• il y a 2 mois
Avec l'animateur TV et medecin Michel Cymes

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##SUD_RADIO_MEDIA-2024-10-02##

Category

🗞
News
Transcription
00:00Et bonjour Gilles. Bonjour, comment ça va ?
00:03Très bien. Parce que j'ai un docteur.
00:04Bah oui, bah pareil.
00:06Bonjour Michel Thymès. Bonjour à vous.
00:08Ça va bien en forme ?
00:09Ah moi je suis très très en forme ouais.
00:11J'applique tout ce que j'ai mis dans le bouquin dont on va parler.
00:13Exactement, exactement. Là on débriefait le match du Paris Saint-Germain hier, vous avez souffert.
00:17Je préfère pas. Je commence à en avoir un peu marre franchement de m'emmerder devant du PSG, bien que supporter depuis 50 ans.
00:24C'est vrai ?
00:25Il y a un moment, ça va bien quoi.
00:27Brest c'est mieux ? Brest c'est mieux ?
00:28Ah bah Brest c'est pas mieux. Ils jouent au foot quoi.
00:31Alors pourquoi d'après vous, il aurait dû garder le joueur après cette discussion ?
00:37Non, Dembélé a été mis... Je pense qu'il a raison, Lucien Riquet, de dire que le club avant tout,
00:42et que quand un joueur on lui dit quelque chose, il a pas à rouler dans les brancards.
00:46Je pense qu'il y a un autre problème au PSG, c'est que ça joue lentement, on a l'impression qu'il n'y a pas d'idée,
00:51il n'y a pas de force physique dans les milieux, enfin bon, il n'y a rien qui va.
00:58Franchement, je pense que tous les supporters du PSG qui m'écoutent aujourd'hui, même si on est dans le Sud,
01:03sont d'accord avec moi, on a vécu un match de merde quoi, point.
01:08Ça vous aurait plu d'être préparateur médecin ?
01:11Médecin au PSG ?
01:12Ouais, ou médecin au PSG.
01:15Coach, coach de sport ?
01:17Je vous dis, moi je suis supporter du PSG depuis 1974.
01:21Avec votre carte et tout ?
01:22Avec ma carte et tout, j'étais là.
01:24Ah vous aviez connu Borelli qui embrassait la pelouse ?
01:26Oui, parce que j'étais là, c'est le PSG Valenciennes.
01:28Ah vous étiez là quand il embrassait la pelouse ?
01:30Ah mais j'étais là quand Juste Fontaine a fait son meze, j'étais là tout le temps.
01:35Et franchement, il y a un moment où on se dit, mais tous les ans on a de l'espoir, et tous les ans on est déçus.
01:42Comme quoi, trop d'argent ne fait pas le bonheur.
01:45C'est l'argent, c'est le fait qu'il y a probablement des problèmes.
01:50Il y a une équipe à reconstruire depuis le départ d'Mbappé.
01:53Mais voilà, il y a des vrais problèmes au PSG aujourd'hui.
01:57Alors on ne va pas refaire le foot dans cette émission ce matin.
02:00On est là pour votre livre, Michel Cymès.
02:02Santé à vous de jouer, c'est aux éditions Solar.
02:05On va dire que c'est un petit guide, très concret, de petites choses à faire au quotidien.
02:12Et ce que je vous disais en antenne avant de démarrer l'émission,
02:14c'est que c'est des objectifs extrêmement atteignables pour le commun des mortels.
02:18Et dans tous les domaines.
02:19Oui, et alors, il y a plusieurs années, parce que j'ai co-écrit ce livre avec mon ami Patrice Romden,
02:25on a écrit « Vivez mieux et plus longtemps ».
02:28On a vendu 400 000 exemplaires de ce livre, une des 10 meilleures ventes de l'année.
02:34C'était un succès complètement fou, et là c'est la suite, c'est-à-dire d'autres conseils.
02:39En fait, l'idée, elle est de modifier quelques petites habitudes de vie,
02:43sans révolutionner votre vie, sans vous embêter, sans vouloir faire des grands régimes de tout ce que vous voulez.
02:49Et avec ces petits changements d'habitude, vous allez augmenter votre espérance de vie en bonne santé.
02:53On avait donné déjà plein de conseils à l'époque, et là on a le deuxième tome.
02:57Voilà, on va en parler, on va faire un check-up complet,
03:01chers amis auditeurs, avec Michel Cymès ce matin.
03:04On va parler de beaucoup de choses, et notamment aussi des Jeux Olympiques.
03:07Il y a des petites questions à vous poser, mais on va faire un tour du côté des médias de ce qui s'est passé ces dernières 24 heures.
03:17Hier, peu de temps après l'attaque de Liron sur Israël,
03:20l'ancien président François Hollande a réagi en direct car il était l'invité du 20h,
03:25et ça arrivait peu de temps avant qu'il intervienne.
03:27Il a réagi donc à cette attaque, et au conflit plus généralement.
03:31C'était dans l'acte de France 2.
03:34C'était une riposte des Iraniens qui se sentent humiliés,
03:38mais qui se sentent aussi responsables, parce que ce sont eux les responsables.
03:42Donc là, ils lancent l'attaque sur Israël.
03:45S'ils vont trop loin, la réaction israélienne sera aussi très forte.
03:49Israël a promis une riposte.
03:50Et donc, le risque majeur pour nous tous, pas simplement pour la région,
03:55c'est l'escalade et la riposte à l'escalade.
03:58Donc, ce que nous devons faire, c'est bien sûr soutenir Israël,
04:03qui est attaqué en ce moment, ce que font les Américains,
04:06mais aussi dire à l'Iran que ça suffit,
04:09et que maintenant, le risque, c'est aussi pour le régime iranien un risque existentiel.
04:16Comment mettre un terme à « je t'attaque, tu m'attaques, je t'attaques, tu m'attaques, je t'attaques, tu m'attaques » ?
04:20Alors, je pense que déjà, il y a une chose est certaine,
04:24c'est qu'Israël se défend contre des ennemis qui veulent la destruction de son État.
04:30On n'est pas face à des gens qui veulent récupérer des frontières,
04:34qui veulent arrêter la colonisation, qui est insupportable d'ailleurs, etc.
04:39Là, on est face à un pays qui souhaite la destruction d'Israël.
04:44Donc, c'est très compliqué de discuter avec des gens qui veulent votre mort.
04:48Voilà, maintenant, je ne suis pas au Quai d'Orsay, je ne suis pas...
04:53Vous vivez ça comment ?
04:54Moi, je vis ça comme... Je pense qu'il y a un vrai problème en Israël avec Netanyahou.
05:00Je pense qu'à un moment, il faut arrêter d'être entouré au gouvernement
05:06de gens d'extrême droite qui sont des bâtons de guerre.
