• il y a 3 mois
Un délégué national du syndicat étudiant Uni, Yvenn Le Coz, revient sur les portraits de Philippine arrachés dans des universités. Ces actes sont «abominables» et commis par «des étudiants de gauche» selon lui.

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Transcription
00:00On voit une extrême minorité d'étudiants, ce sont des étudiants d'extrême gauche, à Grenoble aussi ils ont arraché...
00:05Mais quel est le rapport avec la politique ? Il y a une jeune femme, une des leurs d'ailleurs, une étudiante de 19 ans...
00:10Je suis bien d'accord avec vous, ça ne devrait pas avoir de lien avec la politique.
00:13Mais le problème c'est qu'aujourd'hui on a une partie de la classe politique, cette partie-là, celle qui a été représentée par le Nouveau Front Populaire aux dernières élections,
00:20dont l'UNEF faisait partie, l'UNEF c'est une organisation étudiante qui divague entre la gauche et l'extrême gauche,
00:26et cette organisation étudiante hier, par exemple à Grenoble, a arraché les affiches en hommage à Philippine,
00:34et ça ne devrait effectivement pas avoir de lien avec la politique, et malheureusement ça en a un.
00:38Aujourd'hui on a deux camps, on a celui de ceux qui aiment la France, pas forcément d'ailleurs des gens de droite,
00:44ça peut aussi bien être des gens je dirais de centre-gauche modéré, on a le centre, on a la droite, on a un bloc,
00:50et on a un autre bloc, celui du Nouveau Front Populaire, dont la France Insoumise fait partie, l'UNEF fait partie, l'UNO étudiante, autre organisation extrême-gauche fait partie,
00:59et qui là ne rend pas hommage à Philippine, qui là même ne fait pas seulement que ne pas rendre hommage et se taire, mais attaque les hommages faits,
01:06comme d'ailleurs c'était le cas, parce qu'on peut le dire, c'était le cas il y a un an pour Thomas qui a été assassiné à Crépole,
01:11et il y a deux ans pour Lola qui a été assassinée également par une Algérienne sous OQTF.

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