• il y a 2 mois
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Transcription
00:00Charles est le parrain de l'association, c'est la famille.
00:04Mais attends, il faut le ralentir !
00:07C'est compétitif là, on se va pour le podium.
00:12C'est notre manière à nous de garder Jules vivant.
00:24Salut à tous et bienvenue au Castelet pour le marathon karting Jules Bianchi,
00:29une course de kart de 42h en hommage aux pilotes français,
00:33avec au programme de nombreux guests.
00:35On vous emmène voir tout ça.
00:46Comme vous pouvez le constater cette année, il y a beaucoup de gens qui sont là.
00:48Charles est le parrain de l'association, c'est la famille pour nous.
00:52Son papa c'était comme mon frère.
00:54Peut-être l'un des seuls pilotes qui aura fait du coup, c'est la 9e édition, les 9 marathons.
00:58Parce que c'était fabuleux pour lui, c'était que des histoires, des souvenirs incroyables,
01:03des moments magiques avec son papa, avec Jules, avec ses grands frères, avec mes autres fils.
01:11Si cette course représente tant, c'est qu'elle rend hommage à Jules Bianchi,
01:14parrain de Charles Leclerc et grand espoir du sport auto français.
01:17Après des exploits dans la petite écurie Marussia,
01:19notamment deux points inscrits à Monaco en 2014 suite à un dépassement resté dans la légende,
01:25sa voie semblait toute tracée jusqu'à Ferrari, dont il était le jeune protégé.
01:29Mais quelques mois plus tard, il est gravement blessé lors d'un accident au Japon,
01:33et perdra la vie le 17 juillet 2015.
01:36Si admettons que je ne t'ai que déroulé de 35-40 minutes,
01:39je ne compte pas un quart d'humeur, t'es obligé de faire 40.
01:41Si tu te fais redérouler d'une heure, je peux te faire...
01:45Eh oui !
01:47Eh oui !
01:48Je vais t'arrêter au bout de trois tours, je vais te faire un quart d'humeur, on change.
01:52Jean-Pierre, c'est parfait de t'en taper un.
01:54Maintenant il est rentré dans la compétition à nouveau,
01:56alors que finalement quand on regarde Charles, c'est un pilote de Formule 1,
02:00il vient de gagner à Monza pour Ferrari,
02:02on pourrait dire non mais ça c'est des épreuves,
02:04mais il y a un vrai engouement, c'est une vraie aventure humaine,
02:07il est avec ses potes et c'est magique,
02:10parce que c'est des choses que lui en tant que pilote de Formule 1, il ne peut pas partager avec ses potes.
02:15T'inquiète, t'inquiète.
02:20Grâce à ça, on lève 50 000 euros de dons pour l'association,
02:24on va pouvoir aider encore une fois de plus l'hôpital Larcher
02:27pour acheter un lit médicalisé,
02:30pour faire des toilettes de patients qui sont alités,
02:32c'est notre manière à nous de garder Jules vivant.
02:35Dans un instant, départ va être donné, départ lancé,
02:39et le drapeau ça va être reparti pour ce marathon,
02:4342 heures, rendez-vous à 14 heures dimanche.
02:53Allez la course est partie ici au Castelet,
02:55la nuit est très vite tombée,
02:56et on est donc parti pour 42 heures de course,
02:58c'est énorme, c'est quasiment deux fois les 24 heures du Mans.
03:02Et donc du coup, il faut trouver le moyen de s'organiser,
03:04on se passe le relais, une tente par équipe,
03:06et dedans, des sièges, de quoi manger, de quoi dormir parfois,
03:09et les équipes qui s'organisent pour réussir leurs 42 heures,
03:13parce que ça c'est un vrai défi en soi, on va aller voir.
03:15Regardez ici l'écran, on a en direct les chronos de toutes les équipes,
03:20et on peut surveiller ce que font les copains sur la piste,
03:23s'ils perdent ou s'ils gagnent des places,
03:24évidemment tout ça est surveillé à la trace,
03:26pour savoir aussi quand est-ce qu'on va prendre le relais.
03:28Justement, on va aller voir comment ça se passe dans une équipe,
03:30on est chez les Illusionnistes.
03:32Salut Thibaut, ça va ?
03:33Très bien, super !
03:35Les 7 pour notre équipe,
03:37alors il faut être minimum 5 pour l'organisation,
03:40parce qu'il faut quand même tenir 42 heures, effectivement.
