• il y a 2 mois
Comment les correspondants du Soir ont-ils vécu un an de conflit en Israël, depuis l'attaque du 7 octobre ? Quels sont les moments dont ils se souviendront toute leur vie ? La réponse en vidéo, avec Cécile Lemoine et Samuel Forey, correspondants en Israël.
Transcription
00:00Le pire massacre de juifs depuis la seconde guerre mondiale, le 7 octobre dernier, des
00:05commandos du groupe terroriste Hamas lançaient, depuis la bande de Gaza, une équipée meurtrière,
00:11terroriste, équipée qui fera plus de 1 200 morts et près de 250 otages.
00:16En réponse, l'armée israélienne bombarde presque sans arrêt depuis la bande de Gaza.
00:22Cécile Lemoyne et Samuel Foré sont nos correspondants en Israël, vous avez lu leurs nombreux et
00:28passionnants papiers.
00:29A quoi ressemble la vie de correspondant dans un pays en guerre ? Qu'ont-ils retenu de
00:34ces 12 mois ? Quelles sont les images qu'ils préféraient oublier ? C'est ce qu'on
00:38va voir dans un instant.
00:39Bonjour Cécile, bonjour Samuel.
00:45Bonjour.
00:46Bonjour.
00:47Merci à tous les deux de prendre un petit peu de temps dans cette actualité plus que
00:50chargée évidemment.
00:51Pour commencer, je vais d'abord me tourner vers Cécile, si vous deviez décrire l'année
00:56que vous venez de vivre en quelques mots, ce serait quoi ?
00:59Je pense que je pourrais décrire ça comme la sensation qu'on arrache toutes les pages
01:05d'un livre et que ce qu'on écrit désormais, c'est sur des nouvelles pages qui ont été
01:11ajoutées et que tout est écrit avec du sang.
01:14C'est un gros bouleversement sur plein d'aspects, forcément géopolitique, personnel, professionnel.
01:24Ce qui ressort beaucoup, c'est cette perte d'espoir pour un avenir pacifique de la région
01:30qui se traduit par un an de couverture d'un conflit qui ne fait que s'enfoncer.
01:35Samuel, même question, si vous deviez décrire votre année en quelques mots, quelques phrases.
01:39Elle a été usante sur le plan intellectuel, sur le plan physique, sur le plan psychologique.
01:48Effectivement, les mots clés qui ressortent, c'est la destruction, la destruction des communautés
01:59autour de Gaza, la destruction ensuite de Gaza et peut-être on est en voie de la destruction
02:06d'un certain ordre qui tenait à bout de bras pour l'instant et qui est peut-être
02:12en train de changer actuellement.
02:15Si on reste avec Samuel, il y a des moments charnières, des rencontres, des reportages
02:19dont vous vous souviendrez toute votre vie, des reportages que vous avez effectués là
02:23sur les douze derniers mois.
02:25Bien sûr, le 7 octobre avant tout, j'ai vraiment ressenti de façon très forte que
02:31le Hamas avait fait vaciller Israël d'une façon inédite.
02:39Aussi, tout de suite, le combat, la forme de combat pour essayer de lutter contre la
02:47désinformation.
02:48Il a fallu maintenir ça depuis le début et des moments aussi très sombres en Céjordanie.
02:58On voit la Céjordanie qui est en train d'être étouffée à tous les niveaux.
03:04La dureté aussi de la condition des familles d'otages.
03:09Il y a aussi quelques moments un peu plus lumineux, comme par exemple quand j'ai fait
03:15un reportage sur la clinique d'accueil pour les otages qui redonne d'un peu foin à l'humanité.
03:23Mais ces moments lumineux sont très rares.
03:28Cécile, les quelques moments de ces douze derniers mois dont vous vous souviendrez toute
03:34votre vie aussi ?
03:35Ça tourne pas mal autour de discussions que j'ai pu avoir pendant les reportages ou en
03:43dehors des reportages, de voir cette espèce de fait que les deux peuples ne se comprennent
03:52plus et ne se voient plus en tant qu'humains qui passent à travers des discussions par
03:58exemple d'amis palestiniens qui habitent Jérusalem, qui refusent de s'asseoir avec
04:04des Israéliens qui ont combattu à Gaza.
