Le philosophe, académicien et auteur, Alain Finkielkraut, était l'invité de l’émission Le Grand RDV, ce dimanche 20 octobre, sur CNEWS. Selon lui, «la gauche s'est enfermée dans l'antifascisme».
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00:00Vous dites que la gauche a basculé dans autre chose. Elle a basculé dans quoi la gauche selon vous aujourd'hui ?
00:05Elle a basculé dans quoi ? Je l'ai dit dans le wokisme, dans la division du monde entre dominants et dominés,
00:20dans un universalisme post-national, par exemple. Et ce qui a fait basculer la gauche, à mon avis, c'est la question du renseignement national.
00:39C'est le thème de la lepénisation des esprits. Donc la grande peur de la gauche, c'est de contribuer à la lepénisation des esprits.
00:50Et par exemple, c'est la gauche qui, aujourd'hui, criminalise la préférence nationale. Vous ne pouvez pas parler de préférence nationale, ça y est.
01:01Et or, il n'y a pas de nation sans préférence nationale. C'est pas possible. C'est la définition même de la nation.
01:08Mais pour la gauche, c'est un thème lepéniste, donc il ne faut pas y toucher. La gauche s'est enfermée dans l'antifascisme, alors que le fascisme est dernier en nous, qu'elle le ressuscite à chaque pas.
01:23Et ça, c'est vraiment son anachronisme coupable.