03:42Donc nous, ça nous représente des relais de 39 minutes,
03:45à peu près ce qu'on a calculé,
03:46parce qu'il faut faire un minimum de 64 relais sur les 42 heures.
03:50On essaie toujours qu'il y ait quand même quelqu'un dans le stand
03:52pour supporter le coéquipier sur la piste.
03:56Allez, on va aller voir une équipe
03:57qui prend les choses très très au sérieux ici.
04:00On note les temps,
04:01et on regarde un petit peu le temps des collègues
04:03pour voir lesquels vont rester le plus longtemps sur la piste.
04:05C'est ça, j'ai bien compris ?
04:06Oui, en fait c'est ça.
04:07On prend les moyennes des trois premiers relais
04:09qu'on fait dans la session.
04:11Pour ceux qui roulent un peu plus vite,
04:12on les laissera un petit peu plus longtemps sur la piste.
04:14Pour ceux qui roulent un peu moins vite,
04:16on les fera un peu moins rouler.
04:18Tout en restant un petit peu correct sur les délais.
04:21Donc c'est du plaisir,
04:22mais il y a aussi un peu une envie de bien performer ?
04:24Il y a une petite stratégie, oui.
04:25Surtout qu'on roule pour l'Idea Centrest,
04:28on a nos collègues Ideas Grand Suisse juste à côté,
04:30donc il y a une petite concurrence.
04:32Vraiment, nous, on ne joue pas la gagne,
04:34on est entre copains.
04:35À la bonne franquette.
04:37Et puis voilà.
04:38Doucement sur l'apéro quand même.
04:40Pour rester sérieux, il faut conduire.
04:42Ça marche.
04:43Bonne chance les gars, bon relais.
04:44Merci.
04:49Et on est maintenant dans les stands,
04:51l'endroit où on répare les cartes,
04:52mais aussi là où on passe les relais.
04:53Regardez, un concurrent qui descend,
04:55on lui a décroché sur le devant le numéro de son carte.
04:58Le coéquipier qui lui rend la petite pancarte
05:00avec le numéro de son équipe,
05:01synonyme du passage de relais.
05:03Et ensuite, il va aller se positionner dans le carte
05:05où on a mis le nouveau numéro.
05:07On nous a expliqué qu'on ne gardait jamais deux fois
05:09le même carte lors d'un relais.
05:10Et vous le voyez dans ces stands,
05:12il n'y a pas du tout de précipitation.
05:14Pourquoi ?
05:15Et bien car les arrêts sont chronométrés
05:17et doivent durer au moins deux minutes.
05:19La raison, elle est simple,
05:20c'est que les cartes sont pesées
05:22avant de reprendre la piste.
05:25Donc en fait, ici, on va passer tous les cartes
05:27sur la balance avec les pilotes
05:28afin de vérifier qu'ils se situent bien
05:30dans la bonne catégorie.
05:31Sinon, on rajoute des poids ou on enlève des poids
05:33afin de faire une bonne équité pour tous les cartes
05:35et pour que tout soit assez équitable dans la course.
05:45Isaac Hadjar est rentré sur cette piste.
05:48Il arrive avec le carte numéro 17.
05:51C'est juste une épreuve incroyable.
05:53Il y a de l'humain à fond,
05:55il y a de la bagarre en piste,
05:56mais en toute bienveillance, j'allais dire.
05:58Et puis, on est juste heureux de rendre hommage à Jules.
06:04Bon Isaac, comment ça va ?
06:05Je t'ai vu dans le kart,
06:06tu pousses dans les lignes droites.
06:07Ce n'est pas la F2, mais tu t'amuses quand même.
06:09Oui, je suis compétitif.
06:10On se bat pour le podium,
06:11donc j'ai envie de bien faire.
06:13Et même si je suis crevé, je pousse.
06:15Je pense qu'on va passer une grosse journée.
06:17Aujourd'hui, on va beaucoup se moller.
06:19On fait partie des vides,
06:21donc on va essayer de faire la diff
06:23et la nuit, par contre, on va essayer de dormir.
06:27Tu viens de perdre une place, Charles.
06:29Tu viens de te faire doubler.
06:30Et ça ?
06:31Et vous êtes garé.
06:32Tu viens de te faire doubler.
06:34Non, on n'est pas si loin des points.
06:37Tu vas marquer des points,
06:38tu penses que c'est l'week-end ou pas ?
06:39Ça devrait le faire.