05:09C'est un vrai souci, un vrai souci avec les ultra-religieux qui sont au gouvernement,
05:13et qu'il faudrait que ça s'arrête.
05:17Il y a un moment, il va falloir arrêter avec le Hamas,
05:21parce que sinon, on ne va jamais s'en sortir.
05:25Maintenant, le Hezbollah, c'est un autre problème.
05:27Ils ont pris en otage le Liban.
05:29Ils envoient des missiles sur Israël.
05:31Israël se défend. Là, c'est autre chose.
05:33Le spectre de la guerre totale est quand même en nous.
05:36Je pense qu'au départ, il y a un vrai problème avec les ultra-religieux
05:41qui sont au gouvernement, aux côtés de Netanyahou,
05:44et qui empêchent finalement tout dialogue.
05:46Est-ce que vous connaissez Mimi, la mitraillette ?
05:49C'était hier, hein ? Oui, Michel.
05:51Alors, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée générale,
05:54Michel Barnier a des fourreillers graves.
05:57Il a réglé ses comptes avec Mathilde Panot.
06:00Je ne sais pas si vous avez entendu ça.
06:02Éric Ciotti, Gabriel Attal, j'ai repris le son de Benjamin Gleize,
06:06qui a fait ce petit montage.
06:08Madame la Présidente Mathilde Panot, j'ai quand même du mal,
06:12Madame la Présidente.
06:13Ça fait peut-être trop longtemps que je ne suis pas revenu dans cette Assemblée.
06:16Mais j'ai du mal à comprendre votre ton et votre agressivité.
06:20Et moi, je vais vous dire une chose, Madame la Présidente.
06:23Plus vous serez agressive, plus je serai respectueux.
06:26Présidente Ciotti, vous avez passé un certain temps
06:29à raconter des choses qui ne sont pas vraies
06:32sur la formation de mon équipe gouvernementale.
06:34Et moi, je vais vous dire, je vous connais bien depuis longtemps.
06:38Je n'ai pas envie de faire des polémiques avec vous.
06:40Et puis, je n'ai pas le temps.
06:43Et monsieur Attal, je serai très attentif à vos propositions
06:47d'économies supplémentaires.
06:49Très attentif.
06:51Pour faire face à un déficit que j'ai trouvé en arrivant.
06:56Ça, c'est fait.
06:58Un style Barnier.
07:00Il a un humour stoïque.
07:02Il demande aux médecins de repartir.
07:04Les médecins retraités, ce que vous êtes aujourd'hui.
07:06Vous allez filer un coup de main ?
07:08Pour les déserts médicaux, par exemple.
07:10Il se trouve que j'ai un autre boulot maintenant.
07:13Mais je pense que c'est une bonne idée, oui.
07:15Demander aux médecins seniors, qui souvent ont beaucoup d'expérience
07:18et qui sont de très bons médecins,
07:20de donner un coup de main, bien évidemment.
07:23Tout faire pour lutter contre les déserts médicaux
07:25qui sont assez insupportables.
07:27On est en France en 2024.
07:29On n'est pas un pays en voie de développement.
07:31Il y a encore des gens qui n'ont pas accès à la santé en France.
07:34Il y a combien de millions de personnes
07:38qui ont des maladies chroniques
07:40et qui n'ont pas de médecin traitant.
07:41Ce n'est pas possible.
07:42Et obliger les internes à aller dans un endroit.
07:44La coexistion n'a jamais fonctionné.
07:46Maintenant, je pense qu'il faudrait plutôt
07:49qu'obliger les internes.
07:51Vous pouvez changer les règles du jeu
07:54pour ceux qui rentrent en médecine aujourd'hui.
07:56Si vous voulez faire médecine,
07:58sachez qu'à la fin de vos études,
08:00vous devrez aller une journée par semaine
08:02consulter dans des régions un petit peu
08:04sous-développées sur le plan médical.
08:06Dire à des gens qui ont fait 10 ans d'études
08:08maintenant, on va changer les règles.
08:10Vous allez être obligés d'eux.
08:12C'est un peu plus compliqué.
08:13Ce n'est pas très démocratique.
08:14Ce n'est pas normal.
08:15Moi, si j'ai fait 12 ans d'études de médecine,
08:17si à la fin de mes 12 ans,
08:18alors que j'avais un plan de carrière,
08:20on m'avait dit, mon petit père,
08:22tu vas aller dans telle région de France
08:24faire 6 mois ou un an,
08:26je n'aurais pas été content.
08:27Et je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution.
08:29En revanche, on peut changer les règles du jeu au départ.
08:31Au départ, en sachant qu'en petite pensée,
08:33pour les étudiants en médecine,
08:34on passe l'internat dans 12 jours.
08:36Vous avez longtemps été la figure de pro
08:39du magazine de tests sur France 5.
08:41On peut même dire que votre notoriété
08:43vient en partie, évidemment,
08:45de la présentation du magazine de la santé.
08:47Depuis septembre, c'est Jimmy Mohamed.
08:50On parlait des aires médicaux.
08:52Je pense qu'il est le seul médecin en France,
08:54Jimmy Mohamed.
08:55On a l'impression qu'il est tout seul,
08:57le seul médecin qu'on voit un peu partout.
08:59Mais vous allez voir que les thématiques
09:01ont bien changé depuis votre départ.
09:04On est loin de l'apnée du sommeil, écoutez.
09:07Ma compagne aimerait que je lui urine dessus.
09:10Ça m'inquiète un peu.
09:11Que pensez-vous de cette pratique sexuelle ?
09:13C'est une pratique qui est très connue
09:15depuis très longtemps.
09:16D'ailleurs, on la connaît plutôt
09:17sous le nom anglo-saxon.
09:19On appelle ça la golden shower.
09:21Moi, je préfère le nom français
09:23qui est un peu plus poétique,
09:24la pluie dorée.
09:25Bref, c'est une pratique qui peut donner
09:27du dégoût pour certaines personnes,
09:29d'autres y prennent du plaisir.
09:30Les personnes qui aient la pratique,
09:31soit ils ont envie qu'on leur urine dessus,
09:33soit ils ont plaisir à uriner sur l'autre,
09:35soit un mélange des deux.
09:36D'ailleurs, c'est quelque chose
09:37qui est très fréquent
09:38dans le monde fantasmatique,
09:39même si peu finalement finissent
09:40par passer à l'acte vraiment.
09:42Et il faut savoir que ce n'est pas
09:43quelque chose d'illégal,
09:44à condition que les deux personnes
09:46soient consentantes.
09:47Il n'y a pas de sous-questions ?
09:49Oui, mais là, c'est pour faire
09:50de l'audience à 14h,
09:51la golden shower sur France 5,
09:53avec que des retraités qui font golden shower.
