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Transcription
00:00Alors, on va faire un petit peu votre connaissance. Pour cela, on vous a préparé un petit portrait sonore.
00:05C'est-à-dire que vous allez entendre des petits extraits. Alors des extraits de films, des extraits de chansons. Et ça va nous amener
00:10à parler de votre vie, de votre oeuvre, en fait, la mine. Donc ne vous inquiétez pas, c'est Olivier qui prépare
00:17généralement les extraits. Et on ne comprend pas, mais vous ne comprendrez pas non plus, mais il nous explique après. Ok ?
00:21Après, on vous débriefe tout ça.
00:23Allez, premier extrait.
00:25On y va.
00:30Là, c'est facile.
00:35Vous êtes natif des Yvelines, des Mureaux, pour être plus précis. C'est là-bas que vous avez découvert le football ?
00:41Oui, effectivement. C'est là où j'ai commencé
00:44mes premières années de football. J'ai commencé à l'âge de 7-8 ans à peu près. Ensuite,
00:53je suis allé à l'ACBB le week-end.
00:56Mais par contre, la semaine, j'étais à l'INF Clairfontaine. Alors l'ACBB, c'est Boulogne-Biancourt ? Boulogne-Biancourt, effectivement.
01:01Parce que nous, on est perdu. La région parisienne, c'est une grande zone.
01:06Lui, il est à l'ACBB le week-end. Et ensuite, j'ai commencé ma formation U16
01:12au Stade Malherbe.
01:14Et quand on est aux Mureaux, le foot, c'est quasiment
01:19partie de la vie ? Bien sûr. En plus, issu d'une grande famille, je voyais mes grands frères
01:26jouer presque tous les jours au City Stade derrière chez nous. Effectivement, on veut faire comme eux.
01:32Ça commence comme ça. Et puis,
01:34la suite,
01:35on ne la connaît pas forcément. Mais là, aujourd'hui, je suis là. Et c'était qui vos idoles dans le foot ?
01:40Quand vous commenciez à 6-7 ans à peu près ? A 6-7 ans, je n'avais pas forcément
01:45d'idole. Mais forcément, des joueurs que j'aimais bien. Messi, Ronaldo. Ah oui, le top !
01:53Et justement, deuxième extrait.
01:56Quand tu es de ma famille
01:58Quand tu es de ma famille
02:02Alors, pas la famille de Messi et de Ronaldo, mais plutôt la grande famille. Famille très importante pour vous. Vous avez deux grands frères pros.
02:09Mansour, qui joue en National à Concarneau depuis cet été, il me semble. Et Aruna, qui jouait à
02:15Estoril et qui est là, qui est en recherche d'un club. C'est exactement ça. J'ai mon frère Mansour là, qui est
02:21à Concarneau cette année. J'avais joué contre lui la saison passée.
02:25Et Aruna, là, qui est à son club, qui se prépare tranquillement
02:30jusqu'à ce qu'on fasse appel à lui. Tous les trois, c'est quand même assez fort de pouvoir avoir
02:36trois personnes d'une même famille qui jouent dans des clubs de foot différents, professionnels.
02:40Oui, c'est un vrai plaisir. En plus de ça, moi, j'ai eu la chance de jouer contre les deux.
02:46Aruna quand il était à Amiens et Mansour l'année dernière quand il était à Marignane. Vous avez gagné ?
02:52Aruna, match nul, et Mansour, on a gagné.
02:55Et justement, les frangins, pendant cette période de blessure, ils ont été là pour encourager, pour
03:02maintenir le moral en haut ?
03:04Oui, bien sûr. On sait que quand on est éprouvé dans la vie,
03:09souvent, c'est la famille ou bien quelques amis vraiment proches. Mais oui, ils sont toujours là.
03:15Ils me soutiennent chaque jour.
03:17Vous avez un autre grand frère, Amadou. Visiblement, vous avez dit dans la gazette en Eveline qu'il avait un rôle de père pour vous.
03:25Oui, c'est exactement ça. Depuis tout petit, c'est lui qui m'a pris sous son aile.
03:31Il ne m'a jamais lâché. Et aujourd'hui, on a toujours cette affinité.
03:35Et pareil, lui aussi, il me soutient
03:39dans mon bonheur ou même parfois dans mes malheurs, si je peux appeler ça comme ça.
03:46Il y en a encore derrière qui peuvent être encore joueurs ou joueuses ?
03:51Non, ça y est. Moi, je suis le dernier des garçons à part les neveux, peut-être, qui viennent après.
03:58Mais sinon, non, moi, je suis le dernier des garçons.
04:00Alix, très suivant.
04:02Lamine Sy qui va pouvoir progresser, essayer de trouver un relais. Lamine Sy, il va peut-être tout seul sur son pied gauche !
04:08Oh, le but exceptionnel !
04:11Signé Lamine Sy, qui permet au Rouennet d'ouvrir la marque, ça fait un zéro !
04:15Et là, d'un coup, il y a un grand sourire qui est arrivé, des yeux qui se sont mis à briller.
04:20Ah bah oui, ça, ça fait du bien entendre, ça.
04:23Votre premier but chez les pros ?
04:25C'est les bons souvenirs, exactement.
04:26À Sochaux ?
04:27À Sochaux.
04:28Pour un petit endroit du football, en plus, ça parle bien ?
04:30Bien sûr, ça, c'est connu, ça, dans l'histoire du football.
04:35Et puis un but qui ramène les trois points, la victoire, en plus, face à ce qui était un concurrent pour le haut du classement.
04:43Effectivement, c'est aussi ce but-là qui m'a donné beaucoup de confiance, pour toute la saison, en vrai.
