• le mois dernier
Le Premier ministre a indiqué que la réforme constitutionnelle sur le corps électoral de Nouvelle-Calédonie, élément déclencheur des violences dans l’archipel, "ne sera pas soumise" au Congrès. Si cette annonce a soulevé la colère de certains membres du camp présidentiel, de nombreux élus, indépendantistes ou loyalistes, saluent la volonté d’apaisement affichée par le nouveau gouvernement.


Au micro de Public Sénat : le sénateur indépendantiste de Nouvelle-Calédonie Robert Wienie Xowie

Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1


Notre site internet : http://www.publicsenat.fr


▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay


Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat


Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Category

🗞
News
Transcription
00:00Barnier a annoncé que la réforme institutionnelle ne serait pas soumise au Congrès.
00:04Est-ce qu'il faut l'interpréter comme un abandon ? Et comment est-ce que vous avez-vous reçu cette nouvelle ?
00:11Il a simplement dit que le Congrès de Versailles ne sera pas convoqué. Donc on prend acte de ça.
00:22Cela ne veut pas dire que le projet d'Egel va reprendre son cours. Donc on l'attend. Et l'avenir nous le dira.
00:36Il a aussi annoncé un report des élections provinciales avec une reprise de la proposition de loi présentée par Patrick Cannaire,
00:43qui repousse – je crois – la date qui est dans la proposition de loi. C'est novembre 2025.
00:49Ça aussi, c'est une bonne chose pour laisser de la place et du temps au dialogue ?
00:56C'est dommage, parce qu'on avait contesté le fait que les décisions prises à chaque fois ici
01:08sont prises de manière unilatérale, sans concertation. Et c'est vraiment dommage, quoi.
01:15Mais bon, après, il y a les raisons qui sont les leurs. Et je pense qu'également... C'est toujours la question d'urgence.
01:23Mais sur la méthodologie, c'est la méthodologie qu'on avait contestée. Donc on aurait souhaité qu'avant chaque prise de parole,
01:36qu'on puisse au moins consulter les concernés.
01:39Hier, on a vu à l'Assemblée nationale, justement, sur l'annonce du fait que la réforme ne serait pas soumise au Congrès,
01:45que ça suscite beaucoup de tensions, même dans le camp présidentiel. Je reprends un peu une formule qui a été utilisée pendant la réunion.
01:54Certains disent que pour l'instant, on est seulement dans l'œil du cyclone. Vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:58Les choses sont en voie d'apaisement ou c'est juste une accalmie pour le moment ?
02:04Déjà, le fait de ne pas convoquer le Congrès de Versailles, je pense que ce sont des signes d'apaisement, des volontés d'écoute et d'échange.
02:16Je pense qu'il faut le retenir dans ce sens-là. Mais c'est vrai que ça suscite beaucoup d'interrogations à d'autres niveaux.
02:29Mais le dossier calédonien a toujours été un dossier comme une épine dans les pieds de l'État.
02:38— J'ai une dernière question. Il y a une mission de dialogue qui va être conduite par le président du Sénat, Charles Archer,
02:42et la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Brown-Pivet. Qu'est-ce que vous attendez de cette mission ?
02:49— On attend déjà que... En ce qui nous concerne, les indépendantistes, il y a aussi sur l'avenir institutionnel qui a été posé
03:00dans les premiers bilatéraux qu'on a faits avec l'État. Déjà de savoir quelles sont les réponses à ces questions-là pour pouvoir envisager la suite.
03:14— Je vous remercie.

Recommandations