09:56Il y a des émissions à 14h,
09:57vous n'avez pas que des retraités.
10:00Il n'y avait pas que des retraités.
10:02Justement, le magazine de la santé,
10:04on était très fiers de recruter
10:06des gens beaucoup plus jeunes.
10:08Et vous ne pouvez pas savoir
10:09le nombre de jeunes
10:10ou de gens de 40-50 ans
10:12qui m'interpellaient dans la rue
10:14en me disant qu'ils regardaient le magazine.
10:15Parce qu'en province,
10:16il y a beaucoup de gens
10:17qui rentrent chez eux pour déjeuner.
10:19Et donc, effectivement,
10:20vous avez pris un extrait
10:22de la chronique sexo
10:24qui a fait aussi les grands moments
10:27des grands moments du magazine de la santé.
10:29Et je peux vous dire qu'en ce moment,
10:30j'en prends quelques extraits
10:32pour mon compte Insta
10:33et que je ris en écoutant mes conneries.
10:36Donc voilà, c'était très sympa.
10:38Donc ça ne vous choque pas
10:39qu'on parle du golden shower ?
10:40Rien ne me choque.
10:42En tant que médecin
10:43et en tant que présentateur du magazine
10:46pendant tant d'années avec Marina,
10:48on peut parler de tout,
10:50tout le temps,
10:51à partir du moment où vous le faites
10:52avec respect
10:54et puis que vous le faites
10:55de façon non vulgaire.
10:56Tout le temps, c'est quoi
10:57de votre successeur
10:58qui est tout le temps sur RTL ?
10:59J'ai eu peur que vous me parliez
11:00de la golden shower.
11:01Non, sur France 2.
11:02Vous ne partiez jamais avec Gilles.
11:03Sur France 2, partout.
11:05C'est vrai qu'on a l'impression
11:06qu'il n'y a plus que Jimmy.
11:07D'abord, Jimmy,
11:08c'est nous qui l'avons choisi
11:10pour nous remplacer avec Marina
11:12sur le magazine de la santé.
11:13C'est un excellent médecin.
11:15Il fait très bien son travail.
11:17Il vulgarise très, très bien.
11:19Et si je devais,
11:20je n'ai pas terminé ma carrière,
11:21mais si je devais parler d'un successeur,
11:24vraiment, ce serait le bon,
11:25parce qu'il a du talent.
11:27Il faut juste
11:30que les choses aillent progressivement.
11:32Moi, je trouve que ça va un peu vite aujourd'hui
11:34grâce aux réseaux sociaux.
11:36Les choses vont très, très vite.
11:38Vous êtes hyper sollicité.
11:39Il ne faut pas être partout,
11:41parce que quand vous êtes partout,
11:42vous finissez par épuiser.
11:44Oui, oui, oui.
11:45Incroyable.
11:46Je n'ai pas le droit de poser une question
11:47à un docteur qui met ça.
11:48C'est sympa.
11:49Juste après.
11:50C'est moi qui dirige ici, je vous rappelle.
11:52Il va prendre l'autre place.
11:53Non, non, mais parce qu'on dépasse
11:54un petit peu.
11:55Incroyable, Christine et docteur.
11:58Les Français ne dînent plus.
12:00Le snacking est devenu à la mode.
12:02Les apéros sont dînatoires.
12:03Fini la blanquette.
12:04Bonjour, chips, saucissons et cacahuètes.
12:06C'est un vrai phénomène.
12:08Le soir, les gens grignotent
12:10devant la télévision.
12:11Ça a été décrypté par le Trésor de France 2.
12:15Ce bruit vous est sûrement familier.
12:17À l'heure du repas,
12:18la tendance est au grignotage.
12:20Quelques biscuits apéritifs
12:22et un temps de cuisson
12:23express.
12:24Ses amis sont des habitués
12:26des apéros dînatoires.
12:27Un concept avant tout pratique
12:29pour celui qui invite.
12:32Je trouve que c'est plus sympa
12:33d'avoir plein de petits trucs différents
12:34à grignoter,
12:35plutôt que faire un plat de pâtes
12:37sans trop d'intérêt,
12:38pas trop travailler.
12:39C'est plus agréable de manger ça.
12:41Et son santé, pas de culpabilité.
12:43C'est pas tous les jours.
12:44Après, on mange des fruits et légumes.
12:45Le reste du temps, ça va.
12:47Ça va avec le moment festif.
12:49Ça, ça va bien quand on n'a pas d'enfant.
12:52Ça vous choque, ces Français
12:54qui ne cuisinent plus le soir ?
12:56C'est un épi-phénomène, je pense.
13:00Déjà, vous savez qu'on a montré
13:03que le bruit des chips
13:05rendait addict aux chips.
13:07Pourquoi vous en mangez plus ?
13:11Ce qui craque dans la bouche
13:13participe au fait
13:15que vous continuez à en prendre
13:17inconsciemment, bien évidemment,
13:19parce que c'est le goût d'abord,
13:20mais ça participe.
13:21Après, ce qui me choque,
13:23je ne vis pas dans le monde des mises au non,
13:24je sais bien qu'il y a des gens
13:25qui ne savent pas cuisiner,
13:26qui n'ont pas envie, qui n'ont pas le temps,
13:27qui n'ont pas les moyens.
13:28Maintenant, c'est généralement
13:31que c'est embêtant de ne pas faire la cuisine
13:32parce que ça veut dire
13:33qu'on mange des produits ultra transformés.
13:34Je ne vous parle pas des chips
13:35ou des choses qui sont mauvaises
13:36pour la santé
13:37parce que trop grasses, trop salées,
13:38trop sucrées.
13:39Mais on sait aujourd'hui
13:41qu'il faut manger ce qu'on cuisine.
13:43Il faut arrêter de prendre des plats
13:46tout préparés
13:47parce qu'ils ne sont pas bons
13:48pour la santé.
13:49Maintenant, encore une fois,
13:51on parle de la baisse du pouvoir d'achat.
13:53Les gens ont du mal aujourd'hui.
13:55Il y a une question de temps.
13:57Il faut avoir envie.
13:58Moi, j'adore faire la cuisine.
13:59Je la fais tous les jours chez moi
14:00parce que j'ai envie
14:01et que probablement j'ai le temps
14:03et que j'ai aussi les moyens de le faire.
14:04Voilà.
14:05La santé a vous de jouer.
14:06On est obligés d'arrêter là, non ?
14:07Oui, mais j'ai toujours mon extrait musical.
14:09Ah oui, pardon, là, mon Dieu.
14:11Oui, c'est vrai.
14:12C'est sympa le duo.
14:13On s'entend hyper bien.
14:14Hier, dans cette avoue,
14:15il recevait...
14:16Je suis habitué avec Valérie.
