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[#Reportage] Gabon: deux mois après le rachat d’Assala c’est déjà là panique à bord ?


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Transcription
00:00Un peu plus de deux mois après le rachat d'Asala, des tensions émergent en interne
00:04et notamment au sein du top management.
00:07Selon Africa Intelligence, les préoccupations montent parmi les employés et les investisseurs,
00:12des inquiétudes liées à la stratégie de gestion et à la direction qui alimentent
00:16un climat d'incertitude, mettant en évidence les défis d'intégration post-achat.
00:22Globalement, les investisseurs semblent inquiets, d'abord en raison des changements dans
00:26la direction et la stratégie de l'entreprise, notamment quant à la continuité des projets
00:32en cours, ensuite concernant la gestion opérationnelle de l'entreprise.
00:37Début juillet dernier, les autorités de la transition célébraient le rachat d'Asala.
00:41Après des mois d'après-négociations, 636 milliards de francs CFA sont évoqués dans
00:47cette opération de nationalisation d'un des géants du secteur pétrolier.
00:51Guinevore, trader suisse, en a été à la manœuvre financière et attend désormais
00:57sa rétribution évaluée à 12 milliards de francs CFA par an, ce qui devrait coûter
01:03à minima 744 milliards de francs CFA au terme de la période de 5 ans de remboursement.
01:09Mais deux mois après ce rachat historique, les inquiétudes demeurent.
01:13La situation semble incertaine à plusieurs niveaux, c'est ce que croient savoir plusieurs
01:18sources bien introduites.
01:20Les investisseurs sont inquiets pour plusieurs raisons.
01:22D'abord, des changements dans la direction et la stratégie de l'entreprise peuvent engendrer
01:27des incertitudes quant à la continuité des projets en cours.
01:30Ensuite, des rumeurs sur des réductions d'effectifs ou des modifications dans la gestion opérationnelle
01:36exacervent les inquiétudes, même si Marcelin Simba Gabi tenait à rassurer l'opinion
01:41en juillet dernier.
01:42En outre, l'absence de communication claire sur les objectifs de la nouvelle direction
01:47peut créer un climat de méfiance.
01:49Pour finir, les performances financières et la rentabilité à court terme sont également
01:53des préoccupations majeures pour les investisseurs dans ce contexte de transition.
01:58Toujours dans ce contexte, l'immixion du CTI dans la gestion des entreprises publiques
02:02comme c'est actuellement le cas avec la SEG est perçue par les investisseurs comme une
02:07source grandissante d'incertitudes.
02:09Ils craignent que l'intervention directe du gouvernement n'affecte l'autonomie opérationnelle
02:14et la prise de décisions stratégiques.
02:16Toutes choses de nature à soulever des questions sur la transparence et l'efficacité de la
02:21gestion, entraînant des préoccupations quant à la rentabilité et à la durabilité des
02:25investissements, une ingérence qui peut nuire à la confiance des investisseurs dans la
02:29stabilité et la prévisibilité de l'environnement économique.
02:33Tous ces éléments combinés auxquels il faut ajouter un déménagement d'une bonne
02:37partie des agents de Gabon Oil Company au siège d'Assala à Port Gentil, qui selon
02:42ceux qui se susurrent, ne prend en compte que le top management et non les opérationnels
02:47et techniciens, contribuent à entretenir ce climat de méfiance et créent une certaine
02:52panique à bord.

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