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00:00L'information sur la SIA TV, Mesdames, Messieurs, bonsoir, les titres de l'actualité, séparatisme
00:28dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, pas de paix pour les seigneurs de la guerre.
00:32Ayia Batio tombe dans les filets de la justice norvégienne, une des figures les plus sombres
00:38de la sécession, osaré à Oslo depuis hier mardi.
00:41Les faits et faits d'armes de la TRAC, dès l'attaque du 20h30.
00:44A l'école, le bruit de l'argent plus retentissant que toutes les cloches de la rentrée scolaire,
00:51les frais d'association des parents d'élèves et enseignants mettent la communauté éducative
00:55à rude épreuve.
00:56Dissertation sur les montants et la gestion dans le dossier du journal.
01:00Et puis présence sur les réseaux sociaux, quand l'argent tisse sa toile, que gagne-t-on
01:07par des pages monétisées et comment ? Connectez-vous à l'enquête de Irene Zanafouda pour les
01:12réponses dans cette édition.
01:13Voilà donc pour les titres, restez tout simplement sur la SIA TV pour regarder le 20h30 et je
01:20vous dis tout sur tout cela, tout de suite.
01:25Le show est donc terminé pour Ayabacho, un des gourous de la branche la plus violente
01:31des sécessionnistes tapis à l'étranger.
01:33Il est aux arrêts à Oslo en Norvège depuis hier mardi.
01:37L'homme est soupçonné de financer le terrorisme au Cameroun.
01:41Son interpellation avec des complices marque un tournant décisif dans la lutte contre
01:46le séparatisme dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
01:50Joseph Itoté
01:52Tantôt Allemand, tantôt Norvégien, une certitude demeure, Ayabacho Luka est originaire
01:59du Cameroun.
02:00Ce cinquantenaire fait partie des donneurs d'ordre, des financiers et des instigateurs
02:04de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
02:08A son actif, plusieurs attaques et assassinats des civils et militaires qu'il a pilotés
02:14depuis la Norvège.
02:15Il dirigerait aussi un réseau de fabrication et de déploiement d'engins explosifs improvisés
02:20dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie aux exerctions terroristes.
02:24Les jeunes qu'il recrute dans les deux régions en crise et qui se font appeler généraux
02:29sont responsables d'actes de reprisailles contre les populations.
02:32Ayabacho, qui détient d'ailleurs une chaîne de télévision de propagande terroriste,
02:37après son arrestation, a fait une demande de mise en liberté provisoire, ce que la
02:42justice pourrait ne pas accepter au motif qu'il pourrait falsifier les preuves qu'il
02:47a câbles.
02:48Le tribunal du district d'Olshlo précise que l'enquête n'est qu'à ses débuts.
02:52D'autres donneurs d'ordres sont en liberté.
02:54Il s'agit entre autres de Kapo Daniel, Achou Lucas, Tapan Aevo, Sako Ikome, Eric Tato.
03:01A l'intention de ces criminels qui courent encore, un crime ne reste jamais impuni.
03:05La rentrée scolaire remet au goût du jour la polémique sur les frais d'association
03:11des parents d'élèves et enseignants.
03:13Le glissement est notable entre les montants officiels et ceux qui sont pratiqués par
03:18les établissements, d'où la fronde qui renvoie à une seule question ce soir.
03:24Que disent donc les textes Sidouane Monkham ?
03:27C'est le nerf de la guerre chaque année.
03:32Ils donnent du fil à retordre aux parents et aux chefs d'établissements scolaires.
03:36Les frais de l'APEE, l'association des parents d'élèves et enseignants, régie
03:40par un décret de février 2000 qui organise les établissements scolaires et leur fonctionnement.
03:46Ce sont des contributions volontaires.
03:49Beaucoup de parents ont cru que ces contributions volontaires sont facultatives.
03:55C'est le chef d'établissement et ses collaborateurs qui fixent les besoins de l'établissement.
04:00Ainsi les parents choisissent en fonction de ces besoins, quel est le taux que chaque
04:05parent peut donner.
04:07Ces contributions dites volontaires ne font pas l'unanimité chez les parents d'élèves
04:11qui dénoncent des montants élevés et une gestion opaque des fonds collectifs.
04:15On payait avant 7500 par l'heure.
04:18Les infrastructures ne suivent pas.
04:20Pour recadrer, éviter tout dérapage, une circulaire du ministre des enseignements secondaires
04:25fixait il y a trois ans les plafonds des frais d'APEE à 25 000 francs CFA.