06:42J'étais parti pour faire peut-être
06:44trois, quatre heures maximum.
06:46Je dois être déjà à huit heures de relais,
06:49donc beaucoup plus que ce que je voulais faire
06:53au début, mais on se prend en jeu.
06:55Maintenant, la compétition est là.
06:57Tous mes potes me demandent de rouler
06:59autant que je peux pour essayer
07:01de leur faire gagner des positions.
07:03Pour l'instant, on est, je crois,
07:04premier au général,
07:05donc ça s'annonce plutôt bien.
07:07Mais ce soir, j'ai un événement à Monaco,
07:09donc je vais partir pendant dix heures
07:10et j'ai un peu peur du retour ici
07:12au Castelep dans la nuit.
07:15Ce qui est vraiment, vraiment sympa,
07:17quel que soit ton niveau,
07:19tu as tout le temps quelqu'un avec qui te battre.
07:21Soit quelqu'un que tu vas essayer de suivre
07:23pour essayer de comprendre ce qu'il fait,
07:25soit quelqu'un que tu vas essayer
07:26de dépasser proprement
07:27sans lui rentrer dans le cul.
07:28C'est vraiment kiffant.
07:30Bonne fin de relais.
07:31Ouais, merci.
07:32Enfin, la fin, elle est dans longtemps.
07:38C'est ça qui est cool aussi,
07:39il faut perdre le moins de temps possible
07:41avec le trafic,
07:42parce qu'il y a pas mal de pilotes
07:43qui, bien sûr, ne sont pas des pilotes professionnels,
07:46mais pour nous, les pilotes un petit peu plus
07:48ceux qui ont envie de gagner,
07:49il faut qu'on perde le moins de temps possible
07:50à essayer de les doubler.
07:51C'est pas facile,
07:52parce que des fois,
07:53on s'attend pas forcément
07:54à ce que ces personnes-là veulent faire,
07:56mais bon, c'est sympa,
07:57ça fait partie aussi de la magie du marathon.
08:03Je sais, j'ai aucune idée
08:04de quelle pilote c'est.
08:07Bon, du coup, une de bas.
08:09Limite une de bas, c'est limite trop vite.
08:12Oui.
08:13Ça veut dire fais gaffe,
08:14il y a peut-être des endroits
08:15où ça va être plus facile
08:16Ça veut dire fais gaffe,
08:17il y a peut-être des endroits
08:18où ça va être plus flat comme avant.
08:21Je peux pas s'arrêter, j'appuie.
08:25Oh putain, mais je fais quoi ?
08:26Oh !
08:27Bon, c'est bon.
08:32C'est pour Jules,
08:33c'est des moments qu'on a partagés
08:35dès le premier marathon que j'ai fait.
08:39C'était avec Jules,
08:40avec mon grand frère,
08:41avec certaines personnes
08:42qui se trouvent aujourd'hui ici aussi.
08:44C'est toujours des souvenirs
08:45très très spéciaux.
08:46C'est là où on apprend les bases.
08:47C'est là aussi où c'est seulement
08:48la conduite et rien d'autre.
08:50Parce que dès qu'on sort du karting,
08:51on s'amuse avec les amis,
08:52surtout quand on est plus jeune.
08:54Maintenant, c'est un petit peu différent
08:56en Formule 1.
08:57Bon, ça fait deux Grands Prix
08:58qu'à chaque fois, le dimanche,
09:00je suis assez surpris du résultat,
09:01mais je le serai encore plus
09:02si demain on gagne avec mes potes.
09:08Ok, je reviens ce soir.
09:09Tu reviens ce soir ?
09:10Mais il peut pas le laisser tout seul,
09:11il va peut-être tomber.
09:13Ça y est, on est maintenant
09:14en plein cœur de la deuxième nuit.
09:16On commence à regarder vraiment
09:17les classements pour savoir
09:18où on en est.
09:19La compétition, bas sont pleins,
09:20mais il reste encore une quinzaine d'heures
09:22et c'est là qu'on entre
09:23dans le dur de ces 42 heures,
09:25la gestion du sommeil
09:26sur cette deuxième nuit.
09:27Vous pouvez le voir
09:28dans les premières équipes de Spadock.
09:29On a amené des canapés.
09:31Le but, c'est de se reposer.
09:32On va voir que chacun
09:33a une tactique différente.
09:36C'est parti.
09:37C'est parti.
09:38C'est parti.