04:52La saison réussie, vous avez été prêté l'année dernière au Diable Rouge, le SC Rouen, votre premier but pro.
04:58Vous avez joué la saison quasiment complète et, en plus, vous avez reçu le trophée de révélation de National, le championnat de troisième division.
05:07Ça, effectivement, ça a été une vraie reconnaissance.
05:12En plus, avec la blessure qui est venue après.
05:15Après, je me suis donné les moyens pour faire une grosse saison.
05:19Je savais ce que je voulais, je savais où je voulais aller.
05:22Donc, je n'ai pas hésité et puis ça s'est bien passé, tant mieux.
05:26Vous étiez parti assez positif après. Parfois, on ronchonne un peu.
05:30Quand on est formé dans un club, on espère jouer dans son propre club au départ.
05:33Au départ, on se pose des questions, on appréhende un peu.
05:37Parce que moi, j'ai fait toute ma formation à Caen, je ne sais pas comment ça va se passer.
05:41Mais ensuite, je me suis renseigné un peu sur le club, sur mes coéquipiers avec qui j'allais jouer.
05:48Et ensuite, le choix a été vite fait.
05:51Allez, on a un nouvel extrait pour vous.
05:53Lillepo face à Agoun, au bout de son pied, les demi-finales de la Coupe de France.
05:58Agoutti part du bon côté, mais ne le sort pas.
06:01C'est bien Valenciennes qui se qualifient pour les demi-finales de la Coupe de France.
06:05Les applaudissements de Diochon à signaler aussi pour saluer le magnifique parcours du FC Rouen cette saison.
06:12Cette épopée en Coupe de France avec un quart de finale malheureusement perdue.
06:16Haut pénalty face à Valenciennes.
06:18Vous avez joué avec Rouen 8 tours de coupe.
06:21Vous étiez d'ailleurs passé sur les trois derniers tours à la séance des tirs au but.
06:25Vous avez sorti Toulouse, vous avez sorti Monaco.
06:27Et puis malheureusement, c'est accalé face à Valenciennes.
06:30Bon, même si, ouais, face à Valenciennes, c'était bon.
06:34On a eu deux séances de tir au pénalty.
06:37Monaco, Toulouse.
06:38Bon, la troisième fois, il fallait que Dieu donne un peu à tout le monde.
06:43Donc, on a perdu. C'est comme ça.
06:45Mais malgré ça, on a passé un super parcours.
06:49Et on a pris vraiment beaucoup de plaisir.
06:51La Coupe de France, c'est une épopée.
06:53Quand on a une épopée, c'est extraordinaire à vivre.
06:55Je n'aurais pas rêvé plus grand.
06:56Pour ma première saison en pro, il n'y a rien de plus beau.
07:01Face à ces équipes de professionnels, ces belles équipes, encore une fois, Toulouse, Monaco.
07:05Et puis, vous étiez à deux étapes du Stade de France après.
07:10Deux étapes du Stade de France, on a rêvé.
07:13Mais malheureusement, on n'est pas allé jusqu'au bout.
07:17Mais c'est bien.
07:18Ça nous a permis de jouer contre des grosses équipes comme Monaco et Toulouse.
07:21Ça nous permet aussi de nous évaluer par rapport à ces équipes-là.
07:24Donc, c'est top.
07:26Allez, on a un dernier extrait.
07:27Il te préfère que je veuille un hélico dans dix minutes ?
07:29Sinon, je la bute.
07:30Martoni veut un hélico dans les dix minutes.
07:31Sinon, il la bute.
07:32Il dit que vous bluffez.
07:33Il dit que j'ai plus de genoux.
07:34Il dit qu'il n'a plus de genoux.
07:35Il dit qu'il ne voit pas le rapport.
07:41La réplique de la cité de la peur des nuls.
07:43Vous êtes blessé contre New York à deux journées de la fin.
07:45On en parlait.
07:46Vous aviez déjà été blessé, mais à l'autre genou, le gauche, en octobre 2022.
07:51C'est ça.
07:52On savait un peu qu'il y avait un pourcentage de rechute sur l'autre genou.
07:57Forcément, avec la compensation des équilibres.
08:02Mais elle est arrivée.
08:04C'est comme ça.
08:05J'ai accepté.
08:06Je connais un peu la blessure, on va dire.
08:10Donc, sur ce deuxième genou, l'impact psychologique est moins important.
08:15Donc, je l'ai un peu mieux pris, si on peut dire ça comme ça.
08:18Le premier, ça avait été vraiment très dur.
08:20Le premier, dur.
08:21Tu ne sais pas comment ça va se passer.
08:23Tu ne sais pas comment tu vas revenir.
08:25Et c'était, je me rappelle, le week-end après QVI.
08:30Si je me rappelle bien, le match d'avant, j'étais tutelaire.
08:32Donc, je sortais un peu la tête de l'eau, on va dire.
08:35Et ça arrive.
08:36On accepte et on avance.
08:39Il n'y a pas d'appréhension quand on revient sur une blessure comme ça.
08:44Au fur et à mesure, on y va directement.
08:46On est accompagné pour éviter de gamberger un petit peu.
08:51Franchement, moi, surtout sur la première blessure, je n'avais pas d'appréhension.
08:56Vraiment pas d'appréhension.
08:58J'y jouais sans réfléchir.
09:02Après, forcément, si je vois qu'il y a un choc qui arrive, je vais essayer de l'éviter.
09:06Mais sinon, non, je n'ai pas d'appréhension.
09:09Je joue et puis je ne réfléchis pas.

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