturbée par tous les graffitis, les messages qu'on voit.
43:30Et elle estime que c'est une source de distraction
43:32et donc une source d'insécurité sur la route.
43:35Et qu'est-ce que vous pouvez faire là-dedans ?
43:37C'est un problème, parce que vous avez quand même une sacrée surface.
43:41Oui, alors j'invite d'abord votre…
43:44Fabienne, ne t'en regardez, ça, c'est la première chose.
43:46Regardons la route, je pense que c'est déjà la première chose.
43:49Oui, oui, c'est la vérité.
43:50Vous conduisez…
43:51C'est la vérité, on a le regard à tirer.
43:53C'est humain, c'est normal, vous comme moi, comme tout le monde.
43:56Alors oui, c'est une problématique qui est extrêmement compliquée,
43:59quasiment incontrôlable, incontrôlable.
44:02Vous faites…
44:02Vous prenez tantôt l'exemple de Rhine d'un point de vue anti-bruit.
44:05Je pense que moins d'un mois après qu'ils sont installés,
44:07il y avait déjà des graffitis dessus.
44:09Je ne sais pas installer un gendarme.
44:11Je n'ai aucune priorité là-dedans.
44:13Je ne sais pas mettre une caméra et un garde-route
44:16ou un inspecteur de quoi que ce soit
44:17devant chaque panneau pour vérifier si on vient le taguer.
44:20Je ne sais pas.
44:21La seule chose que l'on sait faire,
44:23c'est, avec l'émission des garde-routes,
44:25repérer où il y a justement dégradation visuelle.
44:29Et une fois par an, on essaie de faire des campagnes de nettoyage.
44:33Maintenant, soyons de bons comptes,
44:35s'il y a des inscriptions à caractère déplaisant ou immoro,
44:40ou ce genre de choses,
44:41on va essayer d'intervenir beaucoup plus vite.
44:43D'accord.
44:43Alors, une dernière question.
44:45En fait, il y en avait encore d'autres,
44:46mais elles sont vraiment très, très longues et très pointues.
44:48Et donc, ça, on répondra par courrier électronique à nos lecteurs
44:51parce que c'est vraiment très, très, très, très pointu.
44:54Mais je résume celle de Vincent qui habite chez nous du côté de Herves.
44:58Il dit qu'on fait des travaux pour améliorer la sécurité routière,
45:01mais aussi on éteint la lumière la nuit ou s'il pleut, s'il neige.
45:07Ce n'est pas toujours évident.
45:09Donc, effectivement, le réseau routier,
45:12la luminosité est variable au cours de la soirée.
45:16Et de la nuit.
45:16Et donc, c'est un petit peu ce qu'il déplore.
45:21Et ça a été changé, si je me souviens bien,
45:22sous l'ancienne majorité.
45:24C'est exact.
45:25Alors qu'on avait un système intelligent, ça a été adapté.
45:27Donc, dites-moi.
45:28Alors, très rapidement.
45:30Tantôt, quand je vous ai parlé du plan lumière,
45:31je vous ai dit qu'on avait tout modernisé
45:33et ça offrait énormément de possibilités.
45:35Voilà.
45:35Énormément de possibilités.
45:36Nous avons tous, à titre personnel, payé de notre poche
45:40l'explosion au déco énergétique il y a quelques années.
45:43Le service public, la Sofico, l'Avoni,
45:45a eu exactement le même problème.
45:47Et à un moment donné, comme vous l'avez rappelé,
45:49a été décidé de couper l'éclairage sur les autoroutes.
45:54De mémoire, je pense, entre 22h et 5h du matin.
45:56Quelque chose d'ainsi.
45:57Là où, finalement, il y a beaucoup moins d'usagers.
45:59Même si on a gardé la possibilité de les allumer
46:02sur des endroits dits dangereux.
46:04Les échangeurs, les montées, les sorties
46:06et les endroits où il y avait des chantiers.
46:08Ces points-là sont gardés.
46:10Ça a été décidé.
46:11Actuellement, depuis quelques semaines,
46:12vous voyez que l'éclairage revient.
46:14Ce n'est pas qu'on a changé de décision ou pas.
46:16C'est qu'on est en train de faire différents tests techniques
46:20pour valider d'autres possibilités offertes par le système.
46:24Et très clairement, je pense que c'est une question de garder
46:26ou de ne pas garder l'éclairage nocturne
46:29qui devrait être mis sur la table de notre ministre actuel.
46:32D'accord.
46:33Donc, ici, vous êtes en train de faire des tests.
46:35On est en train de faire des tests.
46:36Pourquoi ? Parce qu'allumer, éteindre, c'est relativement facile.
46:39On essaie de rendre cet éclairage-là intelligent.
46:42Et pour ce faire, il y a des tests à effectuer,
46:45des campagnes de mesure.
46:46Je l'ai dit tantôt, l'éclairage a eu plein de caractéristiques,
46:48notamment une des fonctionnalités majeures,
46:51c'est qu'on n'éclaire pas tout, on éclaire la route.
46:53Oui.
46:54Ça ne sert à rien d'éclairer à côté, d'un côté ou de l'autre.
46:57Ce qui est intéressant, c'est d'éclairer la route
46:59d'une certaine manière, d'une certaine quantité,
47:02là où l'usager va passer.
47:03Et pour faire les tests de réception,
47:06pour voir si la qualité du service,
47:08je vous l'ai dit tantôt,
47:09on vérifie la qualité en amont pendant, après.
47:11À un moment donné, il n'y a pas d'issolution.
47:13Il faut allumer, il faut essayer.
47:14Et ces tests, et ça sera ma dernière question,
47:16après je vous laisserai tranquille, M. Gosselin,
47:19c'est fait sur l'ensemble de l'aéronie,
47:20ou bien c'est sur des zones ?
47:21Parce que je me pense à nos lecteurs,
47:24à nos usagers qui se disent,
47:25« Ah ben tiens, c'est bizarre ici,
47:26c'est pas comme ça d'habitude. »
47:28Non, non, non, les tests, on va les faire sur l'ensemble.
47:30On va tester, peut-être par échantillonnage,
47:32mais on va aller partout.
47:33Eh bien, je vous remercie beaucoup
47:34d'avoir répondu à ces nombreuses questions.
47:36Merci beaucoup.

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