09:39C'est parti.
09:40C'est parti.
09:42Ça va ?
09:44Vous en êtes où, les amis ?
09:46On prend toujours autant de plaisir.
09:48On est quand même
09:49un petit peu remontés au classement,
09:50même si à la base,
09:51on est quand même là pour la rigolade.
09:52Et la gestion de la fatigue, ça va ?
09:55On a la chance
09:56d'être un petit peu organisés.
09:58On prend le temps de se reposer,
09:59de faire des petits siestes.
10:01Il ne faut pas oublier le réveil,
10:02c'est tout.
10:06Bonjour.
10:07On est la Team Oreca.
10:08On a une super pilote là-bas.
10:10Allez, on y va.
10:11On cherche à savoir comment ça se passe.
10:12Bonsoir.
10:13Ça va ?
10:14Ça va et vous ?
10:15Super.
10:16C'est à toi qu'il faut demander ça.
10:17Ça va ?
10:18Pas trop fatigué ?
10:19Oui, un peu fatigué.
10:20Je sors de presque une heure.
10:21Effectivement,
10:22on commence à ressentir la fatigue
10:23et l'accumulation.
10:24Vous êtes combien dans l'équipe ?
10:25On est 19...
10:2620, pardon.
10:27Allez, on est 20.
10:28Pour la gestion du sommeil,
10:29c'est quand même plus simple.
10:30Vous avez un roulement
10:31qui est plus facile quand même.
10:32C'est plus simple,
10:33mais à la fois,
10:34c'est plus compliqué
10:35de gérer la gestion de course
10:36et la stratégie
10:37pour faire passer chacun.
10:38Sachant que
10:39pas tout le monde a le même niveau,
10:40donc il faut savoir adapter
10:41un peu les relais de chacun
10:42et c'est là
10:43où c'est le plus compliqué.
10:55En fin de journée,
10:56ça manque un peu de soleil quand même,
10:57mais bon,
10:58il devrait revenir demain matin.
11:02Comment ça se passe avec la pluie ?
11:04Très compliqué.
11:05On n'a pas l'habitude
11:06de rouler avec des pneus slick
11:07sous la pluie,
11:08mais bon,
11:09on essaye de se contenter
11:10et d'avancer au plus vite
11:11pour essayer de ne pas
11:13faire perdre l'équipe.
11:15À chaque tour, ça change,
11:16donc on n'est jamais sûr
11:17d'où on va
11:18et il faut être vraiment minutieux
11:19et le moindre faux pas
11:20et ça glisse et on dérape.
11:22Je pensais que sur la pluie,
11:23normalement, c'est moins physique
11:24parce que tu conduis souple,
11:25mais comme il faut
11:26se prendre tous les vibreurs
11:27sur cette piste
11:28et quand tu t'es défoncé
11:29les côtes sur deux heures
11:30de relais chrono,
11:31ben là, c'est plus possible.
11:32À chaque fois,
11:33c'est l'enfer.
11:34Mais c'est génial,
11:35la piste est super.
11:37Et au niveau du classement,
11:38ça donne quoi ?
11:39Ah ben nous,
11:40comme chaque année,
11:41on est toujours
11:42au début de la fin,
11:43mais on revient,
11:44on persiste
11:45et on y arrivera
11:46à monter sur le podium,
11:47on en est sûr.
11:49Bon, Tony, ça fait quoi ?
11:50Ça fait trois heures
11:51qu'il pleut maintenant ?
11:52Oh oui, trois heures.
11:53C'est des conditions
11:54vraiment qu'on attendait.
11:56Ça se joue à rien
11:58entre la 16
11:59et l'équipe numéro 23,
12:01donc c'est entre le quart
12:02de Charles Leclerc,
12:03numéro 16 évidemment,
12:04et le quart numéro 23
12:05des femmes,
12:06parce qu'il y a
12:07un équipage 100% femmes.
12:08Je dois dire que
12:09j'ai parlé à Charles Leclerc,
12:10j'ai parlé à Isaac Adjar,
12:11j'ai parlé à Samy Meguetounif,
12:12tous veulent gagner.
12:18Ça roule combien ?
12:19On est aujourd'hui
12:20pour parler,
12:21parce que...
12:22Et après, moi,
12:23je fais 10 minutes.
12:24Non, mais tiens,
12:25il faut qu'il aille
12:26à la course après,
12:27parce qu'il peut rester...
