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La députée européenne "Reconquête" Sarah Knafo était l'invitée de BFMTV ce mercredi soir. Elle évoque le gouvernement Barnier et ses premières pistes d'action.

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Transcription
00:00Alors, si on sort du sujet migratoire, ce qui m'a inquiétée pour commencer, c'est que la première mesure
00:05concrète que j'ai entendue, à part des déclarations d'intention, c'était la proposition de hausse d'impôts.
00:10Et je crois que ce serait une catastrophe.
00:12Je crois que c'est un très mauvais signal, qui à mon avis marque le fait que le gouvernement de Michel Barnier n'est pas un gouvernement
00:17de droite. En tout cas, ce n'est pas la droite telle que je l'entends.
00:20J'ai l'impression qu'on commence déjà à faire des cadeaux à l'idéologie qui veut que
00:24lorsqu'on commence à taxer les riches, tout va à l'aimé dans le pays.
00:26Alors les très riches, a priori, c'est-à-dire vraiment les entreprises qui font soit énormément de profits.
00:30Ce n'est pas encore très clair.
00:31Non, mais en tout cas, ils assurent qu'ils ne veulent pas toucher les classes moyennes.
00:35Quand on entend augmenter les impôts, moi, je me dis déjà, ça veut dire qu'on n'a pas vraiment envie de toucher aux dépenses.
00:39Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Où sont les recettes ?
00:40Alors, si ce n'est pas les impôts, il faut moins dépenser.
00:42Si ce n'est pas les impôts, on tailloue alors.
00:44Je le disais la dernière fois, quand on est un ménage qui gagne 3 000 euros par mois et qui en dépense 4 500,
00:51on comprend bien que ça ne peut pas durer. C'est exactement ce que fait l'État.
00:54Environ 300 milliards de recettes chaque année, 450 milliards de dépenses.
00:57Quand on voit ça, on a plusieurs solutions.
00:59La première, on s'endette. C'est exactement ce qu'on fait.
01:01Depuis 1973, on n'a plus jamais voté un budget en équilibre.
01:05On s'est endetté. On est arrivé à 3 100 milliards de dettes.
01:08Et on a un déficit qui progresse.
01:09Et d'ailleurs, Laurent Saint-Martin, le nouveau ministre du budget, a dit tout à l'heure que le déficit public en 2024,
01:14cette année, risque de dépasser les 6 %.
01:17Chaque jour plus.
01:18Donc, au-delà de tout ce qu'on pourrait imaginer.
01:20Et pourquoi ? Parce qu'on ne veut pas couper dans les dépenses.
01:22Alors lesquelles ?
01:24On peut en citer plusieurs.
01:25Les subventions aux associations.
01:27C'est 23 milliards d'euros chaque année.
01:29Si on compte l'État, 11 milliards d'euros par l'État.
01:32Le reste pour les collectivités territoriales et le budget de la Sécurité sociale.
01:35Les subventions aux associations, il faut plus aider.
01:36Pas toutes, mais quand vous voyez 23 milliards, il y a forcément à couper là-dedans.
01:39Vous imaginez bien.
01:40Je pourrais vous faire une liste d'associations qui, à mon avis, ne méritent pas un centime de l'argent public.
01:44SOS Méditerranée, La Ligue des Droits de l'Homme, France Terre d'Asile.
01:50Pourquoi ? Parce que ce sont des associations politisées
01:53dont le métier principal est d'attaquer en justice les décisions de l'État.
01:56C'est toutes des associations liées à l'immigration.
01:59Il se trouve que celles-ci le sont, mais j'aurais pu vous en citer d'autres qui interviennent notamment à l'école.
02:04C'est une coïncidence.
02:05J'essaie de faire le lien avec le sujet de tout à l'heure.
02:07Je vous disais, les décisions de l'État sont parfois attaquées
02:09pour nous forcer à relâcher, y compris des étrangers dangereux.
02:13Elles sont attaquées par qui ? Par ces associations.
02:16Je considère que c'est empêcher l'État d'exercer ses propres missions régaliennes avec nos impôts.

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