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00:00Le texte juridique, c'est la mémoire de l'État. C'est le fondement, c'est le socle à partir duquel un État se construit pour ne pas être un État de désordre.
00:21Donc c'est très très important. C'est pour ça qu'à la primature d'ici, nous avons fait mettre en place une banque de données, la direction du service de l'informatique, avec le personnel du cabinet, afin que cela serve d'une espèce de base, de repère pour notre travail.
00:41A partir de ces données, vous pouvez avoir tous les textes, non seulement de la primature, mais aussi qui régissent le pays. Donc nous invitons le public à consulter cette banque de données et cela va leur faciliter le travail.
00:58Quand c'était le domaine dominant du papier, il fallait chaque fois courir, aller chercher ceci et lui chercher ceci, ici et ailleurs. Mais avec une banque de données, tout est regroupé et en un clic, vous pouvez avoir le document que vous cherchez en fonction de la fenêtre que vous aurez utilisée.
01:16Donc voilà la réalité de la banque de données de la primature. Je pense que nous sommes parmi les premiers à avoir mis ça en place. Ailleurs, on essaie depuis longtemps de le faire mais ça n'aboutit pas. En peu de temps, nous avons mis ça en place et je pense que cela peut servir d'exemple à toute l'administration pour accélérer la numéralisation des données et la dématérialisation. Voilà la signification de cette banque de données de la primature.
01:41J'ai invité tout le monde à la consulter mais il y a une banque de données qui va concerner tout le système du Burkina Faso et qui est en cours. Nous avons mis ça ici en place pour montrer que c'est possible et on peut se référer à ce qui se passe ici pour le reste du travail concernant tout le pays.
01:59Sinon, vous savez que nous avons un ministère chargé de la transition digitale, ce qui veut dire que la dématérialisation et la numéralisation est notre priorité dans ce gouvernement. Donc, d'ici peu, cela va se généraliser partout. La connectivité, vous savez que déjà au niveau de l'enseignement supérieur, toutes les universités sont connectées dans le réseau internet à l'exception de l'université Bernard Lediao et de l'Europe. Mais ça aussi, c'est pour des problèmes conjoncturels qui seront résolus.
02:27Donc, la connectivité est déjà un espace ouvert partout au Burkina Faso. Il y a l'université virtuelle du Burkina Faso où les enseignements se font à distance, par vidéoconférence, etc. Les recherches aussi se font à travers le numérique. Donc, c'est un processus dans lequel nous sommes lancés et la primature a voulu donner, n'est-ce pas, le hola, le clic de départ pour que les autres s'en servent et que les autres emboîtent le pas.