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Invité du Grand rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos, Franz-Olivier Giesbert, est revenu sur la situation économique du pays. Entre un budget placé sous le signe de la rigueur et la dégradation de la note française par les agences de notation. L'éditoraliste s'inquiète de voir les taux d'intérêt augmenter plus vite qu'au Portugal.
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Invité du Grand rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos, Franz-Olivier Giesbert, est revenu sur la situation économique du pays. Entre un budget placé sous le signe de la rigueur et la dégradation de la note française par les agences de notation. L'éditoraliste s'inquiète de voir les taux d'intérêt augmenter plus vite qu'au Portugal.
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NewsTranscription
00:00Le budget a été dévoilé jeudi soir.
00:02Le barème de l'impôt sur le revenu
00:03revalorisé de 2% sur l'inflation,
00:05sur taxes sur les plus aisés,
00:06400 entreprises à qui on va demander un effort.
00:094 000 profs en moins dans l'éducation nationale.
00:12Là-dessus, madame Jeuneté a dit
00:13c'est parce qu'il y a moins d'élèves.
00:15Pierre Moscovici lui a dit
00:16c'est un budget équilibré,
00:18tout en précisant que le dérapage du déficit
00:20en 2024 a été considérable et inédit.
00:23Est-ce qu'on est, sans le dire,
00:25dans un programme d'austérité ?
00:28Oui, rigueur, petite rigueur,
00:29il ne faut pas exagérer,
00:31ça n'a rien à voir par rapport aux besoins.
00:35S'il y avait un vrai gouvernement
00:37avec une vraie majorité,
00:40j'espère qu'il aurait fait ce qu'il faut faire.
00:41Voilà, c'est un faux gouvernement.
00:43Ce que je veux dire par là,
00:44vous le savez très bien,
00:45c'est que comme il n'y a pas de majorité,
00:46tout est compliqué,
00:47tout doit se négocier.
00:49Il faut essayer de passer le budget,
00:51quoi qu'il arrive.
00:52Donc, ils ont fait d'ailleurs un budget,
00:54c'est pour ça que ça choque certainement
00:56Mathieu Bocqueteu, c'est un budget de gauche.
00:58Puisque, ben oui, on tourne...
01:00Je pense que la question qu'il va vous poser,
01:01c'est est-ce qu'on est dans un pays socialiste ?
01:02C'est ça, Mathieu ?
01:03Non, non, mais on est...
01:05Un budget de gauche fait par un Premier ministre
01:07qui vient de l'air avec des hausses d'impôts massifs,
01:10c'est incroyable.
01:10Absolument, c'est ça, c'est exactement...
01:12C'est antinomique sur le papier, après,
01:14est-ce que la situation fait que...
01:15En même temps, c'est fait pour que ça passe.
01:17Et puis alors, surtout, c'est beaucoup plus facile
01:19d'augmenter les impôts rapidement
01:20que de baisser les dépenses.
01:21Les dépenses, c'est très compliqué,
01:23c'est long, il y a des polémiques,
01:24mais de toute façon, c'est le vrai sujet.
01:26Nous avons en France, où c'est très bien 58 %
01:29pratiquement de dépenses...
01:32La proportion des dépenses publiques
01:33par rapport à la richesse nationale,
01:35c'est de l'ordre de 57-58 %.
01:39Et puis, évidemment, en corrélation,
01:42vous avez des prélèvements obligatoires,
01:43c'est-à-dire des taxes des impôts qui sont à 48 %.
01:46Dans les deux cas, c'est record du monde.
01:48Il faut arrêter cette bêtise.
01:50Ça dure.
01:51Pourquoi est-ce qu'on n'arrête pas, justement ?
01:53Parce que les LR nous expliquaient
01:55il y a encore quelques semaines
01:56que la hausse des impôts,
01:58c'était une ligne rouge infranchissable.
02:00Les macronistes disent, non,
02:02les hausses d'impôts, c'est horrible, c'est impossible.
02:04C'est un totem présidentiel.
02:05Et on se retrouve aujourd'hui
02:06avec près de 30 milliards de hausses d'impôts.
02:08Non, non, non, non, pas 30.
02:09Vous aurez plus.
02:11Non, 20 milliards d'impôts du gouvernement,
02:13le Haut Conseil pour les Finances Publiques
02:14dit 30 milliards, c'est la moitié du plan.
02:15Allez, puis de toute façon, à la fin,
02:17on va se retrouver, ce sera peut-être 40.
02:19Mais le sujet, de toute façon,
02:21c'est qu'il faut dire
02:23que le gouvernement est en urgence.
02:26Vous savez très bien, il n'y a pas seulement...
02:28Bon, il y a tout ce cinéma
02:30autour des agences de notation.
02:31Il faut dire qu'on a une importance réelle.
02:33C'est-à-dire, ce temps-là,
02:34pour ce qui nous a dégradés avant l'été.
02:36Là, Fitch, il s'y est mis.
02:39On attend Moody's.
02:40Fitch, ce n'est pas sympa
02:41parce que, bon, ils nous maintiennent.
02:43Ah, moins, mais bon, avec une tendance
02:45quand même qui n'est pas bonne.
02:46Donc, tout ça donne des mauvais signaux.
02:49Et vous avez, pendant ce temps-là,
02:50les taux d'intérêt, je vous signale,
02:51il ne faut jamais l'oublier,
02:52vous le savez, qui augmentent.
02:54Et d'ailleurs, qui augmentent
02:55plus en France qu'au Portugal.
02:57C'est-à-dire, nous sommes vraiment
02:58en train de devenir le mouton noir de l'Europe.
03:01Et ça, c'est un vrai sujet.
03:02Il faut essayer de régler ça
03:03le plus vite possible.
03:05C'est pour ça, les impôts,
03:06augmenter les impôts...
03:07Vous les excusez totalement.
03:08Mais évidemment, je les excuse.
03:09Comment vous les faire autrement ?
03:10Mais de toute façon, attendez,
03:12je ne vois pas comment on peut faire autrement
03:14que de soutenir Barnier.