• il y a 2 mois
Charles Benesteau est avocat. Du jour au lendemain, il décide de quitter sa vie bourgeoise, ses amis, sa famille et sa situation. Il loue un petit appartement dans un quartier populaire de Paris et tente de retrouver, dans l'écriture et la solitude, une sérénité intérieure. Mais son nouvel environnement n'est pas aussi calme qu'il se l'imaginait. Un de ses voisins, en instance de divorce, vient lui demander conseil. Quelques jours plus tard, il est emmené par la police pour avoir blessé son épouse. La mère étant à l'hôpital et le père en prison, leur fille Sabrina se retrouve seule. A la demande de voisins, Charles accepte de l'héberger...
Transcription
00:00Alors, c'est ici, mais c'est épouvantable.
00:19T'as dit un échec ?
00:20Excuse-moi, mais il faut quand même être un petit peu bizarre pour venir habiter ici
00:24quand on peut habiter ailleurs.
00:25Explique-nous.
00:26On aimerait comprendre.
00:27Il aura bien compte que vous n'êtes pas un locataire comme les autres.
00:30Vous vous trompez, monsieur.
00:31Je suis un locataire comme tout le monde.
00:35Thomas Josique.
00:36On est venu l'arrêter.
00:37Sa femme est dans le coma, il l'a semé.
00:38Monsieur !
00:39Monsieur, dites-en !
00:40C'est-à-dire qu'on sait pas trop quoi faire avec la petite.
00:42Elle veut pas retourner chez elle.
00:43Vous voyez, cette histoire, c'est pas simple.
00:45C'est pas simple ?
00:46Je sais ce que c'est, vous savez.
00:47Moi, mon père me battait à la ceinture, alors.
00:48Est-ce que ça t'ennuie de venir chez moi ?
00:50Alors, qu'est-ce que tu fais de ton temps ?
00:52Rien de particulier.
00:53J'vais t'emmener au commissariat, moi, tu vas voir !
00:55Regarde, j'vois le dentaire !
00:56C'est une pute !
00:57Ça suffit, qu'est-ce que vous avez contre cet enfant ?
00:58T'as pas très bonne mine, toi ?
00:59Sabrina !
01:00T'es sûr que t'as la nouvelle vie de convient ?
01:03Il y a une chose qui me surprend.
01:05C'est que j'ai pu atteindre l'âge de 47 ans
01:07sans me rendre compte de toutes les faveurs dont j'ai bénéficié.
01:13Y a rien pour vous, monsieur Pelesteau.
01:15Eh bien, tant mieux.