• il y a 11 mois
A Montréal, Paul Sneijder sort de l'hopital après un terrible accident d'ascenseur. Sa fille, qui l'accompagnait, est morte de ses blessures. Il se rend au funérarium pour prendre l'urne de son enfant qu'il avait délaissée. Il rentre chez lui où l'attend son épouse, une carriériste acariâtre. Elle le harcèle pour qu'il porte plainte. Elle compte bien utiliser l'argent ainsi récupéré pour payer les études à Harvard de leurs fils. De son côté, Paul pense plutôt à se reconstruire et renâcle à s'enrichir "grâce" au décès de sa fille. Parce qu'il aime marcher, ce cadre ultra-diplômé se reconvertit, au grand dam de son épouse, en promeneur de chiens...
Transcription
00:00 Bonjour, j'ai travaillé comme ingénieur jusqu'en 2008 et j'ai été cadre à la SAQ.
00:04 Et là vous voulez promener des chiens à la place ?
00:06 Ah oui, oui.
00:07 Comment se déroule votre convalescence, monsieur Snyder ?
00:12 J'espère que j'aurai pas survécu à une chute de 90 mètres pour finir congelé.
00:15 Ici, la question des dommages et intérêts ça peut être important.
00:19 Ma femme, c'est une société anonyme.
00:20 Corporate leadership, univers à haut potentiel.
00:23 Pour les garçons, c'est l'opportunité d'intégrer l'univers à haut potentiel des meilleures universités américaines.
00:27 Excusez-moi.
00:29 (Bruit de porte)
00:31 Six jours de fatigue.
00:34 Monsieur Snyder, vous avez besoin de vivre une expérience positive.
00:38 Hé, le premier qui t'est, je lui bats de le cul, l'astuce.
00:41 Vous avez déjà ramassé une déjection canadienne ?
00:44 Non.
00:45 Je vais être franc avec vous, il y en a qui ont ça dans le sang.
00:49 D'autres, non.
00:50 (Ronflement)
00:51 T'arrête.
00:52 Mais tu t'entends ? Il va mieux, il remonte la pente.
00:56 Il promène des chiens.
00:58 Mon pauvre ami, mais tu es en chute libre.
01:00 En fait, je crois que je veux rien.
01:04 Ni procès, ni accord négocié, rien.
01:07 Je vous présente mon mari.
01:08 Il est gentil ?
01:09 C'est un chien de combat, alors du moment qu'il vous confond pas avec un autre chien.
01:12 Tu te rends compte ? Méméli est à ce point de voir un collègue de travail ?
01:16 C'est le docteur Laville, je crois que ce serait bien que tu acceptes de discuter un peu avec lui.
01:22 Ceux qui vous aiment s'inquiètent pour vous, Paul.
01:24 Vraiment ?
01:25 Vraiment.
01:26 Oui, vraiment.
01:27 Elle vous tait par définition, ça vient toujours sous la forme de l'inattendu.
01:30 ♪ ♪ ♪
01:35 ♪ ♪ ♪
01:37 [fin du générique]
01:39 [SILENCE]