04:30Le taux n'est pas d'aller jusqu'à 25 000 francs.
04:33Si les besoins sont estimés à 2000 francs par élève, il faudrait que les responsables
04:40d'APEE et le chef d'établissement en question contribuent et votent pour les 2000 francs
04:46et travaillent avec les 2000 francs.
04:47Cette décision pas toujours respectée engendre des recriminations au sujet de cette association.
04:53Les parents confrontés à diverses réalités sur le terrain cherchent la solution.
04:59Tous les gestionnaires ne sont pas de mauvais élèves de la bonne gouvernance en matière
05:04de frais d'APEE, de la construction des salles de classe au recrutement du personnel.
05:09Cet organe se positionne au fil des ans comme un partenaire incontournable de l'éducation.
05:16Illustration à Berthois dans ce reportage de Carolina Mombozanga.
05:19Depuis sa création en 2014, l'État a construit deux salles de classe sur les 25
05:27comptes du lycée bilingue de Colbicon cette année scolaire.
05:31Actuellement nous avons 20 salles construites par l'APEE et 5 salles qui sont en train
05:38de se construire.
05:39Un cliché similaire à celui du lycée bilingue de Ngaikada.
05:43Ici nous avons 20 salles de classe, sur les 20 salles de classe, 4 sont construites par
05:48l'État, les 16 autres ont été construites par l'association des parents d'élèves
05:52et enseignants.
05:53L'APEE dans ses établissements ne se limite pas seulement à la construction des salles
05:57de classe.
05:58Nous avons ici pratiquement 500 tables bancs et sur les 500 tables bancs, l'État nous
06:03a offert 120 et l'APEE s'est occupé du reste, près de 380 tables bancs.
06:08Des établissements scolaires publics qui rayonnent aujourd'hui grâce à l'appui considérable
06:13de l'APEE.
06:14Le message pour ces parents c'est de payer l'école dès le début de l'établissement
06:19pour que l'école avance.
06:21De nombreuses réalisations de l'APEE qui rappellent aux parents leur rôle indéniable
06:27dans la promotion d'une éducation de qualité pour leur progéniture.
06:32Officiellement, cet argent contribue à des charges comme la réfection des salles de
06:37classe, l'acquisition des tables bancs ou le paiement des salaires des vacataires.
06:42Mais dans les faits, plusieurs détournements ayant même valu la prison à certains gestionnaires,
06:48une mauvaise école de la bonne gouvernance.
06:50Comment en finir avec cette combine ? Question à Barbara Padjama.
06:54Après la séquence de la perception dans la grille de l'intendant ou du trésorier
07:00de l'association des parents d'élèves et des enseignants, le liquide doit être
07:03reversé à la banque.
07:04C'est la procédure.
07:05Lors de notre descente sur le terrain, nous avons essayé de contacter plusieurs provinces
07:10quand il s'agit de l'APEE.
07:11Ils nous disent non, ils ne peuvent pas nous donner des informations.
07:14D'après les textes, le bureau n'a droit qu'à 10% pour fonctionner et les décaissements
07:18ou besoins formulés par l'établissement sont exécutés après trois signatures apposées.
07:23Le président de l'APEE, le trésorier et l'agent financier qui est l'intendant
07:28sortent cet agent de la banque et le remettent à la disposition du lycée contre une décharge.
07:33En retour, les chefs d'établissement mettent à la disposition de l'APEE les factures.
07:38Le chef d'établissement ne touche qu'au cahier des charges.
07:41Nous posons notre déléance au président du conseil d'école et il est seul dans le
07:46bureau pour voir ce qu'il peut faire pour nous.
07:49Son rôle, c'est de voir si l'argent décossé a servi.
07:54Le tableau d'une transparence de gestion est souvent noirci par des complicités sombres
07:59entre eux.
08:00Le proviseur en connivence avec le président de l'APEE et le trésorier.
08:04C'est un tort.
08:05La complicité n'est pas une chose qu'on peut définir en valeur absolue.
08:11Le paiement électronique est la solution à l'équation.
08:14Les frais d'APEE sont directement payés au lycée et encaissés par le trésorier
08:19au l'internat.
08:20La meilleure façon, c'est de digitaliser le paiement.
08:25Avec le conseil d'établissement au-dessus du bureau de l'APEE, il pourrait y avoir
08:29du vrai pour dépenser à l'école en toute traçabilité.
08:33La malédiction de l'or pourrait être le titre de ce troisième épisode de notre série.
