Le spécialiste en terrorisme et renseignements, Claude Moniquet, qu' «il va falloir entrer au sud du Liban sauf si la diplomatie internationale arrive à faire pression sur le Hezbollah».
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00:00On en est dans l'expectative avec effectivement un risque d'intervention terrestre directe et massive d'Israël qui augmente on a l'envie de dire d'heure en heure.
00:11On voit très bien que la stratégie qui a été appliquée jusqu'à présent, c'est-à-dire les frappes de décapitation au sommet du Hamas avec les Bipers,
00:20avec les Walkie-Talkies et puis les frappes ciblées sur des dirigeants de la branche militaire,
00:26c'est-à-dire le traitement, comme on dit techniquement, de 3 000 cibles d'Hezbollah en 3 jours par des bombardements ciblés,
00:37mais tout ça ne produit pas ses effets puisque les tirs d'Hezbollah continuent, puisque l'Hezbollah dit qu'il va continuer,
00:44puisque cette nuit l'Iran disait que si l'Hezbollah est attaqué, nous viendrons au secours de l'Hezbollah.
00:49Donc à un moment donné, pour les Israéliens, pour l'armée israélienne, si le but doit être atteint,
00:55c'est-à-dire le retour des 65 000 réfugiés à la fin des bombardements, il va falloir décider d'entrer au Sud-Liban,
01:04sauf si la diplomatie internationale arrive à faire des pressions suffisantes sur le Hezbollah, mais pour le moment ce n'est pas le cas.