14:18Hier, il recevait le fabuleux guitariste Marcin.
14:21Il sort un nouvel album.
14:23Marcin, vous ne le connaissez pas,
14:24mais il cartonne au Japon et aux États-Unis.
14:27On écoute Classical Dragon.
14:28On a un petit peu de musique avant la pub.
14:38Justement, les pouvoirs de la musique
14:40sur la santé mentale,
14:41c'est véridique, ça.
14:42Oui, c'est véridique.
14:43Le chant, vous en parlez d'ailleurs.
14:44Alors, il y a le chant
14:45parce que le chant, ça permet aussi
14:47de stimuler sa respiration.
14:49La mémoire.
14:50Et la mémoire, et la respiration.
14:52Et puis, on partage en général
14:54quand on est dans une chorale.
14:55Enfin, il y a tout un tas de bienfaits.
14:58Et la musique elle-même
14:59est bonne pour la santé
15:00à condition qu'on suive une musique
15:03avec un certain tempo.
15:05Il a été prouvé aussi que le tempo,
15:07autrement dit, le rythme de la musique,
15:09s'il est accordé à votre rythme cardiaque,
15:12est meilleur pour la santé.
15:13Oui, le corps humain est une magnifique machine,
15:16effectivement.
15:17La maladie d'amour.
15:18Comment ?
15:19Après la pub, Michel Cymès
15:20chantera La maladie d'amour.
15:21En tous les cas,
15:22Michel Cymès vous propose
15:24Santé, à vous de jouer.
15:25Bah tiens, les cartes sont entre vos mains,
15:27c'est aux Éditions Solar.
15:28On en parle avec lui dans un instant
15:30sur Sud Radio.
15:31À tout de suite.
15:34Notre invité, Michel Cymès,
15:35c'est votre livre aux Éditions Solar,
15:38Santé, à vous de jouer.
15:40C'est effectivement à nous de jouer au quotidien,
15:42c'est ce que vous dites.
15:43Alors, sur les chapitres, à table, au bureau,
15:45au sport, à la douche, au lit, à la pharmacie,
15:48en famille, en vacances,
15:49et vous terminez à la selle.
15:51Tout est lié du début à la fin.
15:53C'est le dernier chapitre.
15:54Moi, je voulais m'arrêter sur le chapitre
15:56parce que c'est le troisième
15:57que vous avez mis dans votre livre.
15:59C'est le chapitre sport.
16:00Ça ne m'étonne pas.
16:01Non, ça ne m'étonne pas,
16:02mais on s'aperçoit quand même que faire du sport,
16:04ça règle quand même beaucoup de choses.
16:06On cherche à faire des économies
16:08pour la sécurité sociale.
16:09Déjà, il faudrait commencer par là,
16:11mon cher docteur.
16:12Il faudrait commencer par rembourser le sport santé.
16:13Exactement.
16:15Moi, j'ai eu l'honneur d'être ambassadeur santé
16:18des Jeux Olympiques de Paris 2024
16:20et de représenter un collectif
16:22des plus grands spécialistes du sport santé en France
16:24qui s'appelle Pour une France en forme.
16:26Nous avons été les consultants, les conseillers
16:28du ministère des Sports,
16:30d'Emilio Deacastera,
16:32du ministère de la Santé,
16:34pour la demande de Tony Estanguet
16:36et de Marie Barsac
16:38de faire bouger les Français,
16:40de profiter de cet événement
16:41pour faire bouger les Français.
16:43On a réussi à mettre en place
16:45les 30 minutes d'activité physique quotidienne
16:48dans les écoles primaires.
16:50On a réussi à faire du sport et du sport santé
16:53la grande cause nationale 2024.
16:55Tout ça, c'est Pour une France en forme
16:57qui a réussi à imposer ça.
16:59J'ai eu la chance
17:02et j'ai été très étonné
17:04d'entendre, à la passation de pouvoir,
17:07Amélie Oudéa Castera, la ministre des Sports,
17:10dire à son successeur
17:13que j'allais m'occuper
17:16très personnellement
17:18de la suite de l'action du ministère des Sports,
17:20du sport santé.
17:22Elle m'a cité en disant que Michel Cymes
17:24surveillera ça personnellement.
17:26Je ne savais pas.
17:27Elle a mis la pression peut-être sur le nouveau ministre des Sports.
17:29En tout cas...
17:30Il vous a appelé ?
17:31Non, pas encore.
17:32En tout cas, comme hier,
17:34le Premier ministre a dit que le sport
17:36allait être une
17:39grande cause nationale aussi.
17:41Tout ce qui est autour de la santé mentale notamment.
17:43On sait que l'activité physique
17:45fait pour beaucoup.
17:46Mais le sport, c'est surtout les ministères
17:48qu'il faudra en mettre.
17:50Évidemment.
17:51Mais vous savez,
17:53je peux vous dire, parce que ça fait 7 ans
17:55que j'étais au Conseil d'administration
17:57et encore aujourd'hui de Paris 2024,
17:59qu'on a, avec Pour une France en forme,
18:02essayé de faire passer un certain nombre de choses.
18:04Il y a 3 ministères qui sont concernés.
18:06Un quatrième qui domine tout,
18:08c'est le ministère du Budget et des Finances.
18:10Mais le ministère des Sports,
18:12le ministère de la Santé et le ministère de l'Éducation nationale.
18:14Pour faire bouger le ministère de l'Éducation nationale,
18:16je peux vous dire qu'il faut
18:18vraiment prendre des fortifiants
18:20parce que c'est terrible.
18:22Le ministère de la Santé,
18:24certains ministres étaient concernés, d'autres s'en foutaient complètement.
18:26Et le ministère des Sports, lui, il a toujours été,
18:28et encore plus avec Amélie Oudéa-Castera...
18:30C'était de bons ministres.
18:32C'était une ministre extraordinairement impliquée.
18:34Elle en a pris plein la gueule
18:36pendant son ministère pour des histoires de maladresse.
18:38Mais je peux vous dire
18:40qu'heureusement qu'on l'a eue.
18:42Heureusement qu'elle est restée
18:44jusqu'à la fin des Jeux
18:46parce qu'elle a soutenu les Jeux
18:48et elle nous a soutenus, nous,
18:50dans notre démarche pour faire bouger
18:52les Français de façon extraordinaire.
18:54Et je profite de l'antenne pour la saluer
18:56en espérant qu'elle va avoir une belle vie politique.
18:58– Vous voulez la piquer à Macron ?
19:00– Comment ?
19:02– J'ai rien à lui proposer
19:04mais heureusement qu'elle était là.
19:06Je lui ai dit l'autre jour...
19:08– Elle est grande ministre des Sports pour vous.