08:41Keiteh et Colomines en donnent d'ailleurs l'illustration de localités orifères de
08:46la région de l'Est, mais dont les infrastructures et le train de vie font penser que les populations
08:53meurent de soif au bord d'un puits d'eau.
08:56Cyril King Mbeppe Une école en détresse depuis quatre mois
09:01au moins.
09:02Un cadre d'enseignement approximatif témoignage des difficultés dans une zone pourtant riche
09:07en or.
09:08Nous sollicitons vraiment l'aide des exploitants miniers, nous comptons encore plus sur le
09:14PDG de nous appuyer davantage, vu que l'effectif des élèves nous encourage déjà, nous comptons
09:22au moins trois cent cinquante élèves parfois, c'est un désert parce que le milieu n'est
09:27pas encore bien bien bien aménagé, là il s'insulte aussi la ville.
09:31Ici, des populations ont abandonné les activités agricoles, tout le monde court après le caillou.
09:37Ce qui nous dérange ici à Colomines, les entreprises n'ont jamais venu vers nous pour
09:42demander les cahiers de charge.
09:43Les grandes difficultés ici, on a le problème de la route, on a le problème de siège, par
09:48exemple quand on a un cas de maladie, on part à l'hôpital, notre petit hôpital nous
09:52renvoie qu'à aller à Beitra, du moment que tu vas quitter ici pour arriver à Angoulême,
09:57le malheur se rend entre vos mains.
09:59L'exigence du code minier qui prescrit une assistance des entreprises aux communautés
10:03reste très peu suivie.
10:05Au moment où les gens travaillaient encore l'activité, c'est-à-dire l'agriculture,
10:12pratiquement la culture du tabac, il y avait une sorte de développement, ne serait-ce
10:17que personnel de cette population.
10:19Mais aujourd'hui on entend parler de l'or, mais de manière palpable, c'est la pauvreté
10:25ambiante.
10:26Un modèle a dupliqué au moins celui de Colomines où l'entreprise a installé un groupe électrogène
10:31qui illumine la localité tous les soirs de 18h à 23h.
10:36Elle était ce jeudi à l'immeuble L'Etoile, la nouvelle ambassadrice extraordinaire et
10:42plénipotentiaire désignée par la Confédération suisse au Cameroun.
10:46Nathalie Coly a été reçue par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dionne-Goutet,
10:52teneur des discussions dans cet extrait de la diplomate helvétique sélectionnée par
10:57Laurentine Beugono.
10:58C'était un très grand honneur de rencontrer aujourd'hui le Premier ministre.
11:05Nous avons discuté de nos riches relations bilatérales qui unissent nos deux pays.
11:12Comme vous savez, la Suisse est présente au Cameroun depuis très longtemps et puis
11:17nous avons développé des relations dans différents domaines tels que l'économie, la culture.
11:24Comme nous avons une base très solide des relations, ça, c'est le point de départ.
11:30Moi, je vais maintenant beaucoup m'investir à rencontrer un maximum de personnes des
11:37différents domaines du pays, de voyager dans le pays, faire connaissance des différentes
11:43régions.
11:44C'est un pays très divers, donc c'est très intéressant.
11:47Et puis ensuite, on va voir quels sont les domaines où on peut encore faire un peu plus.
11:55Après ce mercredi que la construction de la route Ngaoune-des-Régarois va démarrer
11:59au premier trimestre 2025, nouvelle issue de la revue des projets routiers en exécution
12:05à travers le Cameroun, une activité qui se déroule sous l'autorité d'Emmanuel
12:10Ngannou Dioumessi, le ministre des Travaux publics.
12:13Rodrigue Berthiaume-Touénaud.
12:17La revue des projets du troisième trimestre 2024 se tenant dans un contexte marqué par
12:22la dégradation accélérée des infrastructures.
12:25Le ministre des Travaux publics a ouvert les travaux par une évaluation des sept projets
12:30d'entretien confortatif lancé sur plusieurs routes nationales à l'effet de relever le
12:35niveau de service.
12:36Des 21 projets examinés ensuite, 14 sont implantés dans les régions de la Damaoua,
12:41du Nord et de l'Extrême-Nord.
12:43Le projet Mora Dabanga Kousseri en fait partie.
12:47C'est un axe névralgique.
12:49Malheureusement, qui entendent plus est soumis à beaucoup de pression du trafic.
12:54On a des cas d'inondations, des cas de coupures de routes, la situation des travaux.
13:00Les travaux ont bel et bien débuté.
