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Marion Maréchal, députée européenne d’extrême droite, est l’invitée de BFM Politique, ce dimanche 29 septembre.

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Transcription
00:00Alors, inutile de vous dire toute l'antipathie, évidemment, que j'ai pour un certain nombre de ces manifestations et de ces militants qui profitent, si je peux dire, du conflit israélo-palestinien
00:10pour laisser se déverser leur haine antisémite et leurs acquaintances douteuses avec un certain nombre d'islamistes et les frères musulmans.
00:19Néanmoins, je ne crois pas que la solution soit dans l'interdiction totale, parce qu'interdire totalement, c'est évidemment leur donner les moyens de pouvoir jouer au martyr
00:29et finalement alimenter cette haine à l'égard de l'État français. Il est d'ailleurs dans la logique assez classique de la lecture du droit, c'est-à-dire qu'il y a des libertés fondamentales
00:39qui doivent être respectées par principe et on ne peut, comment dire, circonscrire ces libertés fondamentales que si elles portent atteinte à l'ordre public.
00:45Donc vous faites confiance au préfet pour décider si, oui ou non, on anticipe les troubles à l'ordre.
00:50Si le ministre de l'Intérieur qui, exactement, a des éléments ou des indices du fait des renseignements qui laissent entendre qu'il pourrait y avoir des troubles à l'ordre public,
00:56soit des appels à la haine, soit des débordements violents, là il m'apparaîtra légitime évidemment qu'elle soit interdite.
01:03Mais une fois de plus, ces consignes sont quand même la révélation d'une chose, c'est-à-dire qu'il y a de fait aujourd'hui, ça ne fait d'ailleurs quasiment plus débat,
01:10une importation de ce conflit sur le sol français, quoi qu'on en pense et qui a d'ailleurs été largement voulu et alimenté et instrumentalisé,
01:17y compris dans les élections européennes, par ces partis d'extrême-gauche que sont par exemple la LFI, qui a abouti d'ailleurs à ce que le président de la République lui-même refuse,
01:24on l'a quand même oublié, de participer à la manifestation contre l'antisémitisme, tant il craignait finalement les réactions au sein de la population française.
01:32Non, il trouvait que ce n'était pas sa place et il avait déjà largement exprimé un soutien à Israël après l'atteinte du 7 octobre.
01:37Mais ce n'est pas la place du président de la République d'être dans une manifestation pacifique contre l'antisémitisme à un moment donné,
01:41où nos compatriotes juifs sont agressés, vilipendés, insultés, menacés, au point que vos coups d'encore...
01:48C'est pour le président de la République qu'il n'avait jamais participé à une manifestation, pour être complètement...
01:51Je ne vois rien qui ait pu justifier ça après le traumatisme qui a suivi les attentats du 7 octobre.
01:55Moi, ce que je vois surtout, c'est qu'il y a aujourd'hui une petite crainte électorale, voilà, disons-le comme ça.
02:01De fait, il y a aujourd'hui un certain nombre de populations en France qui veulent faire payer aux juifs français ce qui se passe en Israël
02:11et qui se considèrent plus proches aujourd'hui des Gazaouis et de la cause palestinienne que de leurs compatriotes juifs français dont ils pourraient partager la rationalité.
02:18Une crainte électorale d'Emmanuel Macron ?
02:20Oui, je pense que tout cela peut être sanctionné dans les urnes, voilà, on le sait, on le sait.
02:26Et donc, à partir de là, c'est d'ailleurs le grand calcul, me semble-t-il, électoraliste de l'ELFI qui voit une manière de surfer sur un vote communautaire de manière parfaitement immonde.

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