19:10– Est-ce qu'on devrait, comme en Chine
19:12ou d'autres pays,
19:14proposer
19:16qu'avant de travailler,
19:18faire 10 minutes de sport dehors
19:20ou aux écoles, démarrer les cours dans la cour ?
19:22– Dans les écoles, c'est déjà le cas.
19:24– Vous savez, avec Paris 2024, on était...
19:26– 30 minutes de sport par jour, oui.
19:28– Ah oui, de par jour, mais pas quand vous arrivez
19:30– Déjà, il y a le monde scolaire.
19:32Il y a le monde du travail.
19:34Le monde du travail, Paris 2024,
19:36a été partenaire avec de très grandes entreprises
19:38qui ont toutes fait des choses.
19:40Je suis allé, moi, dans les différentes entreprises
19:42pour une opération qui s'appelait
19:44Go for 30, pour faire 30 minutes
19:46d'activité physique quotidienne
19:48dans ces grandes entreprises.
19:50LVMH, Décathlon,
19:52tout ce que vous voulez.
19:54Et c'est fondamental que les entreprises,
19:56que le monde du travail, comprennent
19:58qu'il faut aider les collaborateurs
20:00à se bouger,
20:02à avoir une mobilité active,
20:04à financer, à aider
20:06au financement des vélos,
20:08par exemple. Pour une raison très simple,
20:10et là je vais employer un gros mot,
20:12c'est le tour sur investissement.
20:14Toutes les études montrent que les entreprises
20:16qui ont des collaborateurs qui bougent,
20:18qui font du sport, qui font leurs 30 minutes d'activité physique quotidienne,
20:20ont moins d'arrêts de travail,
20:22moins d'arrêts maladie, moins d'accidents du travail,
20:24et sont plus heureux au boulot.
20:26Et quand vous bossez avec quelqu'un qui est heureux
20:28et qui sourit,
20:30vous êtes plus rentable.
20:32Vous parlez dans votre livre que
20:34lorsqu'on a des traitements,
20:36je parle également
20:38d'un autre chapitre, quand on a du diabète,
20:40quand on a un tas
20:42d'asthmes, par exemple,
20:44il faut quand même continuer le sport et ne pas
20:46prendre ça comme excuse. C'est ce que vous dites d'ailleurs
20:48dans le livre.
20:50On se dit je suis malade, je vais en pas en plus
20:52aller faire du sport.
20:54Pour préciser, quand on parle de sport, Michel Cymès,
20:56ça peut être simplement marché.
20:58Oui, alors parce que le mot sport...
21:00Le sport fait peur, absolument.
21:02Nous, pendant
21:04les 7 ans qui ont précédé
21:06les Jeux, on s'est adressé aux
21:08gens qui étaient à la fois sédentaires et à la fois
21:10inactifs. C'est deux mots différents. La sédentarité
21:12c'est le nombre d'heures que vous passez assis tous les jours
21:14et l'inactivité physique c'est
21:16quand vous ne faites pas les 30 minutes d'activité
21:18physique quotidienne, 5 jours par
21:20semaine, recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé.
21:22C'est-à-dire qu'on peut être très bien sédentaire
21:24et actif. Si vous faites un footing
21:26d'une heure tous les week-ends,
21:28vous allez être sédentaire
21:30et vous allez
21:32pour le coup être inactif si vous
21:34ne bougez pas de la journée.
21:36Oui, mais moi en tant qu'obèse, je ne peux pas faire une heure de footing.
21:38Non, mais vous adaptez.
21:40Mais Gilles, c'est ce qu'on appelle
21:42l'activité physique adaptée.
21:44L'A-P-A.
21:46Moi je fais de la natation parce que je me sens bien.
21:48Eh bien faites de la natation parce que c'est un sport porté.
21:50Faites du vélo parce que c'est un sport porté.
21:52Évidemment que si vous faites avec votre poids
21:54un footing, vous allez
21:56abîmer vos articulations et il faudra
21:58vous mettre des prothèses de genoux et de hanches.
22:00Il faut adapter. Mais il faut que
22:02la France comprenne qu'il faut
22:04rembourser tout ça. Il y a eu une
22:06bataille à l'Assemblée Nationale pour le remboursement
22:08de l'activité physique adaptée. On sait aujourd'hui
22:10qu'une femme qui a
22:12un cancer du sein et qui se
22:14met à avoir une activité physique,
22:16a 60% de moins
22:18de risque de rechute.
22:20Vous vous rendez compte ? Si vous parlez d'économie
22:22et d'argent, vous avez ici
22:24tous les moyens de prévenir
22:26les drames et de prévenir aussi les dépenses
22:28efficaces. – Non mais vous pouvez pas dire que le sport soigne le cancer.
22:30– J'ai pas dit ça. J'ai dit qu'il prévient
22:32le cancer du côlon, le cancer
22:34du sein. Il empêche les récidives
22:36et on sait
22:38que les gens qui font une activité physique
22:40ou, encore mieux, qui font du sport,
22:42font moins de maladies. Et je peux même
22:44aller plus loin, pour que l'on soit concret,
22:46l'Alzheimer. Tout le monde a peur de faire
22:48une maladie d'Alzheimer. Les études ont montré
22:50que les personnes qui font une activité
22:52physique font moins
22:54de maladies d'Alzheimer, en tout cas une maladie
22:56qui apparaîtra trop tard et qui mourront
22:58après. – Il y a aussi
23:00la prévention aussi de la sédentarité
23:02pour les personnes âgées, la mobilité,
23:04faire de la danse par exemple,
23:06on peut aller danser, on peut...
23:08– Mais tout ce qui vous fait plaisir. – Tout ce qui fait plaisir, c'est ça
23:10qui est intéressant dans ce livre.
23:12– Le sexe, heureusement que ça fait plaisir,
23:14sinon c'est pas la peine.
23:16Évidemment, mais le sexe, pourquoi ?
23:18Parce que le sexe, ça permet d'avoir
23:20une bonne estime de soi, quand ça se passe bien,
23:22ça permet de dépenser un peu de calories
23:24et puis ça vous libère des endorphines
23:26dans le cerveau. Et les endorphines
23:28qui est la morphine naturelle qui vous rend
23:30heureux, soit quand vous faites
23:32une partie de jambes en l'air, soit quand vous allez
23:34faire un footing, soit quand vous allez faire des choses
23:36qui vous font plaisir, c'est ça qui fait que
23:38vous luttez contre notamment la dépression.
23:40– Qu'est-ce qui fait quand on voit,
23:42quand on rentre dans une librairie,
23:44les livres sur la santé, il y en a des tonnes...
23:46– Qu'est-ce qui fait qu'on va acheter le mien ?
23:48– Non, on se dit, tiens, je vais en écrire un supplémentaire.
23:50– Ah, dis-moi ?