13:03Nous sommes actuellement à 12%.
13:06La décision de reconstruire l'Ars Ngawunderé Garoua a été scellée, tandis que germaient
13:11les prémices d'une résiliation du contrat de l'Ars Ngawunderé Paro.
13:14Il est projeté au courant du premier trimestre, la sélection et la mobilisation effective
13:22de quatre entreprises pour la reconstruction complète de la route Ngawunderé Garoua.
13:29Les sept autres projets de la journée concernaient la région du littoral, sensibilisation des
13:37populations du Ognon dans la région de l'Est sur le programme d'amélioration et de développement
13:43intégrés.
13:44Il s'agit en fait de recenser les personnes à indemniser dans le cadre du bitumage du
13:51tronçon à Bomban-Lomier.
13:53Laurence Okalia.
13:55Sur la piste du développement, le bitume tracera son chemin dans le département du
14:00Ognon.
14:01Les populations des localités de Madouma, Ayenné, Soka Malam et Pemzok 1 doivent déblayer
14:07le chemin pour accueillir ce projet.
14:09D'être prêt, de pouvoir disposer le moment venu de leur carte nationale d'identité
14:14ou de leur photocopie, d'être présent pour ne pas revenir demain et dire avoir été
14:23oublié à l'heure des indemnisations.
14:26Le marquage a déjà permis aux uns et aux autres de savoir quel bien sera impacté.
14:32C'est que le PADIDJA veut faire de cette zone agricole un vivier économique.
14:38Il s'agit d'un projet de bitumage de la route à Bomban-Lomier dont le lien projeté
14:43est de 122 km.
14:45Ce projet est évalué à hauteur de 106 milliards et financé à 70% par la Banque de Développement
14:53des Etats de l'Afrique Sanctaire, la BDAC.
14:56C'est avec l'appui des populations locales que cela sera possible puisque ces localités
15:01regorgent d'une main d'oeuvre dynamique.
15:03L'entreprise va arriver, on aura l'emploi.
15:06C'est un devoir pour le peuple de la région de l'Est de s'allier à cette opportunité
15:11de développement pour davantage entretenir leur lumière au pays du soleil levant.
15:15Et à propos de lumière, le programme d'électrification rurale a raccordé au réseau basse tension
15:23205 000 ménages des régions du septentrion, du nord-ouest et de l'est.
15:29L'investissement représente 37% des 120 milliards de francs CFA alloués au projet.
15:35Ces données ont été communiquées ce mercredi à Yaoundé par le coordonnateur de cette initiative
15:41lors du deuxième comité de pilotage.
15:43Sadou Mamoudou.
15:45S'engager pour des localités électrifiées appelle à maîtriser les enjeux énergétiques
15:50de chacun des territoires.
15:52Pour y parvenir, le projet d'électrification rurale et d'accès à l'électricité a
15:56identifié les léviers à monter en phase pour qu'à moins d'un an de l'échéance,
16:01la lumière soit dans nombre de ménages.
16:03On a déjà raccordé 205 000 ménages.
16:08D'ici juin 2025, on aura raccordé au moins 300 000 ménages.
16:15Le septentrion camerounais, les régions du nord-ouest et de l'est sont la preuve par les faits.
16:20Le taux de décaissement se situe autour de 37%.
16:25Et le taux physique sur le terrain se situe au niveau de 33%.
16:32Nous devons attendre à une augmentation du taux d'accès à l'électrification.
16:37Le projet d'électrification rurale et d'accès à l'énergie pour les régions sous-déservies
16:43plaide pour un renouvellement de Sombaye, pour l'édification des micro-centrales
16:48iso-électriques dans les communes de Belel et Djakiri, respectivement dans la Damaoua
16:54et le nord-ouest.
16:55Le ministre en charge des petites et moyennes entreprises a reçu ce mercredi la directrice
17:01générale du Centre Islamique pour le Développement du Commerce, Achille Basilekine III et Latifa
17:07El Boabdellahoui, ont échangé sur le salon du coton, de l'habillement et du textile
17:14qui vient tout juste de s'achever au Cameroun.
17:17Écoutons à présent la directrice générale dans cet extrait choisi par Arnaud Victor
17:23et Yada.
17:24On a eu le plaisir d'être reçu par monsieur le ministre des petites et moyennes entreprises.
17:30Cette rencontre s'est en marge du forum d'investissement ICDT Investez que le Centre
17:36Islamique pour le Développement du Commerce organise à Yaoundé.