04:06Ça passe avec des discussions avec des activistes israéliens très engagés, notamment en Céjordanie,
04:14qui disent ne plus avoir ni confiance ni espoir dans un avenir pacifique.
04:19Ça passe aussi par exemple par la douleur des familles des otages qui n'est pas du tout
04:28reconnue par les Palestiniens et qui pourtant est là.
04:32Enfin, je veux dire, il y a ce côté où on ne se reconnaît plus l'un et l'autre.
04:37C'est plutôt une impression générale liée à plein de moments différents qui sont tellement
04:43multiples que je n'arrive même plus à décider qui ou quoi est plus pertinent que l'autre.
04:48En tout cas, cette espèce de cristallisation de la colère qui se transforme en haine contre
04:55l'autre et dont on n'arrive pas à sortir en fait.
04:58L'un comme l'autre, il y a un tout petit peu moins d'un an, le matin du 7 octobre 2023,
05:05vous faites quoi et comment est-ce que vous réagissez quand vous apprenez au début des
05:10incursions et puis ce qui ressemble effectivement à une attaque organisée et d'ampleur gigantesque ?
05:17Je vois qu'il y a quelque chose de gigantesque qui est en train de se passer, qui me rappelle
05:24moi la prise de Mossoul par les Taïssamites en juin 2014.
05:29Je vois ce que le Hamas est en train de faire et je commence à écrire très vite pour
05:39sortir les premiers papiers.
05:40Puis ensuite, je suis remis en direction du Sud, comme Cécile d'ailleurs, c'était la
05:44seule chose qu'il y a à faire quand on est reporter.
05:46On essaye d'aller voir sur place ce qui est en train de se passer et ce qui m'a frappé
05:54dans les premières heures qui ont suivi le 7 octobre, comme je l'ai dit, ce sentiment
06:00est effectivement que le Hamas avait fait vaciller Israël, mais aussi la stupeur, l'effroi
06:06et le silence dans ce dérôte vidé de ses habitants où le Hamas contrôle une partie
06:14du commissariat.
06:15Le silence, quand on voit les blessés qui arrivent dans les hôpitaux dans le sud d'Israël
06:24qui reçoivent les blessés du 7 octobre, le silence dans un pays où on commande beaucoup.
06:33Cécile, pareil, vous comprenez réaliser très vite l'ampleur de ce qui est en train de se
06:38passer.
06:39Je pense que dès que les sirènes ont sonné, c'était vers 7 heures à Jérusalem, il y
06:44a eu « qu'est-ce qui se passe ? ». Ensuite, très vite, les vidéos des massacres sont
06:49arrivées dans nos fils WhatsApp et je me souviens avoir envoyé un mail aux rédactions
06:54en leur disant « ce n'est pas comme d'habitude, il y a un truc qui se passe ».
06:59Moi, je ne suis pas allée sur le terrain le jour même, je suis allée sur le terrain
07:03le lendemain, donc les choses étaient déjà un peu tassées.
07:07Ça a pris un peu plus de temps, mais aussi parce que je débutais et que je n'avais pas
07:13encore les bons réflexes.
07:14À l'inverse de ce que je disais tout à l'heure, vous identifiez, même si vous allez me dire
07:19que ça fait partie du travail, mais vous identifiez des moments que vous auriez préféré
07:25en fait ne pas couvrir, que vous préfériez oublier, que vous auriez préféré ne pas
07:29vivre ?
07:30C'est toujours une question difficile, parce que je pense qu'on aurait préféré dans
07:51l'ensemble couvrir quelque chose de plus positif que la destruction d'un système.
08:00Et j'aurais aimé, je pense au niveau personnel, ne pas être séparé de ma famille, de ma
08:15femme et de mes enfants qui ont dû aller s'abriter en Europe, donc j'ai passé beaucoup
08:25des quatre premiers mois de la bataille tout seul à Jérusalem.