23:52– Oui, vous comprenez ma question
23:54par rapport à l'offre ?
23:56– J'ai compris votre question.
23:58Nous, ce qu'on a essayé de faire avec Patrice,
24:00c'est d'apporter ce que vous avez
24:02dit très bien, Christine, au début,
24:04on ne veut pas révolutionner,
24:06on veut faire de la santé positive.
24:08– C'est formidable, absolument.
24:10– C'est un livre, il est édité par
24:12Solard avec Dr Goode,
24:14qui est la marque, le magazine que je défends,
24:16et tout l'environnement digital avec.
24:18On veut faire de la santé positive,
24:20on ne dit pas des choses
24:22qui font peur, on dit
24:24faites ça, changez ça, mangez ça,
24:26vous allez, pourquoi ? À la salle,
24:28parce que le microbiote est très important,
24:30parce qu'il est connecté au cerveau,
24:32à la salle de bain, parce qu'il faut éviter de faire des bêtises,
24:34au lit, à l'alimentation, etc.
24:36On dit, vous changez des toutes petites habitudes,
24:38vous savez, l'actualité fait
24:40qu'aujourd'hui, la médaille d'or
24:42du CNRS, qui est un prix
24:44prestigieux, a été remise
24:46à Edith Hurd,
24:48qui est une chercheuse qui travaille
24:50en France, britannique, mais travaille en France,
24:52sur l'épigénétique.
24:54Ses travaux ont été récompensés
24:56par cette médaille d'or. Mon livre
24:58aurait pu s'appeler Epigénétique, mode
25:00d'emploi. L'épigénétique, c'est quoi ?
25:02On a des gènes qui font ce qu'on est.
25:04On a notre taille, on a nos couleurs de cheveux,
25:06des yeux, etc.
25:08Mais on estime qu'une énorme majorité
25:10de nos gènes
25:12vont être activés ou désactivés en fonction
25:14de ce que vous allez faire dans votre vie.
25:16Et autant
25:18les activer, bon sens, les mettre sur
25:20ON quand ils sont bons, et sur OFF
25:22quand ils sont mauvais. Et bien, c'est ça,
25:24l'épigénétique, c'est ça qui a été récompensé aujourd'hui
25:26avec Edith Hurd, et c'est ça qui est dans
25:28le bouquin, c'est comment améliorer
25:30votre expérience de vie en bonne santé.
25:32Michel Cymes, vous restez encore un peu avec nous, on va continuer
25:34de parler de la santé. À nous de jouer,
25:36on pourrait dire, à vous de jouer.
25:38C'est injonctueux, en tous les cas, c'est un jeu.
25:40Et c'est plutôt intéressant, plutôt que d'avoir
25:42une obligation d'aller
25:44mieux, parce que ça aussi, des fois, ça peut
25:46décourager. C'est aux Éditions Solar.
25:48Michel Cymes, c'est notre invité ce matin sur Sud Radio.
25:52Alors, on a une chance inouïe ce matin.
25:54Michel Cymes, la santé, à vous de jouer
25:56aux Éditions Solar. Oui, c'est sympa
25:58pour les autres invités, mais la santé,
26:00c'est quand même au cœur de nos préoccupations.
26:02C'est la préoccupation numéro un des Français,
26:04nous l'oublions pas, devant toutes les autres,
26:06l'accès aux soins, etc. Moi, je voulais
26:08vous poser une question. Je suis de la
26:10jeune génération, je scrolle à mort
26:12et il y a de plus en plus de gens
26:14qui s'érigent en médecin, on a
26:16de plus en plus de vidéos,
26:18ne mangez pas ça, il y a
26:20plein de trucs dans votre eau,
26:22ne mangez pas ces aliments,
26:24ne faites pas ça, le sport,
26:26ça marche pas. Et donc, moi,
26:28je suis noyé d'informations médicales
26:30sur TikTok ou sur Instagram,
26:32comment faire pour lutter à
26:34la fois à ce qu'on appelle les fake
26:36news, mais surtout de tous ces gens
26:38qui diffusent un tas d'informations
26:40et qui parfois peuvent vous faire peur
26:42en disant, oh, ce bonbon
26:44aux États-Unis a tué 10 000
26:46enfants, et du coup, on est
26:48paumé. Moi, je suis totalement paumé.
26:50C'est une catastrophe. Non, sur les réseaux sociaux,
26:52alors ça dépend, il faudrait de la modération,
26:54il faudrait que TikTok, Insta, Facebook, tout ça
26:56prennent les choses en main un peu
26:58plus sérieusement. Moi, j'ai moi-même été
27:00victime d'usurpation de l'identité,
27:02des pubs qui passent
27:04et de l'intelligence artificielle avec ma
27:06voix et tout pour vendre des produits,
27:08pour vendre n'importe quoi. Il y a
27:10un vrai problème,
27:12il y a du complotisme,
27:14il y a beaucoup de
27:16fake news, et comment faut faire ?
27:18Il faut que le discours médical
27:20officiel ou par des gens
27:22qui savent, comme nous,
27:24prennent le dessus sur le reste
27:26et il faut que les gens soient très critiques
27:28sur ce qui se dit. Je vais vous dire une chose,
27:30c'est que ces fake news, tout ce qui se passe
27:32sur les réseaux sociaux, sur la désinformation
27:34médicale, m'ont donné envie
27:36avec d'autres
27:38amis de lancer une chaîne
27:40télé santé,
27:42qui s'appelle Mieux pour l'instant,
27:44sur le projet. On a essayé d'avoir une fréquence TNT,
27:46on est arrivé troisième, mais on désespère pas
27:48d'en avoir une, et on va lancer cette chaîne
27:50en 2025, parce qu'il faut
27:52justement qu'il y ait un
27:54contre-pouvoir par rapport aux réseaux sociaux.
27:56Ça, c'est la suite du
27:58Covid, où il y a eu tellement d'informations délirantes
28:00sur beaucoup de choses.
28:02C'est la suite du Covid, et puis c'est la suite logique des réseaux
28:04sociaux, et de ce qu'on appelle
28:06aujourd'hui les créateurs de contenu, qui se prennent tous
28:08pour des médecins. En plus, c'est très
28:10péremptoire, c'est dogmatique,
28:12ils y vont de...
28:14La médecine,
28:16c'est la médecine par les preuves.
28:18On ne peut pas parler de choses
28:20ou affirmer des choses s'il n'y a pas eu des preuves
28:22spécifiques de ce qu'on affirme.
28:24Moi, ça fait 35 ans que je
28:26fais de l'info, 35 ans que je ne
28:28ne parle que de ce qui est prouvé.