17:39Nous sommes venus avec plus de 50 entreprises avec une intention ferme d'investir au Cameroun,
17:46de développer des relations de partenariat et de collaboration avec leurs homologues
17:49camerounais.
17:50Les secteurs qui ont été couverts sont le textile, le cacao, le café, les services,
17:56la santé et bien d'autres.
18:00Ce mercredi 25 septembre est journée mondiale du pharmacien.
18:05Au Cameroun, les professionnels du secteur se sont retrouvés à Yaoundé pour un examen
18:10de leur rôle dans la chaîne de prise en charge du patient.
18:13C'était au cours d'une table ronde sur le thème « Le pharmacien au service des
18:19besoins de la santé ». La couverture santé universelle a également occupé la réflexion,
18:26notamment à propos de la place tenue par le pharmacien dans ce processus.
18:31Profitons-en pour parler, pour faire les pharmacies.
18:38Vous verrez que les produits camerounais fabriqués localement ne remplissent pas les rayons.
18:43Ils ne présentent d'ailleurs que 5% des parts du marché national.
18:49Le laboratoire du 20h30 tourne pour trouver un grand remède à ce grand mal dans l'enquête
18:56du soir.
18:57Que signe Laetitia Onana ?
18:58La faiblesse du tissu industriel pharmaceutique camerounais est l'un des freins à la production
19:06du médicament local.
19:07Sur les 23 agréments délivrés, seuls 10 fonctionnent officiellement d'après des
19:13sources institutionnelles.
19:14A cela s'ajoute la capacité de production annuelle.
19:18Cette dizaine d'unités peut produire annuellement 3 milliards d'unités élémentaires de médicaments
19:24en forme sèche, les comprimés, les gélules, les poudres pour suspension buvables.
19:28Nos 12 unités peuvent produire aussi 30 millions d'unités élémentaires de soluté massif
19:33pour perfusion et 30 millions d'unités élémentaires de sirop liquide et de suspension.
19:39Les unités d'industrie pharmaceutique du terroir représentent alors 5% des parts
19:44du marché du médicament.
19:46Les autres 95% profitent naturellement aux laboratoires étrangers.
19:52Il manque le marché à l'industrie pharmaceutique locale.
19:56Si on n'est pas une industrie de souveraineté, à laquelle on accorde toutes les exonérations
20:04possibles pour la rendre performante, on ne peut pas avoir accès au marché.
20:10Nous demandons ça en échange de la capacité de mettre sur le marché des produits de bonne qualité.
20:18Pour sortir progressivement de cet état embryonnaire, les producteurs locaux se tournent vers le
20:25gouvernement et relancent le plaidoyer de l'instauration de la règle des 30%.
20:30Une proposition en cours d'examen au ministère de la Santé publique.
20:37A présent des échos de la visite de travail du président du conseil national de la communication
20:42à Douala.
20:43Ce mercredi, Joseph Thiébonquin-Kalaboubse a rencontré les télédistributeurs nationaux
20:48et internationaux pour traiter du piratage des contenus.
20:52Napoléon Bonaparte Besson.
20:54La mise à disposition des chaînes de télévision nationale et internationale relève de la
21:00télédistribution, un secteur sous tension au Cameroun.
21:03Les hommes parlent de piratage.
21:05Des frustrations on en avait avant de venir à la réunion, mais là on en a de moins
21:08en moins après avoir recueilli la position claire du principe du CNC.
21:12Sans avoir nommément été cité, d'autres télédistributeurs se sont sentis indexés.
21:17Dans leur prise de parole, ils semblent exhorter la clémence et la compréhension des grands
21:22groupes comme Star Times, Numérique Cable et Canal+.
21:25Les câblodistributeurs qui sont des opérateurs locaux, qui sont des entrepreneurs camerounais,
21:30en réalité c'est eux qui sont le maillon important pour l'Etat, pour les Camerounais.
21:36Donc on doit développer cette industrie-là.
21:38Les débats ont failli être houleux, mais le régulateur des médias et de la télédistribution
21:44a joué les médiateurs en privilégiant le compromis.
21:47C'est deux jours de francs-parlés, deux jours de consultations enregistrantes, beaucoup
21:55plus, deux jours qui ont abouti à des ententes.
22:00Heureusement, toutes les parties prennent un repas très apposé.