08:30Et c'est là où on sent aussi la dureté de ce conflit quand on est vraiment baigné
08:39dedans.
08:40Donc ça, ce n'est pas du tout quelque chose que j'aimerais revivre, mais qui se profile
08:46peut-être avec la guerre contre le Liban, voire contre l'Iran.
08:52Et si je peux rebondir, du coup, je ne sais pas si tu l'as vécu pareil Samuel, mais cette
08:56question de la couverture des bébés décapités, ça a quand même été un sujet qui, je trouve,
09:00a été compliqué, parce qu'il y a eu cette accroche, ça participait vraiment à cette
09:07image d'horreur et de massacre, et ça a été quasiment impossible à vérifier.
09:12Et pourtant, il y avait une grosse demande de savoir ce qui s'était passé, on était
09:16au tout début, il y avait beaucoup d'émotions.
09:18Et je pense que faire partie d'un système où la désinformation fait partie du système,
09:24que ce soit d'un côté ou de l'autre, que ce soit du côté de l'armée israélienne
09:28ou du Hamas, c'est compliqué, je pense, d'arriver à ce qui est le vrai, d'un sens
09:36ou d'un autre.
09:37J'allais justement poser la question, et ça rejoint toute la question de la désinformation
09:40et de la lutte contre la désinformation.
09:42Vous avez l'impression que votre façon de travailler, vraiment votre travail journalistique,
09:48il a changé depuis cet octobre ?
09:54Disons qu'il s'est affûté, comme un couteau, si vous voulez, peut-être émoussé aussi
10:06par moments.
10:07Le problème, c'est qu'on est confronté à quelque chose de très dur, effectivement,
10:16et donc il faut lutter, il faut déjà essayer de rendre un compte-rendu juste d'une situation
10:22extrêmement complexe et polarisée, d'une part, et d'autre part, se désaffranchir
10:27des pièges de la désinformation.
10:30Je me suis retrouvé au milieu de cette histoire de bébé décapité en voulant préciser dès
10:35le début qu'il fallait être prudent avec cette histoire.
10:39L'avenir m'a donné raison, parce qu'après, il s'est avéré que c'était une fausse
10:43rumeur.
10:44Mais elle a servi d'un côté pour faire du Hamas un ennemi absolu qui méritait d'être
10:53complètement détruit, et de l'autre côté, le Hamas ou d'autres groupes ont prétendu
11:00que comme il n'y avait pas eu de bébé décapité, rien ne s'était passé cet octobre, ce qui
11:04est évidemment complètement faux.
11:05Il y a eu des familles qui ont été brûlées vives, des familles qui ont été mitraillées,
11:08il y a eu des horreurs qui se sont déroulées.
11:09Notre rôle là-dedans, je pense, est d'arriver à faire en sorte que si on peut réagir vite
11:17et contrer cette information dès le début, empêcher qu'il y ait une forme d'effet
11:21cumulatif.
11:22Mais il faut réagir vite et fort.
11:25C'était un combat difficile, je pense qu'on se sent difficiles aussi parce qu'on sent
11:37que malgré tout ce qu'on peut écrire, tout ce qu'on peut dire, tout ce qu'on peut essayer
11:40de rapporter, c'est assez inutile.
11:44Les combats ne stoppent pas, au contraire, s'étendent, etc.
11:48On verra ce que ça va donner à l'avenir.
11:52On est là pour documenter et pour continuer et faire le bodo malgré toute la pression.
12:04Je rejoins Samuel sur la question de l'utilité.
12:06Je trouve qu'au final, cette année, elle m'a posé beaucoup de questions sur
12:12qu'est-ce que c'est le journaliste, qu'est-ce que c'est son rôle,
12:16quelles histoires on raconte, comment, qui sont les personnes qu'on interview,
12:21qu'on va voir, quels sont leurs agendas.
12:24Parce qu'on est cet outil, en fait, dans les deux côtés.
12:29On sert aussi des narratifs et je pense qu'il faut en avoir conscience.
