Le constat est partagé par de nombreux automobilistes : lorsque la pluie s'abat sur Marseille, la circulation est au ralenti, provoquant des bouchons, voire des accidents. Le phénomène a notamment été tourné en dérision par un humoriste.
À chaque fois qu'il pleut, c'est la même rengaine. Dans les rues de Marseille et sur les autoroutes alentour, la circulation est au ralenti. Le phénomène s'est encore produit, mardi 8 octobre, alors que 65 millimètres de pluie se sont abattus sur la ville en quelques heures. Bouchons, accrochages et fermetures de routes ont plongé la circulation dans le chaos. D'autant plus que la rocade L2 a fermé, en direction d'Aubagne.
"À Marseille, quand il pleut, c'est les paralympiques, raille ainsi l'humoriste marseillais Julien Vinh. Le sujet lui a inspiré une courte vidéo qui, sur les réseaux sociaux, a dépassé le million de vues. "On est tous handicapés, on ne sait plus quoi faire, on sait plus marcher, on sait plus conduire, plaisante-t-il, face caméra. Tout d'un coup, on met les clignotants, on ne sait pas pourquoi, on ne les a pas mis de l'année."
"Il y a une mauvaise visibilité, un risque d'aquaplaning"
Le sketch est bien une réalité, selon plusieurs automobilistes contactés. "Je fais ce constat depuis plus de vingt ans que je travaille à Marseille, lâche une conductrice. Les routes se transforment en petits torrents qui mettent à mal piétons et automobilistes." "L'eau ne s'évacue pas, beaucoup de coins deviennent impraticables, dangereux", alerte Céline, dans le 12e. "Il y a plus de monde qui prend la voiture, et la visibilité est réduite, donc on roule plus doucement, estime de son côté Floris, habitant du 7e. Ça crée des ralentissements, voire des accidents."
Autre conducteur marseillais, Samy estime quant à lui que les ralentissements découlent du fait que "beaucoup de personnes qui d'habitude empruntent les transports, ou circulent en vélo, prennent leurs véhicules" lorsqu'il pleut. "Et de nombreuses personnes ne sont pas habituées à conduire sur chaussée glissante. L'état des routes laisse aussi à désirer." "Il y a une mauvaise visibilité, un risque d'aquaplaning, et automatiquement, une baisse de la vitesse", explique de son côté Hamdi, sur un groupe Facebook dédié à la circulation.
À l'auto-école Cap Conduite de la Joliette, le sujet prête à sourire. "Mardi matin, nos élèves nous ont demandé si le cours était maintenu, affirme Sarah, la responsable. Certains ne se sont même pas présentés. Pourtant, c'est l'occasion d'apprendre à rouler sous la pluie."
Avec en moyenne 2 858 heures d'ensoleillement par an à Marseille, les apprentis conducteurs ont peu de chances de conduire par mauvais temps. "On a un simulateur pour ça, avec des exercices dans des conditions dégradées", affirme la gérante. "La pluie est comme la neige, plutôt exceptionnelle ici, abonde Anne, autre automobiliste. L'absence ou la faible pratique entraîne un défaut d'assurance dans la conduite."
À chaque fois qu'il pleut, c'est la même rengaine. Dans les rues de Marseille et sur les autoroutes alentour, la circulation est au ralenti. Le phénomène s'est encore produit, mardi 8 octobre, alors que 65 millimètres de pluie se sont abattus sur la ville en quelques heures. Bouchons, accrochages et fermetures de routes ont plongé la circulation dans le chaos. D'autant plus que la rocade L2 a fermé, en direction d'Aubagne.
"À Marseille, quand il pleut, c'est les paralympiques, raille ainsi l'humoriste marseillais Julien Vinh. Le sujet lui a inspiré une courte vidéo qui, sur les réseaux sociaux, a dépassé le million de vues. "On est tous handicapés, on ne sait plus quoi faire, on sait plus marcher, on sait plus conduire, plaisante-t-il, face caméra. Tout d'un coup, on met les clignotants, on ne sait pas pourquoi, on ne les a pas mis de l'année."
"Il y a une mauvaise visibilité, un risque d'aquaplaning"
Le sketch est bien une réalité, selon plusieurs automobilistes contactés. "Je fais ce constat depuis plus de vingt ans que je travaille à Marseille, lâche une conductrice. Les routes se transforment en petits torrents qui mettent à mal piétons et automobilistes." "L'eau ne s'évacue pas, beaucoup de coins deviennent impraticables, dangereux", alerte Céline, dans le 12e. "Il y a plus de monde qui prend la voiture, et la visibilité est réduite, donc on roule plus doucement, estime de son côté Floris, habitant du 7e. Ça crée des ralentissements, voire des accidents."
Autre conducteur marseillais, Samy estime quant à lui que les ralentissements découlent du fait que "beaucoup de personnes qui d'habitude empruntent les transports, ou circulent en vélo, prennent leurs véhicules" lorsqu'il pleut. "Et de nombreuses personnes ne sont pas habituées à conduire sur chaussée glissante. L'état des routes laisse aussi à désirer." "Il y a une mauvaise visibilité, un risque d'aquaplaning, et automatiquement, une baisse de la vitesse", explique de son côté Hamdi, sur un groupe Facebook dédié à la circulation.
À l'auto-école Cap Conduite de la Joliette, le sujet prête à sourire. "Mardi matin, nos élèves nous ont demandé si le cours était maintenu, affirme Sarah, la responsable. Certains ne se sont même pas présentés. Pourtant, c'est l'occasion d'apprendre à rouler sous la pluie."
Avec en moyenne 2 858 heures d'ensoleillement par an à Marseille, les apprentis conducteurs ont peu de chances de conduire par mauvais temps. "On a un simulateur pour ça, avec des exercices dans des conditions dégradées", affirme la gérante. "La pluie est comme la neige, plutôt exceptionnelle ici, abonde Anne, autre automobiliste. L'absence ou la faible pratique entraîne un défaut d'assurance dans la conduite."
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