22:04Rapprochement entre Elections Cameroun et l'Agence nationale de gestion des élections
22:11du Tchad, en prélude aux échéances électorales, législatives, municipales et provinciales
22:17prévues en décembre prochain dans leur pays, les émissaires tchadiens étaient en visite
22:23à ELEKAM hier mardi ici à Yaoundé, Ousmane Koundangbe Ouzibé, chef d'émission, s'exprime
22:30dans cet extrait, déclare Yanakalda.
22:32Nous avons constaté que ELEKAM est une institution très bien organisée, qui a été dépêchée
22:40ici auprès des élections de Cameroun pour puiser les expériences en matière de scrutin
22:47couplé.
22:48Le Tchad veut organiser des élections couplées, c'est-à-dire législatives, provinciales
22:54et municipales.
22:55Le scrutin est prévu pour le 29 décembre 2024 prochain et nous sommes venus pour essayer
23:03d'échanger avec ELEKAM, avoir les expériences possibles et aller mieux outiller le scrutin
23:10que le Tchad compte organiser ce 29 décembre 2024.
23:13Cameroun qui est un pays grand frère en matière électorale, nous sommes venus en
23:18tant que petits frères, pays voisins, apprendre quelques expériences que ELEKAM a déjà
23:23eues dans le couplage des élections.
23:26Les conflits intercommunautaires et la promotion du vivre ensemble au Cameroun, c'est le thème
23:33d'un colloque qui s'ouvre demain au palais des congrès de Yaoundé.
23:37Une initiative de la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme
23:43qui regroupe des experts nationaux et internationaux.
23:46Les raisons d'une telle mobilisation, Joseph Itotet.
23:50Affrontements entre éleveurs et agriculteurs, conflits entre ressortissants de différentes
23:58communautés, incitations à la haine sur les réseaux sociaux.
24:01Ces deux dernières années, pas moins de sept affrontements intercommunautaires ont
24:05été répertoriés au Cameroun.
24:07Il s'agit évidemment des menaces à la paix à laquelle les Camerounais, dans leur immense
24:12majorité, sont très attachés.
24:14Pour la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, il
24:19est temps d'agir à la racine du mal.
24:21La commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme est
24:24placée sous l'autorité du président de la République.
24:27Chaque année, nous élaborons un plan d'action que nous soumettons à sa très haute approbation
24:32et après approbation, nous mettons ce plan en œuvre.
24:36Sous l'effet des influences qui peuvent imprégner le corps social et transmettre des charges
24:41conflictuelles, la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme
24:46entend jouer pleinement son rôle.
24:48Oeuvrer à la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, mais dans l'optique
24:54de maintenir la paix, de promouvoir l'unité nationale et de maintenir et encourager la
25:04volonté des Camerounais dans leur poursuite de vivre ensemble.
25:11Les tensions et autres affrontements communautaires ne sont pas l'apanage du Cameroun.
25:16Cette tendance très à la mode doit être jugulée par la volonté des uns et des autres.
25:21C'est du moins la conviction de la commission nationale pour la promotion du bilinguisme
25:25et du multiculturalisme.
25:27La monétisation des réseaux sociaux est une affaire de gros sous, mais pour gagner
25:33cet argent sur la toile, il faut un minimum de 10 000 abonnés à vos publications et
25:38un compte monétisé dans un pays où cette transaction est admise.
25:42Voici comment tout cela fonctionne dans cette enquête de Irene Zanafouda.
25:47Un clic qui donne du fric grâce à une tactique qui surfe sur la vague des modalités pratiques
25:55en ligne.
25:56Un jeu de chaise qui facilite ainsi la combinaison gagnante pour les pays éligibles à la monétisation
26:03des réseaux sociaux.
26:34Le village planétaire représente aujourd'hui toute une industrie commerciale bien ficelée
26:41qui rime avec le nez de la guerre.
27:03Le ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, Issa Thiruma Bakary, conduisait
27:32ce mercredi après-midi la mise en place des organes de gestion du groupement d'intérêts
27:37publics du centre de formation de Banjoun, une cérémonie qui a réuni les membres des
27:43secteurs publics et privés à l'Institut national de formation des formateurs du développement
27:49des programmes basés à Yaoundé.
27:52Raissa Oumou.
27:54Un seul point à l'ordre du jour, la mise en place des organes de gouvernance du GIP
28:01CFM Banjoun, l'assemblée générale constitutive et élective de cette organisation, s'est
28:07réunie ce mardi à Yaoundé.
28:09Les nouveaux élus sont conscients des défis qui les interpellent.
28:12Je leur dois beaucoup de gratitude et je suis amené à travailler avec eux.
