«La violence peut être physique» : les médecins libéraux tirent la sonette d'alarme sur les hausses des agressions

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Transcript

00:00L'agression démarre dès la prise en charge téléphonique et c'est Dany la standardiste qui en fait les frais.

00:04Mange tes morts, nique ta mère, etc.

00:06C'est des violences verbales, c'est pire qu'avant.

00:08Ça va crécher un dos.

00:09Un basculement récent qu'a bien constaté le docteur Cruège et ses 30 ans d'expérience.

00:14Moi j'ai des patients qui n'ont pas pris le rendez-vous, qui ne veulent pas partir.

00:17La violence peut être physique.

00:18Des fois vous êtes obligés de partir du cabinet ou alors vous appelez les flics.

00:22Mais des fois vous ne pouvez pas appeler parce qu'ils vous menacent.

00:23Le médecin n'a plus l'aura qu'il avait avant.

00:25Un changement de statut constaté par le docteur Sohen.

00:28De plus en plus considéré comme un distributeur automatique de documents administratifs.

00:33On a parfois l'impression d'être considéré un petit peu comme des guichets

00:35et plus forcément comme des professionnels de santé.

00:37Ce n'est pas je viens chercher un arrêt maladie, c'est je viens parce que je veux être arrêté.

00:40Ça peut arriver que certains médecins acceptent sous pression.

00:43Il n'y a plus forcément le même relationnel avec les médecins.

00:45Pour s'adapter à cette violence de plus en plus présente,

00:48l'Ordre des médecins souhaite la généralisation du bouton poussoir

00:52qui permet d'alerter directement les autorités pendant la consultation.

00:55Toulouse, Charles Lhuillier, Europe 1.

00:57La violence également dans un lycée de Toulouse.