Eric Revel - "Budget 2025 : Ça devient un enfer fiscal !" - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.

00:03— Ça nous concerne avec vous, Éric Revelle, comme chaque matin. Rebonjour, Éric.

00:07— Bonjour, Patrick. Bonjour à tous. — Donc il y a ce budget à l'Assemblée ce soir, étudié à partir de 20h.

00:13Il va y avoir, je le disais tout à l'heure, du chahut, probablement, bien sûr, pour ne pas parler d'un autre terme.

00:20Alors la Commission des Finances avait chargé la barque, là, lors de ces derniers jours, puisqu'il y a 60 milliards d'euros d'économies

00:30ou de recettes à trouver. — À trouver, c'est la feuille de l'eau de Barnier.

00:33— Michel Barnier, alors, il a remis les pendules à l'heure dans une interview ce week-end.

00:37— Oui, oui, il a remis les pendules à l'heure dans une interview au JDD. Bon, en fait, il tire un trait sur tout ce qui avait été voté

00:43par la Commission des Finances, qu'elle avait adoptée. Il tire un trait en disant « Bon, je repars de la copie d'origine ».

00:50Mais franchement, vous avez peut-être vu les titres de la presse ce matin, mais ils ont raison, le Parisien, le Figaro.

00:55Ça a été une foire aux amendements de la Commission des Finances, mais absolument hallucinante.

01:00Est-ce que les députés savent que les Français en ont marre ? On a un ras-le-bol fiscal pour ceux qui payent de l'impôt

01:07dans un pays qui est déjà champion du monde. La pression fiscale que voulait mettre en place la Commission des Finances...

01:12Mais pardonnez-moi, Patrick. Ça devient un enfer fiscal. Le plus symbolique, c'était de s'attaquer à l'assurance-vie.

01:19Vous avez vu des Français vouloir créer un seuil fiscal en matière de succession, un seuil supplémentaire.

01:25Alors dans ce défouloir politique de la Commission des Finances de M. le député Eléphi Coquerel, franchement, on l'a vu, on l'a entendu,

01:33la guillotine fiscale était prête à l'usage. — Oui, c'est ça. Alors parmi ces taxes nouvelles, la Commission prévoyait de taxer,

01:39vous l'avez dit, l'assurance-vie, mais aussi les successions. — Oui, oui, oui. Alors l'assurance-vie, je vais pas être trop technique.

01:45Ça devait, ça pouvait changer au début de l'année prochaine, le 1er janvier 2025. Alors il s'agissait de quoi ? Très simplement,

01:53il y a un abattement de 152 000 €, peu importe, pour les gens qui versent de l'assurance-vie avant 70 ans. Eh bah il s'agissait

01:59pour la Commission des Finances d'en remettre une louche, de mettre une fiscalité sur l'assurance-vie encore plus importante

02:06et de l'aligner sur les règles des droits de succession. Alors que les Français, même les plus modestes, ceux qui peuvent,

02:13donnent quelques milliers d'euros à leurs enfants, à leurs petits-enfants parce que précisément, les droits de succession,

02:19ils sont très légers. Eh bah non. Eh bah non. La Commission des Finances voulait faire autrement. Je rappelle quand même que 42 %,

02:26c'est beaucoup, hein, des ménages français. Donc ça concerne pas les plus riches, forcément. 42 % des ménages ont au moins

02:33contrat d'assurance-vie d'après l'INSEE. Ça représente 1920 milliards d'euros d'épargne des Français. La Commission des Finances

02:42voulait ponctionner tout ça. — Oui, oui, c'est ça. Bon. Et est-ce que ça veut dire que ces nouvelles taxes ne vont pas voir le jour ?

02:48Michel Barnier a dit... Ce sont ses termes, hein. Il ne veut pas de concours. L'épine de la fiscalité, c'est le fameux concours

02:55à la Foire de Paris. — Voilà. Bah cette formule, elle a fait mouche. Mais dans le débat qui s'ouvre ce soir, Patrick,

03:01ces amendements dont vous venez de parler, l'assurance-vie, nouveau seuil de succession, ces amendements qui s'attaquent toujours

03:07un peu plus à l'épargne des Français, pourraient, vont revenir dans le débat. Forcément, même si Barnier ironise sur ses

03:14géotrouvetous du toujours plus fiscal dans un pays déjà champion du monde des taxes d'impôts, les amendements vont revenir

03:22dans le débat. Donc ça veut dire quoi ? Bah vous l'avez dit. Mais voilà pourquoi Barnier n'aura pas d'autre choix,

03:27puisqu'il ne veut pas charger la barque fiscale, dit-il, que de passer par un 49-3. Puis petit sujet quand même qui intéresse

03:34sans doute nos éditeurs, les retraites. Vous avez vu qu'il s'agissait d'écaler l'augmentation prévue des retraites pour économiser

03:413 milliards 6. Barnier se dit ouvert à une discussion. Donc ça non plus, c'est pas tranché. Barnier incarne la droite.

03:48Si la droite charge la barque fiscale, alors là, on aura tout vu. — Bon, on va beaucoup en parler, évidemment. Tiens, si vous voulez réagir

03:54à ce sujet, 0826-300-300. J'attends comme chaque matin, comme le fait chaque matin Jean-Jacques Bourdin, qui est là d'habitude.

04:01Bon repos, Jean-Jacques, qui reviendra la semaine prochaine. Vous réagissez. Est-ce qu'il faut arrêter d'enchaîner comme ça les impôts ?

04:09Ou est-ce qu'au contraire, il faut remettre un petit peu plus d'impôts pour faire payer les plus riches pour les autres et pas que les plus riches ?

04:16Tout le monde va devoir se retrousser les manches. J'aimerais vous entendre. 0826-300-300. Vous votez aussi sur les réseaux sociaux. La météo.

Eric Revel - "Budget 2025 : Ça devient un enfer fiscal !"

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