28:19Élu pour un mandat de trois ans renouvelable, le nouveau bureau du groupement d'intérêts
28:24publics du centre de formation au métier de Banjoun devra user de divers moyens pour
28:29mener à bien ses missions.
28:31Président la rencontre, le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle leur a
28:36réitéré son soutien.
28:38Un centre de formation professionnelle a pour objet de créer des richesses matérielles,
28:44tangibles.
28:45Et en l'espèce, nous avons formé des opérateurs qui ont la responsabilité de la transformation
28:51des produits animaux, végétaux.
28:53Le CFM de Banjoun, qui axe ses intérêts sur le monde rural, propose des formations dans
29:00les domaines de labo pastoral.
29:01Ces portes seront ouvertes aux premiers apprenants en octobre 2024.
29:05Et à propos d'apprenants, les candidats au concours d'entrée à l'institut de formation
29:12et de conservation du patrimoine audiovisuel de la CRTV bravent depuis cette matinée les
29:18épreuves pratiques et orales.
29:20Une étape redoutée car déterminante qui permet d'évaluer le niveau de culture et
29:25les motivations des postulants.
29:28Ambiance au centre d'examen des CUNUICI à Yaoundé, Christelle Béhina.
29:3220 minutes, format calibré pour se raconter et raconter sa motivation.
29:40En face des professionnels de l'audiovisuel, chevronnés, un pitch percutant, un argumentaire
29:45convaincant, les jurés creusent les sujets et scrutent les profils.
29:49Les cris donnent les bases, mais nous avons besoin de les connaître.
29:51Nous avons besoin de connaître leurs projections d'après carrière.
29:55Nous avons juré une première expérience professionnelle, ce qui nous permet d'être
29:59certain qu'on va avoir une bonne QV.
30:02Si certains candidats brillent par l'éloquence de leur ambition, les épreuves pratiques
30:07révèlent des lacunes, mais aussi des potentiels.
30:10La gestion du stress fait partie intégrante de l'évaluation.
30:13Les membres du jury étaient très relax, c'était très évident pour moi, je pense
30:18que j'ai réussi à bruler ce test de l'oral.
30:21Quand l'Institut de formation et de conservation du patrimoine audiovisuel de la SIAR-TV ouvre
30:26une fenêtre sur le digital, les critères de sélection gagnent en amplitude.
30:30Il serait quand même intéressant d'avoir des étudiants qui sont familiers avec l'outil
30:36informatique, l'ordinateur, le téléphone.
30:38Les candidats sont intéressants.
30:40La phase pratique et orale se poursuit jeudi sur le campus d'Ekounou et dans les autres
30:45centres d'examen à travers le réseau SIAR-TV.
30:50La préparation de la clôture de la saison sportive 2023-2024 est la finale de la 64ème
30:58édition de la Coupe du Cameroun au centre d'une réunion ce mercredi à Yaoundé.
31:02Le conclave présidé par le ministre des sports et de l'éducation civique, le professeur
31:07Narcisse Moulekombi, peaufinait les derniers détails.
31:11Gabrielle Elong.
31:14Un appui consistant du gouvernement remis aux deux finalistes de la Coupe du Cameroun.
31:19Aigle Royale de la Meunoi et la Colombe du Sud reçoivent des mains du ministre des
31:24sports et de l'éducation physique des chèques d'un montant de 6 millions de francs CFA chacun.
31:30Ce sera donc ce dimanche 29 septembre 2024, la grand-messe de la clôture de saison sportive
31:372023-2024, couplée de la finale de la Coupe du Cameroun, annonce faite par le ministre
31:42des sports ce mercredi 25 septembre lors de la deuxième séance de travail préparatoire
31:47à la dite cérémonie.
31:48L'événement que nous préparons et qui aura lieu, la précision est là, de date, le dimanche
31:5729 septembre 2024, au stade Omnisport Amadois et Yaoundé, doit être un grand moment de
32:04valorisation de l'excellence sportive et d'engagement patriotique.
32:10Ce moment de travail a permis de passer au peigne fin, l'état d'avancement des préparatifs
32:15dans les différentes commissions.
32:17Environ une vingtaine constituées pour cette échéance, le ministre des sports recommande
32:22à tous les acteurs concernés une véritable implication, gage d'un rendu sans faute le
32:28jour J.
32:29Une répétition générale est prévue ce vendredi 27 septembre au stade Omnisport Amadois et
32:34Yaoundé, et l'apothéose, ce sera donc le dimanche 29 septembre, la nation toute entière
32:39va vibrer au rythme de la soixante-quatrième édition de la Coupe du Cameroun.