28:30Aujourd'hui, il faut faire très attention,
28:32parce que j'ai des gamins qui scrollent,
28:34qui vont sur les sites, qui parfois
28:36me disent, ou plus jeunes me disent,
28:38tiens papa, j'ai vu ça sur un truc, est-ce que
28:40c'est vrai ? Et il y a beaucoup, beaucoup de
28:42conneries, et ça change le comportement
28:44des jeunes, des ados,
28:46qui finissent par ne plus croire la médecine.
28:48Ou ce fameux stylo pour diabète
28:50que les influenceurs présentent
28:52ou vendent pour faire maigrir.
28:54Et là aussi, on a l'impression
28:56qu'ils ont une totale liberté, et que c'est très dangereux.
28:58Il y a ça, Gilles, et puis il y a aussi,
29:00quand on va dans une pharmacie, ces compléments alimentaires
29:02qui vous promettent d'arranger toute votre vie,
29:04des pieds à la tête,
29:06simplement en mangeant des gélules.
29:08Quand vous allez dans une officine, le pharmacien
29:10doit vous conseiller. Les compléments
29:12alimentaires, certains peuvent être
29:14importants et efficaces,
29:16mais à condition que vous n'ayez pas une alimentation
29:18équilibrée. Normalement, si vous mangez
29:20équilibré, si vous suivez tous les conseils qu'on donne
29:22dans mon livre, vous n'avez pas besoin d'acheter des compléments
29:24alimentaires.
29:26Il y a un sujet...
29:28On ne va pas rentrer
29:30là-dessus, parce qu'il ne nous reste que 5 minutes, Gilles.
29:32Je voudrais juste qu'on parle de la santé mentale.
29:34Pardonnez-moi, je dirige les débats.
29:36Non, santé mentale, vous en parlez
29:38dans votre livre, et
29:40c'est un des sujets que le Premier ministre veut mettre
29:42comme grande cause nationale.
29:44Dites-moi, docteur,
29:46est-ce que la santé mentale des Français est en danger ?
29:48Elle va très très mal.
29:50On parle beaucoup de la santé mentale
29:52des jeunes. Là, il y a eu
29:54le post-Covid.
29:56Et puis surtout, on a un gros problème
29:58en France, c'est l'accessibilité
30:00aux spécialistes.
30:02Je ne sais pas si vous avez déjà
30:04un jour essayé d'avoir un rendez-vous avec
30:06un psychiatre. Vous avez intérêt à avoir un réseau,
30:08avoir des amis qui peuvent
30:10non seulement vous conseiller, mais
30:12intervenir pour que vous ayez un rendez-vous.
30:14C'est l'appréhension. Quand on a mal aux dents,
30:16on va chez le dentiste, etc. C'est assez logique,
30:18mais quand on sent qu'on ne va pas bien, on n'a pas
30:20le réflexe aussi de se dire...
30:22Je pense de moins en moins. Parce qu'aujourd'hui,
30:24c'est vrai qu'à une époque,
30:26c'était tabou. Quand vous disiez
30:28« je vais voir un psychiatre », on vous prenait pour un dingue.
30:30Aujourd'hui, je crois que les gens savent
30:32et les jeunes notamment, que les psychologues,
30:34les psychothérapeutes, les psychiatres
30:36peuvent les aider.
30:38Il n'y a plus de tabou.
30:40Il y a beaucoup de gamins maintenant
30:42qui ne vont pas très bien, des phobies scolaires ou autres,
30:44et qui vont chez le pédopsychiatre ou que les parents
30:46emmènent chez le pédopsychiatre sans problème.
30:48Encore faut-il en trouver un et un rendez-vous.
30:50On a un vrai problème d'accessibilité
30:52aujourd'hui aux spécialistes
30:54et ce qui fait
30:56qu'il y en a qui se prennent pour des psy
30:58sur les réseaux sociaux
31:00notamment, et je crois que la santé mentale est un vrai
31:02problème. On parlait tout à l'heure
31:04de l'importance de l'activité physique. Je peux vous dire
31:06que l'activité physique, là aussi, c'est prouvé scientifiquement.
31:08Ceux qui font de l'activité
31:10physique, ceux qui font du sport, font moins
31:12de dépression et vont mieux dans leur tête.
31:14Les réseaux sociaux, c'est une plaie pour
31:16nos santé mentale. Et les infos aussi,
31:18est-ce qu'on n'est pas dans un monde angoissant ?
31:20Non, mais qu'on ait des infos anxiogènes,
31:22il y en a toujours eu. C'est vrai qu'en ce moment, il y en a pas mal.
31:24Mais le problème des réseaux
31:26sociaux, c'est quoi ? C'est que les jeunes
31:28se comparent aux influenceurs.
31:30Ils se comparent aux créateurs de contenu
31:32qui, eux, montrent
31:34ce qu'ils veulent. Ils montrent une vie extraordinaire,
31:36l'argent qu'ils gagnent,
31:38les endroits où ils vivent, les endroits
31:40où ils vont en vacances. Mais vous voyez pas
31:42le backstage ? Vous voyez pas les coulisses
31:44de leur vie ? Ils montrent que ce qui est beau
31:46et ce qui fait que les jeunes se comparent.
31:48Donc, on se compare
31:50et on se dit, oh là là, je suis frustré.
31:52Pourquoi moi, j'ai pas le droit à ce qu'ils assument ?
31:54Par exemple, le message d'Hinox Tag, le jeune
31:56qui a gravité. Il s'est fait tomber.
31:58Il s'est fait,
32:00vraiment, on va dire,
32:02regarder, démolir, parce que
32:04soi-disant, par les gens de la montagne,
32:06en disant... Mais le message
32:08qu'il dit derrière à toute cette jeunesse ?
32:10Moi, j'ai vu le doc.
32:12Il est hyper clair. Au début,
32:14il montre sa vie complètement
32:16obsédée par
32:18se montrer, parler de lui,
32:20envoyer des posts toute la journée.
32:22Et à la fin, il dit, faites gaffe.
32:24Vous pouvez poster, vous pouvez
32:26aller sur les réseaux sociaux, mais c'est
32:28comme l'alcool, c'est avec modération.
32:30Et il se tire une balle dans le pied.
32:32Mais il a eu le courage de le faire. Son doc
32:34est génial. J'encourage tous ceux
32:36qui ne l'ont pas vu, il n'y en a pas beaucoup,
32:38à aller le voir, parce que
32:40il a eu besoin de faire cette pause, et il est même
32:42parti à Cuba, je crois, après,
32:44pour se désintoxiquer
32:46encore plus. On peut
32:48utiliser les réseaux sociaux, c'est pas
32:50le diable, mais,
32:52j'ai comparé ça à l'alcool,
32:54on n'empêche personne de prendre sa bière le soir
32:56en rentrant, mais on n'est pas obligé
32:58de boire un litre tous les soirs.