12:28Mais t'en arrives
12:29à être où en vrai ?
12:30Ouais, et là,
12:31on est tout à fait.
12:33C'est ces volets
12:34que tu veux diminuer ?
13:02Non, on est dans la merde,
13:03c'est mort.
13:04C'est mort,
13:05parce qu'il est passé
13:06à 7,20.
13:07Donc là,
13:081 minute 10,
13:09donc on ne peut pas
13:10l'arrêter au prochain,
13:11donc on doit l'arrêter
13:12encore au prochain,
13:13donc on doit l'arrêter
13:14à passer 10 minutes.
13:15On est mort.
13:16On est mort.
13:17Encore un coup,
13:18on peut l'arrêter.
13:19Oui, mais c'est mort
13:20s'il peut encore...
13:21Ouais, gros,
13:22rajoute le drapeau,
13:23il faut l'arrêter maintenant.
13:24Plus fort, plus fort,
13:25plus fort, plus fort.
13:26Il est passé à 8,30 ?
13:27Mais oui.
13:28Mais attends,
13:29il faut l'arrêter,
13:30il faut l'arrêter.
13:31Mais attends,
13:32il faut le ralentir.
13:33Mais il faut le ralentir.
13:34Allez, les gars,
13:35volez là-bas.
13:36Ralentis, ralentis.
13:37Plus fort, plus fort.
13:38Mais bon, il reste 55,
13:39c'est bon.
13:40Mais bon, il ralentit,
13:41il a compris,
13:42il a compris.
13:43Oui, oui, il sort,
13:44l'annonce.
13:4540,
13:46on met le casque.
13:47Attends,
13:48dis-moi le countdown.
13:499,41,
13:509,47,
13:519,48,
13:529,49,
13:535,50,
13:545,50,
13:555,50,
13:565,50,
13:575,50,
13:585,50,
13:595,50,
14:005,50.
14:01Allez, vas-y.
14:021,2!
14:031,2!
14:041,2!
14:051,2!
14:061,2!
14:071,2!
14:081,2!
14:091,2!
14:101,2!
14:111,2!
14:121,2!
14:131,2!
14:141,2!
14:15Allez, Véronique,
14:16on t'en prene le dernier.
14:17Là où il a enlevé ça,
14:20là il n'y a plus grand-sœur.
14:21Il n'y a plus grand-sœur.
14:22Il n'y a plus grand-sœur.
14:23Il n'y a plus avec toi.
14:24Il n'y a pas de ravel.
14:25Il n'y a pas de ravel.
14:26Il n'y a pas de ravel.
14:27Allez, go.
14:30Je ne m'y attendais pas trop parce que mes potes, c'était la première course qu'ils
14:59utilisaient de cartes, on était venu il y a un mois et ils ne connaissaient pas trop
15:02la piste.
15:03Ils se sont bien débrouillés, c'était super rapide donc c'était cool avec l'aide
15:08aussi de Louis et de Jay.
15:11On avait l'équipe Julie-Torelli jusqu'au dernier tour, c'était chaud mais bon c'était
15:18super, vraiment super bon.
15:19Bravo, bravo à toi, bravo à toute l'équipe là.
15:20On l'a déjà dit mais malheureusement on a perdu un enfant mais on a eu dans notre
15:34malheur la chance qu'il était médiatique, qu'il était aimé, qu'il était beau, qu'il
15:37était connu.
15:38Grâce à ça on arrive à lever des fonds, ce que pas tous les parents peuvent faire.
15:41Donc on a créé une association, notre manière à nous de le faire vivre c'est à travers
15:47vous aussi puisque sans vous on n'arrive pas à lever tous les fonds qu'on peut lever.
15:52C'est très important de dire que sans vous tous, tout ça, ça n'existe pas.
15:57Donc je veux que vous vous applaudissiez, un grand bravo à vous, un grand bravo à vous.
16:02Je vous remercie.
16:09Et c'est la fin de ces 42 heures de karting ici au Castelet, conclue comme un symbole
16:15par la victoire de l'équipage de Charles Leclerc.
16:17Tous les concurrents auront souffert, il aura fallu résister à la pluie présente depuis
16:21ce matin et résister également à la fatigue mais tout le monde a pris énormément de plaisir
16:26et surtout a rendu hommage à Jules Bianchi et fait un très beau geste pour l'association.
16:31On s'est régalé mais maintenant on va aller dormir.
16:33A bientôt.

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