32:45Du côté des protagonistes, la vallée d'Untem et la villa sont mobilistes pour porter la
32:51colombe de Saint-Mélimas, la victoire face à l'aigle de la Menouane, cela au lieu des
32:56autorités administratives et des élites, ces deux départements du sud ont levé plus
33:01de 31 millions de français femmes et des charters de supporters sont également annoncés.
33:07Philippe Roger et Sama
33:09Réunis autour du préfet de la villa, élites et forces vives rassurent, le budget de douze
33:15millions cinq cent mille francs prévus pour couvrir les dépenses relatives au déplacement
33:20de mille supporters pour le stade Omnisport de Yaoundé est couvert.
33:24La villa est prête sur tous les plans, nous nous sommes fixés un objectif de mobilisation
33:28de mille personnes.
33:29Au plan financier, nous nous sommes fixés un objectif de support de douze millions cinq
33:33cent mille qui a déjà été atteint.
33:35L'accompagnement sans faille de l'ensemble du département de la villa pour soutenir
33:40la colombe sportive du sud.
33:41La vallée d'Untem a donné le temps, 24 heures plus tôt, en mettant dans l'escarcelle
33:46pour la même opération, 18 millions 803 mille français femmes.
33:50Pour le sud, la région du sud, c'est un événement majeur historique et à une mobilisation
33:57importante des populations du sud pour aller soutenir notre colombe, la colombe du sud.
34:02Dans la région du sud, autorité administrative, les élites et les populations, comme dans
34:07une symphonie parfaite, sont conscientes du rôle que doit jouer le douzième joueur
34:13pour permettre à la colombe de briser les ailes à l'aigle de la Main Noire dimanche
34:17prochain au stade Omnisport de Yaoundé.
34:20Des innovations au tableau de l'année académique 2024 à 2025 à l'institut universitaire
34:26Sianto, de nouvelles filières de formation et des partenarités présentées aux étudiants
34:32lors de la rentrée solennelle présidée par Lucien Wanto Sianto, nos promoteurs.
34:37Joséphine Neneke.
34:38L'année académique 2024-2025 qui s'ouvre à l'institut universitaire Sianto est marquée
34:49par l'entrée en scène de nouvelles filières, fluides d'une convention signée avec l'International
34:55School of Business and Engineering basée en France.
34:58Vos futurs étudiants de Sianto qui ont choisi ces filières, ils auront la possibilité
35:05de terminer leur étude en France.
35:08Ils ont pour avantage d'une part, ils vont avoir un double diplôme, un diplôme camerounais
35:15et un diplôme français, d'autre part, ils ont droit à l'alternance.
35:19L'alternance c'est travailler et étudier en même temps.
35:23Des partenariats au plan national ont aussi été noués pour permettre aux étudiants
35:28qui intègrent cette grande école de disposer des opportunités de formation.
35:32L'institut Sianto a signé un nouveau partenariat avec l'école nationale de cyberpolitique
35:36de Yaoundé.
35:37Nous avons trois nouvelles spécialités en master, notamment data science, intelligence
35:41artificielle et cybersécurité.
35:43A côté de cela aussi, nous avons des nouvelles spécialités dans le domaine de gestion à
35:47l'instar de l'OEC transport, d'où les transits et droits des affaires.
35:51Une aubaine pour les apprenants.
35:53Je pense que les filières de l'institut Sianto sont de bonnes filières dans le cadre
35:58où on peut facilement trouver des stages académiques.
36:02Il est question de souligner le top management de cette institution universitaire, de mettre
36:07à la disposition des étudiants les outils nécessaires à leur inception professionnelle.
36:12Ils ont ainsi été appelés à plus d'abnégation au travail.
36:16Nous avons dit à nos étudiants que pour être majeur, il n'y a pas de transits, voie,
36:26c'est le travail.
36:28L'institut universitaire Sianto, ses trois campus, Coron, Voguebie et Bitengayaoundé,
36:34c'est davantage près de 40 années au service de l'encadrement de la jeunesse.
36:39Les inscriptions se poursuivent.
36:42Ainsi va le Cameroun ce soir, juste après ce journal, ici on en parlait, si Denis Léglabasson
36:49et son panel traitent de l'opportunité des répétiteurs durant l'année scolaire.
36:54Très belle soirée sur votre lantenne, la CRTV, l'information c'est ici.
36:58Bonsoir.
37:11– Sous-titrage Société Radio-Canada