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Le 22 mai 1986, Marie-Thérèse Bonfanti disparaît alors qu'elle distribue des journaux en Isère. 36 ans plus tard, Yves Chatain avoue le meurtre mais se défend en disant qu'il y a prescription. La cour d'appel de Lyon rendra sa décision le 6 décembre prochain

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Transcription
00:00Alors moi j'habite Dijon et c'est ma petite sœur qui me téléphone en me disant
00:06« tu sais pas ce qui se passe, il y a Marie-Thérèse, elle a disparu, on sait pas où elle est, il faut que tu viennes ».
00:14Donc rapidement, le lendemain matin j'étais sur place et je trouve Thierry effondré, la petite qui pleurait,
00:25la famille qui était là et qui cherchait Marie-Thérèse dans les rues de Pont-Chara.
00:32On a tourné autour de la maison de la gare, de la maison de M. Châtain,
00:37et on a même crié au soupirail pour voir si elle pouvait être enfermée dans une cave.
00:44On se disait « mais c'est pas normal qu'elle disparaisse pas loin, il y avait le pont de la Gâche, il y avait la rivière ».
00:53Les pompiers ont sondé la rivière mais ils n'ont rien trouvé.
00:58Vous vous souvenez de l'angoisse qui monte à ce moment-là ?
01:00Ah oui, une grosse angoisse, oui.
01:03On se dit « mais c'est pas normal, c'est injuste cette disparition ».
01:08Et on se dit « de toute façon, elle ne pouvait pas disparaître d'elle-même, tout allait bien dans son couple ».
01:16Je l'avais eue au téléphone trois jours avant, elle disait « on est contents, les enfants vont bien,
01:22Thierry travaille bien dans l'usine, il va avoir une promotion et ainsi de suite ».
01:30Donc tout allait bien pour eux.

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