33:00Donc, il faut utiliser les réseaux
33:02pour ce qu'ils sont, une app,
33:04une aide. Un gamin
33:06qui n'est pas sur les réseaux aujourd'hui,
33:08c'est difficile d'avoir des contacts sociaux
33:10qui, eux aussi, sont très importants
33:12pour le bien-être. Maintenant, il faut le faire
33:14de façon raisonnable.
33:15France Télévisions a failli supprimer le magazine de la santé,
33:17ça veut dire que le service public
33:19a failli imaginer qu'un magazine sur la santé
33:21ne pouvait pas exister.
33:23Donc ça, c'est déjà une première question.
33:25Comment on peut imaginer qu'il n'y ait plus
33:27de magazine de la santé ? Il n'y en a pas sur TF1,
33:29il n'y en a pas sur M6, il n'y en a sur aucune
33:31chaîne de la TNT. Comment
33:33vous expliquez que la santé n'existe pas
33:35à la télévision ?
33:37Je vais répondre déjà à votre première intervention.
33:39Gilles, vous suivez le monde des médias, vous savez très bien
33:41que le magazine de la santé est produit
33:43par 17 juin, qui appartient à New One
33:45et qui appartient à TF1
33:47et qu'il y a eu pendant un moment la guerre entre TF1
33:49et France 2, et France Télévisions.
33:51Donc, c'était
33:53un dégât collatéral. Heureusement,
33:55ça s'est arrangé, on a poussé des coups de gueule
33:57et c'est resté. Je ne comprends pas
33:59qu'il n'y ait pas plus de
34:01santé à la télévision.
34:03C'est pour ça qu'on va lancer notre chaîne,
34:05parce qu'on se dit qu'il y a un vide comblé.
34:07On va lancer notre chaîne santé très bientôt
34:09parce que les gens ont besoin.
34:11On parlait des lézards médicaux tout à l'heure,
34:13il est évident que les gens qui ont du mal
34:15à avoir un rendez-vous, même avec un médecin traitant,
34:17je préfère qu'ils viennent sur notre chaîne qu'on va lancer
34:19pour avoir des bonnes informations,
34:21pour les rassurer, parce qu'on couvrira
34:23tous les domaines de la santé, le bien-être, le médical,
34:25les animaux et tout ce que vous voulez
34:27pour que les gens qui n'ont pas
34:29justement cette information puissent l'avoir.
34:31Le magazine de la santé pour l'instant est là,
34:33il est peut-être là pour un an, peut-être pour deux ans,
34:35on n'en sait rien.
34:37Vous êtes pour ou contre les cabines
34:39qui sont dans les pharmacies qui remplacent les médecins ?
34:41Moi je suis pour tout ce qui peut aider
34:43les gens qui n'ont pas accès à des médecins
34:45à se traiter. Les pharmaciens, on a mis
34:47un temps fou à les autoriser
34:49à vacciner, ce qui est complètement débile.
34:51Les cabines de téléconsultation
34:53avec des infirmières
34:55de pratiques avancées qui vont être
34:57bien calées en médecine,
34:59c'est extraordinaire.
35:01Il faut arrêter d'être corporatiste,
35:03il faut arrêter de défendre la consultation
35:05à tout prix, il faut arrêter...
35:07J'ai eu
35:09maille à partir avec un certain nombre
35:11de pharmaciens il n'y a pas longtemps, parce que sur
35:13Dr Good, on s'était
35:15mis en partenariat pour que
35:17dans les supermarchés Leclerc
35:19on puisse vendre des
35:21autotests dans différents
35:23domaines, et pourquoi ils n'auraient pas
35:25le droit ? Il y a des pharmaciens,
35:27et les pharmaciens m'ont attaqué, certains,
35:29en me disant, oui,
35:31nous au moins on donne des conseils,
35:33mais ils donnent des conseils aussi, il faut arrêter, c'est
35:35français ça, on n'arrête pas de dire
35:37oh là là, c'est mon domaine réservé,
35:39je suis désolé,
35:41j'ai répondu aux pharmaciens, alors ne mettez pas
35:43des sites internet sur vos officines,
35:45parce que là vous ne donnez pas de conseils.
35:47Il faut arrêter, il y a un certain nombre de gens
35:49qui sont corporatistes en médecine,
35:51en pharmacie et partout, il faut s'ouvrir,
35:53parce qu'il faut trouver des solutions pour aider les français.
35:55Je peux juste...
35:57Pourquoi ? Parce que j'ai pas
35:59envie d'emmerder.
36:01Comme ça c'est réglé, cela dit, c'est bien pour votre santé mentale.
36:03Je souligne juste,
36:05puisqu'on parle des médias, ce très beau documentaire
36:07sur Public Sénat, le dernier des médecins, ce jeune
36:09médecin de campagne qui se balade dans les monts
36:11d'Euphorèse et qui va au contact
36:13des gens qui sont généreux,
36:15c'est vraiment d'aller voir
36:17ce que c'est que la médecine de campagne, c'est en ce moment
36:19effectivement, c'est en replay.
36:2199% de mes confrères
36:23sont de bons médecins, pas corporatistes.
36:25Ils ne sont pas assez bien payés, c'est ce qu'on dit.
36:27C'est 26,50€ la consultation
36:29chez un généraliste.
36:31C'est vrai qu'on fait 10-12 ans d'études et que
36:33à la fin, c'est pas anormal
36:35qu'un médecin gagne bien sa vie.
36:37Voilà, merci beaucoup Michel Cymes,
36:39on aurait pu rester...
36:41On avait plein de questions.
36:43On va supprimer l'émission suivante et puis je reste ici.
36:45Merci Christy.
36:47Non mais c'est vous qui partez mon cher Gilles.
36:49Santé à vous de jouer sur ces éditions.
36:51On vous le recommande et bientôt aussi
36:53une année en pleine forme avec
36:55Michel Cymes.
36:57Tous les ans avec les
36:592025 qui se profilent avec
37:01M. Dr Goode.
37:03Bonne journée, vous avez fait votre sport,
37:05vous allez repartir en marche.
37:07Je fais du sport tous les jours.
37:09Le sport c'est la santé.
37:11Vous vous allez mieux ?
37:13Vous parliez de mon cancer,
37:15en 2008, ça va, je suis guéri.
37:17Et je pense que le fait d'avoir un organisme
37:19plutôt sain
37:21a peut-être aidé à
37:23aller bien aujourd'hui.
37:25Michel Cymes, c'était notre invité, on vous recommande
37:27santé à vous de jouer aux éditions.
37:29Très belle journée à vous.
37:31Merci beaucoup Michel Cymes et dans un instant
37:33on va tenter de se mettre d'accord.
37:35Les débats d'actu, à tout de suite.

Recommandations