12:32Il faut essayer de démonter un peu ça intérieurement pour voir aussi de nous
12:37de quel point, où on se situe par rapport à tout ça et comment on fait pour se démonter
12:42un peu intérieurement et dire OK, c'est ça que j'ai vu, c'est ça que j'ai entendu,
12:46dans quel contexte, voici les gens qui m'ont parlé, voici d'où ils viennent.
12:50En fait, je pense qu'il faut être très précis dans la manière dont on raconte
12:54nos histoires pour essayer d'échapper aux pièges d'être mis dans des cases.
13:02Et au niveau de la vie quotidienne, votre vie en Israël,
13:04elle a changé depuis le 7 octobre ?
13:09Oui, moi, je n'ai plus du tout de prise sur mon temps.
13:13C'est vraiment un truc que j'ai remarqué par rapport en Europe,
13:15où tous nos amis, tous nos cercles, c'est très cadré.
13:19On sait dans trois semaines à quel week-end on va aller et quel train on va prendre.
13:24Ici, ce n'est pas du tout le cas.
13:26L'actu, elle est très changeante, elle est très fluctuante.
13:30Il y a des surprises qui apparaissent tout le temps.
13:33On est mobilisable, donc il faut être flexible.
13:36Et ça, c'est un vrai changement pour cette année.
13:41De mon côté, j'essaie de maintenir...
13:45Ma famille est rentrée à Jérusalem au mois de février et mars.
13:50J'essaie de maintenir un quotidien le plus normal possible,
13:55malgré tout ce qui se passe, ce qui est difficile.
14:01Donc, en fait, le quotidien a changé.
14:06On parlait de normalité dégradée avant 7 octobre,
14:09pour décrire la situation en Israël.
14:12Là, c'est pareil, en pire.
14:15J'essaie de maintenir une normalité dans une innormalité.
14:22Voilà, et donc, il y a une forme de dissonance qui est assez bizarre
14:27et qui est en fait la forme de dissonance dans laquelle tout le monde vit ici,
14:31les Palestiniens, les Israéliens et ceux qui sont en prise avec ce conflit.
14:37Samuel, ce n'est pas la première zone de guerre dans laquelle vous travaillez.
14:41C'est similaire à ce que vous avez vécu,
14:44ce que vous vivez encore en Israël.
14:46C'est similaire à ce que vous avez pu voir ailleurs.
14:48Vous avez fait le lien tout à l'heure avec la bataille de Mossoul,
14:51où, évidemment, chaque événement, chaque actus, chaque région a ses particularités.
14:55Et donc, c'est impossible de tirer des parallèles.
15:00J'essaie de prendre chaque événement dans son unicité.
15:04Mais ce qui est intéressant,
15:07c'est que j'ai couvert
15:09les révolutions arabes qui ont un commencement et qui ont eu une fin.
15:17J'ai couvert la guerre contre l'État islamique qui a eu un commencement et qui a eu une fin.
15:21J'ai couvert la prise de Mossoul par l'État islamique
15:23et j'ai couvert la reprise de Mossoul par les forces armées irakiennes.
15:28Donc, c'est quelque chose que j'ai fermé.
15:30Quand on arrive ici, le conflit est beaucoup plus grand,
15:33beaucoup plus dur, beaucoup plus profond.
15:35Donc, on n'est qu'un relais dans toute une chaîne de passeurs,
15:44donc de correspondants, de diplômes, de ce que vous voulez,
15:46de gens qui ont eu à travailler sur ce conflit.
15:55Chaque sujet est porteur d'énormément de profondeur.
16:00Et c'est ça qu'il faut arriver à restituer et qui est difficile
16:04parce qu'on a un espace limité et qui est tout le défi de scolter à ce conflit.
16:13Donc, ça va nous demander beaucoup plus de travail d'un côté et de l'autre.
16:20Avoir un esprit de synthèse pour présenter ce qui est plus saillant
16:23aux lecteurs et au public en général.
16:26Et pour terminer, je ne vais évidemment pas vous demander
16:29comment est-ce que le conflit va évoluer puisque personne ne le sait.
