Les élus ont évoqué l'alternative lors du débat organisé par la télévision locale.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Boucle du Hénau, projet de parc éolien, le territoire sélois fait face à de
00:04nombreux défis. Comment faire pour préserver le cadre de vie et le
00:07caractère rural de l'entité ?
00:10Alors on a un moment, parler de biométhanisation sur l'entité, on rappelle à nos téléspectateurs, la biométhanisation c'est un processus de fermentation des déchets organiques pour produire de la chaleur et de l'électricité, Jean Delétrin, c'est un projet à concrétiser au sein de l'entité ?
00:27C'est certainement un projet qui vaut plus que l'éolien, surtout au niveau de l'entité, c'est une entité agricole, donc pour les agriculteurs, nous avons des avantages, deux avantages, ça produit de l'énergie thermique et d'un autre côté le digestat pour les agriculteurs, mais il ne faut pas non plus oublier qu'au niveau installation, c'est quand même assez conséquent et il y aura aussi des charrois, il y aura aussi des problèmes pour nos petites routes de village,
00:56donc il faut penser à tout, il faut un business plan, il faut un calcul de rentabilité et pourquoi pas, je pense que ça existe, une biométhanisation à l'échelon individuel, à l'échelon d'une ferme au lieu de faire un grand projet, mais c'est certainement en fonction des différentes énergies alternatives, une des solutions.
01:15Et si oui, très rapidement, sur quel terrain ?
01:17Sur quel terrain que la commune pourrait mettre à disposition, mais on a raté quand même une occasion avec Oulvers, c'est qu'on avait prévu un terrain communal et il faut savoir que le fermier qui habitait en face du terrain n'avait pas été prévenu, donc il faudra aussi, comme on a dit tantôt, un peu plus de communication.
01:35Michael Buzine, on a évoqué le nom de la société qui est porteuse du projet, les relations n'ont pas toujours été simples visiblement, où en est-on aujourd'hui ?
01:41Non, comme vient de dire Jean, en termes de communication de leur part, ils ont vraiment été très mauvais, il n'y a pas d'autre mot, puisque sincèrement, c'est un dossier qui nous permettrait de trouver une alternative à l'éolien et surtout de pouvoir continuer à avoir un effort sur nos évolutions énergétiques.
02:01Clairement, le dossier n'est plus nulle part pour l'instant, je sais qu'Oulvers peut continuer ses contacts avec les uns et les autres, mais nous, ce que nous pensons réellement, c'est de mettre l'agriculteur au milieu du dossier.
02:13Et donc, on pourrait, au niveau de notre commune, être porteur du dossier, finalement, via notre intercommunal de financement, via une coopération avec les agriculteurs, puisqu'on sait très bien qu'ils ont un intérêt assez important pour pouvoir travailler dans ce sens-là.
02:27Et donc, finalement, on n'est peut-être pas obligé de passer par l'entreprise Oulvers et pourquoi pas créer une coopérative ensemble avec les agriculteurs, parce que c'est eux qui auront finalement le dernier mot dans ce dossier-là.
02:37Régis Berthe, l'homme de terrain, la biométhanisation, c'est une solution d'avenir pour celles ?
02:42C'est une solution d'avenir si les agriculteurs n'en subissent pas non plus le poids.
02:50C'est-à-dire qu'on ne doit pas non plus favoriser la production pour le méthanisateur, mais on doit toujours produire aussi pour l'alimentaire. Donc, ça, il ne faut pas l'oublier.
03:01Oui, ça peut être une solution. Maintenant, il faut faire attention. Il n'y a pas longtemps, je me suis rendu dans une centrale et j'ai pu me rendre compte de ce que c'était.
03:12Et quand j'étais sur place, je me suis aperçu que c'était quand même une fameuse entreprise avec du personnel à gérer, avec des inconvénients aussi.
03:20Donc, quand je parle des inconvénients, c'est du bruit, des odeurs. Donc, il faut voir aussi avec le citoyen où nous pourrons implanter cette fameuse centrale biogaz.
03:30Moi, je pense que cette centrale devrait être placée sur un grand axe. Je vois une chaussée ou à l'écart des habitations. Oui, tout à fait.
03:40Et à part ça, la production, quand je me rends compte un peu la production d'une centrale comme Fleurus, c'est 300 tonnes de fumier par jour, sans compter le liquéfiant.
03:55Il y a un mélange qui se fait. Donc, c'est du charroi. Et je pense que dans les projets primaires, nous avions prévu un cercle de 20 kilomètres et le cercle de 20 kilomètres n'est pas respecté.
04:06On se retrouve avec des olives qui reviennent du Maroc ou d'Algérie ou de France pour dire de faire tourner ce buant éthanisateur.
04:13Très rapidement, c'est pour cette raison-là qu'il faut rester humain dans le dossier en tant que tel et ne pas se retrouver avec un dossier qui, finalement, va être beaucoup trop conséquent.
04:21Comme on a pu le voir, finalement, à Leuze, le dossier a totalement capoté. Donc, il faut vraiment être quelque chose qui soit totalement à l'échelle rurale.
04:27Régine Duquesne, vous n'avez pas encore eu l'occasion. Il y a déjà beaucoup de choses qui ont été dites, mais votre point de vue.
04:32Effectivement, voilà, beaucoup de choses ont déjà été dites. Et finalement, je rejoins un peu tout le monde par rapport à tout ce qui a été dit.
04:40Effectivement, comme nous sommes dans une commune agricole, le projet a tout son sens, mais pas n'importe comment.
04:46Il faut qu'il y ait de réelles retombées économiques pour nos agriculteurs. Ça, c'est important parce que ce sont les premiers pourvoyeurs.
04:52Et puis, il y a tout l'aspect, effectivement, des désagréments. Donc, on ne peut pas non plus ennuyer les riverains.
04:58Il faut une réelle concertation et, avant de lancer réellement le dossier, une étude approfondie, je pense.