• il y a 3 mois
Boualem Sansal, écrivain, regrette que «le processus de socialisation ne s'effectue pas en France».

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Transcription
00:00Il y a une chance pour eux.
00:02Moi, j'ai toujours été enseignant-chercheur et tout ça,
00:06donc j'ai eu dans un milieu tous mes copains
00:08avec lesquels on a enseigné, on a fait des trucs, des projets.
00:12Ils sont où ? Ils sont au Canada, en France, en Allemagne.
00:15Donc ça, la France, on l'a profité.
00:18C'était vraiment des cadors formés dans les grandes écoles françaises,
00:22les grandes écoles, les grandes universités américaines,
00:26anglaises et tout ça.
00:28Alors, je comprends aussi que cette émigration,
00:32ce qui n'est pas qualifié,
00:34et qui n'entre pas en France d'une manière normale.
00:38Le processus de socialisation ne se fait pas.
00:42Pourquoi ne se fait pas la faute acquise
00:44si il ne se fait pas le processus de socialisation ?
00:48D'abord parce que, dans nos pays,
00:50quand les gens partent, on dit attention,
00:53il faut que tu restes algérien, musulman.
00:55Attention, c'est des gens, c'est des juifs, c'est des trucs.
00:58Ils vont... Il faut...
01:00Donc ils viennent avec cette appréhension aussi.
01:03Et puis, quand ils arrivent ici,
01:06ils sont vite captés dans la communauté
01:09parce que quand ils arrivent, il a besoin,
01:12à propos de l'islam, qui rassure, qui...
01:15Tout naturellement, il va vers la banlieue.
01:17Donc l'assimilation est impossible.

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