16:32Mais votre sentiment, c'est quoi?
16:34Et notamment avec les derniers et les récents événements au Liban,
16:37les frappes à Beyrouth, la mort de Hassan Nasrallah, ça peut tout changer.
16:44Vous avez l'impression d'être parti pour dix ans d'une situation similaire
16:47ou de toute façon, comme la poudrière peut péter à chaque instant.
16:52On ne peut juste rien dire parce que personne ne sait.
16:57Cécile?
17:02Je ne connais pas assez le Moyen-Orient pour avoir une opinion très précise.
17:06Ça fait trois ans que j'habite à Jérusalem,
17:08c'est ma seule expérience du Moyen-Orient.
17:11Je pense que tout est possible, en fait, tout est sincèrement possible.
17:16Qui peut prévoir ce qu'il y a dans la tête de Netanyahou ou de l'Iran?
17:19Après, ce qu'on voit, c'est qu'il y a des tendances et que le pays,
17:22Israël est dirigé par Netanyahou, dont les schémas sont assez clairs
17:26depuis longtemps, c'est qu'il veut assurer la sécurité de son pays.
17:29Or, la sécurité n'égale pas la paix pour lui et donc, certes,
17:32il va marteler de part et d'autre, que ce soit le Hamas ou le Hezbollah.
17:37Il va limiter peut-être leur capacité de destruction.
17:41Mais en fait, le problème inhérent ne sera jamais résolu
17:45tant que tout le monde ne se met pas autour d'une table
17:47et discute d'une résolution du conflit.
17:51Samuel, le mot de la fin.
17:54Alors, vous disiez que la poudrière risque d'exposer.
17:59Honnêtement, si pour vous, elle n'a pas déjà explosé depuis longtemps,
18:04la poudrière, elle explose régulièrement.
18:09Depuis, moi, je le constate depuis 2011,
18:14en tant que journaliste, même avant en tant qu'étudiant.
18:20On est dans une région qui ne parvient pas à régler
18:26les conflits par le dialogue et la négociation et qui les règle par la guerre.
18:33Et qui sont des guerres qui, souvenez-vous de l'invasion de l'Irak par les Américains,
18:38qui sont beaucoup des guerres dans lesquelles l'Occident a une part extrêmement importante.
18:46Donc, je ne sais pas à quel point
18:48tout ce qui se passe en ce moment va amener une reconfiguration profonde de la situation.
19:01Ce qui est sûr, c'est qu'on est face à des populations
19:06qui subissent énormément de violence, énormément de traumatisme,
19:09et ce, depuis des décennies.
19:12Donc, voilà, je mentionne l'Irak et puis la Syrie,
19:17Israël, Palestine, depuis très longtemps.
19:19Et que sur toutes ces drames, sur toutes ces douleurs,
19:21il est extrêmement difficile de construire la paix.
19:24La première des choses, c'est d'arrêter ce cycle de violence.
19:28Donc, ça demande un investissement immense,
19:32dont il faut avoir confiance et un courage encore plus immense
19:36que, pour l'instant, personne ne prend, je pense, la mesure.
19:47Donc, c'est beaucoup plus confortable de laisser tout cela se régler tout seul
19:52et puis d'en aller en Europe ou aux États-Unis,
19:55de se foculer dans son camp et de se dire
19:57« Bon, écoutez, laissons les choses se régler et puis on verra. »
20:02Mais régulièrement, ça nous repète à la gueule.
20:05Donc, autant essayer d'investir de façon solide
20:10dans des initiatives qui porteront leur fruit peut-être d'ici quelques décennies.
20:16Et on suivra ça évidemment avec attention.
20:19On reste très attentif aussi à tous les papiers que vous avez pu écrire
20:23qui sont toujours disponibles sur notre site, dans notre application.
20:26Tous les papiers que vous écrivez encore ici dans les jours à venir
20:30pour autour de l'anniversaire du 7 octobre.
20:33Merci beaucoup, Cécile Lemoyne, Samuel Fauret, nos deux correspondants en Israël.
20:38Merci.
20:39Merci à vous.

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