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Si l'oeuvre de Hokusai est mondialement connue, celle O-Ei, la fille qu'il a eue d'un second mariage, l'est infiniment moins. Rebelle et indépendante, O-Ei avait hérité du talent de son père. Au début du XXe siècle, ils habitaient ensemble dans la ville de Tokyo, qui s'appelait alors Edo. O-Ei assistait son père dans son travail et, toute dévouée à son art, refusait les contraintes normalement dévolues aux femmes, comme les tâches ménagères. Après avoir quitté un mari au talent médiocre, elle allait consacrer sa vie à créer auprès de son père, qui pouvait peindre sur une toile de la taille de vingt tatamis comme sur un grain de riz...
Transcription
00:00Il y a un drôle de vieillard.
00:31Tantôt, il dessine un body d'arma géant sur une surface de 120 tatamis.
00:37Et tantôt, il dessine deux moineaux sur un grain de riz.
00:50Le nom de Tetsuzo ne vous dira peut-être rien,
00:52mais par contre, vous connaissez certainement Okusa et le peintre, n'est-ce pas ?
01:00Eh bien, ce drôle de bonhomme est mon père.
01:05Tant que nous aurons tous les deux des pinceaux et des paires de baguettes,
01:08nous arriverons toujours à nous alimenter correctement.