Meurtre de Philippine : le choc à Taverny
Le suspect du meurtre de Philippine a donc été interpellé ce mardi à Genève. Un homme connu des services de police et de justice. En 2021, il avait été condamné pour le viol d'une femme à Taverny. Dans la ville du Val-d'Oise, le choc est immense.
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00:00C'était il y a 5 ans, à l'été 2019, le meurtrier présumé de Philippines
00:05violait une étudiante de 23 ans, ici, dans la forêt de Tavernier.
00:10À l'heure âgée de 17 ans, l'homme venait d'arriver en France, muni d'un visa touristique.
00:15L'affaire avait fait grand bruit dans la commune.
00:17Oui, on avait entendu parler. Moi, j'étais au lycée à cette époque-là,
00:21donc ça avait pas mal tourné dans les lycées, dans les écoles,
00:25parce que la fille était quand même assez jeune et elle habitait à Tavernier,
00:27donc des gens la connaissaient, etc.
00:29Et là où ça s'est passé, c'était dans le bois, juste à côté du McDo,
00:33qui est un peu un centre où tout le monde va, au final, et on passe tous par ce petit sentier.
00:37Donc ça nous avait tous un peu concernés et personne n'est passé par là
00:41pendant les quelques années qui ont suivi ça, du coup.
00:43Selon l'ancien chef de la police du Val-d'Oise, interrogé par nos confrères du Figaro,
00:48la jeune femme avait pu sauver sa peau en instaurant un dialogue, juste après le viol.
00:52Elle l'avait notamment rassuré en lui faisant croire qu'ils allaient se revoir.
00:57Depuis la mort de Philippine et l'arrestation du suspect,
01:00les habitants de Tavernier constatent que la justice est passée,
01:03mais que toutes les mesures n'ont pas été prises à temps.
01:06Si encore c'était quelqu'un qui n'était pas connu des services,
01:08il était connu, il était fiché.
01:10Oui, le nécessaire aurait dû être fait pour éviter que cette jeune fille fasse sa rencontre.
01:15En fait, quand on est victime de ça, ça donne pas envie, ça motive pas à porter plainte
01:20et à laisser faire la justice parce qu'on se rend compte qu'on n'est pas aidé, qu'on n'est pas écouté.
01:24Le 3 septembre dernier, un juge de la liberté et de la détention
01:27a autorisé la sortie des rétentions du principal suspect,
01:30tout en reconnaissant un risque de réitération de faits délictueux.